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La Part Commune

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Généalogie

Les militaires de la Commune de Paris 1871

La Commune de Paris de 1871 s'est vue réappropriée par de multiples tendances politiques, de l'extrême gauche à l'extrême droite, en passant par les libertaires, les nationalistes révolutionnaires, les socialistes, les communistes, etc. Objet de passions, de fantasmes et de convoitises, son histoire a laissé à beaucoup le goût de l'inachevé. Louise Michel, le mur des fédérés, la "semaine sanglante" , autant d'évocations d'une révolution manquée, voire contrariée par ses faiblesses. Ce qui surprend, c'est l'absence d'étude sur ce qui fut l'âme, le gage de son existence, le coeur même de la Commune de 1871 : son armée, émanation voulue du peuple par le peuple, mise sur pied dès le mois de mars 1871. Son histoire, son organisation, ses diverses formations, ses uniformes, son armement, etc. sont autant d'aspects qui ont échappent aux travaux historiques, et que ce livre présente avec une riche iconographie, parfois inédite.

12/2022

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Histoire du droit

La Commune de Paris au prisme du droit

Célébrer l'anniversaire des 150 ans de la Commune de Paris de 1871 au prisme du droit invitait à s'interroger sur les prémisses politiques comme sur les répercussions juridiques d'un événement majeur dans la construction de la République en France. L'insurrection du 18 mars 1871 qui acte de son commencement, s'entend comme un rejet de la centralisation du pouvoir, comme un refus de l'incapacité des gouvernants à défendre la société. Malgré la courte période que couvre l'irruption de la pensée communaliste dans l'histoire de France, l'influence que les textes et actes produits durant les 72 jours que durèrent la Commune sur les législations, à partir de 1875, s'est avérée déterminante.

12/2022

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XIXe siècle

Fleur de sang. Un crime sous la Commune

1869. Le lieutenant Daillac a de brillants états de service, il a épousé Amélie, une riche héritière et l'Empereur vient de le faire baron... En voulant davantage, il va se retrouver seul, versé dans un obscur régiment. Il voue une haine tenace à Le Moncel, avocat républicain et nouveau compagnon d'Amélie, qu'il tient pour responsable de ses malheurs. Pris dans les soubresauts de l'Année Terrible, les deux hommes se retrouvent face à face pendant le Siège de Paris, puis par hasard à Neuilly sous la Commune. Tout porte à croire que Daillac a tué Le Moncel, bien qu'il s'en défende. Amélie n'aura de cesse d'obtenir justice, mais se heurte longtemps à l'armée qui protège son mari et à l'inertie des gouvernements d'une République toujours provisoire. Il faudra bien du temps et de l'obstination pour que la justice, rendue dans des temps enfin apaisés, condamne un crime commis en des jours sombres où la vie d'un homme ne comptait guère.

03/2021

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Arbitrage

La cour commune de justice et d'arbitrage

La Cour commune de justice et d'arbitrage (CCJA) est l'institution dont dépend principalement l'effectivité du droit de l'OHADA. Elle est à la fois une cour de justice suprême, une juridiction des conflits et un centre permanent d'arbitrage. Comme cour de justice suprême, le rôle de la CCJA consiste à unifier l'interprétation et l'application du droit OHADA par les Etats membres et les organes et institutions de cette organisation, au moyen d'une double fonction contentieuse et consultative. Ensuite, en tant que juridiction des conflits, elle est appelée à trancher les conflits d'attributions qui pourraient l'opposer aux cours suprêmes nationales. Elle est enfin un centre permanent d'arbitrage dans la mesure où elle a pour rôle d'organiser et de réguler les instances arbitrales qui se déroulent sous son égide, au moyen d'attributions administratives et juridictionnelles. Le présent ouvrage présente et analyse en profondeur les différentes activités de la CCJA au regard de la loi, de la doctrine, de la jurisprudence de cette juridiction, et de l'expérience d'autres juridictions suprêmes et centres permanents d'arbitrage.

