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Shoah

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Déportation

Les derniers. Les dessins de Shelomo Selinger

Shelomo Selinger décrypte pour Sophie Nahum ses dessins "Shoah" Shelomo Selinger, juif polonais, est entré dans l'enfer nazi à l'âge de quatorze ans. En quatre années d'horreur, il a connu neuf camps de concentration et deux marches de la mort. Comment a-t-il pu survivre. "L'instinct, le hasard, la fraternité. Et puis l'oubli" . Ce n'est que sept années après sa libération que la mémoire lui est revenue - et il lui aura fallu vingt années pour se lancer dans sa série de fusains "Shoah". Plus de soixante dessins, qu'il décrypte sous la caméra de Sophie Nahum et dont ils décident ensemble de faire un livre.

06/2022

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Littérature française

Le disparu de la rue des chanteurs

Après la Seconde Guerre mondiale, un fourreur bruxellois se lie d'amitié avec un confrère plus âgé. Cet homme, ancien professeur de philosophie, est un rescapé d'Auschwitz. Dans cet enfer cruel, il perdra sa femme et son fils. Brisé par l'indicible, il fait bientôt l'objet d'une mystérieuse disparition... Ce roman puissant aborde avec justesse la question de la vie après la Shoah et la perte d'êtres chers. Comment redonner un sens au quotidien après les larmes, le sang et les cendres ? Comment aimer à nouveau, croire et espérer pour ces rescapés de l'horreur, alors que le ciel lui-même semble être resté sourd et silencieux face à la Shoah ?

03/2023

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Littérature française

Les ruines d'Auschwitz ou la journée d'Alexandre Tanaroff

Pourquoi un livre consacré à la Shoah et plus particulièrement à Auschwitz aux Editions libertaires ? Qu'on me permette de citer ici notre camarade Pierre Sommermeyer : "Une grande tristesse me prend quand je constate que la pensée dont je me sens le plus proche - l'anarchisme - est, semble-t-il, incapable de produire la moindre réflexion sur la Shoah [... ], quand son existence même remit en cause - et pour l'humanité entière, auquel s'accorde le projet libertaire - la possibilité de vivre debout". Nous autres, libertaires, sommes imbattables pour évoquer longuement la guerre d'Espagne, le bel été de l'anarchie, la Retirada, la lutte contre Franco, cette période est notre fonds de commerce, notre page de gloire. Elle exerce sur nous une fascination inépuisable depuis bientôt quatre-vingt ans. C'est sans doute pourquoi nous sommes passés au travers d'une réflexion sur la Seconde Guerre mondiale, au travers de la Résistance, au travers de la Shoah. Nous n'avons rien su dire de l'événement le plus essentiel du XXe siècle. Mais, la guerre d'Espagne n'est pas l'unique raison, il faut y ajouter, chez certains d'entre nous, un vieux fonds d'antisémitisme qui s'est nourri d'amalgames et de confusions, de clichés malveillants et même parfois de combats généreux comme la lutte pro palestinienne. Parce qu'être juif, ne veut pas dire obligatoirement être pratiquant ou même croyant, parce qu'être juif peut être simplement le signe d'appartenance à une communauté culturelle et le fruit d'une origine familiale, j'ai choisi en parallèle de cette évocation personnelle de la Shoah et d'Auschwitz de raconter la vie et le destin d'un Juif ukrainien, athée et anarchiste mort à Birkenau : Alexander Tanaroff.

