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La Part Commune

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Histoire des idées politiques

Commun-Commune. Penser la Commune de Paris (1871)

Cet ouvrage renvoie tout d'abord les "légendes" de la Commune à leurs insuffisances et à leur rapport biaisé aux faits. Puis il examine, sans préférence affirmée, la pensée des actrices et des acteurs, en s'efforçant d'en restituer aussi fidèlement que possible la pluralité. Trois principales conceptions de la Commune se combinèrent souvent au sein du mouvement pour définir celle-ci : soit comme un simple conseil républicain garant des franchises municipales de Paris, soit comme un gouvernement révolutionnaire central de la France, soit comme le complément politique des organisations de travailleurs dans la restructuration socialiste de la société. Pour ne pas réduire la Commune à un appendice meurtrier du passage de l'Empire à la République d'ordre, il faut réhabiliter la révolution théorique inachevée et la quête d'une alternative à la République bourgeoise qui mirent une population en mouvement autour de ces trois axes politiques. Dans cet esprit, la modeste mais ferme ambition de cet ouvrage est de contribuer à l'exploration de la philosophie politique et des pratiques politiques qui circulèrent dans le Paris libre du printemps 1871 et qui, aujourd'hui encore, portent des enseignements pour les révolutions contemporaines du Commun.

02/2021

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Histoire de France

La Commune

Mars 1871 : les soldats de la garde nationale s'emparent de l'artillerie de Montmartre. Des élections sont organisées, la Commune de Paris est proclamée. "La proclamation de la Commune fut splendide ; ce n'était pas la fête du pouvoir mais la pompe du sacrifice : on sentait les élus prêts pour la mort. (...) Un océan humain sous les armes, les baïonnettes pressées comme les épis d'un champ, les cuivres déchirant l'air, les tambours battant sourdement et entre tous l'inimitable frappement des deux grands tambours de Montmartre. (...) Le grondement lourd des canons, à intervalles réguliers, saluait la révolution. Témoin direct des événements, combattant sur les barricades, puis condamnée par la répression qui suivit la défaite, Louise Michel livre de l'Année terrible un récit puissant et chargé d'émotion, dans une écriture à la fois vibrante et énergique. Cette édition est annotée, accompagnée d'une chronologie et d'un portfolio illustré de 30 pages.

05/2019

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Troisième République

La Commune

Louise Michel a été parmi les personnages clés de la Commune de Paris, soixante-dix jours de révolution réprimés dans le sang. Elle raconte elle-même dans ce livre les événements auxquels elle a assisté et participé, le fusil à la main. Combattante politique infatigable, elle n'a jamais abandonné le flambeau des luttes émancipatrices de son temps. On connaît son courage sur les barricades, jusqu'à braver la peine de mort ; on connaît son charisme qui fit d'elle "la vierge rouge". On sait moins qu'elle a beaucoup écrit : des poèmes, des romans, des récits. C'est dans cette troisième catégorie que vient se loger ce texte de 1898. Lorsqu'il paraît, Louise Michel est déjà âgée, célèbre, conférencière et journaliste, surveillée de près par les autorités françaises pour son anarchisme militant. Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis la révolution parisienne. Pour elle, il est temps d'écrire le récit de la Commune qui lui parait "au point pour l'histoire". Pourtant sa Commune est plus une "mémoire vive", pour reprendre l'expression de Jacques Rougerie, qu'une histoire sur le temps long. Au jour le jour, avec une grande précision, elle porte un vibrant plaidoyer pour la Commune et ses ambitions. On retrouve ici la plume d'une écrivaine sensible et émouvante, portée par son expérience d'oratrice. La Commune est l'un des textes politiques importants du XIXe siècle.

