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Musique, danse

Le nouveau dictionnaire des interprètes

Instrumentistes, chanteurs, chefs d'orchestre, mais aussi orchestres, chœurs, compagnies d'opéra ou ensembles de musique de chambre : ce sont eux que les amateurs de musique vont entendre au concert ou dont ils écoutent les enregistrements. Qu'ils s'appellent Lang Lang, Gustavo Dudamel, Arturo Toscanini ou Maria Callas, ce sont des personnages publics ou des figures de légende ; et ils suscitent l'enthousiasme. Leur vie est épiée par leurs admirateurs, mais elle est souvent présentée avec complaisance ; derrière des éléments faciles à médiatiser, on cherche en vain les composantes strictement artistiques qui constituent la véritable personnalité des interprètes. Cette nouvelle édition du Dictionnaire des interprètes – la sixième depuis 1982 – apporte un éclairage différent en retraçant la vie de près de quatre mille d'entre eux : une somme inégalée d'éléments factuels  sur leurs origines, leur formation, leurs attaches artistiques, leur répertoire, leur esthétique et leurs affinités musicales, autant d'éléments réunis en faisant abstraction des considérations subjectives qui dominent dans les biographies usuelles, autant d'éléments qu'on trouve difficilement ailleurs. Le résultat est une gigantesque toile de la vie musicale du monde entier depuis le début du XXe siècle mais aussi un livre qui retrace, pour citer Vladimir Jankélévitch, « les carrières tourmentées des solistes traqués [qui] nous racontent une autre histoire de la musique ». Une partie de l'ouvrage est consacrée aux biographies individuelles, l'autre aux ensembles (orchestres, chœurs, opéras, quatuors…), le tout complété par un index disciplinaire.

04/2015

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Littérature française

L'ombre d'un doute

Romain Bouteille n'a jamais lancé personne, contrairement à tout ce qui se dit ; la seule chose qu'il ait jamais lancée, ce sont des affronts aux commerçants qui portent en priorité le deuil de nos célébrités. Ca et quelques idées en l'air, dans le ciel, bien en altitude, une altitude qui le tient depuis à l'abri des rampements tortueux. C'est ça qui le rend heureux... Il a également fabriqué le Café de la Gare, un théâtre en anarchie. Et même si ça n'a duré qu'un temps, c'était juste assez pour prouver que c'était possible et que c'était la seule façon pour qu'un théâtre puisse fonctionner. Il tente actuellement une expérience similaire dans la Beauce, où il présente aux habitants de la région d'Etampes, "Les Grands Solistes du Chesnay" . (Attention : Théâtre ambitieux ! ) Les deux vilains. Deux self-made-penseurs, tous deux très vilains, s'opposent. Ils ont deux choses en commun : une vision catastrophique de "l'organisation" . Ils s'opposent surtout sur la manière de le "prouver" . Tout est faux s'il entre dans la démonstration un élément "non poétique" , c'est-à-dire si peu que ce soit d'obéissance universitaire. L'autre chose qu'ils ont en commun est d'être le même bonhomme, l'un ayant pondu un "système du monde" amusant mais peu adroit en I970 et le même en 2014 tirant à boulets rouges sur les opinions de ce jeune crétin. L'auteur.

10/2014

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Musique, danse

Serguei Rachmaninov. Portrait d'un pianiste

Pianiste, compositeur et concertiste, de la Russie impériale à la Californie des années 1940 : on peut dire sans exagérer que Sergueï Rachmaninov (1873-1943) a vécu plusieurs vies. Au fil de cette existence hors du commun, ce livre dessine tout un parcours artistique. Le choix de son répertoire, la programmation de ses récitals, les réactions des critiques y sont recensés et commentés ; son style d'interprétation y est étudié en détail à travers son vaste corpus d'enregistrements effectués entre 1919 et 1942, période au cours de laquelle la technique de prise de son connaît un essor rapide. Mais cet essai est aussi une rencontre. La force créatrice de Rachmaninov, dévouée à son instrument comme à l'orchestre, au choeur et à la voix soliste, retentit dans son jeu pianistique, jusqu'aux cloches des églises russes. Derrière le masque austère de l'introverti, se révèle le portrait d'un ami hospitalier, chaleureux et d'une générosité seigneuriale. André Lischke cisèle la silhouette d'un homme moderne et inspiré qui, au volant de ses voitures comme face à son clavier, était captivé par la musique et la mécanique, la mélodie et la vitesse.

09/2020

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Alpinisme, escalade

Escalade spectaculaire

Un florilège des plus sidérantes photos de grimpe de la planète en compagnie des meilleurs photographes de la discipline. Le grimpeur légendaire Patrick Edlinger comparait l'escalade à une expression corporelle similaire à celle de la danse, à l'exception que la chorégraphie est dictée non pas par un chorégraphe, mais par les prises du rocher ; voyez donc ce livre comme un opéra vertical où l'essence de cette discipline est mise à l'honneur. La ligne, l'effort dans la difficulté, la beauté du mouvement, la singulière structure du rocher, l'ambiance et l'engagement seront l'orchestre, le grimpeur sera le soliste. Vous devriez déjà sentir l'air contre vos mollets, le grain du rocher sous vos mains et le vide sous vos pieds, non ? Nul besoin d'être soi-même pratiquant pour comprendre et admirer les performances époustouflantes de ces acrobates des parois. Mais pour mieux percevoir ce qui se joue dans chaque cliché, vous pourrez vous reposer sur la plume subtile de Lucien Martinez. Les photographes : Jan Novak, Alex Buisse, Will Saunders, Simon Carter, Piotrek Deska, Sam Bié, Bernardo Gimenez, Matteo Pavana, Lena Drapella, Marc Daviet, Jacopo Larcher, Alex Eggermont...

