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Shoah

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Histoire de France

Cinquante idées reçues sur la Shoah. Tome 2, De "J" à Xénophobie

Depuis plus de dix ans, Marc-André Charguéraud documente un dossier historique sur la Shoah à partir de la lecture exhaustive de plus de mille travaux d’historiens, notamment publiés dans le monde anglo-saxon. Sa connaissance pointue du génocide juif lui permet de revenir sur nombre d’idées toutes faites dans l’opinion, notamment celle qui considère que l’antisémitisme au XXe siècle n’était le fait que des nazis et de leurs alliés. Or, si ces derniers ont pu mener aussi longtemps une politique d’extermination à si vaste échelle, c’est qu’ils ont pu profiter d’une forme de passivité de leurs adversaires dont Marc-André Charguéraud souligne régulièrement les traits dans ses livres et notamment ici. Avec ce second tome des idées reçues sur la Shoah, plusieurs thèses classiques sont ainsi retournées. Sur les réflexes antijuifs des Etats-Unis, les politiques contre-productives du pacifisme ou les comportements ambigus des nazis à l’égard de l’immigration juive en Palestine, de nouveaux éclairages battent en brèche des idées reçues.

05/2013

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BD tout public

Le Procès Papon. Un fonctionnaire de Vichy au service de la Shoah

En 1997 : Maurice Papon est reconnu coupable de complicité de crimes contre l'humanité pour son rôle dans l'arrestation de 1 600 Juifs, alors qu'il était secrétaire général de la préfecture de la Gironde entre 1942 et 1944. Son procès aux assises a marqué les esprits. Parce qu'il a duré 6 mois. Parce que de nombreux témoins ont été appelés à la barre. Parce qu'il n'était pas sans remémorer le procès de Klaus Barbie (1987), lui aussi accusé de crime contre l'humanité. Parce qu'il fallait que justice soit enfin faite. Papon sera condamné à dix ans de réclusion criminelle et à la privation de ses droits civiques. A l'époque, Riss a suivi l'intégralité du procès. En théâtralisant les moments forts de cet événement historique, en s'intéressant aux petits détails (mouvement des mains, moue, soupir...), en expirmant l'intensité de ce moment historique, Riss nous fait vivre le procès comme si on y était. Le hors-série " Procès Papon " parut à l'époque s'est vendu à plus de 20 000 exemplaires. Son adaptation en BD le reprend en intégralité avec en complément des dessins inédits.

09/2017

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Critique Roman

Lire la Shoah par balles . J.S. Foer, N. Krauss, D. Mendelsohn

Jonathan Safran Foer, Nicole Krauss et Daniel Mendelsohn renouvellent l'écriture de la Shoah au XXIe siècle par des textes qui impliquent fortement leur lecteur. Leurs récits traitent de leurs familles décimées par la " Shoah par balles " et de la difficulté à dire une histoire lacunaire. Au début des années 2000, des écrivains juifs américains, petits-enfants de rescapés européens dont une partie de la famille a péri durant la Shoah, écrivent sur le traumatisme trans-générationnel dont ils ont hérité. Bien que nés aux Etats-Unis, ils partagent une mémoire qui les hante et sont marqués à la fois par la douleur persistante et par l'absence de récit qui caractérisent leurs familles respectives : peu d'informations sont parvenues aux branches américaines des familles d'origine polonaise ou ukrainienne à propos de leurs ancêtres restés dans le Vieux Pays et disparus durant les massacres qui ont décimé des villages entiers entre 1941 et 43 pendant la phase, longtemps méconnue, de la " Shoah par balles ". Parce qu'ils ont été en contact avec les derniers survivants et témoins directs de la Shoah par balles, Jonathan Safran Foer, Nicole Krauss et Daniel Mendelsohn appartiennent à la génération "passerelle" qui se doit de transmettre la mémoire de la mémoire. Empruntant des voies très diverses, leurs récits procèdent néanmoins tous de l'écriture de soi et impliquent fortement le lecteur en privilégiant l'émotion contenue dans les faits mêmes, ainsi que dans les réactions qu'ils suscitent. Le lecteur accomplit ainsi un voyage difficile dans l'après-coup de la Shoah, qui l'amène à aller au-delà de l'événement historique et à appréhender ce bouleversement dans l'histoire de l'humanité, cette perte irrémédiable dont le deuil reste largement inachevé.