02/2023

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Sociologie

Cause commune. L'information entre bien commun et propriété

L'information et ses technologies refaçonnent notre univers technique, social et éthique, mais ces bouleversements se font dans deux directions opposées selon que l'on choisit d'en encourager l'appropriation privée ou d'en faire des biens communs. D'un côté, l'extension des domaines couverts par les brevets (molécules pharmaceutiques, variétés végétales, séquences génétiques, logiciels) restreint, pour le profit de quelques multinationales, l'accès à des ressources essentielles telles que les médicaments, les semences et l'information. La concentration des médias - notamment audiovisuels - menace la démocratie là où elle existe. De l'autre côté, la production et le partage de l'information et des créations sont plus libres qu'avant, et la multiplication des échanges esquisse une société mondiale, diverse et solidaire. Les médias coopératifs, les logiciels libres, les publications scientifiques ouvertes et les autres biens communs réinventent la démocratie. Comment les acteurs de ces nouveaux domaines peuvent-ils faire cause commune par-delà ce qui sépare les logiciels des ressources biologiques, ou l'art des sciences ? Comment l'information peut-elle servir les biens publics sociaux de la santé, de l'éducation ou de la solidarité au lieu de contribuer à les détruire ? Quelles alliances peut-on envisager entre les sociétés et les Etats, gardiens irremplaçables des biens communs épuisables que sont l'eau ou l'air ? Dans cet ouvrage, Philippe Aigrain analyse les causes et les origines d'une situation paradoxale et les tensions qu'elle suscite. Il propose une politique qui remette les êtres humains aux commandes de ces transformations.

02/2005

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Droit

La propriété commune

La propriété privée est souvent assimilée à la seule propriété individuelle. Pourtant, le droit positif connaît de nombreuses institutions permettant d'assurer une appropriation en commun, qu'il y ait ou non personne morale (indivision, communauté entre époux, sociétés, copropriétés spéciales, cotitularité, etc.). L'objet de la thèse est de faire apparaître la propriété commune en tant que catégorie autonome, comprenant toutes les institutions juridiques organisant une concurrence de droits analogues sur une même chose. La situation de concurrence entre propriétaires engendre nécessairement ses propres problématiques. Il faut par exemple définir un statut pour les biens communs ou répartir les prérogatives juridiques et économiques dévolues à chacun. Par exemple, que deviennent les fruits des biens communs ? Qui peut disposer de ces biens ? Ces problèmes apparaissent dans toutes les formes : ils créent un "besoin de droit" que le régime de chaque institution essaye de combler. C'est donc ce fonds commun de problèmes qui fait l'unité de la catégorie. L'identité des problèmes n'entraîne pas l'identité des solutions. On n'organise pas de la même manière des biens communs entre époux, la cour d'un immeuble ou les ressources d'une entreprise. Les profondes différences de régime entre les institutions ne sont cependant pas arbitraires. Elles peuvent s'expliquer notamment par le nombre de propriétaires, la nature sociologique de leurs relations et le but qu'ils poursuivent. Cette rationalité sous-jacente aux règles révèle la propriété commune comme un "pluralisme ordonné" , permettant de proposer des analogies ou des régimes communs.

01/2021

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Littérature française (poches)

La vie commune

Suzanne, la narratrice, est depuis plus de trente ans l'employée exemplaire de monsieur Meyer et ne souhaite rien d'autre que cette servitude bien réglée. Mais désormais elle va devoir partager son territoire avec une nouvelle secrétaire, une femme vulgaire, mamelue, péremptoire et dont les idéaux petits-bourgeois choquent sa morale pudibonde et sa conception de la vertu. Au cœur de ce huis clos somme toute banal, les sournoiseries quotidiennes, les punitions, les petites batailles acharnées, dérisoires, prennent les dimensions d'une guerre civile. La gêne, l'antipathie, le dégoût deviennent obsession, haine, désespoir. Le délire puis la folie s'installent. Lydie Salvavre, à travers cette fable ironique et cruelle, fait de la vie de bureau le révélateur du cadre où se déroulent toutes nos guerres, petites ou grandes : la vie commune.

05/2007

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Littérature française (poches)

LA FOSSE COMMUNE

Mais comment Albert Pincelet, prêt à se suicider, a-t-il pu devenir cet être " volontaire avec un soupçon d'orgueil et un imperceptible nuage de mysticisme " ? Une chaîne qui déraille, un pneu qui crève, des freins qui lâchent. Ce vélo - un tandem- serait-il hanté ? Madame Poucide pourra-t-elle rejoindre son amant, " un gaillard au cou sanguin et aux mâchoires voraces " ? " La Fosse commune " est un recueil d'histoires sombres et cocasses. Le lecteur s'y promène dans un univers peuplé de personnages pittoresques, aussi familiers qu'absurdes. Une drôle de promenade.

04/1976

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Romans historiques

Vive la Commune !

