Recherche

Rémi Spinassou, Spinassou Rémi

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Rousseau en 60 minutes

Rousseau remit en question toutes les valeurs traditionnelles. Sa vie durant, il défendit des positions à contre-courant de la pensée dominante. Il condamna la monarchie, l'Eglise, l'Etat en place, l'injustice, l'éducation traditionnelle, le mariage et le progrès technique. Rousseau a passé la majeure partie de sa vie en déplacement ou en fuite. Tantôt, il fut chassé par l'Eglise, tantôt par les gouvernements de nations différentes. Mais tous les mandats d'arrêt furent vains. Rousseau écrivit le livre " Du Contrat social ", prépara le terrain de la Révolution française avec sa revendication de démocratie et devint un pionnier de la pensée écologique grâce à ces célèbres " Discours ". Mais ce n'est pas tout : il fonda aussi une nouvelle pédagogie, qui donna lieu à ce que nous qualifions aujourd'hui d'éducation antiautoritaire. Le livre " Rousseau en 60 minutes " explique les fondements de sa pensée en s'appuyant sur de nombreuses citations. Il a eu son inspiration décisive alors qu'il se rendait chez son ami Diderot alors en prison. En marchant, il lisait le journal " Le Mercure de France ". Un concours appelait les lecteurs à répondre à la question de savoir si le progrès a contribué à améliorer les moeurs des hommes. Tous répondirent par oui. Sauf Rousseau. L'Homme, écrit-il, est bon par nature, ce n'est que par la civilisation qu'il est devenu mauvais. Il gagna grâce à sa thèse provocante et devint célèbre dans toute l'Europe. En effet, il fut le premier philosophe à avoir reconnu le problème du monde moderne. Alors que le bon sauvage déambulait encore en toute liberté dans les bois, nous passons notre vie dans des bureaux étriqués où nous avons perdu nos instincts et notre liberté. Mais surtout, critiquait Rousseau, l'homme moderne se fond dans le courant dominant. A-t-il raison ? Sommes-nous trop conformistes ? Et surtout : que pouvons-nous faire ? Le livre est paru dans la populaire à succès " Grands penseurs en 60 minutes ".

01/2019

ActuaLitté

Théâtre

Jeunes publics. Tome 5, Linette, Sinbad et Gus

Funambule, Philippe Curé - Il n'y a que deux directions pour une funambule : avancer ou faire demi-tour pour revenir sur ses pas. Linette, neuf ans, sent que sa vie est comme un fil tendu entre deux mondes. Chaque pas en avant est à la fois un risque et une promesse d'avenir... Dans Funambule, trois destins se croisent : ceux de deux enfants s'accrochant aux valeurs du monde qui les accueille et celui d'un sdf qui a perdu pied et ne croit plus en l'avenir. Une histoire émouvante enracinée dans le quotidien des familles d'aujourd'hui. La migration des oiseaux invisibles, Jean- Rock Gaudreault - Sinbad et Rat d'eau n'ont comme bagage que leur soif de vivre et la puissance de leurs rêves. Sur le bateau d'infortune qui les conduit vers "ailleurs", là où ils espèrent des jours meilleurs, nos deux clandestins de la vie s'opposent puis finissent par unir leurs peurs et leurs espoirs pour lutter contre l'adversité. Car à deux, on se sent plus forts, c'est bien connu. Passagers invisibles d'un monde sans pitié pour les faibles, ils nous persuaderaient presque que les histoires peuvent parfois bien finir, dans la vie comme dans les contes. La petite évasion, Daniela Ginevro - Suite à une injustice dont l'un d'entre eux est victime, trois enfants se lancent sur les routes. A la vie à la mort, ils s'aventurent sur les chemins de la liberté et surtout d'un avenir plus souriant. Mais la peur prendra bien vite le pas sur l'euphorie des premiers moments d'escapade... Cette ode à la liberté, pied de nez à une réalité trop lourde à porter, prendra rapidement des allures de voyage initiatique dont chaque enfant sortira quelque peu frustré et pourtant riche de nouvelles questions sur les vraies valeurs de la vie. La première pièce est inédite. Les deux autres ont été publiées chez Lansman respectivement en 2008 et 2012.

06/2017

ActuaLitté

Cinéma

La culture cinématographique du mouvement ciné-club. Une histoire de cinéphilies (1944-1999)

Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, les ciné-clubs s'organisent autour d'un mouvement social et culturel sans précédent qui s'étend rapidement à toute la France. S'inscrivant dans le prolongement des premières expériences cinéphiles des années 1920 et 1930, ils fusionnent désormais avec les réseaux et les idéaux de l'éducation populaire. Dès lors, ce mouvement devient l'un des principaux lieux d'épanouissement d'une culture cinématographique aux ramifications multiples et aux formes d'expression diverses. Empruntant à l'histoire sociale et culturelle des représentations et à la sociologie de l'expertise, cet ouvrage se propose d'étudier le mouvement ciné-club entre 1944 et 1999 en s'intéressant en premier lieu à son "modèle structurel" (réseaux associatifs et fédérations) et son statut juridique (réglementation non commerciale). A ce cadre spécifique s'ajoute un "modèle culturel" qui se construit autour d'un corpus cinématographique de référence et s'exprime à l'occasion des séances du ciné-club en suivant un schéma précis : présentation du film, projection et discussion entre les animateurs et les adhérents de l'association. Ces différents éléments constituent un "modèle ciné-club" , dont l'observation permet d'analyser la diffusion d'un savoir "légitime" au sein d'un espace spécifique et d'étudier son application effective dans ce même espace, en le confrontant aux goûts et aux pratiques des animateurs et des adhérents. Le présent ouvrage tente ainsi de définir la culture cinématographique des ciné-clubs, en étudiant la constitution et l'expansion de ce mouvement d'éducation populaire "par et pour le cinéma" au sein duquel coexistent quatre générations de cinéphiles qui se croisent ou se succèdent durant plus d'un demi-siècle. Ces interactions entre une multitude d'acteurs, d'objets et de pratiques permettent d'évaluer les écarts entre les discours du sommet (fédérations de ciné-clubs) et les pratiques effectives à la base du mouvement (animateurs et adhérents). Elles questionnent ainsi l'émergence d'une "cinéphilie ciné-club" , véritable "cultivation" commune d'une culture cinématographique partagée.