03/2023

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

La France et la Shoah. Vichy, l'occupant, les victimes, l'opinion

Dès les années 1950, les premiers travaux scientifiques sur la persécution des Juifs sous l'Occupation, fondés sur les archives de l'Etat, ont réduit à néant les justifications des dirigeants de Vichy à la Libération : le "moindre mal" , "sacrifier" les Juifs étrangers pour "sauver" les Juifs français, etc. Depuis, l'historiographie, qui a abouti dans les années 1970-1980 aux travaux majeurs de Robert Paxton ou de Serge Klarsfeld, n'a cessé de se développer, au point qu'il est sans doute impossible de dresser la liste exhaustive des milliers de titres parus. D'où la nécessité d'une présentation des acquis les plus récents de la recherche, française et internationale, sur la Shoah en France. Telle est l'ambition du présent ouvrage, à l'échelle des acteurs, dirigeants comme simples citoyens, qui permet de comprendre le bilan de la "solution finale" en France : 74 150 déportés ; plus de 200 000 non-déportés. Malgré la volonté génocidaire de l'occupant et la politique des dirigeants de Vichy visant à mobiliser toute la puissance de l'Etat contre les Juifs apatrides et leurs enfants, les obstacles dans l'administration et la société étaient suffisamment nombreux pour que, dès les grandes rafles de l'été 1942, en dépit des dizaines de milliers d'arrestations, la majorité des victimes parviennent à s'en sortir. Une mise au point salutaire alors que le savoir scientifique sur les crimes du XXe siècle est régulièrement attaqué à des fins nationalistes.

03/2023

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Théâtre

Pourquoi tant de haine contre les juifs : la Shoah. Le livre mondial

Depuis sa désobéissance à Dieu dans le jardin d'éden qui a conduit à sa chute, les actes et comportements quotidiens de l'homme sont désormais teintés de méchanceté et d'inhumanité (Genèse 3 : 1-7 ; Genèse 4 : 1-8). Tout porte à croire comme le dit la Bible, que le coeur de l'être humain le porte à chaque instant vers le mal (Genèse 6 : 5). L'homme a toujours l'épée dans la main, prêt à détruire tout ce qui se trouve autour de lui. L'esclavage des noirs, le crime contre les Amérindiens, et surtout le génocide des Juifs appelé "Shoah" ou "holocauste" , perpétré par Adolf Hitler et ses pairs Allemands, sont l'expression de cette méchanceté ou bestialité humaine qui monte toujours en intensité. Ce sang Juif, répandu une seconde fois sur la terre comme si le monde en avait besoin après le sacrifice rédempteur du Seigneur Jésus-Christ, restera à jamais gravé dans la mémoire des hommes. Le but de ce livre n'est pas de réveiller une vielle histoire classée dans les oubliettes, ou de ressusciter de vieux démons pour une quelconque vengeance, mais d'interpeller tous les peuples du monde à faire usage de leur conscience afin de cultiver la tolérance, l'amour, le pardon, la solidarité en vue de sauver l'unité de la race humaine.

10/2023

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Critique littéraire

Des témoins aux héritiers, l'écriture de la Shoah et la culture européenne

Ce recueil regroupant les contributions de seize chercheurs est une tentative de penser l'écriture de la shoah dans son historicité, à la fois comme événement objectivement survenu dans le passé, expérience personnelle de celui qui y a pris part, récit que la science en fait et mémoire qui modèle la culture dans laquelle cette transmission s'inscrit. L'axe principal d'interrogation est celui du rapport entre l'événement survenu, sa mise en récit (historiographique, testimoniale, littéraire) et la culture. A partir des oeuvres portant sur l'extermination des Juifs d'Europe perpétrée pendant la Seconde Guerre mondiale, des spécialistes venant d'horizons divers - historiographie, littérature, mais aussi sociologie, esthétique, philosophie, histoire de l'art - tentent de saisir dans un dialogue interdisciplinaire la logique des rapports complexes entre plusieurs formes de connaissance et de transmission de la Shoah. Il s'agit ici de rendre compte non plus des conditions qui ont rendu possible un tel événement, mais de la manière dont il est vécu, puis narrativisé, ainsi que du cadre même de son émergence. Comment une expérience historique (celle du témoin, du survivant) aboutit-elle à une connaissance partagée par tous ? Quelle en est la "gestion" symbolique pratiquée par nos institutions ? Enfin, comment une expérience historique devient-elle, pour le lecteur aussi une expérience artistique ? Quand et comment s'opère le passage du dire testimonial à un récit clairement formé à partir d'un projet poétique ? Quelles conséquences ce passage a pour la connaissance de la Shoah ? Enfin, peut-on parler d'une poétique des récits de la Shoah ?