11/2022

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Ethnologie

Drôles d'individus. De la singularité individuelle dans le Reste-du-Monde

L'Occident se serait irrésistiblement détaché des sociétés holistes ; seul, il aurait inventé l'Individu. Et ailleurs, là-bas, ce serait le règne du holisme et de la communauté ? Il faut renoncer à cette robinsonnade et prêter attention aux individus du vaste monde, trop peu et trop mal considérés : ceux d'Afrique, du Proche et du Moyen-Orient, de l'Asie (dans toute sa diversité), sans oublier ces "autres Occidents" que forment le monde juif ou l'Europe de l'Est. Les approches disciplinaires sont variées. Au détour du chemin, on découvrira par exemple les modes de subjectivation propres à la culture de soi chinoise, la pensée rabbinique de l'individu, le rôle de Lièvre le décepteur dans les contes africains, les expériences de Gandhi opposées aux théories de Louis Dumont, les recherches récentes sur l'histoire de la famille dans le monde arabo-musulman, les parcours autobiographiques d'un auteur indonésien, ou l'affirmation de soi d'une romancière iranienne. L'ouvrage entend révoquer en doute le postulat d'un "grand partage" (Great Divide) entre l'Occident (the West) et le Reste-du-Monde (the Rest). À une époque où les discours sur l'individualisation de "nos sociétés occidentales" se multiplient, n'est-il pas temps, enfin, de "désoccidentaliser" notre vision du monde ?

04/2014

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Littérature française

Le petit sous-marinier. Pas encore illustré – Dictionnaire des termes propres aux sous-mariniers

L'EQUIPAGE A L'APPEL SUR LE QUAI ! Un peu de technique, un peu de déconne, quelques citations, beaucoup de souvenirs, dans un style tantôt prof, tantôt Tonton Flingueur, ce dico parlera à tous, à nous et à vous. Bien que trop copieusement édulcoré au goût de purs de la Chasse, il pourra sembler outrageusement trivial à certaines culottes-roses et autres ex-SNListes oublieux que l'âge aura versé dans une bien-pensance idéalisée. Cette première édition qui demande à être amendée et complétée, attend les retours des lecteurs avisés et, espérons-le, amusés. Comme pour tout dictionnaire, il n'est pas nécessaire de commencer par la lettre A et finir par Z. Commençons, au pif, par Sous-marinier : "SOUS-MARINIER : Voir Sous-marinade. Entre Soumama, on a tout un vocabulaire, on se comprend, mais les pékins aimeraient des traductions" . De là, naturellement : Sous-marinade : "SOUS-MARINADE : Allez, on bombe le torse et on écrase sa larme. Ex : Ouvrez le ban ! (Marseillaise) Ta ta tata ta ta ta taaa tata... Si, parmi les trois groupes de marins, les sous-mariniers témoignent d'une vitale appropriation sociale et symbolique de leurs bateaux... " Le ton est donné. Alors... AU POSTE DE MANOUVRE A L'INTERIEUR !

06/2023

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Musique, danse

La Chute de Lucifer (partie de trombone solo). poème symphonique pour trombone et orchestre

Le Paradis perdu de John Milton s'ouvre sur la vision de Satan et de ses anges évanouis dans le lac brûlant de l'Enfer après leur chute vertigineuse dans le grand abîme. Ce n'est que quelques chapitres plus tard que l'on apprendra de la bouche de Raphaël venu mettre Adam en garde, le détail de la révolte de celui qui, après avoir été l'ange porteur de lumière (Luci-fer), va devenir la personnification des ténèbres. Ce concerto pour trombone, véritable poème symphonique, reconstitue la chronologie de cet événement biblique décrit avec une force d'évocation hallucinante par le poète anglais du xviie siècle. Un doux cluster de cordes - le royaume céleste baigné de lumière - ouvre le décor et laisse parler une voix soliste... le violoncelle. Quand le doute s'installe sur un accord où se déploie l'orchestre complet, le prota­goniste laisse percer un autre pan de son visage et sa voix se transforme pour laisser la place au trombone - frère jumeau du violoncelle - qui continue son chant dans un environnement orchestral de plus en plus tourmenté. Puis la "Lumière ? " du premier mouvement, aux couleurs plutôt diatoniques, bascule progressivement vers la "? Révolte ? " par le biais d'une section aux différents tempos superposés. Ce deuxième mouvement très vif est une fugue dodécaphonique dont les développements successifs figurent les combats de l'armée des anges rebelles contre les séraphins, avec mouvements de masse, chocs violents, repos haletants et reprise effrénée des combats ; jusqu'à l'intervention du Fils (blocs harmoniques des cuivres) qui pousse les insurgés aux limites du ciel et les précipite dans une chute qui durera neuf jours. C'est dans un magma grave et vrombissant que survient la cadence du soliste ? : elle est la voix de l'ange vaincu qui reprend ses esprits. Le troisième mouvement, "? Abîmes ? ", est une marche pesante et douloureuse dans laquelle Satan réveille son armée et inaugure son Pandémonium. Le mal a désormais son monarque. Quoi de plus actuel et de plus proche de l'homme moderne que le destin de cet ange déchu ?? Refusant de se considérer comme la créature d'une puissance supérieure, mû par un orgueil insensé qui le convainc d'être au moins l'égal du Créateur et aveuglé par la prise de conscience de son libre-arbitre, il se voit maître du monde et se révolte pour détruire l'ordre établi. D'une certaine façon, la mort de Dieu proclamée par Nietzsche à la fin du xixe siècle n'a-t-elle pas laissée l'humanité orpheline de certitude spirituelle et ne l'a-t-elle pas précipitée dans ce nouveau grand abîme ? : la révélation de l'absurdité de l'existence ? Cette oeuvre a été écrite pour le tromboniste et violoncelliste Fabrice Millischer à qui elle est naturellement dédiée, en toute amitié. Patrick Burgan