1871 - 2021, il y a 150 ans la Commune ! Il n'était pas possible aux Editions du Caïman, de passer à côté de la Commune dans la collection Noires Nouvelles dont la ligne éditoriale est de commémorer des événements ou des périodes historiques revisitées dans la plus pure tradition du polar : celle de la critique sociale, de la face cachée de l'Histoire, du questionnement politique. Vive la Commune ! Vive cette période insurrectionnelle à Paris, Marseille, Toulouse, Saint-Etienne..., vive cet instant politique fulgurant qui marque à tout jamais l'histoire de France et demeure une référence pour tous les révolutionnaires, humanistes de la planète ! Cette belle et tragique Commune, dont l'esprit souffle depuis 1871, se rappelle aujourd'hui à nous, au moment où le Peuple a plus que jamais intérêt à faire front dans les luttes sociales. Vive la Commune ! est le cri de ralliement d'autrices et auteurs, dessinateurs et dessinatrices qui vous offrent ce livre où vous côtoierez des personnalités majeures comme Louise Michel, Elisée Reclus, Gustave Courbet, Maxime Lisbonne, Gaston Crémieux, des héros, des versaillais et des personnages atypiques comme le caricaturiste Pilotell ou le photographe Bruno Braquehais... mais aussi - et surtout ! - des communardes. Et puis des réflexions sur la Commune aujourd'hui, son souvenir, son rôle, son avenir... A travers plus de cinquante textes et dessins voici un livre salutaire pour clamer haut et fort que, non, décidément, la Commune n'est pas morte !

04/2021

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Notions

Du minime et commun. Les vertus minimes et communes

Quelles sont les vertus "ordinaires" de nos vies, celles qui passent souvent inaperçues à notre manière d'être sensibles surtout à des gestes marquants ? Carlo Ossola nous les rappelle, vertus pour soi et pour les autres, vertus minimes et communes qui fondent et mesurent l'homme et la société. Douze de ces qualités quotidiennes, Les vertus communes, ont paru aux Belles Lettres en 2019. Dans les détresses publiques de ces dernières années, poursuivant sa réflexion, il lui a paru nécessaire de mieux distinguer les exercices qui servent à nous former et les conduites à adopter avec les autres ; entre le corps de la société et notre corps subsistent des lacis qui peuvent nous fortifier ou nous étouffer : la vie simple est la manière directe de dégager le "propre" de notre agir.

04/2023

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Romans historiques

Le brasier. Le Louvre incendié par la Commune

Au cours des derniers jours de mai 1871, le gouvernement d'Adolphe Thiers se résolut à réprimer dans le sang la Commune de Paris. La Semaine sanglante s'accompagna d'un gigantesque incendie. Plus que les morts par milliers, cet embrasement frappa les témoins immédiats. Parmi les destructions à déplorer, notre mémoire embrumée retient celle du château des Tuileries. Ce que l'on retient moins, c'est que, se communiquant aux ailes par les pavillons de Flore et de Maman, le feu menaça dangereusement le Louvre et ses collections. Les incendiaires s'en prirent également à la Bibliothèque impériale, au coeur même du palais, livrant aux flammes son fonds de cent mille volumes précieux... Face au sinistre, deux hommes : un conservateur jusque-là confit dans ses notices de catalogue, et un officier que rien ne prédisposait au sauvetage du sel de la civilisation. Se livrant, chacun à sa manière, à une course contre la montre, ces deux héros oubliés déjouèrent la tuerie et défièrent l'imbécillité d'enragés des deux bords. Jamais l'épisode n'avait fait l'objet d'une enquête aussi détaillée. Le récit du fait d'armes se passe d'effets. La réalité, sèche, vaut ici tous les romans.

03/2015

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Ouvrages généraux et thématiqu

La Commune de Paris racontée par les Parisiens

En janvier 1871, sa défaite militaire contre l'Allemagne laisse la France humiliée et profondément divisée. Après avoir été assiégé et affamé pendant plusieurs mois, Paris va connaître d'autres épreuves. Le 18 mars 1871, une insurrection défie le gouvernement légal. Elle sera noyée dans un bain de sang. Comment les Parisiens restés dans la capitale ont-ils perçu la Commune et son atroce dénouement ? Journaux intimes et lettres de certains d'entre eux, de condition et de conviction variées, permettent de s'en faire une idée. Les témoignages rédigés au jour le jour constituent une chronique des événements où transparaissent l'authenticité et l'évolution des opinions d'une population prise au piège de la guerre civile.