05/2012

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Histoire de France

Nous partons pour une destination inconnue. Femmes juives pendant la Shoah en France

Après vingt-cinq ans passés à observer le vécu et le comportement des femmes dans des zones de conflit du monde entier (Bosnie, Afghanistan, RDC, Kurdistan...), Carol Mann, historienne et sociologue, a voulu étudier dans la même perspective "genrée" un sujet qui la touche personnellement : l'expérience des femmes pendant la Shoah en France, ce qui jusqu'ici n'avait pas été traité en profondeur. Elle l'a fait à partir de la lecture de journaux intimes (Hélène Berr, Tereska Torrès et d'autres inédits) et surtout des milliers de lettres, et cartes postales, écrites principalement dans le camp de Drancy et rassemblées au Mémorial de la Shoah, dont certaines n'avaient pas été ouvertes depuis la guerre. A côté d'une analyse rigoureuse de la sociologie des victimes (israélites françaises et réfugiées de l'Est, bourgeoises et femmes du peuple...), on a ici la présentation d'un matériau unique : la tragédie en direct, écrite dans l'urgence sur des cartes réglementaires ou des feuilles à carreaux cachées dans des paquets, voire sur des bouts de papier jetés des wagons plombés. Leurs autrices, obsédées jusqu'au bout par la survie de leurs proches, ignorent encore ce qui les attend dans les camps de la mort, ce qui rend la lecture de ces documents d'autant plus poignante.

01/2020

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Déportation

Les Gryner 1945-1953. Des réfugiés juifs polonais en France après la Shoah

Gryner, "vert" en yiddish, est le terme employé par les Juifs d'Europe de l'Est immigrés en France avant la Seconde Guerre mondiale pour désigner ceux des leurs "nouveaux venus" , arrivés après celle-ci. Leurs motivations étaient diverses, mais ils avaient en commun celle de ne plus vivre dans un "pays-cimetière" où leurs proches avaient été exterminés. La présente étude propose une approche historico-sociologique de cette population à travers les parcours de survivants de la Shoah originaires de Pologne. Elle s'est traduite par une importante campagne d'entretiens avec ces Gryner ou leurs enfants, menée sous couvert du Farband-Union des sociétés juives de France en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. L'analyse de ces témoignages est venue enrichir celle des interviews antérieures, et s'ajouter aux recherches effectuées dans des fonds d'archives et dans la littérature disponible. Cette synthèse nous permet désormais de mieux appréhender le passé traumatique de ces Juifs polonais, leurs motivations à s'exiler, leur choix de reconstruire une vie familiale et professionnelle en France, leurs sociabilités et modalités d'intégration dans la société française de l'après-guerre. Elle jette ainsi les bases d'un champ d'étude encore peu défriché.

06/2021

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Histoire de France

La SNCF et la Shoah. Le procès G. Lipietz contre Etat et SNCF

Jusqu’en 2001, la jurisprudence du Conseil d’Etat interdisait de demander une indemnisation à l’Etat pour les actes du « gouvernement illégal de Vichy ». Aussitôt levée cette amnistie de droit, Georges Lipietz et son frère Guy demandèrent une indemnisation pour leur transfèrement et leur emprisonnement de Toulouse à Drancy en 1944. En 2006, le tribunal administratif de Toulouse condamnait l’Etat et la SNCF. Celle-ci fit appel en plaidant l’incompétence des tribunaux administratifs, et, en 2007, la cour d’appel de Bordeaux infirmait le jugement. L’Etat lui, n’ayant pas fait appel, reste condamné. C’est cette épopée judiciaire et historique que relate ici Alain Lipietz, ainsi que les remous qui en découlèrent dans l’opinion. C’est l’occasion pour lui de soulever une série de questions légitimes et passionnantes, autour de la question de l’amnistie et du délai pour demander justice, de la responsabilité d’une personne morale et, bien sûr, de la responsabilité propre de la SNCF, qui appliqua aveuglément sa mission de « transport » durant les années de la déportation. Autant de questions qui convergent finalement vers cette interrogation essentielle : pourquoi faire justice ?

10/2011

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Histoire internationale

Les furies de Hitler. Comment les femmes allemandes ont participé à la Shoah

Envoyées dans les pays occupés par l'Allemagne nazie, des femmes endoctrinées et ambitieuses se sont transformées en meurtrières. Qui étaient-elles ? Pourquoi ont-elles participé à la Shoah ? De 1941 à 1945, près d'un demi-million de femmes allemandes — secrétaires, infirmières, maîtresses d'école, dactylos — ont aidé leurs maris, leurs fiancés ou leurs supérieurs, membres des Einsatzgruppen. Plongée dans les archives, journaux intimes et comptes-rendus de procès tenus après-guerre, Wendy Lower brosse un tableau saisissant de ces femmes qu'elle qualifie de "furies" tant elles ont donné libre cours à leur haine.