10/2014

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Musique, danse

La Chute de Lucifer (conducteur). poème symphonique pour trombone et orchestre

Le Paradis perdu de John Milton s'ouvre sur la vision de Satan et de ses anges évanouis dans le lac brûlant de l'Enfer après leur chute vertigineuse dans le grand abîme. Ce n'est que quelques chapitres plus tard que l'on apprendra de la bouche de Raphaël venu mettre Adam en garde, le détail de la révolte de celui qui, après avoir été l'ange porteur de lumière (Luci-fer), va devenir la personnification des ténèbres. Ce concerto pour trombone, véritable poème symphonique, reconstitue la chronologie de cet événement biblique décrit avec une force d'évocation hallucinante par le poète anglais du xviie siècle. Un doux cluster de cordes - le royaume céleste baigné de lumière - ouvre le décor et laisse parler une voix soliste... le violoncelle. Quand le doute s'installe sur un accord où se déploie l'orchestre complet, le prota­goniste laisse percer un autre pan de son visage et sa voix se transforme pour laisser la place au trombone - frère jumeau du violoncelle - qui continue son chant dans un environnement orchestral de plus en plus tourmenté. Puis la "Lumière ? " du premier mouvement, aux couleurs plutôt diatoniques, bascule progressivement vers la "? Révolte ? " par le biais d'une section aux différents tempos superposés. Ce deuxième mouvement très vif est une fugue dodécaphonique dont les développements successifs figurent les combats de l'armée des anges rebelles contre les séraphins, avec mouvements de masse, chocs violents, repos haletants et reprise effrénée des combats ; jusqu'à l'intervention du Fils (blocs harmoniques des cuivres) qui pousse les insurgés aux limites du ciel et les précipite dans une chute qui durera neuf jours. C'est dans un magma grave et vrombissant que survient la cadence du soliste ? : elle est la voix de l'ange vaincu qui reprend ses esprits. Le troisième mouvement, "? Abîmes ? ", est une marche pesante et douloureuse dans laquelle Satan réveille son armée et inaugure son Pandémonium. Le mal a désormais son monarque. Quoi de plus actuel et de plus proche de l'homme moderne que le destin de cet ange déchu ?? Refusant de se considérer comme la créature d'une puissance supérieure, mû par un orgueil insensé qui le convainc d'être au moins l'égal du Créateur et aveuglé par la prise de conscience de son libre-arbitre, il se voit maître du monde et se révolte pour détruire l'ordre établi. D'une certaine façon, la mort de Dieu proclamée par Nietzsche à la fin du xixe siècle n'a-t-elle pas laissée l'humanité orpheline de certitude spirituelle et ne l'a-t-elle pas précipitée dans ce nouveau grand abîme ? : la révélation de l'absurdité de l'existence ? Cette oeuvre a été écrite pour le tromboniste et violoncelliste Fabrice Millischer à qui elle est naturellement dédiée, en toute amitié. Patrick Burgan

12/2013

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Musique, danse

La Chute de Lucifer (réduction piano). poème symphonique pour trombone et orchestre

Le Paradis perdu de John Milton s'ouvre sur la vision de Satan et de ses anges évanouis dans le lac brûlant de l'Enfer après leur chute vertigineuse dans le grand abîme. Ce n'est que quelques chapitres plus tard que l'on apprendra de la bouche de Raphaël venu mettre Adam en garde, le détail de la révolte de celui qui, après avoir été l'ange porteur de lumière (Luci-fer), va devenir la personnification des ténèbres. Ce concerto pour trombone, véritable poème symphonique, reconstitue la chronologie de cet événement biblique décrit avec une force d'évocation hallucinante par le poète anglais du xviie siècle. Un doux cluster de cordes - le royaume céleste baigné de lumière - ouvre le décor et laisse parler une voix soliste... le violoncelle. Quand le doute s'installe sur un accord où se déploie l'orchestre complet, le prota­goniste laisse percer un autre pan de son visage et sa voix se transforme pour laisser la place au trombone - frère jumeau du violoncelle - qui continue son chant dans un environnement orchestral de plus en plus tourmenté. Puis la "Lumière ? " du premier mouvement, aux couleurs plutôt diatoniques, bascule progressivement vers la "? Révolte ? " par le biais d'une section aux différents tempos superposés. Ce deuxième mouvement très vif est une fugue dodécaphonique dont les développements successifs figurent les combats de l'armée des anges rebelles contre les séraphins, avec mouvements de masse, chocs violents, repos haletants et reprise effrénée des combats ; jusqu'à l'intervention du Fils (blocs harmoniques des cuivres) qui pousse les insurgés aux limites du ciel et les précipite dans une chute qui durera neuf jours. C'est dans un magma grave et vrombissant que survient la cadence du soliste ? : elle est la voix de l'ange vaincu qui reprend ses esprits. Le troisième mouvement, "? Abîmes ? ", est une marche pesante et douloureuse dans laquelle Satan réveille son armée et inaugure son Pandémonium. Le mal a désormais son monarque. Quoi de plus actuel et de plus proche de l'homme moderne que le destin de cet ange déchu ?? Refusant de se considérer comme la créature d'une puissance supérieure, mû par un orgueil insensé qui le convainc d'être au moins l'égal du Créateur et aveuglé par la prise de conscience de son libre-arbitre, il se voit maître du monde et se révolte pour détruire l'ordre établi. D'une certaine façon, la mort de Dieu proclamée par Nietzsche à la fin du xixe siècle n'a-t-elle pas laissée l'humanité orpheline de certitude spirituelle et ne l'a-t-elle pas précipitée dans ce nouveau grand abîme ? : la révélation de l'absurdité de l'existence ? Cette oeuvre a été écrite pour le tromboniste et violoncelliste Fabrice Millischer à qui elle est naturellement dédiée, en toute amitié.

07/2020

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Musique, danse

Muzio Clementi

Originaire d'une famille d'artisans italiens, Muzio Clementi mourut à quatre-vingts ans dans l'aisance, en gentleman anglais. Contrairement à la plupart de ses compatriotes compositeurs, il se consacra essentiellement à la musique instrumentale. L'Angleterre fut son lieu de résidence principal dès son adolescence, ce qui ne l'empêcha pas de voyager sur le continent à sept reprises, y rencontrant les plus grands : Mozart, à qui l'opposa un duel pianistique organisé à Vienne par Joseph II, et Beethoven. Compositeur et pianiste, éditeur de musique et facteur de pianos, artiste mais aussi commerçant, Clementi fut appelé de son vivant le " père du pianorforte ". S'il arrêta assez tôt de se produire en soliste en public, sa longue carrière servit de modèle aux innombrables pianistes virtuoses itinérants des premières décennies du XIXe siècle. Certaines de ses pièces furent travaillées depuis deux siècles par tous les apprentis pianistes, mais ce n'est pas là que se limita son talent. Leur intérêt dépasse leur aspect didactique et concerne la musique à proprement parler : Clementi fut le principal créateur du style pianistique moderne, tant au plan technique que sonore, ce dont s'inspirèrent aussi bien ses élèves (John Field entre autres) que les compositeurs de la génération suivante, avec à leur tête Beethoven.