12/2021

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Histoire internationale

Ngaliema (Kinshasa) commune des paradoxes

Ce livre est destiné aux dirigeants et aux aspirants dirigeants des affaires publiques. Il leur montre ce qu'ils doivent savoir, être et faire. Ils devraient connaître et savoir ce que sont et devraient être les infrastructures locales et nationales. L'auteur montre que la réalité de la commune de Ngaliema reflète celle de toutes les communes de Kinshasa et finalement de toutes les entités politicoadministratives de la République démocratique du Congo. En décrivant la commune de Ngaliema, envers laquelle il a montré, par ses initiatives et actions de développement, son amour, l'auteur invite aussi les lecteurs, particulièrement les habitants de Ngaliema, à posséder la même compassion tant pour celle-ci que pour les autres entités, car, elles ont toutes besoin d'infrastructures de base, des structures et de la superstructure qui gomment les paradoxes que montre Ngaliema. Ils sont donc appelés à devenir de véritables coauteurs des actions de développement, en évitant de demeurer, pour satisfaire leurs besoins, dans l'attentisme de l'intervention de l'Etat ou des organismes non gouvernementaux.

01/2015

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Religion

L'expérience commune d'incarnation

La confrontation à la finitude est communément le lieu d'une épreuve et, souvent, l'occasion du désir de fuite. Le ressentiment envers la vie se présente alors comme un piège qui attente à l'espérance et à la joie qui demeure. C'est en sens contraire que la pensée théologique de l'incarnation entend l'intégration des sociétés et des personnes dans l'histoire, même tragique, afin d'y discerner le socle solide de l'amour vigilant et d'y engager les forces du moment et les décisions pour l'avenir. L'incarnation, par libre choix de nos vies pour l'Amour créateur qu'est Dieu qui s'y donne, construit l'histoire - elle est l'événement qui s'inscrit dans le Christ. Il s'agit alors d'entendre que ce mouvement d'incarnation intentionnelle de la liberté historique dans la finitude, même éprouvante, console. Elle enflamme, elle aime dans la peine, ou bien chemine intérieurement selon l'amour du moment. Elle forme une alliance entre Dieu et l'humain ; une alliance qui se perçoit, d'une perception discrète parfois mais qui conduit communément, et le fait jusque dans l'obscurité. A la charnière du concile Vatican II, le philosophe Georges Morel recherche une telle compréhension de l'incarnation de l'homme dans l'Incarnation du Verbe. Mais il s'en éloigne par la suite, délaissant le dogme de Chalcédoine, quand le théologien Karl Rahner, lui, en argumente rigoureusement la fécondité intellectuelle parce qu'existentielle - évangélique.

11/2020

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Autres philosophes

Philosophie de l'oeuvre commune

Ecrite par un modeste bibliothécaire qui fut aussi l'une des principales autorités intellectuelles dans le Moscou des années 1880-1890, la Philosophie de l'oeuvre commune de Nikolaï Fiodorov (1829-1903) est l'une des créations les plus originales de la pensée russe. Exhortant l'humanité à s'unir pour vaincre l'insurmontable par excellence - la mort -, Fiodorov lui assigne aussi le devoir moral de ramener à la vie toutes les générations disparues, ces victimes du "progrès" . Chrétienne par son ancrage dans les dogmes (la résurrection de la chair, la Trinité sans division ni confusion), la pensée projective de Nikolaï Fiodorov exclut pourtant la transcendance : c'est dans ce monde-ci que l'homme doit accéder à l'immortalité et se libérer des entraves terrestres, pour explorer et habiter les espaces sidéraux (on a vu chez Fiodorov une source cachée de la conquête spatiale soviétique). Pourtant, rien de prométhéen dans cette vision de l'homme - plutôt une responsabilité écrasante dans la réalisation du projet divin pour le salut du monde, et responsabilité surtout face au destin de la planète, dont la civilisation urbaine et industrielle menace l'existence même, épuisant les ressources, saccageant la nature pour produire des richesses et dépravant une population avide de consommer toujours plus. Dans la philosophie de Fiodorov, nourrie à la pensée chrétienne des premiers siècles comme aux idées modernes de conservation de la matière et d'évolution, inspiratrice de nombreuses créations artistiques au début de l'ère soviétique, les résurgences archaïques rencontrent l'actualité la plus brûlante. Nikolaï Fiodorov (1829-1903) est un philosophe russe, fondateur du mouvement cosmiste russe. Poursuivant un idéal ascétique, il était réticent à diffuser son oeuvre, se contentant d'une modeste activité d'enseignant puis de bibliothécaire. La Philosophie de l'oeuvre commune a vu le jour entre 1906 et 1913 en Russie grâce à ses disciples.