10/2015

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Philosophie

Visite dans l'Hadès

La façon singulière dont il traite son objet et sa qualité littéraire font de ce livre tout autre chose qu'un livre de plus sur la Shoah. Sa publication vient, en outre, enrichir la connaissance que le public français a de l'oeuvre d'Anders. La traduction de Besuch im Hades permet de faire connaître une autre partie de ce qu'Anders appelait son "encyclopédie du monde apocalyptique", sur les camps d'extermination nazis. Ce texte, paru en Allemagne à la fin des années soixante-dix et inédit en français, est une tentative originale et courageuse de compréhension et d'interprétation des deux événements essentiels du XXe siècle que sont "Auschwitz" et "Hiroshima". A la différence d'Hannah Arendt (Les Origines du totalitarisme, 1951) ou de Raul Hilberg (La Destruction des Juifs d'Europe, 1961), Visite dans l'Hadès parle des camps d'extermination sans en parler. Anders évoque, à travers les exemples de ses parents ou d'Edith Stein, la volonté d'assimilation des Juifs allemands avant 1933, en expliquant les effets de la Shoah sur la ville et la région de Wroclaw, mais il évoque cela indirectement. Le propos est de mieux décrire l'état d'esprit dans lequel se trouvaient les Juifs allemands que les nazis ont projetés d'exterminer, ainsi que les effets de la Shoah sur la ville et la région de Wroclaw. La qualité scientifique et la dimension incontournable de cet ouvrage se trouve dans la confrontation de la philosophie andersienne à la Shoah, ainsi que dans la quête sentimentale et personnelle de l'auteur. Sa qualité littéraire tient au style d'Anders qui confirme une fois de plus qu'il est non seulement un grand philosophe, mais également un grand écrivain.

05/2014

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Généralités

Se reconstruire après la Shoah. La sortie de guerre des femmes et des hommes juifs secourus par le COJASOR, 1945-1950

Au lendemain de la Shoah, ils sont des milliers de Juifs survivants à s'adresser au Comité juif d'action sociale et de reconstruction (COJASOR) pour obtenir un secours et se reconstruire en France. Créé en mars 1945 sous l'égide de l'American Jewish Joint Distribution (Joint), ce nouvel organisme vise alors à rationaliser une action sociale juive pléthorique et morcelée alors que les demandes d'aide se font de plus en plus nombreuses. Face à la multiplicité des trajectoires de ses usagers, il étend son action sur toute la France, diversifie son secours, spécialise ses services et travaille en partenariat avec d'autres oeuvres. Dans le même temps, les individus qu'il prend en charge sont pleinement mobilisés dans un processus de reconstruction complexe qui concilie une approche importée de la philanthropie américaine, des représentations héritées de l'histoire de l'action sociale française et une adaptation aux conséquences de la Shoah.

12/2021

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Histoire de France

La Shoah en France. Volume 2, Le calendrier de la persécution des Juifs de France. Tome 1, juillet 1940-août 1942

Le Calendrier de la persécution des Juifs de France est un irremplaçable instrument de mémoire et aussi d'histoire. Il établit avec une extrême précision la chronologie des événements qui ont marqué pendant quatre ans le sort des Juifs de France. Il présente tous les documents qui, à Berlin, à Paris ou à Vichy, ont décidé du destin des Juifs à l'échelle nationale ainsi que ceux qui, dans chaque région et chaque département, ont organisé la chasse aux familles juives. Chacun de ces textes a joué son rôle dans la " solution finale " de la question juive en France, qu'il ait été rédigé par Eichmann, par un diplomate ou un officier allemand, par un dirigeant des SS en France ou par un membre du service des affaires juives de la Gestapo, par un haut fonctionnaire de la police nationale à Vichy, par la police municipale à Paris, par un commissaire d'une ville de province ou par un préfet, un sous-préfet ou un membre de l'administration préfectorale, un capitaine de gendarmerie ou un simple gendarme. En contrepoint, Serge Klarsfeld donne également la parole aux Juifs persécutés et à tous ceux qui se sont interposés pour les défendre - ecclésiastiques, laïques et citoyens exemplaires - ainsi qu'aux autorités militaires italiennes, protectrices des Juifs contre la volonté de Mussolini dans leur zone d'occupation en France. Grâce à ses index - alphabétique, thématique, géographique -, ce calendrier est également un atlas de la condition Juive en France et un indispensable outil de travail pour tous les chercheurs régionaux et locaux.