03/2019

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Histoire de France

Un engrenage fatal. L'UGIF face aux réalités de la Shoah (1941-1944)

Sur injonction des Allemands, l'UGIF, l'Union générale des Israélites de France, est créée en 1941 par le gouvernement de Vichy. La part que celle-ci prit dans les rafles et les déportations, de même que le rôle joué par ses dirigeants, ont été l'objet de polémiques. " Légende rose, légende noire ? Je pense plutôt, comme Michel Laffitte, à une "zone grise", selon l'expression de Primo Levi, voire à une "zone crépusculaire". Une vaste zone grise, d'où se détachent un petit nombre de traîtres, mais aussi quelques héros... A défaut de juger, il faut écrire l'histoire. Que ressort-il finalement de ce fantastique amoncellement de papier ? Un drame qui nous poursuit encore dans nos mémoires, mais aussi l'œuvre d'un historien qui a su tenir les deux bouts de la chaîne, qui a compris qu'il fallait s'intéresser à la fois aux individus et aux collectivités, réelles ou imaginaires. "

11/2003

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Histoire de France

Des élèves face à des témoins de la Shoah. Ils ne savaient pas

Trois femmes, témoins de la Shoah racontent leur expérience à des élèves. . Après leur départ, ils leur écrivent pour les remercier et leur dire ce qu’ils ont ressenti à l’écoute de leur témoignage. Ces réactions dévoilent au lecteur ce qui se passe chez les élèves quand ils rencontrent la Shoah dans la parole des témoins. L’ouvrage fait d’abord entendre le récit des témoins, puis apporte les réactions des élèves à travers la diversité des types d’écrits et la variété des façons dont ils reçoivent le message.

11/2015

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Histoire internationale

Du génocide des arméniens à la Shoah. Typologie des massacres du XXe siècle

Unique publication de cette ampleur en langue française sur le sujet, cet ouvrage établit un pont entre le génocide des Arméniens (1915) et la Shoah (1939-1945). A travers les étapes et les spécificités de l'anéantissement des populations concernées, les principaux thèmes - approches comparatives, témoignages, histoire et mémoire, négationnisme et enseignement - sont traités dans une perspective pluridisciplinaire. Par la variété et la richesse des études rassemblées, ce livre propose un éclairage nouveau pour la compréhension du phénomène génocidaire, qui se retrouve au coeur de l'histoire du XXe siècle, débordant même sur le XXIe, et qui concerne toute l'humanité. Dirigé par les professeurs Gérard Dédéyan et Carol Iancu, cet ouvrage réunit des auteurs, enseignants et chercheurs représentants des universités et des institutions scientifiques et culturelles de dix pays différents. Du génocide des Arméniens à la Shoah apporte une contribution significative au soixante-dixième anniversaire de la libération d'Auschwitz et des autres camps nazis, et au centième anniversaire du génocide des Arméniens.

04/2015

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Littérature comparée

L'Ere des non-témoins. La littérature des "petits-enfants de la Shoah"

Comment des écrivains qui n'ont pas vécu la Shoah racontent-ils cet événement ? En France, cette question s'est posée de manière polémique à la parution des Bienveillantes de Jonathan Littell (2006) et de Jan Karski de Yannick Haenel (2009). Cet essai est consacré à l'ensemble de la littérature écrite en français par la génération des petits-enfants, soit par vingt-deux auteurs, qu'il s'agisse de descendants de victimes de la Shoah ou d'auteurs qui se sentent héritiers de cette mémoire. L'analyse de ces oeuvres permet de se pencher sur des questions très actuelles, comme la délicate appropriation d'un héritage, les supposés dangers de la fiction, ou encore l'utopie qui consiste à croire que l'on peut se faire témoin du témoin ou réparer le passé.

03/2022

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Déportation

Cachée. Les souvenirs d'enfance d'un des derniers témoins de la Shoah

La petite Sylvie Zalamansky a tout juste cinq ans lorsque la Seconde Guerre mondiale est déclarée. Ses parents, tous les deux juifs, décident de quitter Paris afin de se réfugier dans la Drôme, en Zone libre. Son père se fera arrêter en 1943. Sylvie, sa mère et son frère vivront alors cachés, grâce à l'aide de personnes exceptionnelles, jusqu'à la Libération. Soixante-quinze ans plus tard, alors que les derniers survivants disparaissent, Sylvie a senti qu'elle devait prendre la parole et exposer ses blessures afin que cela ne se reproduise plus jamais. Sylvie Benilouz est née à Paris en 1934, de parents juifs originaires de Russie. Aujourd'hui, elle est bénévole au Mémorial de la Shoah et témoigne auprès des jeunes pour lutter contre l'oubli. Agathe Steyn, journaliste et enseignante, a coécrit cet ouvrage avec elle.