03/2021

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Histoire de France

La Commune. Réflexions sur la Commune, avec 3 DVD

LES DVDS Au fil de 13 interventions filmées en 1971 dans la sobriété extrême d'un studio de la Télévision Suisse Romande, l'historien-conteur Henri Guillemin déroule méticuleusement le feuilleton de La Commune de Paris (1871). Avec la précision d'un horloger helvète, il met en lumière la trahison des élites, la bassesse des bien-pensants, la servilité des honnêtes gens et livre ses réflexions quant aux obstacles qui ont entravé la tentative trop éphémère du Peuple parisien pour reprendre son destin en main. Henri Guillemin entraîne le spectateur dans une épopée haletante dont la tension et les rebondissements rivalisent avec les scripts des séries hollywoodiennes actuelles les plus enlevées. LE LIVRE REFLEXIONS SUR LA COMMUNE Un livre d'Henri Guillemin, coédition Utovie A travers six chapitres et 170 pages d'analyse, de faits et de réflexions, Henri Guillemin explore l'événement politique majeur du 19è siècle. L'ouvrage approfondie de nombreux points abordés pendant ses conférences filmées et permet, avec moult détails et recoupements d'archives, le rétablissement de nombreuses vérités historiques dévoyées par les vainqueurs. Cette nouvelle édition du livre d'Henri Guillemin paru en 1971 chez Gallimard est plus satisfaisante d'un point de vue scientifique. Toutes les notes infrapaginales ont été vérifiées et pour beaucoup d'entre elles complétées et améliorées. Pour se faire, nous avons demandé l'appui d'une partie du collège d'historiens des Amis d'Henri Guillemin. Seuls deux éléments n'ont pu être recoupés et validés selon les critères historiographiques en vigueur. Une liste exhaustive et détaillée de l'ensemble des références citées (livres, documents, articles, ...) a aussi été établie. En complément. Pour des raisons également de précision scientifique. Illustrations de Jacques Tardi

11/2018

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Littérature française

La Commune de Malenpis

Dans une commune pas si lointaine, ce sont les citoyens qui décident... jusqu'à l'arrivée du prince Parfait. Séduits par l'appât de richesses et le clinquant des uniformes, voilà que le peuple veut se donner un maître ! Quand les citoyennes et les citoyens comprennent leur erreur, il est trop tard : la guerre, le vol, le pillage ont commencé. Lavisé, Jacques et Francette réussiront-ils à rétablir la République ?

02/2022

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Troisième République

La Commune de 1871

Le 150ème anniversaire de la Commune de Paris a été l'occasion d'une intense activité éditoriale qui a souligné l'importance historique de l'événement. Au-delà des habituels ouvrages militants, les travaux les plus récents ont permis de mieux comprendre que la Commune fut un événement à dimension nationale et qu'elle fut une formidable expérience de démocratie directe dont l'écho fut mondial. Cet ouvrage s'interroge sur le rapport entre mémoire et histoire et sur la manière dont la Commune, peut encore "parler" à une société comme la nôtre dont le désarroi politique est patent. Il propose de revenir sur la persistance d'une mémoire clivante et lance un appel à enseigner la Commune qui lègue à l'avenir un faisceau d'idéaux qui, s'ils furent momentanément réprimés, ont nourri une alternative qui résonne encore aujourd'hui dans notre monde saisi par le doute.

11/2021

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Troisième République

La Commune de Paris

Pour le cent cinquantième anniversaire de la Commune de Paris il convenait de redonner la parole à deux grandes figures du mouvement ouvriers liés à cet événement qui marqua à jamais l'histoire populaire : Louise Michel et Michel Bakounine. La première ayant participé à la révolte parisienne, le second à la Commune de Lyon, les deux ayant écrit sur cet épisode qui consacra la chute de l'Empire et la naissance de la troisième République. Outre des textes des deux auteurs, à la fois de témoignages et de réflexions sur la Commune de Paris, le livre contient des documents iconographiques (lettres et photos) inédits, avec une préface du plasticien Jean-Jacques Lebel.