09/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

Société militaire à Madagascar. Une question d'honneur(s)

Ce livre est né d'une interrogation, voire d'un paradoxe, suite au renversement en 2009 à Madagascar de Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina. Alors que le pays traverse de nouveau une grave crise politique, économique et sociale, pourquoi l'armée n'a-t-elle pas conservé le pouvoir que lui avait remis le président déchu et préféra-t-elle le confier au maire de la capitale ? La sociologie historique de la société militaire malgache offre de nombreuses réponses à ce choix, tout en révélant la nature symbolique et les faiblesses réelles des "Forces de sécurité" de ce pays. La genèse de l'armée malgache débute au cours de la période précoloniale avec les guerres entre les différents royaumes de l'île. L'occupation française infléchira alors son rôle jusqu'à l'Indépendance. Les différentes phases politiques postcoloniales parachèveront la formation d'une corporation d'officiers qui ne se caractérise pas uniquement par le fait d'être des "hommes en armes". Une élite "martiale" spécifique s'est bien constituée, perpétuée et adaptée à travers l'histoire. Loin de représenter une continuité identitaire, il s'agit plutôt ici de formes de réinventions selon des contextes, rapidement globaux, mais dépendant cependant de la structure sociale et économique insulaire et des références à la communauté imaginée malgache. Se consolide ainsi une société militaire située ailleurs, dans une hétérotopie qui alimente ses répertoires d'action et de représentation et la disculpe de ses failles et de ses échecs. Le néo-libéralisme des années 2000 ouvre alors la voie à une "bureaucratie galonnée" où s'encastrent les officiers et suscite une gouvernance criminelle accentuée sous le régime de la Haute Autorité de Transition. La figure du chef militaire se retrouve ainsi à la croisée des réseaux de pouvoir et d'affaires, poursuivant des trajectoires singulières dans les registres de la coercition, de la gestion et de la complicité avec l'accumulation oligarchique des richesses.

10/2017

ActuaLitté

Beaux arts

Dans le vrai, tout est faux ? Patrimoine : nouveaux usages. Actes du 10e colloque interdisciplinaire Icône-Image, 26-27 septembre 2014

L'association Les Trois P. (Plumes, Papiers, Pinceaux) poursuit depuis 2003, une réflexion autour de l'image et a organisé les 26 et 27 septembre 2014, en partenariat avec les Amis de Pontigny, un colloque intitulé Dans le vrai, tout est faux ? Patrimoine : nouveaux usages. Ce colloque s'inscrivait dans le cadre du deuxième Centenaire de la naissance de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, dont l'importante carrière commence dans l'Yonne avec le chantier de la Madeleine de Vézelay (1838-1858), mais se poursuit dans de nombreux autres lieux du département, dont Saint-Père-sous-Vézelay et le Palais synodal à Sens. En partant de cette forte personnalité dont l'action et les écrits ont marqué un siècle de restauration, nous examinons, avec notre regard d'aujourd'hui, les différents problèmes soulevés par la multiplication des monuments historiques. Et le problème numéro un : quand la construction actuelle devient-elle patrimoine ? Quels peuvent être les critères de sélection ? Au nom de quoi délivrer un permis de démolir et faut-il tout conserver ? Car si l'on ne restaure pas, le bâti tombe en ruine. Y a-t-il de belles ruines ? Rodin et Adolphe Guillon, peintre fixé à Vézelay, se sont opposés sur ce sujet à Viollet-le-Duc. Et si l'on restaure, jusqu'où pousser la reconstitution et la fidélité à un passé révolu (ou qui n'a jamais existé) ? Où est le vrai, où est le faux, et peut-il être plus vrai que le vrai ? Construire un château médiéval aujourd'hui, est-ce une leçon, un apprentissage pour nos contemporains ? Ou une opération seulement médiatique ? Quand le bâtiment est remis en état et ouvert au public, quelle peut être son utilité sociale en dehors de la délectation esthétique ? La piscine "art déco" de Roubaix est devenue un musée : est-ce généralisable ? Entre discussion, réflexion, convivialité, notre 10e colloque s'est terminé par une séquence musicale : les instruments anciens sont-ils eux aussi vrais ou faux ? Où se trouve la juste note ?