01/2003

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Littérature étrangère

Quatuor

Anna Enquist nous entraîne dans un avenir proche et dans une ville qui, jamais nommée, ressemble étrangement à Amsterdam. Un quatuor amateur réunit des amis à qui la pratique musicale offre un dérivatif bienvenu à une vie professionnelle ou personnelle difficile. Caroline (violoncelle) est médecin généraliste ; Jochem (alto) est luthier ; Heleen (deuxième violon) est infirmière ; Hugo (premier violon) dirige un centre culturel qui n'en a plus que le nom... Et puis il y a Reinier, ancien soliste virtuose auprès de qui Caroline prend toujours des leçons, vieillard vivant reclus dans la terreur du monde qui l'entoure. Tandis que la musique de Mozart, Schubert ou Dvoïâk est une consolation pour les quatre amis, la ville alentour est le théâtre d'une affaire criminelle qui, de prime abord, ne semble pas les concerner. Dans l'avenir proche esquissé par Anna Enquist, la culture est un luxe inutile, l'assurance maladie un privilège, et la vieillesse une disgrâce que l'on camoufle dans des institutions aux allures pénitentiaires. Un monde inhospitalier, inquiétant, et qui pourtant nous est familier. A la beauté du motif musical, la grande romancière néerlandaise ajoute ici des éléments nouveaux dans son oeuvre : une critique politique et sociale aux accents visionnaires et une intrigue digne d'un thriller.

02/2016

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Musique, danse

Critique musicale. Volume 10 (1860-1863)

Alors que Berlioz entame en 1860 ses dernières années de collaboration au Journal des débats, le monde musical est en émoi avec l'arrivée de Wagner, venu conquérir Paris. Hermétique à la "musique de l'avenir", Berlioz préférera confier à son ami d'Ortigue le compte rendu de Tannhäuser, représenté à l'Opéra en 1861. Malgré cette création et quelques autres, comme celles de Pierre de Médicis de Joseph Poniatowski, La Statue de Reyer ou La Reine de Saba de Gounod, le répertoire de l'Opéra est d'une désespérante monotonie. Cependant, la reprise d'Alceste, avec la bouleversante Pauline Viardot dans le rôle-titre, stimule Berlioz, qui consacre aux oeuvres inspirées par l'Alceste d'Euripide six articles pour mieux souligner le génie dramatique de Gluck. Très actifs au contraire, le Théâtre-Lyrique et l'Opéra-Comique montent une quarantaine d'ouvrages, parmi lesquels nombre de créations, et la représentation de Fidelio en français dont Berlioz rend compte avec ferveur. Les concerts continuent à un rythme effréné, et Berlioz ne sait plus quels éloges trouver pour tous ces virtuoses solistes, chambristes, et ces orchestres qui, comme dans les concerts populaires de Pasdeloup au Cirque Napoléon, améliorent le goût du public. Même s'il obtient un vif succès à Bade avec Béatrice et Bénédict dans lequel Anne Charton-Demeur l'enchante, Berlioz est épuisé par sa santé qui se dégrade, démoralisé par la méfiance qu'inspirent Les Troyens pour être joués, et tout à fait lassé de son métier de critique. L'occasion de démissionner se présente enfin et le 8 octobre 1863, il signe son dernier article du Journal des débats, sur Les Pêcheurs de perles de Bizet. Un monde se referme, un autre s'ouvre…

09/2020

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Littérature étrangère

La figurante

Noga, harpiste israélienne de l'Orchestre municipal d'Arnhem aux Pays-Bas, est priée instamment par son frère Honi de revenir en Israël pour occuper pendant trois mois le vieil appartement familial. Loué depuis des années avec un pas-de-porte dérisoire, la maison serait en effet récupérée par ses propriétaires avides, faute d'occupant permanent. Or leur mère a enfin accepté de passer plusieurs semaines, en guise d'essai, dans une maison de retraite de Tel-Aviv, afin d'être plus proche de son fils, qui s'angoisse de la savoir seule à Jérusalem, dans un quartier désormais envahi par des Juifs orthodoxes. Noga s'apprêtait à jouer en soliste le Concerto pour flûte et harpe de Mozart, le couronnement de sa carrière, mais elle accepte, bon gré, mal gré. Lorsqu'elle débarque en Israël, son frère lui déniche des rôles de figurante. Noga se prend au jeu, passe de rôle en rôle, libre de toute attache, curieuse de renouer avec un pays et des gens oubliés dans son confortable exil néerlandais. Elle découvre ses petits voisins orthodoxes, retrouve un ancien voisin religieux, fait la connaissance d'Eléazar, inspecteur de police en retraite, éternel figurant du cinéma local, soupirant paternel et platonique. Mais bientôt, c'est son passé qui la rattrape en la personne d'Ourya, son ex-mari...

02/2016

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Interprètes classiques

Par petites touches

"Quand je suis à Paris, quoi qu'il arrive et par tous les temps, je fais mon petit tour au jardin. C'est un ravissement pour mon oreille lorsque la pluie qui tombe dru se divise en plusieurs pupitres et distribue les timbres, le tempo, les phrasés. Alors le jardin sonne comme un orchestre de chambre, très XX ? siècle". Le jardin du Luxembourg est pour Philippe Cassard, grand pianiste classique international et producteur d'émissions à France-Musique, le point de départ d'une rêverie à la Debussy qui retraverserait "par petites touches" toute sa vie. Curiosité, gourmandise, exigence, drôlerie. Des figures majeures et des lieux apparaissent, Sviatoslav Richter, Vladimir Horowitz, Christa Ludwig, Natalie Dessay. Besançon, sa ville natale où il donna un récital en soliste à l'âge de huit ans, Chaux-les-Passavant, le village de son père, mais aussi Vienne, Dublin, Paris. Et comme devant un clavier, cet autoportrait convoque les règles fondamentales du piano, le doigté, l'assise, l'aisance du corps, l'adhérence des doigts au clavier, la souplesse des poignets, le travail permanent des gammes, des arpèges, des traits d'octave, un enseignement qu'il aimera plus tard transmettre à son tour dans ses émissions. Un délicieux voyage qui part du jardin, s'envole dans les plis de la mémoire, et y revient.