06/2021

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Notions

Penser la Commune (1871)

Comment Penser la Commune, penser la réflexion et l'action des actrices et des acteurs la Commune ? Que peut apporter en ce cas, le dialogue de la philosophie avec d'autres disciplines, notamment l'histoire, la science politique et les sciences de l'éducation ? L'ouvrage présente ainsi plusieurs idées-forces de la pensée populaire en actes qui s'exprima lors de la Commune. Leur étude permet de revisiter le républicanisme au prisme d'une philosophie plébéienne qui, aujourd'hui encore, a conservé son potentiel corrosif pour l'ordre social. Cet ouvrage réunit les actes du colloque international tenu à Paris en 2021, à l'occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris.

07/2022

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Histoire de France

La Commune de Paris !

Dans l'atmosphère pesante qui succède aux représailles, le cauchemar de la Commune fait place à la légende. Les braves bourgeois commentent avec ahurissement et incrédulité les événements dont ils ont été les témoins volontaires. Rétablie après cette hémorragie, Marianne a retrouvé de sa jeunesse. Paris n'est pas toute la France. Les Français, qui ont gardé leur bon sens, continuent à alimenter leur bas de laine, à détester les étrangers. Marianne s'arrondit : elle veut accoucher de la guerre mondiale.

05/2011

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Sociologie politique

La Commune de Paris

Tout le monde connaît Karl Marx (1818-1883), le théoricien de la lutte des classes. Mais peu s'intéresse à l'homme, au philosophe et au journaliste engagé, le condamnant d'avance pour ce que ses successeurs ont fait de ses travaux et de ses idéaux. Son texte remarquable sur la Commune de Paris, présenté ici, n'a guère suscité de polémique. Les historiens contemporains s'accordent à lui reconnaître justesse et justification. Pour la rédaction de ce volume "coup de poing", il a réuni et compilé tout ce qu'il trouvait dans les journaux anglais, français et allemand sur la progression de la guerre civile opposant les communards aux forces versaillaises. Ayant vécu à Paris plusieurs années, impressionné par ce mouvement populaire dans lequel il perçoit un "modèle", il veut sen faire le héraut et s'adresser à la classe ouvrière mondiale. Son portrait des forces en présence est sans concession, pour ceux qu'il soutient comme pour les tyrans qu'il combat : Adolphe Thiers est le chef d'un "gouvernement de défection nationale" et la dénonciation des manoeuvres du chancelier Bismarck lui permet de régler quelques comptes personnels. Il faut en effet rappeler que la Commune est directement issue du conflit franco-prussien de 1870, générant une opposition frontale entre ceux qui refusent la défaite et ceux qui s'en accommodent.

03/2021

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Troisième République

Dictionnaire de la Commune

"La Commune de Paris fut plus et autre chose qu'un soulèvement. Elle fut l'avènement d'un principe, l'affirmation d'une politique. En un mot, elle ne fut pas seulement une révolution de plus, elle fut une révolution nouvelle [...] portant tout un programme original et caractéristique. Le jour où tout cela sera bien compris, tout sera sauvé." Arthur Arnould, journaliste, élu du Conseil de la Commune, (1871). "La Commune engendre un sens qu'elle ne contient pas tout entier — un sens qui la dépasse mais qui n'existerait pas sans elle. Tout vient peut-être de ce que la Commune est plus durable qu'elle n'a duré, de sorte que sa lumière voyage encore." Bernard Noël, extrait de l'article "Idéologie" du Dictionnaire de la Commune, (1971). Ecrits à un siècle de distance, ces mots confirment que la Commune est source d'un sens qui demeure ouvert : il esquisse un modèle social et politique qui n'a pas encore vécu. Outre la grande qualité de ce Dictionnaire de la Commune, notre motivation pour en réaliser une nouvelle édition réside également dans notre refus de voir la Commune sombrer dans l'oubli. Puisse le lecteur, en allant d'un article à l'autre, faire lui-même l'Histoire dans le présent de sa lecture. Et n'en pas finir de la revisiter... ainsi que le propose l'auteur.

03/2021

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Histoire des idées politiques

Jaurès sur la Commune

La Commune, un anniversaire, une fête et une célébration. Une invitation à la réflexion et à l'action. Un lieu de mémoire ou de contre-mémoire sans doute, une espérance, un mythe toujours renouvelé ? En tout cas et d'abord "une marque de confiance dans l'avenir républicain" écrivait la grande historienne Madeleine Rebérioux. Jaurès n'a pas été communard. Il a représenté un autre "moment de la conscience humaine". Mais il a vécu, lutté, réfléchi sur et avec les Communards. Voici ce que, tout au long de sa vie publique, il a dit et écrit sur la Commune.