10/2001

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Histoire de France

La Shoah en France. Volume 3, Le calendrier de la persécution des Juifs de France. Tome 2, septembre 1942-août 1944

Le Calendrier de la persécution des Juifs de France est un irremplaçable instrument de mémoire et aussi d'histoire. Il établit avec une extrême précision la chronologie des événements qui ont marqué pendant quatre ans le sort des Juifs de France. Il présente tous les documents qui, à Berlin, à Paris ou à Vichy, ont décidé du destin des Juifs à l'échelle nationale ainsi que ceux qui, dans chaque région et chaque département, ont organisé la chasse aux familles juives. Chacun de ces textes a joué son rôle dans la " solution finale " de la question juive en France, qu'il ait été rédigé par Eichmann, par un diplomate ou un officier allemand, par un dirigeant des SS en France ou par un membre du service des affaires juives de la Gestapo, par un haut fonctionnaire de la police nationale à Vichy, par la police municipale à Paris, par un commissaire d'une ville de province ou par un préfet, un sous-préfet ou un membre de l'administration préfectorale, un capitaine de gendarmerie ou un simple gendarme. En contrepoint, Serge Klarsfeld donne également la parole aux Juifs persécutés et à tous ceux qui se sont interposés pour les défendre - ecclésiastiques, laïques et citoyens exemplaires - ainsi qu'aux autorités militaires italiennes, protectrices des Juifs contre la volonté de Mussolini dans leur zone d'occupation en France. Grâce à ses index - alphabétique, thématique, géographique -, ce calendrier est également un atlas de la condition juive en France et un indispensable outil de travail pour tous les chercheurs régionaux et locaux.

10/2001

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Littérature anglo-saxonne

Sachez que nous sommes toujours là

"A la suite de son fils Jonathan, Esther Safran Foer part sur les traces de ses aïeux, victimes de la Shoah, dans une émouvante enquête". ELLE Esther Safran Foer a grandi dans une famille pour laquelle le passé n'existait pas. Ses parents, rescapés de la Shoah, parlaient rarement de ce qu'ils avaient vécu. Ce n'est qu'à l'âge adulte qu'Esther apprend qu'avant la guerre, son père était marié à une autre femme, avec laquelle il avait eu une fille. Bouleversée par cette découverte, elle décide de partir pour l'Ukraine afin d'explorer ce passé familial insoupçonné et de rendre une existence à ces deux personnes rayées de l'histoire. Un travail de mémoire qui a inspiré à son fils Jonathan Safran Foer l'écriture de son best-seller Tout est illuminé. Née en Pologne en 1946, Esther Safran Foer vit aujourd'hui aux Etats-Unis. Très engagée dans différentes fondations pour la mémoire de la Shoah, elle a dirigé pendant dix ans le centre culturel et la synagogue Sixth & I, à Washington, avant de se consacrer à l'écriture de ce récit. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Stéphane Roques. Finaliste du Jewish Book Award

11/2023

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Littérature Allemande

Satires

L'ultime livre d'Edgar Hilsenrath. La publication des oeuvres complètes de cet écrivain de la Shoah (auteur des best-sellers Fuck America et Le Nazi et le Barbier) s'achève avec les Satires, dans lequel l'auteur livre son regard sur une Allemagne qu'il redécouvre après un long exil. Dans un ensemble de dialogues absurdes et souvent grotesques, Edgar Hilsenrath livre son regard sur une Allemagne qu'il redécouvre après un long exil. Nazis croupissants et veuves de guerre, travailleurs immigrés et jeune génération en quête d'identité : un survivant de la Shoah dit le dérisoire de la réalité, d'un passé irrésolu qui hante ses personnages, et c'est tout le génie de l'écrivain qui surgit à nouveau.

09/2021

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Littérature française

Des arbres déracinés

Dernier témoin et acteur d'une famille décimée pendant les années noires de l'enfer nazi, Lazare Domniez éprouve le besoin de laisser un "Mémorial" pour que les disparus de la Shoah ne soient jamais oubliés. Préface de Serge Klarsfeld.

10/2021

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Critique

Autour du yiddish

L'ouvrage se penche sur des oeuvres littéraires en yiddish produites en France et en Amérique latine, avant, durant et après la Shoah et nous fait entendre des échos de cette langue juive chez des écrivains d'expression française et espagnole.