09/2022

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Sports

Snake

Soliste d'une partition collective, Youri Djorkaeff poursuit son rêve de gosse exilé à New York, au cœur de Manhattan. Ce footballeur à part a consacré l'essentiel de son existence au ballon rond, mais il n'a cessé d'élargir ses horizons. Son goût de l'échange, son sens de la famille et ses curiosités intellectuelles ont participé à son épanouissement autant que les trophées multiples. Youri a dû batailler pour se faire un prénom : son propre père, Jean, fut sélectionné 48 fois en Bleu. Il a imposé son répertoire d'artiste libre en souvenir d'un grand-père arménien et d'un autre qui fut cosaque de la garde du dernier tsar, mais surtout par respect d'un héritage culturel qu'il évoque avec émotion. Dans cette autobiographie, enrichie de témoignages de Deschamps à Noah en passant par Henry, Thuram ou Desailly, Djorkaeff n'occulte rien. Ni ses doutes, ni ses enthousiasmes. Les retombées déraisonnables du Mondial, l'amitié et la concurrence au sein de l'équipe de France, la quête de la Coupe d'Europe avec le PSG, la folie de l'Inter Milan, le cauchemar Kaiserslautern, les figures complexes de Wenger ou Fernandez, le phénomène Ronaldo, la complicité avec Aimé Jacquet et Zidane, son rêve d'être président de club. Un témoignage sensible dont la portée dépasse le cadre du terrain de sport.

05/2006

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Montagne

Paul Preuss, le seigneur des abîmes. La naissance de l'escalade libre

Cette biographie " définitive " expose les multiples visages du plus grand soliste du début du XXe siècle, celui qui influença et inspira pour les cent années suivantes tous ceux qui lui succédèrent, du maestro Emilio Comici à l'extra-terrestre Alex Honnold des années 2010 en passant par les étoiles actuelles de l'escalade sportive telles que Chris Sharma et Adam Ondra. Peu nombreux sont les personnages mythiques jalonnant l'histoire de l'escalade depuis la fin du XIXe siècle qui ont laissé une telle empreinte et une oeuvre aussi immense que Paul Preuss. Durant les deux décennies précédant la Première Guerre mondiale, on assista en Europe à ce que l'on peut qualifier de premier âge d'or de l'escalade sportive. Entre la pratique du bouldering en Grande-Bretagne, les tours gréseuses de la Suisse Saxonne et la conquête des plus raides parois dans les pays germaniques et dans les Dolomites, une flopée de jeunes gens poussèrent très loin le bouchon, avant que la Grande Guerre ne fauche une grande partie d'entre eux. Parmi eux, Preuss fût indéniablement le plus audacieux et le plus prolifique, avec plus de mille ascensions, dont un nombre impressionnant de premières et surtout de solos intégraux. Sa brève mais si riche trajectoire, de l'enfant malade à l'athlète accompli, sa disparition si jeune et en pleine action, tout le prédestinait à devenir une légende.

09/2020

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Musique, danse

Six Épigraphes antiques (vol. 1). 1. Pour invoquer Pan, dieu du vent d’été

Debussy publia en 1915 les Six Epigraphes antiques pour piano à quatre mains (ainsi qu'une version à deux mains) qu'il avait écrits à partir de motifs d'une musique de scène composée 15 ans plus tôt pour accompagner la récitation des Chansons de Bilitis de son ami Pierre Louÿs, partition qu'il ne faut pas confondre avec les trois mélodies qui portent le même titre. En 1990, j'eus - après bien d'autres ! - l'idée de réaliser une version instrumentale de ces Epigraphes à l'attention des musiciens professeurs à l'Ecole nationale de musique de Chalon-sur-Saône, dont j'étais alors directeur. Je me procurai donc cette musique de scène initiale, très différentes des Epigraphes, car constituée de courts fragments écrits pour cinq instruments : deux flûtes, deux harpes et célesta. Je puisai là (ou même y vérifiai) mon idée première d'avoir recours à deux flûtes et à la harpe, en complétant l'instrumentation d'un quintette à cordes soliste, et des autres vents dont les timbres me semblaient suggérés par la version pianistique : hautbois, clarinette, basson, cor. A mon sens, la transcription n'est pas d'abord une appropriation, mais peut-être une forme de lecture et d'interprétation d'un texte qui vous touche particulièrement : dans le cas présent, essai de rendre explicites les couleurs contenues en filigrane dans le "blanc et noir" du piano ! Jean-Marie Morel

05/2006

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Littérature étrangère

Un monde vacillant

Rose Meadows a dix-huit ans lorsqu'elle entre au service des Mitwisser, des Juifs berlinois qui ont dû fuir la montée du nazisme et ont échoué dans le Bronx. Dans cette famille sans le sou, irritable à l'excès, chacun semble jouer une partition de soliste incompatible avec celle des autres. Rudolph Mitwisser, le père, illustre homme de lettres, spécialiste des Karaïtes - une secte juive dissidente du IXe siècle - vit plongé dans ses ivres. Elsa, sa femme, refuse ce nouveau monde et cette nouvelle langue, et semble avoir perdu la raison. Autour d'eux leurs cinq enfants, sous la houlette de l'aînée, l'arrogante et passionnée Anneliese, découvrent l'Amérique, sa brutalité et ses vices. Nous sommes en 1935, le Bronx n'est alors qu'une vaste étendue sauvage aux confins de la grande ville. Condamnés à vivre en marge du monde et d'eux-mêmes, tous attendent le retour de leur bienfaiteur, James A'Bair. Diable sorti de sa boîte, ce personnage énigmatique et richissime arrive à point pour redistribuer le jeu. Cynthia Ozick raconte le déracinement, l'exil et la folie qui guette, mais aussi le vertige des apparences et la tentation de l'idolâtrie. Un monde vacillant est un roman subtil, une fresque métaphysique peuplée de personnages fragiles et incandescents. C'est aussi un livre sur les livres, et un hommage déguisé aux grands écrivains - Jane Austen, Henry James - qu'admire Cynthia Ozick.

08/2005

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Musique, danse

André Jolivet

Montmartrois de naissance, instituteur avant de devenir compositeur, disciple à la fois de Paul Le Flem et d'Edgard Varèse, André Jolivet (1905-1974) est-il ce musicien d'avant-garde du temps de Mana (1935) et des Cinq Danses rituelles (1939), devenu néo-classique après guerre ? Cette monographie, qui s'appuie sur les très nombreuses sources littéraires, musicales et historiques conservées à la fois par les archives familiales, la Bibliothèque nationale de France, la Médiathèque musicale Gustav Mahler et la bibliothèque-musée de la Comédie-Française, recompose un parcours atypique et non conformiste qui mène le compositeur du Théâtre-Français à la direction des Arts et Lettres, tandis que son œuvre musicale se construit parallèlement, affirmant que la musique exprime " une vision du monde qui est une foi ". Foi dans les forces primitives, foi qui se retrouve dans la pensée de Teilhard de Chardin comme dans les conceptions du Tao, pour devenir universelle. L'évocation de l'ensemble de ses œuvres, et notamment celles des dix dernières années de sa vie, permet de rendre justice à une production à la fois foisonnante et éclectique, qui traverse tous les genres, de la pièce soliste à l'opéra, et dont l'axe demeure l'expression du sacré. Elle permet d'affirmer la place fondamentale d'André Jolivet, au même titre qu'Olivier Messiaen, dans l'histoire de la musique française du XXe siècle.