01/2022

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Généralités

Le ravin. Une famille, une photographie, un massacre au coeur de la Shoah

13 octobre 1941, Myropol, en Ukraine. Un tireur pointe son fusil à quelques centimètres de la tête d'une femme, à demi masquée par un nuage de fumée. Elle est penchée en avant, au bord d'un ravin, et tient la main de son petit garçon aux pieds nus. Cette scène insoutenable - le meurtre par balles d'une mère et de ses enfants -, l'historienne américaine Wendy Lower l'a découverte en 2009 dans les archives de l'United States Holocaust Memorial Museum à Washington. Dès lors, son but est de leur rendre justice. Au terme de dix années d'enquête menée en Ukraine, en Allemagne, en Slovaquie, en Israël et aux Etats-Unis, elle est parvenue a retrouvé les identités des victimes et des tueurs - des officiers allemands et des collaborateurs ukrainiens -, ainsi que celle du photographe slovaque qui a saisi cette exécution. A travers cette image unique, Wendy Lower nous livre une lecture, nouvelle et saisissante, sur les massacres nazis perpétrés par les Einstazgruppen.

01/2022

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Médecine ayurvédique

L'ayurvéda. Une médecine traditionnelle, naturelle et globale

L'ayurvéda, médecine d'origine indienne, s'intéresse à l'individu dans tous ses aspects physique, émotionnel et psychique. Cette pratique ancestrale requiert un mode de vie sain et adapté a notre constitution personnelle (dosha). Elle nous enseigne que notre nourriture, nos choix de vie, notre âge. ripais également les saisons et les différents moments de la journée, ont une influence sur notre bien-être. Ce guide regorge de remèdes, de soins et de recettes pour reprendre votre santé en main. Parmi ces nombreux rituels, vous découvrirez des techniques de respiration pour éliminer votre colère, d'automassage abdominal pour soulager vos douleurs intestinales, ou encore la recette traditionnelle du thé aux épices pour améliorer votre humeur.

10/2021

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Religion

La tradition juive et sa survivance à l'épreuve de la Shoah. Tome 2

La tradition juive et sa survivance à l'épreuve de la Shoah est l'étude du comportement humain et religieux dans les situations extrêmes sous la dictature hitlérienne. Afin d'assurer la survivance de la tradition juive, forts de leur expérience millénaire de la souffrance, les Juifs européens entrèrent en résistance spirituelle dans les lieux d'enfermement : ghettos, bunkers, camps de concentration et d'extermination. Dans cet univers de fin du monde, certains "métiers" imposés par les nazis débouchaient sur la survie. La Shoah mit en valeur les personnalités du témoin, du chef spirituel, de l'enfant martyr. Les Juifs d'Europe centrale et orientale vivaient dans près de 22000 villes et villages. Les exilés d'Espagne et du Portugal à l'origine de l'éclosion et de l'épanouissement d'un judaïsme rayonnant dans l'Europe de la Renaissance terminèrent leur magnifique parcours de 450 années entre 1492 et 1942, dans les camps d'extermination nazis. Autant de lieux de mémoire qui croissent sur les ruines et révèlent la lutte spirituelle et psychologique face à la barbarie nazie.

05/2017

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Religion

La tradition juive et sa survivance à l'épreuve de la Shoah. Tome 1

Exilé et dispersé parmi les nations, le peuple juif a été confronté deux millénaires durant à l'expérience de la survie. A l'aube du XXe siècle, il entrevoit enfin l'ère des grandes espérances. Sa survie dépendait, en premier lieu, de la chance et du sens donné à la vie avant le cataclysme hitlérien : une vie intérieure riche et catalysée par une forte culture et une foi religieuse profonde. Selon le poète yiddish soviétique David Hofstein, assassiné lors des purges staliniennes, la race juive est issue "des rocs broyés par la meule du temps". Pour Pierre Emmanuel, "sa religion, sa langue, sa réalité culturelle, apparaissent indestructibles". Mais, la prise du pouvoir par Hitler, marqua le début d'une terrifiante engeance contre les Juifs d'Allemagne qui va s'étendre lors de la Seconde Guerre mondiale à tous les Juifs d'Europe.

05/2017

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Histoire de France

Les enfants dans la Shoah. La déportation des enfants juifs et tsiganes de France

L'histoire des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est celle d'un long martyre, leur assassinat par les nazis restant sans précédent dans l'Histoire. Première étude globale consacrée au thème de la déportation de ces enfants, presque tous français ou nés en France, elle aborde tous les points de leur long calvaire : arrestation par la police de Vichy, internement dans les camps français, déportation dans les camps de concentration du IIIe Reich, extermination... Et, pour les rares rescapés, les traumatismes apparus après la Libération. Il a paru indispensable à l'auteur, lui-même déporté à 3 ans et demi avec sa famille au camp de concentration de Ravensbrück puis de Bergen-Belsen, d'octobre 1943 à mai 1945, et qui a survécu, de mettre en relief une autre souffrance, souvent occultée, souvent ignorée, celle des enfants tsiganes. Ce livre, qui a demandé à André Rosenberg un énorme travail d'investigation et de recherche, décrit une longue marche vers la mort dont il dévoile tous les rouages et toute l'abomination.