10/2021

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Ecrits sur l'art

La Part de l'Oeil N° 37, 2023 : Suspendre le temps, continuer l’espace. La division lessingienne à l'épreuve des arts

La séparation des arts opérée par Lessing en 1766 a durablement cantonné l'art littéraire dans l'idée d'un temps séquentiel et l'art plastique dans un temps arrêté. Le présent volume se propose de revisiter cette division entre espace et temps en explorant l'idée que le tableau peut être conçu comme un espace continué de même que l'oeuvre littéraire peut être appréhendée comme un temps suspendu. Une telle conception du littéraire et du pictural vise donc à proposer un nouvel ordre de rapport entre les deux formes d'art, non pas dans le but d'en revenir à un ut pictura poesis prônant la parenté entre les arts mais dans un refus de cantonner l'un et l'autre dans une logique excluante, et d'interroger jusqu'aux effets d'interférences entre les arts verbal et pictural.

02/2023

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Troisième République

La Commune au jour le jour. Le Journal officiel de la Commune de Paris (20 mars - 24 mai 1871)

Proclamée le 18 mars 1871 et écrasée par les troupes versaillaises le 28 mai, la Commune de Paris fait paraître, du 20 mars au 24 mai, son Journal ­officiel qui publie les décisions les plus importantes que prend le Paris révolutionnaire de 1871. Tout d'abord dans le domaine militaire où il s'agit d'organiser une armée démocratique et efficace contre la menace prussienne et surtout versaillaise. Le grade de général est aboli, les officiers sont élus. Ensuite c'est dans l'ensemble des domaines sociaux, la Commune entreprend son oeuvre de transformation. Pour résoudre les problèmes de logement, le Journal officiel annonce que "réquisition est faite de tous les appartements vacants". Pour ce qui est de l'éducation, la mairie du 3e arrondissement "informe les parents des élèves qui fréquentent nos écoles qu'à l'avenir toutes les fournitures nécessaires à l'instruction seront données gratuitement par les instituteurs, qui les recevront de la mairie". Au fil des pages, nous croisons Gustave Courbet, le peintre membre de la Fédération des artistes qui se préoccupe des "besoins et des destinées de l'art contemporain". La condition ouvrière est bien entendu au centre des publications. La décision, par exemple, est prise "sur les justes demandes de toute la corporation des ouvriers boulangers", de supprimer le travail de nuit et publiée, le 20 avril 1871, au Journal officiel. Le Paris communard n'est pas isolé. Le 22 mars apparaît dans les colonnes du quotidien officiel une déclaration d'une éphémère Commune de Marseille, six jours plus tard, un soutien de la Commune d'Algérie est publié. Le Journal officiel rapporte également des "Nouvelles étrangères". Le 16 avril 1871, c'est le "meeting de Londres pour la Commune de Paris" qui est relaté. L'ouvrage qui reprend des extraits sélectionnés du Journal officiel, nous propose le quotidien vivant de la Commune de Paris qui dura un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 à la "Semaine sanglante" du 21 au 28 mai 1871.

02/2021

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Dictionnaires divers

Dictionnaire des communes de la Corrèze

Des personnes agees, depositaires de connaissances enracinees, precieuses dans leur role de transmission et de temoignages vivants. Cet ouvrage se limite a la presentation du nom des communes correziennes et explique leurs metamorphoses jusqu'a leur realisation occitane contemporaine qu'il expose dans le detail : etymologie, notations anciennes, phonetique et graphie. Cet exigeant travail de reflexion etait indispensable. Les habitants de la Correze au premier chef auront plaisir a decouvrir et a s'approprier la riche diversite de leurs lieux de vie.

09/2023

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Généralités

Dictionnaire des communes de la creuse

L'étude des noms des 256 communes creusoises pour élucider avec clarté et rigueur le sens, l'évolution, le message oral du nom qu'elles portent. Les illustrations, par les anciens Plans Cadastraux, satisfont la curiosité et aident à comprendre les mutations de la paroisse d'origine à la commune d'aujourd'hui. Cet éclairage nouveau et définitif renforcera l'identité creusoise.