03/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Passion commune

Djamila est directrice d'agence dans une banque à Paris. Cette banquière est passionnée par son travail et ne compte pas les heures passées au bureau. A côté, c'est une mère de famille épanouie... Enfin, ça, c'était avant, quand tout allait très bien dans son couple. Celui-ci bat à présent de l'aile, et malgré tous ses efforts, son époux semble avoir perdu tout intérêt pour elle. Elle est alors dangereusement attirée par le séduisant et talentueux Léon Leno, l'analyste-crédit de son agence, qui ne lui cache pas son attirance pour elle. Djamila se bat contre ses sentiments, qui grandissent chaque jour un peu plus. Ayant toujours été sérieuse et exemplaire dans la vie, elle semble complètement perdue face à ces sentiments naissants, et l'éloignement de son époux ne l'aide pas. Cédera-t-elle à la tentation ? Acceptera-t-elle de continuer à vivre avec un époux fantôme ? Cette histoire, inspirée de faits réels, vous fera regarder la banque avec d'autres yeux, et vous plongera dans la longue et douloureuse agonie d'un mariage. Mais peut-être qu'il y a de la lumière au bout du tunnel... ou juste la dure et impitoyable réalité de la vie ... !

02/2022

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Policiers

Fosse commune

New Valley, 2016. Immeubles en ruines. Fenêtres murées. Trafic des âmes et pneus en flammes au coin des rues. Dans cette métropole à l'agonie, moi, Randall Hollister, cocaïnomane né de père inconnu, j'ai tué ma mère. Pour son bien, pour le mien. Puis je suis parti. Je voulais mettre de l'espace entre cette violence et moi. En réalité, c'est à travers le temps que j'ai fui. Je me suis glissé dans ses replis, mon cerveau malade ignore par quel prodige. Je suis arrivé en 1961, dans une petite ville de banlieue. Propre. Riche. Le bonheur comme dans un catalogue. Allées fleuries, maisons à perron, Ford et Chevrolet grandes comme des péniches brillant au soleil, réfrigérateurs pleins qui ronronnent. Me voilà en plein âge d'or de la consommation. Golden Years, Comment cette société parfaite a-t-elle pu engendrer l'époque délabrée qui m'a vu naître ? Je le découvre en assistant à la chute de la cité modèle dans un gouffre qu'elle a creusé de ses propres mains.

08/2007

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Littérature française

Cabine commune

" - Cette jupette, vous ne la feriez pas chez les enfants ? En six ans ? - Je ne pense pas, madame. L'imprimé léopard, c'est un peu sexy pour une petite fille, non... ? - Quel dommage ! J'adore quand on joue aux jumelles ! - S'il vous plaît : ce cardigan, il existe en quelles couleurs ? - Noir, blanc, rose pâle, rose indien, rose fuchsia, bleu marine, bleu ciel... Brique... Marron... Beige... Vert d'eau, vert sapin... Enfin, ils sont tous là, vous voyez. - Hum. Pas de bordeaux ? - Tu crois qu'elles sont comme ça parce qu'elles sont riches, ou qu'elles sont riches parce qu'elles sont comme ça... ? " La vie édifiante d'une boutique de vêtements. Un portrait délirant de la société de consommation. Un concentré savoureux de toutes nos névroses.

01/2007

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Poésie

Commune présence

Commune présence est un recueil composé par René Char lui-même : son anthologie personnelle, avec un parcours de lecture qui n'obéit pas à la chronologie mais au jeu des résonances. «Le poète est maître de rapprocher ses routes sur le damier du temps. Ou de se suivre sur de plus longs silences», écrit Georges Blin dans sa préface. Cet ouvrage, qui n'appartient pas sous cette forme au corpus de la Pléiade, constitue sans doute l'accès privilégié à la poésie de René Char. Ici se déploient les grands thèmes d'une création qui, sans faiblesse, fait toute la place à la beauté, qui proclame qu'il n'y a pas de fatalité douteuse attachée à l'action et que l'homme, avec sa part de rêve, son poids de tendresse, ses désirs fougueux ou fragiles, peut sortir du chaos, grandi et inentamé. René Char a sans doute recueilli l'héritage d'une fée impérieuse : il est doué d'une perception ardente qui le fait complice de toutes les métamorphoses, le met à l'écoute de toutes les effractions, de toutes les aventures, de toutes les communions de la nature. Ce don si personnel, il a l'élégance de le partager, afin d'en révéler à tous la commune présence.