05/2013

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SHOAH,PERSECUTIONS ANTISEMITES

Le pacte antisémite. Le début de la Shoah en Galicie orientale (juin-juillet 1941)

Dès le premier jour de l'opération Barbarossa, le 22 juin 1941, les Juifs furent pris pour cibles par les unités de la Wehrmacht, les Einsatzgruppen et la population locale, lors d'exécutions et de pogroms qui se déroulèrent des pays baltes à la mer Noire. C'est en Ukraine de l'ouest que les violences furent les plus nombreuses. Cette première phase de l'extermination des Juifs dans cette région s'accompagna de pillages, d'humiliations, de mises en scène macabres. Les mécanismes de ces violences reposèrent sur deux éléments fondamentaux : un cadre légal posé par les directives précédant Barbarossa puis relayé sur le terrain par des figures d'autorité locale, et un puissant ressentiment de la population non juive à l'égard de ses voisins. En l'espace de quelques jours, les Juifs de l'Ukraine occidentale se retrouvèrent déchus de tous droits, pris au piège dans une région rapidement corsetée par l'administration nazie et devant survivre au milieu d'une population locale hostile. Cet ouvrage, s'appuyant sur de nombreuses archives, des témoignages et des enquêtes de terrains, étudie ce basculement de voisins en meurtriers, de villages en lieux de massacre.

01/2023

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Histoire de France

La Shoah en France. Volume 4, Le mémorial des enfants juifs déportés de France

Dans cette somme qu'est La Shoah en France, Le Mémorial des enfants juifs déportés de France présente les victimes les plus innocentes : onze mille enfants. Pour chacun d'entre eux, Serge Klarsfeld a établi son état civil : nom, prénom, date et lieu de naissance. Les archives auxquelles il est parvenu à avoir accès lui ont donné la possibilité d'indiquer également une donnée capitale pour la mémoire : l'adresse où l'enfant a été arrêté. Aux listes ainsi dressées s'ajoute plus d'un millier de visages de ces enfants. Serge Klarsfeld aurait voulu rassembler les photos de ces onze mille enfants ; il a déjà pu réunir et publier les visages de trois mille d'entre eux à un âge proche de celui qu'ils avaient quand ils ont été déportés. L'historique du sort de ces enfants permet de constater que l'effort de sauvegarde par leurs familles, par des organisations juives et par l'environnement humain de la population française a épargné des milliers de jeunes vies. De toutes les communautés juives de l'Europe dominée par le Reich, celle de France a connu la proportion la moins forte d'enfants déportés, et ce point doit être souligné. Mais ce mémorial n'est pas celui des enfants cachés et sauvés ; il est celui des enfants perdus qu'il ne faudrait en aucun cas oublier.

10/2001

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Histoire de France

13-15 rue de Lorraine 75019 Paris. Récits de deux survivants de la Shoah

Depuis sa fondation par Stéphane Hessel en 1962, l'association Coallia s'attache à remplir ses missions dans un souci d'amélioration constante et d'adaptation aux besoins de la société. Les établissements et services développés sont élaborés en partenariat avec les pouvoirs publics et les collectivités territoriales, toujours dans le respect des valeurs fondatrices de l'association : humanisme, solidarité, ouverture. Etre au service des autres, de tous les autres, accueillir et accompagner les plus démunis, telle est notre ADN : le métier est exigeant, le public instable et souvent fragile, les financements, fréquemment précaires, sont en cours de raréfaction alors que la demande va croissant. Mais notre société ne saurait être uniquement l'addition de parcours individuels : c'est aussi l'exigence de solidarité et de fraternité qui construit la vie en République. Opérateur majeur de projets sociaux, les 3500 salariés de Coallia tiennent en cela le cap dans 12 régions et 36 départements. Coallia dispose également d'une filiale dédiée à la maîtrise d'ouvrage, Coallia Habitat, lui permettant ainsi de rénover ou bâtir des établissements, gérés comme "Lorraine". L'opération de démolition-reconstruction "Lorraine" est remarquable à plus d'un titre. L'ancien foyer en fin de vie a laissé place à de beaux logements autonomes où chacun peut enfin vivre sa vie comme il l'entend, à son rythme et selon ses envies. C'est une fierté pour Coallia de proposer aujourd'hui une majorité de résidences sociales sur ce modèle. C'est aussi un lieu de rencontre par ses espaces communs et son restaurant ouvert à tous, équipement rare dans les résidences sociales. C'est enfin un nouvel élément marquant du tissu urbain, par sa qualité architecturale et son esthétique. Le revêtement en terre cuite émaillée, créé spécialement pour l'opération, offre un bâtiment "aux couleurs du ciel". De fait, la résidence sociale "Lorraine" n'a pas seulement été pensée pour ses résidents mais aussi pour ses riverains. Elle modèle désormais l'identité du quartier, agissant comme moteur d'intégration et d'échanges. Pour Coallia, l'un des principaux opérateurs nationaux du logement accompagné, cette opération emblématique de l'efficacité du partenariat avec la Ville de Paris, illustre une volonté forte d'agir globalement. Son rôle au niveau national s'étend bien au-delà du logement très social, à travers l'accueil et l'hébergement des publics fragilisés dont les demandeurs d'asile, l'accueil et l'accompagnement du handicap et du grand âge et l'accompagnement social de nombreux publics qui le nécessitent. Acteur majeur de l'action sociale en France, Coallia contribue à équilibrer la matière toujours mouvante qu'est la société...