10/2022

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Philosophie

Les vertus communes

Il n'est pas question ici des grandes vertus héroïques Carlo Ossola qui demandent de l'abnégation et qui participent du sublime. Les "vertus communes" concernent notre vie quotidienne, et leur vocabulaire est minime : ne pas peser sur la terre, s'en tenir à la discrétion de ne pas apparaître, à cette retenue pleine d'empressement qui est le centre de la vie sociale. Carlo Ossola nous invite à parcourir un chemin de sagesse en faisant halte auprès de douze petites vertus : l'affabilité, la discrétion, la bonhomie, la franchise, la loyauté, la gratitude, la prévenance, l'urbanité, la mesure, la placidité, la constance, la générosité, qu'il est bon d'exercer chaque jour, au travail, dans la vie familiale, et avec nous-mêmes. Pour guider chacun à faire de sa vie ordinaire une vie heureuse.

10/2019

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Littérature française

Nos lieux communs

A la fin des années soixante, quelques étudiants d'extrême-gauche partirent s'établir en usine. Dix ans plus tard, Bernard et Marie les suivirent, tentant de croire encore à la révolution. Bernard resta quelques années ; Marie, elle, y est encore. Leur fils Pierre, qui a été élevé par Bernard parce que Marie un jour s'est brusquement éloignée, ne s'intéresse pas à sa mère ni à cette expérience de l'engagement. Il a grandi silencieusement dans cette distance qu'il a faite sienne. Cette histoire, c'est Jeanne, son amie, qui la recueille aujourd'hui : auprès de Bernard, d'abord ; auprès de Marie, qu'elle part rencontrer alors que personne ne l'a revue depuis des années ; dans les silences de Pierre ; dans l'intimité de la chambre qu'ils partagent ; à Berlin, plus tard. Elle tente de s'y frayer un chemin, de la comprendre, de la réinvestir autrement. Nos lieux communs revient sur un chapitre célèbre de la gauche révolutionnaire française et l'éclaire de manière inédite.

08/2016

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Littérature française

Nos destins communs

" Dieu créa le monde en six jours et le septième, l'Homme modela par lui-même l'artifice qui le fit disparaître. " L'humanité fait face à un défi inédit et les générations futures nous observent déjà à travers leurs livres d'histoire : nous devons oeuvrer ensemble, avec méthode, contre la menace de l'extinction. Fruit de plus d'un millier d'heures de travail, Nos destins communs est un essai politique de dix chapitres qui abordent chacun une thématique centrale du débat actuel, de l'environnement au génocide des Ouïghours, en passant par le terrorisme ou la montée des extrêmes. En s'appuyant sur des centaines de références scientifiques, gouvernementales ou médiatiques, ce livre étudie les nuances qui sous-tendent ces enjeux pour permettre à chaque lecteur et lectrice de se les réapproprier dans le cadre de ses engagements personnels. Ces défis sont historiques et devraient être pensés comme une opportunité à saisir. " Nous sommes dans la phase préliminaire d'une des plus grandes batailles de l'histoire ", disait Churchill, dans laquelle nous n'aurons " rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur " : mais des épreuves les plus dures naissent les renouveaux millénaires, car la lumière ne brille jamais autant que dans la pleine obscurité.

11/2021

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Littérature française

Les proverbes communs

Les Proverbes communs [recueillis par J. de La Véprie]. - "A la fin" : Cy finissent les Proverbes communs, qui sont en nombre environ sept cens quatre vingts et deux Date de l'édition originale : 1492 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Sociologie

Eloge des communs

Qu'est-ce qui relie des phénomènes tels que le désastre écologique, le recul de l'Etat social, le rejet des migrants aux frontières, ou encore les atteintes aux libertés intimes par l'intrusion des outils numériques ? C'est l'érosion, depuis un demi-siècle, des obligations qui découlent de l'appartenance à une communauté humaine, et le maintien de l'intégrité des biens naturels et de l'accès aux biens indispensables à l'existence libre de l'individu - ce qu'on peut appeler la part du commun. Comment cette érosion a-t-elle été rendue possible ? Quels effets a-t-elle eus sur la vie en société ? Patrick Pharo retrace l'histoire d'un abandon et plaide pour une reconnaissance des communs dans la gestion politique des sociétés et l'exercice des libertés individuelles, afin de renouer avec les idéaux émancipateurs du libéralisme et du socialisme classique.