03/2016

ActuaLitté

Théâtre

Le but, c'est le chemin

Depuis plus d'un demi-sie`cle, Pierre Santini, acteur franco-italien, se donne sur les planches de France avec passion, accomplit avec bonheur son me´tier de come´dien, d'homme de the´a^tre, sans se me^ler du star-system. Cyrano et Figaro sont les deux ro^les qu'il a le plus aime´s. Mais il y a aussi des personnages comme Henri VIII ou Gaston Dominici. Et des centaines d'autres. He´ritier d'une culture conjuguant l'Italie de son pe`re, artiste-peintre, et de sa me`re franc¸aise, il est forme´ a` la fin des anne´es 50 a` l'e´cole Charles dullin par Wilson, vilar, darras. Il est plonge´ dans le grand bain en 1959 dans Crapaud-buffle d'Armand Gatti, mis en sce`ne par Planchon. Puis il devient un acteur-cle´ au TNP, a` Paris et a` villeurbanne. Il est au cœur de l'aventure du the´a^tre populaire de´centralise´, un « transhumant », travaillant avec d'autres grands metteurs en sce`ne : Gabriel Garran, a` Aubervilliers, Re´thore´, au TEP. Paralle`lement, il s'affirme comme une vedette du petit e´cran dans des se´ries tre`s populaires des anne´es 60, 70 et 80: Seule a` Paris, l'Homme de Picardie, Franc¸ois Gaillard, les Cinq dernie`res minutes. Il s'affiche aussi au cine´ma. Pierre Santini ne s'arre^te jamais. Il dirige deux the´a^tres, celui des Boucles de la Marne et de Mouffetard, cre´e ses propres compagnies. Il chante Paolo Conte. C'est un come´dien engage´, toujours a` gauche, qui repre´sente les acteurs, en mai 68 et pour de´fendre la profession de´chire´e, malmene´e, les beaux textes, le the´a^tre accessible a` tous. Il a lance´ les premiers « Molie`re ». Il refuse un the´a^tre soumis au diktat de l'argent. Il pre´side aussi « Cultures du coeur ». Sa vie est e´maille´e de fabuleuses rencontres.

10/2015

ActuaLitté

Droit

L'ambivalente libéralisation du droit du travail en République de Djibouti

En accédant à l'indépendance, la République de Djibouti, comme la plupart des pays anciennement colonisés, reconduit le droit du travail mis en place pendant la période de colonisation. II s'est agi pour les nouvelles autorités djiboutiennes de faire perdurer une réglementation faisant de la loi l'outil exclusif d'encadrement des relations de travail. Cette situation caractérisée par une absence de créativité normative, unique en Afrique, a duré presque un demi-siècle, jusqu'aux années 90 marquées par la crise économique et financière qui atteint alors le pays. Cette crise contraint l'Etat djiboutien à se tourner vers les Institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale) qui le contraignent à se désengager de la vie économique et sociale. La réforme du droit du travail entamée en 1997 et confirmée par l'adoption d'un nouveau Code du travail en 2006 s'est inscrite véritablement dans cette optique. Malgré l'offensive libérale, la nouvelle modification qui s'amorce est marquée par la persistance remarquable de l'hétéronomie et une contractualisation relative, mais néanmoins significative, de l'encadrement juridique des relations de travail. Dans le domaine des conditions de travail, les normes étatiques issues de la législation antérieure sont largement reconduites pour garantir l'hygiène et la sécurité en milieu de travail ainsi que limiter et répartir le temps de travail. En revanche, en matière de fixation de la rémunération, la réforme libérale se traduit par une large déréglementation. A ce jour, la réforme n'a pas été jusqu'au bout de sa logique libérale. Elle ne s'est pas traduite par un retrait de la puissance publique. II ne fait toutefois aucun doute qu'on est bien passé du recours exclusif à la loi pour la détermination des conditions d'emploi, de travail et de rémunération, à la possibilité d'intervention, de façon inégale en fonction des matières, du contrat individuel ainsi que des conventions et accords collectifs.

02/2016

ActuaLitté

Musique, danse

Demain, je t'écrirai en majeur

Le compositeur Emile Goué (1904-1946) laisse derrière lui une cinquantaine d'oeuvres ainsi que plusieurs ouvrages théoriques sur l'écriture musicale. Après avoir reçu les conseils et encouragements d'Albert Roussel dans les années 1930, il devient l'un des élèves particuliers de Charles Koechlin. Mobilisé au début de la Deuxième Guerre mondiale, le compositeur prometteur est fait prisonnier : sa captivité à l'Oflag XB dure de juillet 1940 à avril 1945. Cet internement éprouvant ne ralentit toutefois pas sa production artistique, Goué transcendant sa souffrance dans ses écrits et ses oeuvres. Il affronte cette terrible épreuve avec courage, mais aussi avec un dévouement exemplaire : pendant cinq ans, il sensibilise ses camarades à l'art musical en dispensant de nombreux cours mais surtout en dirigeant un orchestre de prisonniers. Libéré en avril 1945, il retourne à la vie civile ; fragilisé par les conditions de détention, il décède moins d'un an et demi après sa libération des suites d'un mal contracté au camp. La correspondance d'Emile Goué est constituée très majoritairement de lettres qu'il écrivit à son épouse Yvonne durant sa captivité, mais contient également des missives de personnalités importantes de l'époque (Charles Koechlin, Alfred Cortot, etc.). Son intérêt est triple : elle permet tout d'abord de pénétrer la vie de Goué et de découvrir l'homme qu'il était, à savoir un homme profondément attaché à la musique (omniprésente dans ses lettres comme dans son quotidien), à sa famille et à son métier d'enseignant ; elle offre ensuite une description précise de ses activités artistiques mais aussi de la vie musicale durant cette période troublée ; elle est enfin un témoignage remarquable sur la vie dans les camps de prisonniers et sur les innombrables épreuves que dut traverser Goué. Cette correspondance démontre également de manière cruelle à quel point son début de carrière fut fulgurant, et la perte que constitua sa disparition : Emile Goué compterait probablement parmi les noms reconnus de l'Ecole française du XXe siècle si son destin ne s'était pas brisé en pleine ascension.