05/2021

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Déportation

Seul l'espoir apaise la douleur

Mai 2006. Pour l'INA et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, face caméra, Simone Veil déroule le film de sa vie. Le soleil de Nice, une famille unie, républicaine et laïque, l'insouciance, la guerre, l'Occupation... Et, le 13 avril 1944, le convoi 71 à destination d'Auschwitz avec sa mère et sa soeur. C'est la première fois qu'avec une grande liberté Simone Veil raconte le froid, la faim, les humiliations, les camarades, le rapport entre les hommes et les femmes, ses dix-huit mois dans les camps, mais aussi le retour, les nouvelles humiliations, son engagement pour la mémoire. Seul l'espoir que la Shoah ne sera pas oubliée apaise la douleur. Un texte inédit, un témoignage pour l'histoire, un récit bouleversant.

10/2022

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Histoire internationale

Un nom impérissable. Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d'Europe (1933-2007)

Pour l'opinion commune, confortée par la proximité chronologique des deux événements, la naissance de l'État d'Israël en 1948 est une conséquence quasi directe de la Shoah. En effet, un lien essentiel relie de nos jours la catastrophe juive du XXe siècle à l'État d'Israël, mais ce lien est de nature politique et il est postérieur à 1948. Comment le Foyer national juif a-t-il perçu la catastrophe qui se déroulait entre 1933 et 1945? Comment l'État d'Israël a-t-il géré ensuite le souvenir d'un événement qu'il allait longtemps commémorer en opposant l'héroïsme des insurgés des ghettos à la "lâcheté" supposée de toutes les autres victimes? Loin d'occuper la place centrale, qui est désormais la sienne dans l'État d'Israël, le souvenir de la Shoah suscita longtemps une attitude de honte et de rejet. Or, aujourd'hui, en particulier depuis les guerres des Six Jours (1967) et du Kippour (1973), et à rebours du rêve de l'" homme nouveau" voulu par le sionisme des pères fondateurs, la Shoah est au cœur de la construction de l'identité israélienne. C'est notamment par elle que les Israéliens sont redevenus juifs au terme d'un processus mémoriel qui pourrait contribuer à fragiliser la légitimité même de l'Etat juif.

01/2008

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Histoire internationale

Les Juifs d'Afrique du Nord face à l'Allemagne nazie

On est généralement surpris d'entendre parler de Shoah au sujet des Juifs d'Afrique du Nord, les nazis n'ayant occupé qu'une partie de cette région, le reste étant aux mains des Alliés. Pour les Juifs du Maroc ou d'Algérie, la guerre fut effectivement courte, et l'extermination non systématique. Ils ont cependant eux aussi connu des persécutions. Aucun travail présentant l'ensemble de la question n'ayant été publié, et désireux de mieux faire connaître l'histoire des Juifs en Afrique du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale, Dan Michman et Haïm Saadoun ont réuni les meilleurs spécialistes, à l'échelle internationale. Cet ouvrage étudie donc l'idéologie nazie en Afrique du Nord et l'étendue de l'antisémitisme avant et pendant la guerre, et analyse le comportement des populations locales pour répondre à cette question centrale : y a-t-il eu une " Shoah " des Juifs d'Afrique du Nord ? Historien israélien, professeur à la Faculty of Jewish Studies de l'université Bar-Ilan (Israël), chercheur associé à Yad Vashem, Dan Michman est l'auteur de nombreux ouvrages remarqués, dont De la mémoire de la Shoah dans le monde juif et The Emergence of Jewish Ghettos during the Holocaust. Historien israélien, professeur d'histoire à l'université libre de Tel-Aviv, Haïm Saadoun est l'auteur de Le Monde sépharade. Histoire et civilisation. LOGO Yad Vashem