03/2020

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Littérature française

Les choses communes

Je me souviens que, chez mes parents, je ne pouvais pas dire de vilains mots, je ne pouvais pas rigoler sans raison. Je ne pouvais pas mettre les coudes sur la table, je ne pouvais pas écouter la musique que je voulais et aussi fort que je le voulais, je ne pouvais pas acheter de disques de musique moderne ou des magazines, je ne pouvais pas refuser de manger ce qu'il y avait dans mon assiette, je ne pouvais pas sortir le vendredi soir ou le samedi soir, je ne pouvais pas sortir le dimanche après-midi après l'église, je ne pouvais pas inviter des copains d'école à la maison, je ne pouvais pas avoir de vélomoteur, je ne pouvais pas laisser mes affaires traîner, je ne pouvais pas refuser de faire ce que mes parents me demandaient, je ne pouvais pas ne pas rentrer à la maison, je ne pouvais pas m'habiller comme je voulais, je ne pouvais pas rester en ville entre midi et 2 heures, je ne pouvais pas avoir de mauvaises remarques dans mon carnet scolaire, je ne pouvais pas avoir une mauvaise note de conduite en fin de semestre, je ne pouvais pas dire ce que je pensais, je ne pouvais pas faire ce que je voulais et quand je le voulais, je ne pouvais pas faire de bruit, je ne pouvais pas faire attendre mon père, je ne pouvais pas pleurer quand il me frappait, je ne pouvais pas lui répondre, je ne pouvais pas lui parler.

01/2001

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BD tout public

Communes du livre

Dans le cadre des réflexions menées par le Syndicat des éditeurs alternatifs (association créée en 2014 regroupant aujourd'hui plus de quarante éditeurs de bande dessinée), L. L. de Mars a élaboré un système de circulation et de commercialisation du livre avec la volonté farouche de s'abstraire enfin des rouages écrasants d'une distribution industrielle auto-dévorante. Reposant sur des principes de fonctionnement communaux, voire communistes, ce modèle prétend assumer d'offrir enfin visibilité et accessibilité aux innombrables merveilles émergeant d'une production fragile, précieuse et souterraine.
Derrière ses atours utopiques, se révèle un projet aussi concret que réaliste, abordant avec une force d'imagination inédite la question du politique et de l'engagement dans le champ de la production éditoriale autant que dans celui de la diffusion de l'art et des savoirs.

02/2017

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Littérature française

Les points communs

"J'ai rendez-vous sur une île, avec une libraire. Depuis quelques mois, c'est fréquent, j'ai des destinations de librairies."

03/2018

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Sciences politiques

Maison commune. De la démarche intercommunale à la construction européenne

Selon Denis Badré, les démarches intercommunales et la construction européenne relèvent des mêmes problématiques. Elles se complètent et se confortent. A partir de son expérience de haut fonctionnaire, de maire et de sénateur, l'auteur met en parallèle leurs dynamiques. Il évoque les notions d'intérêt commun, de frontière, d'étranger, de souveraineté, de "chez-soi" et d'ouverture sur le monde ; de "clocher" et de solidarités. Les questions posées par la montée des populismes en Europe et par la quête de participation qui s'exprime dans notre pays sont pour lui assez similaires. Qu'il s'agisse de sujets aussi variés que le logement, les valeurs locatives, le Brexit, le multi-latéralisme ou le budget européen, il faut absolument retrouver le sens du "bien commun"! Et nos collectivités ont une évidente vocation protectrice, qu'elles exerceront mieux si elles sont capables d'accueillir, et appellent à construire, un monde plus humain.