01/2019

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Résistance

Les justes en Occitanie. Cette page de lumière dans la nuit de la Shoah

Cet ouvrage nous entraîne dans une histoire aux multiples facettes. La grande histoire tout d'abord, celle qui débute dès juin 1940, moment de l'internement des juifs étrangers, du développement des camps d'internement et des successives lois antisémites édictées par le régime de Pétain. Et c'est aussi cet enchevêtrement de petites histoires, de micro-histoires, celles des familles internées ou en fuite, celle des enfants secourus par diverses organisations protestantes, catholiques ou juives, celle des hommes et des femmes admirables qui ont su garder de l'humanité en cette période barbare. Il nous amène aussi à explorer un territoire essentiel durant cette période, celui dit de la "zone libre" puis de la "zone sud" . Or, dès 1940, il s'agit de régions, l'actuelle Occitanie - donc les régions de Toulouse, de Montpellier et de Perpignan. Les noms de Rivesaltes, du camp de Vernet, de Gurs, de Noé et Récébedou résonnent encore sinistrement. Mais la maison de Moissac, la maternité d'Elne ou la maison saint-Christophe apportent un contrepoint porteur d'espoir.

03/2023

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Histoire internationale

Le journal d'Helga. Témoignage et dessins d'une enfant rescapée de la Shoah

Helga a huit ans quand elle commence son journal. Nous sommes en 1938 et les nazis ont envahi Prague. Les écoles sont fermées, son père a perdu son travail, toute la famille est confinée dans l'appartement. Un à un, les proches disparaissent, les déportations commencent. En 1941, Helga et ses parents sont envoyés à Terezín, ils y resteront trois ans. Et Helga raconte : les voyages interminables, les conditions inhumaines, la faim, les maladies, la souffrance. Mais aussi l'amitié, les petits moments de joie, l'espoir. Et puis l'horreur. Helga écrit toujours et dessine pour obéir à son père : « Dis-leur ce que tu vois. » Seules Helga et sa mère survivront. À la fin de son journal elle a quinze ans. Elle fait partie de la petite centaine d'enfants rescapés sur plus de quinze mille déportés.   « Ce récit est animé d'une vitalité enfantine et d'un courage extraordinaires. » Astrid de Larminat – Le Figaro littéraire

09/2015

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ouvrages généraux

A loucura do nazismo. Desde a ideologia totalitária até à resolução final do Shoah

O nazismo, um movimento político alemão controverso, está para sempre associado à loucura assassina e à monstruosidade destrutiva de uma ideologia racista e anti-semita. A história recorda particularmente o seu protagonista, Adolf Hitler, e o seu único partido, o NSDAP. No rescaldo da Grande Guerra, surgiram movimentos extremistas, nomeadamente em Itália com Mussolini e na URSS com Lenine. Os alemães, devastados pela derrota, precisavam de esperança e acreditavam nas promessas da doutrina nacional-socialista. Esta doutrina defendia uma raça "pura", uma nação unificada e políticas que substituíam a religião. Neste livro, descobrirá como o ideal totalitário levou ao mais terrível genocídio do século XX, impulsionado pelo desejo de grandeza e poder.

02/2023

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Histoire internationale

Mohammad Réza Pahlavi, le dernier shah. 1919-1980

"Laissons à l'histoire le soin de juger Mohammad Réza Pahlavi en tant que gouvernant", a déclaré le président Sadate lors des obsèques de son ami, en Egypte. Le dernier shah d'Iran (1919-1980) est en effet un des monarques les plus controversés du XXe siècle. Défendu âprement par les uns, qualifié de dictateur par les autres, cet homme réservé qui a succédé à son père en pleine Seconde Guerre mondiale a modernisé à marche forcée son pays, s'aliénant les tenants de la tradition et les puissances étrangères jusqu'à ce que la révolution islamique de 1979 provoque sa chute et le contraigne à l'exil. Forts de leur connaissance des événements et des acteurs, Yves Bomati et Houchang Nahavandi livrent un portrait lumineux et dépassionné de cet empereur au destin hors du commun.