09/2016

ActuaLitté

Décoration

Le commerce du luxe. Production, exposition et circulation des objets précieux du Moyen Age à nos jours

Il est peu de questions qui aient donné lieu à un aussi grand nombre de controverses que celle du luxe. La raison en est simple. Cette expression ne désigne pas une chose déterminée ; elle a au contraire un sens mobile et relatif et s'applique, selon les temps et selon les lieux, à des objets toujours différents (...). Il n'existe guère un seul article parmi ceux qui sont regardés aujourd'hui comme indispensables à l'existence, ou une seule amélioration d'une nature quelconque, qui n'ait été dénoncé à son apparition comme une superfluité inutile ou comme étant en quelque sorte nuisible." Dictionnaire encyclopédique universel de Camille Flammarion, 1894-98 ("Consommation"). La notion de luxe a souvent été condamnée par les moralistes et contestée par les économistes. Or l'identité distinctive du luxe, construction culturelle, économique et sociale qui repose sur la rareté, le savoir-faire, la provenance ou la convoitise, défie les définitions univoques. L'ouvrage entend revenir sur cet objet historique problématique en posant la question de la production, de la diffusion et de la consommation des objets de luxe - l'intérêt heuristique du marché du luxe est bien de mettre au premier plan la question des circulations et des connections -, et en analysant la spécialisation progressive d'un commerce qui concourt à l'embellissement de la personne ou du cadre de vie. Les contributions qui le composent sont issues d'une manifestation scientifique interdisciplinaire organisée à Lyon en 2012, qui était largement ouverte d'un point de vue chronologique, spatial et disciplinaire. Le luxe a souvent été cantonné aux productions des beaux-arts ; il s'agit ici d'en montrer la richesse et la diversité et d'observer comment se sont progressivement mis en place des marchés spécialisés. L'ouvrage développe trois approches spécifiques : la circulation spatiale du luxe (marchands et marchandises), l'économie du luxe (concevoir, produire, vendre), les circulations sociales du luxe (luxe et demi-luxe).

12/2015

ActuaLitté

Religion

Vie de combat, vie d'amour

Je me souviens du 3 juillet 1965. Tout tremblant et éperdu de joie, j'étais entre les mains de l'évêque de La Rochelle qui m'ordonnait pour le service de l'Eglise d'Algérie. Il me demanda : "Guy, est-ce que tu promets de donner toute ta vie au service de Dieu, au service de l'amour, au service des autres ?" Je répondis en latin : "Promitto." Cinquante ans ont passé, il me semble pourtant que c'était hier. Me reviennent à la mémoire tant d'êtres rencontrés, de situations vécues, de moments tragiques, d'autres éblouissants aussi. Ce demi-siècle d'engagement qui n'a pas cessé, et même ma vie entière, j'ai voulu les écrire en hommage à ceux qui ont croisé ma route et qui m'ont transformé. Pas comme un long récit pontifiant, mais sous forme d'un abécédaire ludique, de A à Z, d'Amour à Zizou. Sans oublier Blouson, Christ, Drogue, Educateur, Faucon, Guerre d'Algérie, Héros, Islam, Jeunes, Kawasaki, Loubard, Messe, Nuits, Ordination, Popeye, QHS, Rue, Santiags, Tibhirine, Urgence, Vagabond, Wallabies, Xénophilie, ou Youyous, et bien d'autres encore... Après quarante livres, j'ai voulu écrire le dictionnaire de ma vie, quelques 200 entrées, graves ou drôles, narratives ou réflexives, d'hier ou d'aujourd'hui, en église ou hors d'elle, avec mes jeunes loulous qui m'en ont fait voir de toutes les couleurs, ou mes anciens, si touchants de fragilité... On y trouvera des histoires d'amour, des coups de gueule, des naissances, des morts... On s'y amusera aussi, j'y ai veillé ! Ces textes sont tous marqués par le sceau d'une reconnaissance infinie pour ces décennies où j'ai été indéfectiblement soutenu par l'Amour de Dieu, tentant de suivre l'exemple du Christ, dans les épreuves comme dans les joies. Cet Amour qui ne m'a jamais abandonné et que j'ai à coeur de partager ici à pleins tubes avec vous, mes amis lecteurs. Guy Gilbert

10/2015

ActuaLitté

Romans historiques

Le sabre d'Allah

Mais comment l'Islam s'est-il répandu à travers les siècles, partant d'un coin perdu de la Péninsule arabique pour parvenir jusqu'aux portes de Vienne ? Pour le comprendre, peut-être est-il juste nécessaire de commencer par le commencement, et de retourner au sable du désert. L'infini des espaces désertiques et l'aspiration collective à la transcendance occupent de fait une place prépondérante dans la Révélation du Prophète, selon qui il existe un Dieu unique dont le message doit impérativement être répandu sur toute la surface de la Terre. Dès l'origine est donc posée la question de la nature double de l'islam, à la fois religieux et conquérant. Or très vite, à l'instar de ce qui advint avec les Empires romain et byzantin, les intérêts politiques et les motivations guerrières vont prendre le pas sur la dimension religieuse. Cet expansionnisme fulgurant fera ainsi naître de très nombreux conflits au sein même de la nouvelle religion, dont l'antagonisme entre chiites et sunnites n'est que la forme la plus connue. Si l'Espagne musulmane des XIIe et XIIIe siècles où juifs, chrétiens et musulmans cohabitent harmonieusement pour donner naissance à l'une des civilisations les plus raffinées qui soit, l'histoire de l'islam est aussi jalonnée d'une aveugle intransigeance et d'innombrables crimes commis au nom de la foi. Des crimes dont, au prix d'une dérive aussi absurde que délirante, les musulmans sont aujourd'hui les premières victimes, notamment à travers le terrorisme. Avec son incomparable talent de conteur, mais aussi avec le souci constant de présenter de la façon la plus claire et la plus impartiale possible l'histoire de l'islam des origines à nos jours – véritable roman aux rebondissements innombrables ! –, Gilbert Sinoué nous livre quelques clés indispensables pour mieux connaître et comprendre la culture et la conscience collective que partage aujourd'hui une communauté forte d'un milliard et demi de personnes.