11/2019

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Histoire de France

La Banque de France et la Commune de Paris, 1871

" Ecrire en 1998 du neuf sur la Commune ? Le présent ouvrage en montre par l'exemple la possibilité. Eric Cavaterra s'est attaché à ouvrir de nouveau le dossier des relations complexes nouées entre le 18 mars et le 24 mai 1871 entre les organes dirigeants de la Commune de Paris et le gouvernement de la Banque de France. Fréquemment abordée, la question a été vite tranchée par les contemporains dès le mois de mai 1871. Les uns et les autres ont le plus souvent rendu leur verdict avant même d'établir l'ensemble des pièces du dossier [...] Il convenait donc d'effectuer, comme d'usage, un retour aux sources elles-mêmes. Eric Cavaterra s'y est employé de manière minutieuse [...] Cette reconstitution scrupuleuse nous offre, quasiment heure par heure, les moindres cheminements d'une histoire financière ainsi inextricablement mêlée à l'histoire politique mettant en scène les acteurs principaux du drame, à l'Hôtel de Ville, rue de la Vrillière et à Versailles. " Michel Margairaz

06/1998

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Sciences historiques

Les lavoirs de la commune de La Chapelle-sous-Brançion

"La restauration des lavoirs de la commune de La Chapelle-sous-Brandon a mobilisé durablement ses habitants. Sous la houlette de deux anciens aujourd'hui disparus, Albert Denis et André Blanchot, dit Dédé, jeunes et moins jeunes y ont travaillé six années entre 1989 et 1996. Amour du patrimoine et du travail bien fait, sens de l'efficacité et du travail d'équipe, générosité, enthousiasme ont fait vivre ce projet de restauration qui a marqué la mémoire des habitants. La preuve ? Aujourd'hui encore, les cinq lavoirs sont le lieu de diverses manifestations et rencontres festives, ils attirent les touristes, ils sont fleuris chaque année. La preuve ? Ce dossier publié en 2015, soit dix-neuf ans après la fin des travaux, par l'association " La Chapelk-sous-Brancion, Culture et Patrimoine ". L'objectif de ce projet est simple : rappeler les faits, rassembler les documents d'époque, contribuer à l'histoire locale, participer aux projets du " Pays d'Art et d'Histoire, entre Tournus et Cluny ", rendre hommage aux femmes et aux hommes de bonne volonté qui se sont dévoués, et intéresser les lecteurs au patrimoine de La Chapelle-sous-Brancion." Robert De Backer, Président de l'association " La Chapelle-sous-Brandon, Culture et Patrimoine "

01/2015

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Actualité et médias

Pandémopolitique. réinventer la santé en commun

La crainte a hanté tous les esprits lorsque la pandémie est devenue une menace d'ampleur pour le système de santé français, en février 2020. Allons-nous devoir trier les malades ? Si la réorganisation des services hospitaliers et la mobilisation des soignants ont écarté le spectre du débordement à l'italienne, il y a bien eu triage. Car il existe toutes sortes de triage en médecine et en santé : triage économique quand on décide de la tarification à l'activité ; triage des ressources matérielles quand on décide de qui devra bénéficier, en priorité, de la distribution des masques de la réserve d'Etat ; triage politique quand on décide des dispositifs permettant que le futur vaccin contre le SARS-Cov2 reste un bien commun accessible à toutes et tous.
La crise résultant de la pandémie de Covid-19 a révélé l'importance et la diversité des pratiques de priorisation dans nos systèmes de santé. Elle nous donne l'occasion d'en analyser les présupposés, les mécanismes et les conséquences pour réfléchir sur les relations entre besoins, ressources et politiques, ainsi que la façon dont il serait bon de, collectivement, les réinventer. Ce qui s'est passé entre janvier et l'été 2020 a montré que la lutte contre la pandémie, les pénuries, l'importance prise par le travail de soin et les faiblesses de la santé publique résultaient de choix contraints par les politiques néolibérales mais aussi de politiques plus générales, ancrées dans les habitudes et pratiques de la technocratie sanitaire ; des politiques qui font la part belle à l'innovation technologique et à la mondialisation des marchés, délégitiment les dépenses pour la santé publique et oscillent entre tentation autoritaire et individualisation des responsabilités.
Ces orientations ne sont pas inévitables. Ce qui s'est passé dans divers lieux de soin, certaines réponses trouvées hors de France, en particulier en Asie, les initiatives prises par les patients, leurs proches, les communautés dessinent des alternatives. Elles sont placées sous le sceau de la lutte contre les inégalités et les discriminations, des besoins des communautés, du commun et de l'écologie.
Elles supposent non pas la disparition des priorités, mais leur redéfinition sur une base démocratique pour donner à voir un horizon soutenable, solidaire et juste en santé.