05/2018

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Histoire internationale

Voisins et bourreaux. Le génocide en Biélorussie et en Ukraine

Si le rôle des Einsatzgruppen dans les assassinats de masse des Juifs en Europe centrale et orientale est bien connu - entre 1941 et 1943, ils firent près de deux millions de morts sur le territoire de l'Union soviétique -, la " deuxième vague " de massacres l'est moins. Elle est pourtant constitutive de l'ampleur de la Shoah. En 1942, ces massacres tournèrent à un véritable génocide de voisins, déferlement d'actes de barbarie et d'abominations perpétrés par une foule de civils encadrés de policiers, volontaires ou enrôlés de force, qui ne laissèrent aucune chance à des femmes et à des hommes transformés en bêtes traquées fuyant l'extermination. Martin Dean démontre, témoignages inédits à l'appui et à l'aide de rapports, enquêtes et statistiques, que cette explosion de cruauté dépasse largement le cadre d'une entreprise bureaucratique. En Biélorussie et en Ukraine, la Shoah n'a pas uniquement revêtu le caractère impersonnel et industrialisé des chambres à gaz, mais s'est caractérisée par la proximité des bourreaux et de leurs victimes, voisins et parfois amis, originaires d'un même village. La Shoah n'aurait jamais pu revêtir cette ampleur colossale sans la participation active des policiers recrutés localement pour épauler les forces allemandes d'occupation. Martin Dean ne donne donc pas seulement à voir un crime allemand, il dévoile un crime européen.

10/2012

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témoignages personnels

Comme un oiseau sur la branche. Une mémoire familiale intergénérationnelle

La Shoah a profondément marqué l'existence de Rachel Brafman, cachée dès 3 ans dans des maisons de l'Œuvre de secours aux enfants (OSE). Plus tard, mariée et mère de deux enfants, Rachel a voulu comprendre l'origine des difficultés qui affectaient sa vie. Outre qu'elle retrace les années occultées de sa petite enfance, Rachel s'attache à fixer l'histoire familiale jusqu'à nos jours, aboutissant au présent recueil des écrits de quatre générations. Ainsi peut-on lire le témoignage qu'elle a fait rédiger en 1977 par sa mère, qui sauva ses enfants et sa vie mais qui ne s'est jamais remise de l'assassinat de nombreux proches. En revanche, Rachel a dû reconstituer le parcours de son père, arrêté dès août 1941 puis déporté début juin 1942 (convoi no 2), et miraculeusement revenu d'Auschwitz. De même, Rachel nous raconte l'histoire de l'homme de sa vie, enfant caché lui aussi, mais dont le père n'est pas revenu de déportation. Victime des conséquences de la Shoah, Rachel interroge également ses descendants sur cette inévitable transmission du " poids de la Shoah ". Grâce au travail réparateur de Rachel, les voix de ces quatre générations nous permettent d'en mesurer l'actualité et l'impact sur le peuple juif, dont elles incarnent la résilience.

04/2023

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Histoire de France

Ciel avec trou noir

Juin 1964. Entrée dans une librairie parisienne pour y acheter une carte postale, l'auteur se voit établir par un curieux libraire antisémite un thème astral dont "la carte du ciel est percée d'un trou noir". Août 1967. La municipalité de Mönchengladbach invite pour une commémoration les juifs de la ville survivants de la Shoah. En 2007, les mêmes personnes ou leurs descendants seront invités à inaugurer des "Stolpersteine", pavés du souvenir scellés dans le trottoir devant la maison de chaque juif assassiné pas les nazis. De Bruxelles à Paris via Ostende ou Leicester, fragment par fragment, se découpe la vie d'une enfant juive échappée d'Allemagne juste avant l'horreur, en quête de la mémoire de sa mère et son frère aîné disparus dans la shoah, jusqu'à Auschwitz où, lors d'un voyage impromptu, se révèle la sinistre vérité.

05/2014

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Poches Littérature internation

Les gens indispensables ne meurent jamais

La loi de la compression est une merveilleuse invention des parents d'Amir et d'Efi : elle permet de transformer en grand-père n'importe quel adulte de leur entourage. Grands-pères Lolek, Heïnek, Yosef et Ménashé rejoignent ainsi le cercle familial que la Shoah a failli anéantir. Mais ce sont surtout l'excentrique grand-père Lolek, ancien soldat de l'armée d'Anders, et son opposé Yosef, pétri de sagesse talmudique, qui veillent sur leur enfance. En grandissant, Amir et Efi veulent comprendre ce qui s'est passé pendant la guerre. Mais les résistances sont multiples avant que les récits des survivants se déploient... Entre gravité et drôlerie, Les gens indispensables ne meurent jamais rend palpables ces existences marquées par la mort et néanmoins banalement humaines. Le roman d'Amir Gutfreund marque un tournant dans la façon d'appréhender la Shoah.