11/1998

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Faits de société

Histoire commune

Même nom, même prénom, même famille. Et même destin : Daniel Legrand père et Daniel Legrand fils sont arrêtés le 14 novembre 2001. Soupçonnés de pédophilie dans l'affaire d'Outreau, ils passent trois ans en prison. En attendant leur procès, ils vivent les mêmes tourments : angoisse, désespoir, humiliations, stupeur face à ce qui leur arrive. Et inquiétude permanente de l'un pour l'autre. Histoire commune est leur récit. Un récit à deux voix, sans haine ni pathos, où le père, ouvrier du Nord au caractère entier et pudique, raconte comment les épreuves traversées n'ont pas suffi à le faire plier face aux pressions d'un juge convaincu de sa culpabilité. Où le fils, vingt ans à l'époque, nous fait partager avec sensibilité les raisons qui l'ont poussé, lui, à courber l'échine : à bout de nerfs, séparé de sa famille, totalement perdu, le jeune homme décide de faire de faux aveux. Avant de se rétracter, il va jusqu'à inventer le meurtre d'une petite fille, mensonge qui fera définitivement basculer le dossier dans une hystérie médiatique et judiciaire. Aujourd'hui l'histoire n'est pas terminée. Après l'acquittement, la reconstruction ne se fait pas sans mal. Médicaments, angoisse, et même drogue pendant quelque temps : le fils ne va pas toujours bien. Alors le père s'inquiète. Histoire commune en devenir, donc. Avec, en filigrane de ces témoignages, les sentiments profonds qui unissent les deux Daniel Legrand et qui, sans mots ni grandes déclarations, les ont maintenus à flot pendant le voyage. Sans oublier le soutien sans faille de leur famille qui a permis de garder la lumière au fond des cachots. L'affaire d'Outreau est aussi, pour eux, une histoire d'amour.

10/2008

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Histoire de France

La Commune de Paris par ceux qui l'ont vécue

Durant soixante-douze jours, du 18 mars au 28 mai 1871, Paris fut aux mains des communards. La Commune de Paris a, dès ses débuts, suscité des polémiques passionnées, opposant les dénonciateurs des violences aux défenseurs de l'insurrection. Au-delà des a priori idéologiques, il s'agit ici de revenir sur le contexte de la Commune, d'en évoquer le fonctionnement et les dysfonctionnements, les acteurs et les projets. Donner la parole aux contemporains des faits éclaire ce qu'a pu être la vie des Parisiens pendant quelques mois. A côté des principaux protagonistes, des hommes et des femmes moins connus ont en effet laissé des traces écrites de leur expérience. Paris n'était pas d'un seul bloc, la ville n'ayant pas été entièrement désertée par ceux qui étaient opposés à la Commune. Que sait-on des attentistes, spectateurs plutôt qu'acteurs ? Que sait-on des Parisiens accablés par la répression versaillaise, de tous ceux qui vécurent la Commune dans la capitale ? Les voix du passé font revivre l'événement dans toute sa complexité.

09/2010

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Ouvrages généraux et thématiqu

La Commune au présent. Une correspondance par-delà le temps

Dignité, justice sociale, partage du travail, égalité, rapport renouvelé à l'art, à l'éducation, à la culture et au quotidien... C'est tout cela, la Commune de Paris, une expérience révolutionnaire à bien des égards inouïe : pour la première fois, des ouvriers, des ouvrières, des artisans, des employés, des instituteurs et institutrices, des écrivains et des artistes s'emparent du pouvoir. Comme l'écrit Rimbaud qu'elle enthousiasme tant, la Commune entend vraiment " changer la vie " par des " inventions d'inconnu ". Ses protagonistes sont des femmes et des hommes ordinaires qui créent de l'extraordinaire, non seulement en l'imaginant mais en le mettant en pratique. C'est de leur expérience si actuelle que part ce livre, sous une forme originale : il est composé de lettres adressées à ces femmes et ces hommes comme s'ils et elles étaient encore en vie et comme si on pouvait leur parler. Ces lettres rendent la Commune vivante et présente, par un entrelacement des temps. L'ouvrage s'appuie sur un vaste travail d'archives et de nombreux documents, le plus souvent inédits : correspondances, débats, projets, procès... Il offre aussi au regard plus de cent photographies qui s'égrènent tout au long de ses pages, images d'époque et images d'aujourd'hui, comme un télescopage entre passé et présent. L'événement reste de par le monde une source d'inspiration, car il permet de réfléchir à l'émancipation, aux solidarités et aux communs. Il nous concerne toutes et tous, de manière plus brûlante que jamais, et demeure évocateur par les espoirs et les projets qu'il porte. Tant il est vrai que " la Commune n'est pas morte ".