01/2021

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Autres

Philosophique 2021 : Le commun, la métaphysique

Le numéro 2021 de Philosophique, articulé cette année autour de la notion du commun et de la question de la métaphysique, nous permet d'aborder différents thèmes et différents auteurs. Paradoxalement, apparaît une continuité entre les deux thèmes, notamment quand ils sont abordés à partir d'auteurs comme Schopenhauer ou Husserl. Nous trouverons ici par exemple une étude sur l'approche épistémologique du commun, mais aussi une proposition autour de Husserl, Aniel ou Schopenhauer, voire Stirner, ainsi que des études sur la métaphysique aujourd'hui et des analyses de jeunes chercheurs prenant pour objet Kant ou, dans une vision plus anthropologique, notre crise contemporaine.

03/2021

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Sociologie politique

Construire un autre monde. Une réponse par les Communs Globaux

La crise majeure que nous traversons, à la fois économique, sociale et politique, est la conséquence du capitalisme mondialisé, dont les dérives économiques et financières produisent inéluctablement inégalités et exclusions. Le présent ouvrage s'attache à montrer que la lutte contre la mondialisation néolibérale et ses effets dévastateurs exige une réorganisation profonde de la société, nécessitant une réponse par les Communs Globaux. Il est en effet impérieux de penser une réappropriation de l'État, afin d'inventer de nouveaux outils démocratiques, à partir de la généralisation des Communs et de leur articulation du local au global. Construire un autre monde, fruit d'un travail collectif et pluridisciplinaire, entend ainsi relever sur le plan théorique le défi d'une politique émancipatrice.

10/2023

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Ecrits sur l'art

Comme un commun

Camille Saint-Jacques introduit ses notes réflexives de la même façon qu'il signe - ne signe pas - ses tableaux ? : inscrivant son âge en chiffres romains et, en chiffres arabes, le numéro correspondant au jour de l'année. C'est dire que sa peinture et son écriture se veulent journalières, qu'elles prennent place tout ensemble dans le temps du quotidien, dans la durée d'une vie d'homme et dans un horizon qui les dépasse l'un et l'autre. "? Chacune [de mes oeuvres] vaut pour le nombre d'années et de jours qu'il m'a fallu pour la faire. La dernière affichait 61 années et 106 jours. Celle-ci en aura autant, plus une poignée de journées. En deux fois j'aurais dépassé les 120 ans. Autant dire que ma vie de peintre se compte déjà en milliers d'années. Pas étonnant que je vive au milieu de fantômes ? ! ? " Malgré ce choix du jour le jour, qu'on ne redoute pas ici de devoir prêter l'oreille au clapotis d'une chronique routinière. Car ce choix relève d'une aspiration éthique et esthétique nettement exprimée et même revendiquée ? ; et quoique la voix et la vie de l'auteur transparaissent à chaque page, quoique le ton reste toujours celui d'une quête personnelle, le sujet de ces notes très élaborées est bel et bien, non seulement ma, mais la peinture. L'émotion primordiale, le tâtonnement aveugle, le lâcher-prise recherchés dans l'acte de peindre sont ainsi ressaisis dans des analyses d'une grande limpidité. On se souviendra, à cet égard, que Camille Saint-Jacques est aussi enseignant, penseur de l'art et co-directeur de publication de la revue Beautés. C'est ce double regard qui rend précieux ces carnets de création. Leur auteur, qui semble reprendre son souffle dans le mouvement réflexif, dépose les pensées surgies au fil de la peinture, et cultive dans ce même geste l'abandon nécessaire pour entreprendre le prochain tableau. Car il ne s'agit pas de fixer un programme ou de tirer des plans mais, au contraire, d'approfondir, sans sombrer dans l'obscurité, la part irréductible d'ignorance et de mystère que comprend le geste de peindre. "? Il faut peindre en pratiquant l'oubli jusqu'à oublier la peinture même, ne jamais lui accorder d'importance vaniteuse et d'importance, se dire chaque jour : Anything goes. L'expérience véritable c'est de n'avoir aucun métier. ? " Lignes qui font écho à la défense de l'"? amateurisme ? " menée de longue date par l'auteur et non exempte d'implications politiques ? : la peinture n'est pas une profession, ni un travail, ni même une activité difficile, mais une recherche éminemment personnelle. Rappelant par son rythme les carnets de La Semaison de Philippe Jaccottet, Comme un commun pourra intéresser au-delà du cercle des amateurs d'art, car la peinture y apparaît comme la voie d'un rapport plus juste au présent. De Camille Saint-Jacques, L'Atelier contemporain avait déjà publié un ensemble de notes, en 2019, sous le titre Talus et Fossés.