11/2016

ActuaLitté

Sociologie

Mixités conjugales. Discrédits, résistances et créativités dans les familles avec un partenaire arabe

Sujet fort politisé et médiatisé de nos jours, la "mixité conjugale", celle de couples formés par des européens avec des non-européens, recèle les enjeux et les potentialités générés par les migrations. Elle confronte également nos sociétés à une redéfinition continue de la relation à l'altérité, qu'elle soit juridique, culturelle, religieuse, linguistique, sexuelle. Ce livre s'insère dans ce débat et y apporte une contribution innovante à partir des histoires des couples formés entre des citoyens européens (ici en l'occurrence français ou italiens) et des partenaires "arabes". Des marqueurs d'identités, réels ou supposés, tels que la nationalité, l'origine ethnico-culturelle et l'affiliation religieuse, alimentent des représentations souvent négatives vis-à-vis de ces couples et de leurs enfants. Des contraintes multiples, occasionnées à la fois par des administrations et des entourages, n'affectent pas seulement le conjoint étranger mais aussi te conjoint européen. L'enquête montre que ses propres droits sont remis en question ; et, il/elle risque, en raison de son choix affectif, un déclassement social dans sa communauté. Toutefois, contrairement aux idées reçues, les difficultés que ces couples- et encore trop souvent leurs enfants-rencontrent peuvent générer des formes de résistance innovantes. En effet, la force de ces familles réside dans le processus de "migration conjointe" effectuée par les deux partenaires (le membre européen du couple ayant vécu quant à lui/elle une sorte de migration "subjective" appelée ici "migration de contact") et dont les enfants bénéficieront dans leur construction identitaire vers l'âge adulte. Au-delà de l'histoire des couples mixtes et des familles rencontrés, des descriptions de leurs bonheurs et déboires, l'ouvrage innove en montrant que la migration n'est pas uniquement le résultat d'un déplacement géographique et de l'installation dans un nouvel espace sociétal : elle déclenche aussi chez le partenaire amoureux, à travers le partage intime des expériences et des vécus du partenaire migrant, un processus de changement identitaire subjectif.

10/2016

ActuaLitté

Informatique

L'histoire de Mario. Volume 2, La guerre des mascottes (1990-1995)

Sonic, Donkey Kong, Yoshi... Mais aussi Mickey, Bugs Bunny, Taz... Sans oublier une galerie de reptiles, un lynx, une chauve-souris, plusieurs renards, une horde d'écureuils... De 1990 à 1995, plus de 340 avatars différents s'offrent aux doigts des gamers, qu'ils soient des vétérans du secteur, comme Pac-Man, des nouvelles stars venues du dessin animé, comme les Animaniacs, ou encore des célébrités happées par la mode du jeu vidéo, comme Michael Jordan ou Michael Jackson. Leur point commun ? Ils apparaissent dans des jeux de plates-formes en deux dimensions, ce genre drolatique et bondissant dont Super Mario Bros. a défini les codes en 1985. Pourquoi cette mode une demi-décennie plus tard ? Comment les multiples acteurs du secteur en viennent-ils à adopter un même genre, une même tonalité, une même stratégie marketing, jusqu'à donner naissance à la fameuse formule du "jeu vidéo à mascotte", entre Mr. Nutz, Bubsy et Aero The Acro-Bat ? Comment Nintendo, moteur créatif d'un genre, s'adapte-t-il à la concurrence frontale agressive du hérisson de SEGA et à cette multitude de nouveaux parasites ? Dans l'histoire de Mario, la première moitié des années 1990 est l'une des plus décisives et des plus paradoxales : celle où le plombier, Nintendo et le savoir-faire japonais en général, ne sont plus les n° 1 incontestés. L'Histoire de Mario vol.2 – 1990-1995 : La guerre des mascottes se veut la suite de L'Histoire de Mario – 1981-1991 : L'ascension d'une icône. Une suite qui s'ouvre sur le péché originel de Nintendo, pour se conclure par une étude du cas Yoshi's Island, mais une suite qui, d'une manière générale, parlera surtout de Nintendo en creux. Ou, pourquoi cette période, aux allures de grande lessiveuse, est parvenue à bousculer le constructeur japonais en faisant perdre à son personnage phare une bonne partie de son éclat...

03/2017

ActuaLitté

Beaux arts

Mons. Ouvrir les murs (1865-2015)

A travers des documents inédits et des témoignages d'époque, cet ouvrage richement illustré met en lumière les processus qui ont permis à Mons de devenir la ville ouverte sur l'avenir qu'elle est aujourd'hui. La ville de Mons, chef-lieu du Hainaut (Belgique), est située sur une colline au confluent de deux petites rivières et de leurs vallées facilement inondables. Exploitant les caractéristiques du site, elle se dota au cours des siècles d'imposantes fortifications, régulièrement adaptées à l'évolution des techniques de guerre. Mais la ville était étouffée par cette enceinte. En 1861, la Ville obtint enfin le démantèlement de ses murs. Mons put alors développer un nouveau projet pour exploiter les vastes espaces rendus disponibles autour de l'ancien centre. Ce livre montre combien ces transformation propulsèrent dans la modernité une ville jusqu'alors enfermée dans ses remparts. De nombreux aspects du développement de la ville de Mons sont évoqués, basés sur des études récentes et la découverte de documents inédits : création de voies nouvelles (boulevards et avenues) ; choix posés en matière d'hygiène avec le détournement de la rivière Trouille (qui traversait la ville) et développement d'un système de distribution d'eau ; permanence de la présence militaire ; tentatives de développement industriel ; contraintes imposées par la nature du sol ; démographie et réflexions sur le logement... La transformation de la ville se poursuit encore aujourd'hui. L'ouvrage propose d'ailleurs des pistes en matière de patrimoine, notamment la réaffectation d'anciens bâtiments dans l'intra-muros et l'extension de la zone ouest de la ville, avec le quartier de la gare et l'espace des Grands Prés. «Mons est une citadelle ; et une citadelle plus fort, qu'aucune des nôtres. Il y a huit ou dix enceintes avec autant de fossés autour de Mons. En sortant de la ville on est rejeté pendant plus d'un quart d'heure de passerelles en pont-levis a travers les demi-lunes, les bastions et les contrescarpes.» Victor Hugo