03/2021

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Troisième République

Les écrivains contre la Commune. Suivi de Des artistes pour la Commune

Publié en 1970 aux Editions Maspero, cet ouvrage s'est imposé comme un classique dans l'historiographie de la Commune. Il décrit la condamnation quasi unanime de ce soulèvement populaire par les écrivains et hommes de lettres français contemporains de l'événement et s'efforce d'en comprendre les raisons : à l'exception de quelques-uns - parmi lesquels Vallès, Rimbaud et Verlaine -, tous prennent position ouvertement contre la Commune et certains avec une virulence qui surprend encore aujourd'hui. Théophile Gautier, Maxime Du Camp, Edmond de Goncourt, Leconte de Lisle, Ernest Feydeau se retrouvent aux côtés de Gustave Flaubert, George Sand et Emile Zola pour dénoncer dans la Commune un " gouvernement du crime et de la démence " (Anatole France), responsable d'avoir plongé Paris dans un état pathologique, exploité par un groupe d'ambitieux, de fous et d'exaltés. A ce chapitre sombre de l'histoire littéraire s'ajoute, dans cette nouvelle édition, son pendant tout aussi méconnu dans l'histoire de l'art : le soutien ou l'engagement de nombreux artistes en faveur de la Commune. Paul Lidsky s'attache ici à sortir certains d'entre eux de l'oubli, en même temps qu'il tente d'expliquer la profonde divergence des réactions entre écrivains et artistes.

03/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Comprendre la Commune de Paris

Il y a cent quarante ans, des événements dramatiques se déroulaient à Paris. A la suite de la guerre de 1870 et du siège de Paris, une insurrection se développait dans la capitale, conduisant à une répression sévère marquée par des excès de part et d'autre. Comment a pu naître un tel mouvement et pourquoi a-t-il débouché sur des mesures de rétablissement de l'ordre ? Pourquoi y a-t-il eu une telle quantité de ruines et de victimes ? Autant de questions auxquelles il convient d'apporter des réponses objectives et dénuées de parti pris, à partir des témoignages de l'époque souvent imprécis et des travaux d'historiens parfois influencés. Comprendre la Commune de Paris ne peut donc s'entendre qu'en examinant et en vérifiant attentivement les faits et en s'attachant aux comportements et aux motivations des acteurs de ce drame.

09/2011

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Histoire de France

La Commune et les Communards

Le 18 mars 1871, Paris, écrasé d'humiliation par la défaite devant les Prussiens, exténué par un siège de quatre mois, se révolte contre une Assemblée nationale monarchiste. La capitale va vivre pendant dix semaines une étrange, une impossible aventure, celle d'une république indépendante, la Commune. Adossée à la mémoire de la Grande Révolution, elle ne durera que soixante-douze jours. La dernière insurrection sociale du XIX ? siècle sera sauvagement écrasée au cours d'une longue et sanglante semaine. Jacques Rougerie narre cette aventure héroïque et utopique dans la première partie de ce livre, "Paris insurgé" . Puis, dans la deuxième partie, "Le procès des Communards" , il fait entendre les héros, grands ou anonymes, de ces semaines dont nous gardons le souvenir tragique. Devant le conseil de guerre, ils sont là, Louise Michel, Courbet, Rossel, Ferré et tant d'autres, parmi les 36 000 détenus dont aucun historien de la Commune n'avait jamais entendu la voix jusqu'à l'ouverture des 15 000 dossiers inédits de la justice militaire. Ce qui permet à Jacques Rougerie d'instruire ici publiquement, pour la première fois, le nouveau procès des Communards, loin des mythes d'une sanglante bacchanale ou d'une révolution prolétarienne.

03/2018