04/2009

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Littérature française

Rue de Courcelles

SYNOPSIS Deuxième génération après la Shoah, un enfant de rescapés : fragilités et quête d'identité. Autobiographie. Comment un enfant peut-il se construire à partir d'une destruction dont il n'est même pas le témoin ? Suite à un long parcours psychanalytique, il va entamer un processus de retour vers la religion de ses ancêtres afin de se reconstituer. Le côté narratif relate l'anecdote d'un désaccord entre un père et son fils à travers une histoire d'héritage qui, ayant injustement été distribué entre ses trois enfants, va faire remonter à la surface un ensemble de failles et de non-dits. De nombreux ouvrages, témoignages de survivants de la Shoah ont déjà été publiés depuis plusieurs décennies mais celui-ci, qui concerne un enfant de la génération suivante, apporte un regard différent sur les conséquences du cataclysme du vingtième siècle.

03/2022

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Sociologie politique

Histoire, mémoire et démocratie

Après Abdennour Bidar, Gilles Kepel, Pierre Rosanvallon, Michel Wieviorka, Gérard Noiriel, Fatiha Agag-Boudjahlat, Frédé-rique de la Morena, Georges Bringuier et Patrick Weil, c'est au tour de la grande spécialiste de l'histoire du génocide et de la construction de la mémoire, Annette Wieviorka, d'être invitée par le Conseil départemental de la Haute-Garonne dans le cadre des rencontres autour de la laïcité. Elle aborde lors d'une conférence, en décembre 2022, le thème de la mémoire et de l'histoire, et comment la mémoire de la Shoah est aujourd'hui devenue un facteur de division européenne ; ce livre en est la transcription intégrale, revue et augmentée par l'autrice, pour qui "commémorer la Shoah a toujours revêtu une signification particulière : au souvenir des millions de victimes se superpose un discours d'opposition à l'antisémitisme aujourd'hui".

05/2023

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Seconde guerre mondiale

Le Journal d’Ida Kahn. Février - octobre 1942

"D'où vient que je ne puis me détacher de ces événements lointains et que mon émotion à les évoquer augmente avec le temps qui passe". Cette réflexion d'Henri Troyat répond sans doute à l'une des plus vives anxiétés de la seconde génération marquée du souvenir de la Shoah. Parmi les documents de l'époque, figure le Journal, rédigé en allemand qui avait été tenu de février à octobre 1942, par Ida Kahn , notre Grand'mère, jusqu'à son arrestation et peu après, depuis Drancy, sa déportation vers Auschwitz. Tout y est noté : circonstances de la vie quotidienne, ses routines mais aussi ses épreuves, visites aux membres internés de la famille, attente des êtres chers, envois de colis, inquiétudes de toutes sortes, et à plusieurs reprises réminiscences d'événements marquants, et le plus souvent traumatisants. Et puis, bien sûr, de façon récurrente et rampante, la peur et l'angoisse qui ne cesseront de s'amplifier au fil des semaines et des mois. Bien qu'appartenant à la sphère privée, ce journal traduit en français, apporte le témoignage d'une tranche de vie tragique sans pareille, susceptible d'attirer l'attention des historiens de la Shoah, voire d'un public plus large. Joë Friedemann, maître de conférences émérite à l'université Hébraïque de Jérusalem, s'est spécialisé notamment dans les domaines afférents à la "littérature de la Shoah" , ainsi qu'à la thématique du rire et de l'humour dans le le texte littéraire.

07/2021

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Revues

Le 1 - N° 406 Ce que nous dit Arendt

Comment Hannah Aredt, rescapée de la persécution des Juifs d'Europe, est-elle devenue cette figure intellectuelle remarquable ? Ce numéro du 1 cherche à répondre à ces questions et à bien d'autres. Un fait certain : après la Shoah, la vie d'Hannah Arendt devient tout entière politique.

