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Littérature française
03/2019
Français CP
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BD tout public
09/2014
Théâtre
EssaisCNL – Nous sommes à Berkeley, dans la baie de San Francisco, berceau de la jeunesse contestataire, le 7 novembre 1972, le jour des élections présidentielles américaines. Richard Nixon brigue un second mandat. Philip K. a quarante-quatre ans. C'est un auteur de science-fiction : jusqu'ici un genre de littérature mineure pour adolescents attardés. Philip K. vit dans cette ville, depuis l'âge de cinq ans. Eternel étudiant, il a connu dans sa jeunesse la chasse aux sorcières communistes et le maccarthysme.
La guerre froide : le Vietnam, Cuba, les mouvements révolutionnaires aux Etats-Unis, l'affaire du Watergate, tout concourt à développer sa paranoïa. A moins que celle-ci ne soit due aux amphétamines légales qu'il prend depuis tant d'années pour soutenir son rythme effréné d'écriture : les éditeurs de science-fiction payent au rabais et à la ligne. Voici plus de vingt ans que Philip K. passe ses nuits à écrire des romans dystopiques où il est toujours question de réalités cachées, de manipulations psychiques à grande échelle, de jumeaux séparés, évoluant dans deux univers parallèles (la mort de sa soeur jumelle, Jane, peu après leur naissance, l'a traumatisé, et on trouve un peu partout dans ses livres cette même fille aux cheveux noirs). Les jeunes amis de Philip K. voient ses romans comme des paraboles anticapitalistes. On le surnomme dans Berkeley : le roi des freaks. Philip K. , contre son gré et par une suite de malentendus, devient donc un symbole de la contestation américaine, une cible pour l'Amérique réactionnaire qui en cercle la jeunesse de Berkeley et San Francisco. Ce titre est composé du texte de la pièce Philip K. ou la fille aux cheveux noirs et du sous-texte Jane K. écrit en amont de la création de la pièce.
06/2020
Littérature française
Dans une maison isolée, au milieu d'une île, durant les jours les plus chauds de l'été, un étranger apparaît. Il s'appelle Boris et vient voir Philip, un camarade de ses années lycée. Mais Philip est absent. Il pourrait arriver demain ou peut-être après, c'est incertain. Avec son charme désarmant et sa confiance tranquille, Boris s'intègre aisément. Trop facilement, pourrait-on dire. Il devient rapidement l'invité modèle, captivant l'attention de tous.
Tout le monde, sauf André-Pierre, qui reste méfiant. Il est troublé par cet homme dont le bronzage respire les vacances. De plus, pourquoi Philip ne montre-t-il aucun signe de vie ? André-Pierre est inquiet, et cette chaleur écrasante n'arrange rien, exaltant les sens avant de troubler les esprits. L'océan, séduisant et profond, se trouve à quelques pas, et c'est par là que Philip devrait arriver.
Joncour déploie son récit avec minutie, jouant habilement avec les tensions et les moments de répit. On sent l'ombre de Highsmith et l'espièglerie de Chabrol flotter autour.
04/2005
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