06/2015

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Les relations Nord-Sud pour atténuer le changement climatique. Du développement propre à la déforestation évitée

Le "développement propre" et la "déforestation évitée" sont des concepts et des mécanismes politiques qui relèvent de la lutte contre le changement climatique. En quoi engendrent-ils des relations Nord-Sud ? Cet ouvrage répond à cette interrogation en utilisant une approche géopolitique. De nombreuses cartes illustrent la coopération entre des pays développés et des pays en développement. Pour les pays développés, la coopération pour un "développement propre" est synonyme de délocalisation de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (EGES) et d'acquisition de crédits carbone pour des projets réalisés dans les pays en développement. Ces derniers sont alors censés recevoir des technologies peu polluantes, et bénéficier de retombées pour leur développement durable, ce qui n'est pas vérifié. S'agissant de la "déforestation évitée", les cartes réalisées montrent le déploiement de la coopération multilatérale et bilatérale consistant, pour des pays développés, à mobiliser des fonds destinés à aider des pays en développement à se "préparer" pour réduire leurs taux de déforestation. Le programme REDD des Nations unies apparaît redondant mais quelque peu complémentaire de ceux gérés par la Banque mondiale. La Norvège déploie une coopération qui cible le Brésil, sans doute du fait de l'importance que la forêt amazonienne représente en termes de potentiel de réduction des EGES, et donc d'atténuation du changement climatique. La coopération française, tous azimuts, ne délaisse pas le "pré-carré" de la France, notamment des pays d'Afrique centrale. Les entretiens semi-dirigés révèlent le rôle catalyseur de l'Etat et des organisations non gouvernementales au Brésil, contrairement à Madagascar, enrôlé par des organismes de coopération multilatérale et d'aide au développement, ainsi que par des organisations non gouvernementales internationales. Les recherches présentées dans cet ouvrage soulignent les difficultés de la mise en oeuvre des concepts et des politiques internationales de réduction des EGES. Elles mettent en évidence le hiatus et les déperditions entre le niveau international, le niveau national et le niveau local. Elles illustrent la fragmentation de la gouvernance de l'atténuation du changement climatique.

05/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

La petite-fille de la sorcière. Enquête sur la culture magique des campagnes au temps de George Sand

Au XIXe siècle, cela faisait longtemps qu'on ne brûlait plus de sorcières. Les pièces de procès n'existent donc pas. La justice est muette, à part quelques affaires d'escroquerie et de rares faits divers tragiques. Ne comptons pas trop non plus sur les tout premiers folkloristes : ces notables cherchaient surtout dans les moeurs campagnardes des vestiges de cultes ou d'usages antiques et en somme ne s'intéressaient guère aux paysans de leur temps. On a dû procéder autrement et partir de la littérature. Relire La Petite Fadette, les Dus frays bessous du gascon Jasmin, d'autres oeuvres d'écrivains ayant eu une enfance rurale afin d'y repérer ce que Carlo Ginzburg appellerait des traces : traces à demi effacées d'une culture essentiellement orale et très méprisée, indices ténus qu'il faut interpréter à la lumière de ce que les anthropologues et les folkloristes nous ont appris des contes et des croyances. Il s'agit ainsi de reconstituer les logiques multiples d'un univers culturel très étrange à nos yeux, entre le rêve et le réel, peuplé de sorcières et de loups-garous, de devins et de feux follets. Et, en bon historien, d'inscrire ces croyances dans le temps : comprendre pourquoi, en dépit du mépris des Lumières qui faisait suite à la persécution sanglante des siècles précédents, elles étaient encore si vivantes au début du XIXe siècle ; puis tenter d'évaluer leur recul, ou plutôt les transformations qu'elles connaissaient à cette époque ; enfin apprécier l'enjeu politique qu'elles en vinrent à représenter lorsqu'en 1848 l'instauration du suffrage universel donna à des campagnards encore illettrés et "superstitieux" un poids décisif dans la destinée d'un pays. Vincent Robert enseigne l'histoire politique et culturelle du XIXe siècle à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il a notamment publié Le Temps des banquets. Politique et symbolique d'une génération, 1818-1848 (2010) qui a obtenu le prix des Rendez-vous de l'histoire de Blois.