07/2022

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Droit

L'extension du délit de négationnisme

La Shoah a longtemps été le seul crime contre l'humanité dont la négation était spécifiquement incriminée en droit français. Ces dernières années, la Cour européenne des droits de l'homme et le Conseil constitutionnel ont semblé s'opposer à la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens. Mais l'extension du délit de négationnisme a bien eu lieu. Au début de l'année 2017, une loi est intervenue pour incriminer la négation de très nombreux crimes, mais pas du génocide des Arméniens. Le droit français a depuis un aspect surprenant : parmi les autres négationnismes que celui qui vise la Shoah, le cas le plus répandu, le plus débattu, dont l'incrimination est réclamée avec le plus de vigueur, est à peu près le seul qui échappe aujourd'hui à l'incrimination. Le présent ouvrage, issu d'un colloque organisé à Troyes en 2017, s'efforce d'expliquer cette situation.

06/2019

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Histoire de France

Les témoins de la Shoah. Volume 1, Tous coupables ? Les démocraties occidentales et les communautés religieuses face à la détresse juive 1933-1940

Voici un livre concis et facile à lire sur une période cruciale du XXème siècle et ses horreurs. Il précède deux volumes qui traîteront les périodes ultérieures de la tragédie juive jusqu'en 1945. S'appuyant sur la lecture de près de 150 ouvrages écrits à propos de cette période, l'auteur pose un regard neuf sur la question de la culpabilité élargie des démocraties occidentales à l'égard des Juifs. Tous coupables ? Certes non, mais davantage que ce que l'on croit et pas toujours là où certains le souhaiteraient. Marc-André Charguéraud rouvre un certain nombre de dossiers comme, par exemple, la condamnation du régime hitlérien par le pape Pie XI, la question des visas délivrés aux Juifs avant la guerre par les Etats Unis et l'Angleterre, l'attitude des communautés religieuses en Allemagne dans les premiers temps du régime hitlérien. A aucun moment on ne trouvera dans ce livre une invitation à relativiser le rôle de l'Allemagne hitlérienne dans sa politique d'extermination du peuple juif. Le propos de l'auteur est bien plutôt de souligner le risque mortel de la passivité.

05/1998

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Déportation

Revue d'histoire de la Shoah N° 214, octobre 2021 : Juger les criminels de guerre à l'Est de l'Europe (1943-1991)

Juger les criminels de guerre à l'est de l'Europe (1943-1991). La question du sort des criminels de guerre a fait l'objet d'intenses controverses entre Alliés dés 1942. Hautement politique dès ses débuts, le débat a néanmoins conduit à introduire des innovations dans le droit international, adaptées par la plupart des Etats dans leur droit pénal. L'objet du présent dossier est de présenter les recherches les plus récentes menées sur les procès des criminels de guerre en Europe centrale et en Union soviétique. Moins connus et souvent taxés d'instrumentalisation politique, ces procès pour crimes de guerre ont pourtant contribué à façonner les représentations de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah. Leurs modalités et leur impact font donc sens : ont-ils pris en considération, délibérément ou incidemment, la description du sort des Juifs et la singularité de la Shoah ? Leurs dimensions socioculturelle, symbolique, mémorielle et transnationale sont ici analysées au regard des circulations entre Est et Ouest comme au sein du bloc de l'Est, mais également au regard des pratiques et des imaginaires de la justice. Ces crimes qui dépassent les logiques frontalières et les catégories pénales classiques, voire le contexte même de guerre froide, invitent par ailleurs à penser ces procès, les polémiques qu'ils ont soulevées et les appareils judiciaires européens dans leur fonctionnement envers les criminels de guerre au-delà des cadres et des enjeux strictement nationaux.