01/2019

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Histoire internationale

Mohammad Réza Pahlavi, le dernier shah (1919-1980)

Mohammad Reza Pahlavi succède à son père en 1941, après l'invasion anglo-soviétique de l’Iran. Soumis au bon vouloir de Churchill et Staline, le jeune shah est en outre confronté à des troubles à l’intérieur du pays. Après la Seconde Guerre mondiale, il se rapproche des Etats-Unis. Mais l’essor de la production pétrolière au Moyen-Orient entraîne une crise qui va opposer le Premier ministre, Mossadegh, aux puissances occidentales. Appuyé par l’armée et les services secrets anglo-américains qui renversent Mossadegh, Mohammad Reza Pahlavi est restauré sur le trône après un bref exil. Il entreprend ensuite une vaste réforme sociale et économique, la « Révolution blanche », associée à une répression sévère de l’opposition, par le biais de la Savak, sa redoutable police secrète. A l’extérieur, tout en demeurant un allié des Américains et de l’Occident, le shah se rapproche de l’Union soviétique puis de la Chine. Si sa politique améliore considérablement la vie des Iraniens et permet une modernisation rapide du pays, elle élargit aussi le fossé entre une élite très occidentalisée et une classe populaire plus traditionaliste. En 1978, un soulèvement populaire, gagne tout le pays et le renverse au profit de l'ayatollah Khomeini. Contraint à l'exil, Mohammad Reza Pahlavi décède en Egypte l'année suivante. Fondée notamment sur des sources inédites en France et l’expérience personnelle de l'un des auteurs, cette première biographie complète du shah nous révèle un homme à la personnalité complexe et insolite, à travers ses choix politiques comme dans sa vie privée, et nous livre les clés pour comprendre un pan capital de l'histoire de l'Iran, et partant de tout le Moyen-Orient.

01/2013

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Religion

Le livre et l'épée. Une vie d'étude à l'ombre de la Shoah

Voici le récit de la trajectoire étonnante d'un prodige du hassidisme devenu professeur à l'université de Columbia, à New York. Né dans un petit village au croisement de la Roumanie, de la Pologne, de l'Ukraine et de la Hongrie, David Weiss grandit dans la pauvreté, illuminé et porté par l'étude, auprès d'un grand-père talmudiste à la pensée originale et d'une mère divorcée. Protégé dès son plus jeune âge par son " génie ", David connaît déjà de grandes parties du Talmud par cœur. Il continuera à étudier jusque dans le ghetto et le camp de concentration où périra toute sa famille. Ce récit autobiographique, souvent poignant par sa retenue et sa sobriété, retrace le parcours d'un homme extraordinaire, qui consacra sa vie à l'étude et à la pensée. David Weiss Halivni a su concilier sa très grande piété avec une approche scientifique du texte et une ouverture d'esprit hors du commun. Ces mémoires sont également le lieu d'une réflexion passionnante sur la Shoah, et sur la culture traditionnelle comme seule défense face à la barbarie du monde.

11/1999

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Histoire internationale

"Grand-Père n'était pas un nazi". National-socialisme et Shoah dans la mémoire familiale

Qu'on ne s'y trompe pas : cet ouvrage va bien au-delà de son sujet immédiat - la manière dont on parlait de l'époque nazie et de la Shoah, dans les années 2000, au sein des familles allemandes. Il concerne, par ses méthodes, son cadre d'analyse, voire ses conclusions, tous ceux qui, en France ou ailleurs, ont à réfléchir aux mécanismes de la transmission de la conscience historique d'une période d'exception, soit à la confrontation de la mémoire sociale et de la mémoire familiale. Au fil de quarante-huit entretiens familiaux et de cent quarante-deux interviews individuels sur les histoires vécues du passé national-socialiste et transmises entre les générations, il apparaît, en effet, qu'à "la mémoire culturelle" (celle qu'une société institue à une époque donnée sur un certain passé à travers célébrations, discours officiels et enseignement) s'oppose "la mémoire communicative", non plus cognitive mais émotionnelle, ciment de l'entente des membres d'un groupe (parents et proches) sur ce qui fut leur passé vrai, et qui est constamment réactivée dans le présent d'une loyauté et d'une identité collectives. Ainsi se transmettent dans les familles d'autres images du passé national-socialiste que celles diffusées à l'école : romantiques et enjolivées par l'intégration de scènes cinématographiques, par exemple, elles sont avant tout relatives à la souffrance des proches, causée par le mouchardage, la terreur, la guerre, les bombes et la captivité. Paradoxalement, il semble que ce soit justement la réussite de l'information et de l'éducation sur les crimes du passé qui inspire aux enfants et petits-enfants le besoin de donner à leurs parents et leurs grands-parents, au sein de l'univers horrifique du national-socialisme, une place telle qu'aucun éclat de cette atrocité ne rejaillisse sur eux. Transmis sous forme non pas de savoir mais de certitude, ces récits, pour finir, convainquent chacun qu'il n'a pas de "nazi" dans sa propre famille : "Grand-Père n'était pas un nazi."

05/2013