04/2015

ActuaLitté

Ethnologie

Henri Gaden à travers l'Afrique de l'Ouest (1894-1939). Fils de Bordeaux, aventurier africain

Soldat, ethnographe et linguiste, amant, père et administrateur colonial, Henri Gaden (1867-1939) a mené une vie contradictoire mais fascinante en Afrique de l'Ouest. Face au chaos et à l'insécurité de l'existence coloniale qui a rendu des hommes fous, Gaden a mené pendant près d'un demi-siècle une vie remplie de douleur et de passion, de curiosité et d'effort intellectuel, de folie et d'échec. Alors que la carrière moyenne d'un colon français était de moins de six années, Henri Gaden a été en service continu pendant plus de 33 ans, de 1894 jusqu'à sa retraite en 1927 du poste de Gouverneur de la Mauritanie. Au cours de ses 45 années en Afrique occidentale, Henri Gaden a connu le service colonial dans cinq territoires différents. Ce livre est la première biographie en français sur Henri Gaden, un personnage colonial exceptionnel qui a vu une série de transformations les plus radicales de l'histoire de l'Afrique de l'Ouest. Il fournit un portrait approfondi et intime de l'homme, de sa place dans l'histoire, et des contradictions, des tensions et des ambiguïtés non seulement dans sa vie privée et professionnelle, mais aussi au coeur de l'entreprise coloniale. Ce livre représente l'une des descriptions les plus complètes d'un officier colonial et administrateur évoluant en Afrique de l'Ouest. Gaden a subi une transformation personnelle, du statut d'officier militaire métropolitain rempli de préjugés bourgeois à celui de gouverneur, habile et empreint de compréhension. Choisissant de ne pas rentrer en France après sa retraite, contre l'avis de son ami de longue date et ancien compagnon d'armes le Général Henri Gouraud, il a continué à vivre à Saint-Louis du Sénégal avec sa femme sénégalaise et sa famille adoptive jusqu'à sa mort en 1939. Excellent photographe, Henri Gaden a illustré le parcours de sa vie avec les images de quelques-uns de ses moments les plus significatifs.

02/2015

ActuaLitté

Algérie

La terre, l'étoile, le couteau. Alger, le 2 août 1936

Un beau dimanche de l'été algérois... Ce matin-là, quelque quinze mille participants se rassemblent au Stade municipal, à Belcourt, où le Congrès musulman algérien, formé deux mois plus tôt, rend compte de ses entretiens avec le gouvernement de Front populaire. Messali Hadj, venu par surprise de Paris où il dirige l'Etoile nord-africaine, dénonce la perspective de "?rattachement à la France?" prônée par le Congrès et reçoit un triomphe lorsqu'il proclame : "?Cette terre n'est pas à vendre ! ?". Au même moment, dans la Basse Casbah, le muphti d'Alger est poignardé en pleine rue, crime dont l'administration s'empresse d'imputer l'initiative au cheikh El-Okbi, figure algéroise du réformisme musulman. Le meeting. Le discours. Le meurtre. Nourrie de nombre d'archives et témoignages inédits, cette enquête restitue au plus près le déroulement, d'un bout à l'autre de la ville, de cette matinée décisive. A l'encontre de bien des relectures biaisées, elle en étudie les suites pour les diverses forces politiques algériennes et l'essor ultérieur du combat indépendantiste. Reprenant les pièces du procès El-Okbi et le compte-rendu quotidien qu'en fit le jeune Albert Camus dans Alger républicain, elle remet au jour ce qu'étaient déjà les pratiques coloniales de la provocation et de la torture, et réunit des éléments neufs qui pourraient lever le mystère du dossier criminel. Dès ce 2 août 1936, l'appel à une "?Constituante élue au suffrage universel sans distinction de race et de religion ! ?" liait dans une même exigence de souveraineté, l'affirmation d'une nation et l'exigence de la démocratie. Mais n'est-ce pas à cette "?seconde indépendance?" d'où, après plus d'un demi-siècle d'autoritarisme, naîtrait une société fraternelle, pluraliste, unie dans sa diversité, qu'aspire le peuple algérien depuis que, fort de toute sa jeunesse, il tente de se ressaisir de son destin ?

04/2021

ActuaLitté

Matières enseignées

L'avenir d'une désillusion. Faut-il encore enseigner la philosophie au lycée ?

Une remise en cause étayée de l'enseignement de la philosophie et de son système archaïque ; une réflexion sur la posture du professeur de philosophie. En France, le cours de philosophie au lycée est sacralisé depuis deux siècles. A la fois initiation et couronnement, il est censé ouvrir aux élèves les portes de la " réflexion ", du jugement et de l'" esprit critique ". Comment s'étonner dès lors qu'au moindre changement de programme, les professeurs de philosophie nous disent que c'est la civilisation qu'on assassine ? Que toute réduction des heures de philo au lycée mène inéluctablement au règne de la bêtise et de la barbarie ? Lors du premier cours de philosophie, dans la torpeur finissante de l'été, le professeur explique à ses élèves de terminale que désormais on va enfin vraiment " réfléchir " et qu'on pourra poser toutes les questions possibles : rien n'est jamais acquis, rien ne doit être tenu pour évident, tout peut être remis en doute, interrogé, questionné, " problématisé ". Mais si les professeurs de philosophie, qui se prennent parfois pour de véritables philosophes, veulent bien tout interroger et tout remettre en question, ils deviennent très sourcilleux et pour le moins susceptibles quand on commence à " problématiser " leur propre discipline et à analyser la représentation qu'ils se font de son importance réelle ou supposée. C'est ce qu'Henri de Monvallier a voulu faire ici : poser aux professionnels du questionnement des questions qu'ils ne se posent pas et qu'ils ne veulent pas (se) poser pour des raisons à la fois de bienséance corporatiste et d'idéologie professionnelle. Après une dizaine d'années d'enseignement en lycée, d'expérience sur le terrain et autant de réflexion sur le cours de philosophie, l'auteur en vient à s'interroger sur la nécessité du cours de philosophie, au lycée et particulièrement en terminale. Quels sont ses effets réels sur les élèves ? Remplit-elle encore aujourd'hui sa fonction d'éveil ?