10/2021

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Histoire de France

Des Juifs du Finistère sous l'Occupation. (Deux ou trois choses que l'on sait d'eux)

Peu nombreux dans le Finistère, les Juifs y subirent néanmoins la Shoah avec la même barbarie et dans les mêmes proportions qu'ailleurs dans la France occupée. Les étapes de, la persécution sont décrites à travers les histoires particulières de familles françaises de métropole et d'Algérie ou originaires de Turquie, de Pologne, de Salonique, d'Allemagne, de Grèce, de Russie et de Hongrie qui avaient choisi de vivre et travailler dans ce département breton. Le texte se propose de sortir du silence et de l'oubli des vies prises dans le cataclysme de l'Histoire, de rétablir chaque personne dans son individualité, dans sa singularité, dans sa trajectoire spécifique dont la dépossédait l'étiquetage collectif "Juif". A partir d'un travail d'archives, du recueil de témoignages et d'une réflexion sur l'écriture de la Shoah s'élabore le manuscrit par un jeu de composition entre une correspondance fictive et le livre en train de se construire.

10/2013

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Religion

Vrai... ment ! Récit de l'enfance sous la terreur

Ces "CRIS" exprimés par l'une des plus jeunes survivantes de l'enfer de la Shoah en terre polonaise, rappellent que la haine détruit plus que tous les autres désastres naturels. Ces sont les gens ordinaires qui participent aux génocides en tant que soldats, policiers ou voisins guidés et encouragés par leurs leaders nationaux, revanchards et motivés par la vanité et l'appât du gain. L'auteur qui a subi les effets de la haine du Juif, en perdant toute sa famille, postule la transmission épigénetique de l'antisémitisme populaire. Les gens ne sont pas instruits par ceux qui écrivent l'histoire de la Shoah, mais par les "gangsters de l'âme" conditionnés à obéir à l'ordre du plus fort et par des "clowns qui crachent" les slogans antisémites en toute occasion. Dans cet essai autobiographique sous la forme du dialogue socratique, Guta Tyrangiel Benezra, recherche le sens de sa survie et de son "héritage juif".

09/2019

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Littérature étrangère

Tous ceux qu'elle aimait

Roman traduit de l'hébreu par : Laurence SendrowiczL'arrivée de Cilag, une Hongroise d'une cinquantaine d'années, au port de Haïfa, en 1957, va bouleverser la vie apparemment tranquille de deux frères installés en Israël depuis 1949, Lazlo et Isser Neimand, les seules personnes qu'elle connaisse dans ce nouveau pays, dont elle ne comprend même pas la langue. Cilag, après avoir écumé l'Europe, à la recherche de sa fille Erika (dont elle a été séparée au moment de monter dans le train qui les emmenait au camp de la mort), a fini par se faire expulser vers Israël, où elle poursuit sa quête. Ce roman raconte l'impossible intégration des rescapés d'Israël et dresse un terrible constat : l'humanité n'en a pas terminé avec la Shoah.Pour ce témoignage, d'une grande qualité littéraire, sur l'une des conséquences des horreurs de la Shoah, Edna Noy a choisi un ton juste et d'une grande dignité.

04/2013

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Littérature française

C'est maintenant du passé

Qu'écrire encore sur la Shoah qui ne l'a déjà été ? Peut-être son empreinte sur le présent. Comprenant que toute trace de l'existence de ses grands-parents paternels n'a pu disparaître, Marianne Rubinstein décide de savoir ce qu'il reste d'eux. Elle exhume de rares documents d'époque conservés dans une " boîte en fer bleue " et finit même par esquisser un arbre généalogique. Mais alors qu'elle fouille dans te passé, sa recherche ne cesse de déborder sur le présent, de " travailler " sa relation avec son père, de renouveler sa perception de la place et des origines. Récit en forme d'enquête fragmentaire, C'est maintenant du passé récolte les bribes d'une histoire forcément incomplète, ces destins brisés par la Shoah. Et c'est en s'adossant à la tradition littéraire japonaise du haïku que l'auteur parvient à restituer un peu de la vie des siens, pour recueillir la douleur et trouver l'apaisement.

10/2009

ActuaLitté

De la Révolution à nos jours

Beate et Serge Klarsfeld. Non à l'impunité

Elle est née à Berlin sous le nazisme, lui est né dans une famille juive persécutée par les nazis. Ni l'un ni l'autre n'accepte que les crimes de la Shoah restent impunis. Ils vont devenir les plus célèbres chasseurs de nazis. Pour redonner une identité aux victimes, et que justice soit faite.

03/2024