10/2005

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Policiers

Surtout ne mens pas

Laura, violoniste, a organisé une grande fête pour les quarante ans de son mari Erik. Tout leur sourit. Elle est sur le point de jouer en soliste un concert mythique, et lui est un scientifique doublé d'un auteur à succès. Alors que la fête bat son plein, Erik disparaît après avoir envoyé un sms inquiétant à Laura. Tout le monde le cherche et on finit par le retrouver au grenier, pendu avec un barbelé. Il est emmené à l'hôpital dans un état critique. Pour Laura, c'est la terre qui se dérobe sous ses pieds. Et, moins de vingt-quatre heures plus tard, elle est agressée chez elle par des individus qui cherchent quelque chose appartenant à Erik. Laura n'a que quarante-huit heures pour trouver ce qu'ils veulent et le leur apporter… Commence pour elle une course-poursuite d'autant plus effrayante qu'elle fait à chaque pas de nouvelles découvertes sur son mari. Il frayait avec des body hackers, déterminés à améliorer les performances humaines grâce à la science. Mais il était aussi en butte à un laboratoire sans scrupules… Il va lui falloir comprendre la dernière découverte d'Erik et toutes ses implications pour prendre la mesure de ceux qui la menacent. Elle n'a que peu de temps pour trouver la riposte… Après Intrusion, Elena Sender nous livre un roman implacable, où la science peut prendre des directions terrifiantes.

09/2015

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Musique, danse

GUIDE DE LA MUSIQUE SACREE ET CHORALE PROFANE. L'âge baroque (1600-1750)

Ce guide de la musique sacrée et chorale profane prend place dans cette vaste exploration de l'ensemble du répertoire musical que s'est fixée pour tâche la collection " Les indispensables de la musique ". Etant donné l'ancienneté et l'ampleur de ce domaine de la musique, trois volumes parcourant les siècles, depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, ne seront pas de trop pour en faire le tour. L'âge baroque auquel est consacré ce volume est certainement, en cette matière, l'une des périodes les plus riches et celle à laquelle notre époque porte le plus d'intérêt. Chaque année voit la révélation de nouveaux chefs-d'œuvre oubliés jusque-là et c'est l'un des mérites de ce guide de participer à cette entreprise de redécouverte. L'appellation " musique sacrée " recouvre les compositions destinées à la liturgie (messes, vêpres...), les œuvres reposant sur des textes bibliques (psaumes...), ainsi que sur des sujets empruntés à l'Ancien et au Nouveau Testament, ou encore célébrant certains épisodes de la vie de la Vierge et des saints. Il s'agit ici aussi bien d'ouvrages pour voix ou parties solistes (Leçons de Ténèbres) que pour chœur a cappella ou avec orchestre (messes, cantates, oratorios, motets...). Tout naturellement les œuvres de musique profane recourant à des ensembles vocaux analogues ont été ici associées. C'est ainsi qu'on trouvera dans ce guide aussi bien l'analyse du Magnificat de Bach que celle de sa Cantate du café, du Messie aussi bien que de Sémélé de Haendel. Jean-Sébastien Bach (dont chacune des 210 cantates fait l'objet de commentaires), Monteverdi, Haendel, Marc-Antoine Charpentier, Purcell, Schütz, voisinent avec quelque cent autres compositeurs parmi lesquels Vivaldi, Rameau, Lalande, etc. Trésor inestimable où s'expriment le sentiment religieux et l'ardeur spirituelle de toute une époque, qu'ils soient catholiques ou protestants, cet immense répertoire est ici présenté, commenté et analysé dans toute sa richesse et sa diversité.

01/1992

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Musique, danse

Daniel Barenboïm. De la musique avant toutes choses

Daniel Barenboïm est une légende vivante de la musique. Né en 1942 à Buenos Aires, il a donné son premier concert de pianiste à 7 ans, jusqu'à devenir aujourd'hui un chef d'orchestre acclamé dans le monde entier. La trajectoire de Daniel Barenboïm est celle d'un virtuose. A 12 ans, le chef d'orchestre et compositeur Wilhelm Furtwängler lui propose de jouer un concerto avec l'Orchestre de la Philharmonie de Berlin. Son père refuse, il est trop tôt pour qu'un enfant juif se produise en Allemagne. Parrainé par le grand pianiste Arthur Rubinstein, il commence alors une carrière de soliste internationale. Après avoir épousé la violoncelliste Jacqueline du Pré à Jérusalem, durant la guerre des Six Jours, il devient le directeur musical de l'Orchestre de Paris, puis de l'Orchestre symphonique de Chicago, et il dirige aujourd'hui depuis plus de vingt-cinq ans la Staatskapelle de Berlin. Citoyen du monde - il a été nommé porte-parole de la paix par les Nations unies -, Daniel Barenboïm est aussi un homme de conviction. En 1999, convaincu que la musique est le "langage de la paix", il crée avec son ami le Palestinien Edward Saïd le West-Eastern Divan, un orchestre unique de jeunes musiciens israéliens et arabes issus du Moyen-Orient. Véritable monstre sacré de la direction d'orchestre, Daniel Barenboïm est sur scène presque tous les jours depuis soixante-dix ans. Il n'a pas d'autre passion que la musique. Pour la première fois, Myriam Anissimov nous raconte l'extraordinaire destin de "Dany le magnifique".