01/2023

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Littérature érotique et sentim

Transport en commun

Transports en commun, c'est avant tout l'histoire d'une rencontre, riche et surprenante. Plus de quarante ans séparent en effet ces deux amoureuses du verbe qui vous livrent une compilation de nouvelles érotiques exubérantes, excitantes et parfois désopilantes. Elles ont pris un malicieux plaisir à mettre en scène de nombreux personnages immoraux et frivoles dans ce recueil aux textes audacieux, gais et insolents. Les femmes y sont totalement délurées et détiennent probablement la palme de la mauvaise conduite. Et si d'aventure le grotesque et le sordide s'invitent à la fête, la provocation se transforme - grâce au génie de Denise et Leeloo - en Art majeur. Un véritable régal, pour public averti ; deux fois valant mieux qu'une...

10/2013

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Littérature française

Transports en commun

"On se demandait, Boris et moi, ce que les gens retiendraient de nous quand on serait morts, et la réponse, eh bien c'était pas grand chose. On pensait à nos grands-parents qui avaient connu la guerre, mais pour nous, il n'y avait rien à raconter. Et puis Boris, bien-sûr disait qu'il nous restait des voitures... Quand on avait des discussions sérieuses, quand je lui pressais le citron, c'était cette petite goutte de pensée qui sortait. Il n'avait pas tort, après tout... C'était quand même important, les voitures. D'ailleurs, peu après, j'ai trouvé un boulot de chauffeur!".

09/2010

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Beaux arts

Métaphores en commun

Babis Kandilaptis développe, depuis le milieu des années 80, un travail plastique s'attachant à mesurer l'impact mémoriel des images et leur cheminement au sein des imaginaires individuels et collectifs. Son point de départ fut une installation présentée à Liège, consacrée au souvenir de son grand-père, pope grec orthodoxe qui fut enterré en position assise, vêtu de ses habits d'apparat, au sein d'une fosse parallélépipédique creusée derrière l'église du village de Terpillos. À travers dessins, peintures, sculptures et installations murales ou volumétriques, son parcours l'amène, par le jeu philosophique de l'analogie - se faisant tantôt grave, tantôt enjoué - à passer de l'histoire de sa famille à celle de la guerre civile grecque des années 1940, pour en venir semblablement à un autre conflit, celui qui mit aux prises au VIIIe siècle de notre ère les iconoclastes et les iconodoules, sur la question des représentations des figures saintes et qui inaugura une "politique des images". Ces différents épisodes deviennent autant de prétextes pour interroger la manière dont les individus se construisent au et en regard des images, à une époque où un tel enjeu se fait des plus intense.

05/2012

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Théâtre

Le dénominateur commun

Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Pour tenter de trouver une réponse à ces questions, le metteur en scène Geoffrey Gaquère et les auteurs François Archambault et Emmanuelle Jimenez ont rencontré une psychologue, une théologienne, un généticien et un physicien des particules. "Le dénominateur commun" , pièce écrite à quatre mains, présente le résultat de ces rencontres entre artistes et scientifiques. Par des témoignages, des réflexions, des monologues, des choeurs ou des chants, les personnages de ce cabaret métaphysique cherchent à percer le mystère de la vie. Rien de moins. D'abord présentée dans le cadre du Jamais Lu en 2013, la pièce a par la suite été montée à La Licorne en janvier 2015.

09/2015