02/2019

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Littérature étrangère

Tous en choeur

La cohésion sociale de la petite bourgade de Bradford est mise à mal. D'un côté, un projet de supermarché met en émoi et divise la population qui tient à ses magasins du centre ville. Et de l'autre, la chorale locale est secouée par l'abandon de leur chef, blessé dans un accident de voiture. Pour gagner le championnat régional des chorales, il faut sans tarder trouver de nouveaux membres et de nouvelles chansons à interpréter. C'est alors que Bennett, l'ex-mari de Sue, va être sollicité pour entrer dans la chorale. Il fait l'unanimité. Enfin un ténor ! Tracy entre en scène à son tour, une soliste au passé secret, qui a élevé seule son fils parti faire du social au Rwanda, et qui est dépassée par le monde moderne. Il y a également Sue, l'ex-épouse de Bennett, qui pense toujours à lui, et Annie, sa meilleure amie depuis vingt ans avec qui elle prend un café tous les lundis, et qui ne comprend pas pourquoi Sue a quitté Bennett, cet homme si drôle, qui chante bien, s'occupe des enfants, est bon danseur, et bien élevé... Tous ces personnages, à l'aube de la cinquantaine, doivent se réinventer pour avancer dans l'existence. Ils traversent cette chronique charmante et souvent pleine d'ironie (l'auteur a un sens de l'observation percutant) en surmontant les difficultés du quotidien, grâce à leur  chorale qui a tissé un lien si fort entre eux.

04/2017

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12 ans et +

Sacha Yolka Tome 1 : Le labyrinthe d'Ormonde

Un labyrinthe, quatre mondes, quatre Veilleurs. L'équilibre ancestral est rompu. Qui veut le pouvoir absolu en assassinant les uns après les autres, les Veilleurs et déclenchant des cataclysmes sur les quatre mondes après son passage ? La relève saura-t-elle à la hauteur en inventant de nouvelles pratiques ? La vie de Sacha Yolka, lycéenne, se déroule entre son lycée et la caravane qu'elle partage avec sa grand-mère. Le jour où celle-ci disparaît, tout bascule... Qui est cet étrange jeune fait d'ombre ? Sans le vouloir, Sacha est propulsée à sa suite dans l'Erluzen, le monde de l'Eau Mère, habité par les éblouissants Luziens aux bulles chantantes. Mais le danger est là, présent. Qui veut sa mort ? Et pourquoi ? Si, au moins, elle pouvait suivre son coeur et faire confiance à Gabriel, le beau Luzien, soliste à la voix d'ange mais si prétentieux.... Mais quel est le rôle de Lexter, le S'Ombre échappé des vivantes cavernes d'Ombrune ? A travers les îles de l'Erluzen puis les déserts du Khamsin, elle devra affronter les luzes chantantes des Luziens et les aelys, ces cerfs-volants animaux de guerre du clan d'Aquilone. Qui seront les nouveaux Veilleurs ? Sauront-ils s'unir malgré leur rancoeur pour affronter celui qui menace leur univers, le labyrinthe d'Ormonde ? Cet ouvrage est la réédition des deux premiers tomes de cette série parus initialement chez Gecko éditions en 2008. La fin inédite de cette saga se trouvera dans " Les héritiers d'Ormonde " (Parution 2016).

11/2015

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XXe siècle

L'envol d'une étoile. La Gladiateur

Quand la musique est la seule arme contre la barbarie " Il leva sa baguette, et elle s'ancra dans le sol prête à livrer combat et à jouer... sa vie. " Paris, 1923 - 1949 " Pour bien jouer, il faut le coeur, le corps, l'âme et l'esprit. " Ce credo de sa mère, Diane Vidor, jeune prodige du violon l'a fait sien. Depuis ses quatre ans, une seule idée la fait vibrer : devenir musicienne soliste. Véritable garçon manqué, effrontée et instinctive, elle fait fléchir tous les obstacles sous la force de sa détermination, quand bien même cela implique des sacrifices conséquents : fatigue, rivalités amicales, tensions familiales, déception sentimentale et solitude extrême. Si le silence permet de valoriser la note de musique, celui qu'impose la carrière de Diane, finit par lui peser depuis qu'Isaac, jaloux de son succès, a brisé le coeur qu'il avait su conquérir. Célébrée à l'international et applaudie dans toutes les salles, Diane prend à peine le temps d'atterrir avant de poursuivre sa quête du Beau... Car elle en est convaincue, dans les heures sombres qu'annonce la montée des tensions européennes des années 1930, l'art peut apaiser et transfigurer le mal. Quoi qu'il lui en coûte... Basée sur des faits réels romancés, cette histoire poignante retrace l'enfance et la carrière de Ginette Neveu, véritable génie du violon et personnalité atypique. Icone de toute une génération et notamment des jeunes filles qui voyaient en elle un modèle, elle reste une référence incontournable dans le milieu musical, dont est issue l'autrice Virginie Platel, ancienne violoniste professionnelle, scénariste et autrice de comédies et de romans historiques.

02/2023

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Interprètes classiques

La voie de l'archet

De la Chine de Mao aux rivages méditerranéens de Monte-Carlo, la violoniste Zhang Zhang nous livre le récit inspirant d'un parcours hors norme, de ceux qui méritent d'être appelés un destin, pour donner à chacun d'entre nous le courage de reprendre le sien en main. D'abord contrainte par les Gardes rouges de vivre avec son frère et ses parents dans une chambre de neuf mètres carrés à Pékin, Zhang Zhang a ensuite connu l'exil, la peur, le dénuement, la maltraitance de son père obsédé à l'idée d'en faire une virtuose mais ne se souciant pas de l'envoyer à l'école. Ce n'est qu'à force de ténacité, de résilience, mais aussi par la grâce de rencontres salvatrices qu'elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui : une artiste accomplie et une humanitaire engagée en faveur de la paix et de l'universalisme. Symboles de sagesse, de bienveillance et d'audace, les dragons de la mythologie chinoise ne naissent pas dragons : ils doivent le devenir. En Zhang Zhang ils ont trouvé leur meilleure disciple. Née pendant la Révolution culturelle près des ruines de l'ancien palais d'Eté de Pékin, Zhang Zhang a grandi en enfant nomade en Asie, en Amérique du Nord et en Europe. Violoniste classique de formation, aventurière par nature, humanitaire par engagement, elle est membre de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, fondatrice de Zhangomusiq et du Monaco String Quartet Ensemble, soliste de l'Opéra royal de Versailles, conférencière, et promotrice infatigable de la paix, du progrès et de l'universalisme.

09/2023

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Religion

Le prix d'un destin remarquable. La vie et le cheminement spirituel d'Edouard Salim Michaël

De la musique à une quête spirituelle, tout un destin se jouera entre ces deux pôles. D’abord, une enfance sous le signe de la pauvreté, puis le traumatisme de la seconde guerre mondiale, la passion de la musique et un jour, tout bascule : Londres, 1949, Edouard Salim Michael, 28 ans, alors compositeur et violoniste soliste, voit pour la première fois de sa vie une statue de Bouddha. Il reste pétrifié. Le soir même, il se sent irrésistiblement poussé à prendre la même posture que ce Bouddha et se concentre sur un son qu’il entend à l’intérieur des oreilles et de la tête sans même savoir que ce qu’il fait s’appelle de la méditation. Quelques mois plus tard, il vient à Paris pour étudier avec Nadia Boulanger. Il se heurte alors à de grandes difficultés pour survivre et faire jouer sa musique. L’ardeur avec laquelle il se lance dans une quête intérieure lui permet d’éprouver rapidement des états béatifiques qui l’encouragent. Après cinq années d’efforts de concentration soutenus, il connaît une puissante expérience d’éveil à ce que l’on peut appeler sa Nature de Bouddha ou l’Infini en soi. Sa quête se poursuit désormais à un autre niveau. Les années qu’il va passer en Inde lui offriront la possibilité d’intensifier encore plus sa pratique. Tandis qu’il continue un inlassable questionnement intérieur, n’acceptant aucune croyance ni aucun dogme, il en arrive à pressentir l’énigme du temps et à toucher les états d’après la mort ainsi que d’autres niveaux de conscience inaccessibles ordinairement.

02/2013

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Littérature française

L'écho de la note bleue

Imaginez la nuit, Nohant, Chopin et George Sand. Il pose le dernier accord d'un Nocturne, elle écoute. " Le temps est suspendu et nous transporte dans l'azur de la nuit transparente, c'est la note bleue " dira-t-elle. Vivre et faire vivre dans l'écho de la note bleue est l'ambition de Pierre, pianiste puis chef d'orchestre. " La musique ne commande rien, n'explique rien, ne dicte rien, confie-t-il à Arielle, la femme avec qui il aimerait partager l'azur de George Sand. A chacun de faire appel à sa propre émotivité, son imagination, ses sensations, pour essayer de peindre sa vie avec ses propres couleurs. " Mais la vie d'un chef d'orchestre n'est pas de tout repos. Face à des hommes et des femmes que rien ne prédisposait à être ensemble, il ne s'agit pas de battre la mesure ou de leur demander de commencer et de terminer en même temps. " L'écho de la note bleue " est l'histoire d'un homme qui fait de la musique son axe de vie. C'est aussi l'histoire de Pietro le premier violon, Frédéric le soliste, Charlotte et Martin les jeunes espoirs, et tous les autres, un directeur de conservatoire plus soucieux de rentabilité que d'art, une femme qui craint le bonheur, un père mélomane récalcitrant face à la vocation de son fils, mais pourquoi ? C'est aussi l'histoire de l'amour, l'amour qui s'invite quand on ne l'attend pas et repart de même. Et enfin qui est cette virtuose qui surgit si tard dans sa vie ?

06/2014

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Musique, danse

Claude Helffer. La musique sur le bout des doigts, avec 1 DVD

Né le 18 juin 1922 à Paris, où il est mort le 27 octobre 2004, Claude Helffer est de ces interprètes d'exception sans qui la musique du XXe siècle eût été moins luxuriante. Sa passion pour la musique, son amour pour l'enseignement et pour le travail bien fait, sa fougue et sa générosité l'ont incité jusqu'au terme de sa vie à transmettre sa foi aux plus jeunes, jusqu'en Extrême-Orient, notamment au Japon. Familier des compositeurs de son temps qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ont constitué l'Ecole de Darmstadt ou de l'avant-garde, dont il a été le compagnon et le partenaire privilégié, il a créé et s'est vu dédier quantité de partitions pour piano de trois générations de musiciens des divers mouvements de la création musicale, menant à la fois une grande carrière de soliste, de chambriste et de musicien d'ensembles. Il a en outre été l'interprète de prédilection de deux de ses grands contemporains pourtant réputés inconciliables, Pierre Boulez et Iannis Xenakis. C'est chez lui, dans sa maison parisienne, qu'a été réalisé cet entretien. Assis devant son piano, il évoque son enfance, ses études, ses rencontres, sa carrière de concertiste et de pédagogue, ainsi qu'un certain nombre de compositeurs et de partitions qu'il a défendus et créés, mais aussi ses réflexions sur le métier de pianiste et la place de l'interprète dans la création. Les livres de cette collection, coéditée avec l'Ina, sont accompagnés d'un DVD Rom qui permet l'exploration interactive de l'intégralité de l'entretien filmé.

08/2005

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Histoire de la musique

Musiciennes de légende. De l'ombre à la lumière

A la découverte de 30 interprètes et femmes d'exception "Le livre est conçu comme une galerie de portraits d'interprètes du monde entier, une sélection de trente musiciennes des XIXe et XXe siècles qui ont marqué leur temps et l'histoire de leur instrument (violon, piano, violoncelle, harpe, guitare ou encore, tuba). Si certains noms nous sont familiers - Ginette Neveu, Jacqueline Du Pré, Clara Schumann - d'autres sont à découvrir et cachent des interprètes exceptionnelles comme la contralto Marian Anderson, la pianiste Hazel Harrison ou encore la violoniste Nejico Suwa... Certaines ont dû exploser des plafonds de verre pour accéder à l'enseignement supérieur malgré des règlements qui les excluaient. D'autres ont réussi à force d'audace et de persévérance à se faire engager comme soliste ou à rentrer dans de grandes phalanges orchestrales jusqu'alors exclusivement masculines. Certaines sont des anticonformistes, des suffragettes, des pionnières, des féministes engagées, d'autres des femmes qui n'ont pas d'enfant pour être entièrement au service de leur art ou inversement, des femmes qui choisissent de mettre en sourdine un temps leur carrière pour devenir mères. C'est précisément cette diversité infinie de profils qu'il me semble si important de voir représentée dans notre imaginaire collectif. A travers le monde de la musique, ce livre nous parle de la condition féminine et de la condition humaine en général. Pour penser, au présent et au futur, un monde meilleur, riche de toute son histoire, il est temps de célébrer avec enthousiasme ces femmes exceptionnelles du passé et de faire savoir ce dont elles ont été capables ! " Livre relié, 19, 5x26 cm, illustré. Partenariat avec France musique

10/2021