09/2022

ActuaLitté

Littérature française

Les cailloux du petit poucet

Né le 4 juillet 1946, l'auteur est orphelin à 9 ans. Elevé par son demi-frère adoptif, son aîné de dix-huit ans. Au cours de sa jeunesse provinciale à rebondissements, il découvre avoir été adopté par un pharmacien chartrain, à la tête d'un réseau 1943/1944 ayant pour but de collecter du renseignement pour le Général De Gaulle. Puis de l'exfiltration des pilotes alliés tombés sur le département d'Eure & Loire – cinquante-quatre pilotes – alors que l'immeuble entier était réquisitionné par l'occupant. Soixante-douze ans après, à l'ouverture de son dossier de la DASS, un nom apparaît pour son père biologique : "Steve Zaro", G.I. stationné en Allemagne, avec un lieu "Freising". Un premier livre La Chance, relate ce parcours. Lors de la signature de ce livre, Noël deux mille dix-huit, à Chartres, invité par un historien – Gérard Leray – auteur de la Tondue de Chartres, en prenant congé, celui-ci lui déclare : "Ta mission, retrouver ce G.I." Il ne va avoir de cesse de retrouver cet homme. Deux rencontres providentielles vont être décisives. Dix jours après sa lettre de contact aux Etats-Unis, il obtient une réponse des quatre enfants. Le plus vieux est âgé de soixante ans et la plus jeune, âgée de quarante-huit printemps en deux mille vingt. (Le G.I. s'étant marié en mille neuf cent cinquante-cinq). Avec l'aide de sa fille cadette et un gros album rempli de cartes postales allemandes datant d'avant les destructions, mais toutes annotées avec une date. Il retrace : "Un parcours très spécial" à partir du huit mai mille neuf cent quarante-cinq, jusqu'à sa naissance. Pour faire découvrir aux enfants, une vie qu'ils ne soupçonnaient pas. Et essayer de comprendre comment les deux pères – l'adoptant et le biologique – sont entrés en contact. Les cailloux du petit Poucet relate cette aventure.

09/2022

ActuaLitté

Sciences historiques

Mulhouse. L'esprit d'une ville

Mulhouse, la " maison du moulin ". Ville singulière, au destin étonnant, construite par la volonté des hommes. Petit bourg né autour d'un moulin, selon la légende, Mulhouse entre dans l'histoire lorsque des souverains du Saint Empire Romain germanique lui octroient le statut de ville libre impériale, après l'an mille. Les Mulhousiens cultivent dès lors une farouche soif d'indépendance au point de chasser l'Evêque de Strasbourg et les familles nobles de leurs possessions mulhousiennes. Régulièrement menacée d'annexion par les Empereurs, la ville conclut des alliances, d'abord avec la Décapole alsacienne, puis avec les cantons helvétiques, en 1515. En optant ensuite pour la Réforme, introduite par d'irrespectueux religieux, l'oligarchie protestante s'arroge, pendant trois siècles, le pouvoir absolu sur tous les aspects de la vie de la cité. En 1746, les premières manufactures d'indiennes, créées par quatre jeunes gens audacieux, entament la rupture avec un demi millénaire de corporatisme médiéval. Après des siècles d'indépendance, la Réunion à la France en 1798, lance Mulhouse dans la révolution industrielle, qui lui vaut le titre de " Manchester française " et attire dans les usines des milliers de " misérables ". De multiples oeuvres des patrons philanthropes, inspirées par un jeune franc-maçon et l'action d'un curé champion du catholicisme social atténuent les effets du capitalisme libéral. Les annexions de 1871 et 1940 laissent des cicatrices durables. L'entre deux guerres est le temps du socialisme municipal mené par un maire humaniste, qui tient tête aux nazis. Le retour définitif à la France en 1945 ouvre les pages de la ville post-industrielle contemporaine, labellisée " Ville d'art et d'histoire ". Mulhouse, l'esprit d'une ville a l'ambition de donner aux Mulhousiens d'aujourd'hui les clefs pour comprendre cette ville à nulle autre pareille qui, rupture après rupture, a su retrouver à chaque fois et avec enthousiasme les raisons de la confiance.

09/2013

ActuaLitté

Rock

Conversations avec Iggy Pop

Il est le dernier monstre sacré et la dernière véritable bête de scène encore debout ! Indomptable, refusant toute notion d'embourgeoisement, Iggy est resté sauvage et n'a jamais galvaudé son surnom d' "Iguane" . Respecté par toutes les générations de musiciens depuis plus d'un demi-siècle, considéré comme le seul et unique "parrain du punk" , Iggy a toujours su transcender sa propre légende, se mettre à nu (au propre comme au figuré ! ) pour alimenter un mythe sans cesse renouvelé - ainsi qu'une discographie ô combien riche et flamboyante. La France a toujours aimé Iggy et soutenu lors des périodes les plus complexes de sa vie. Notre homme, jamais ingrat, lui a toujours rendu la pareille, devenant petit à petit l'un des artistes les plus francophiles qui soient. Son amour pour la culture française (il a déjà chanté Gainsbourg, Brassens, Piaf et même Prévert ! ) et pour le public français se verra honorer en mai 2022 de la plus longue tournée de l'Iguane sur notre sol, avec au total 13 dates et aucune région épargnée ! En l'absence d'autobiographie, ce livre d'entretiens comble un manque criant d'ouvrages sur le bonhomme, qui n'est pas facile à approcher. Personne n'a jamais pu l'interviewer autant de fois (une dizaine ! ), sur un laps de temps aussi étendu (30 ans). Les interviews, très détaillées, couvrent tous les aspects de sa carrière et de sa vie chaotique. Elles permettent aussi de rendre compte des évolutions de son état d'esprit. Elles sont complétées ici de leurs repères discographiques, biographiques et scéniques idoines. L'auteur : Christophe Goffette dirige des revues (principalement musicales) depuis trois décennies, revues musicales dans lesquelles il a toujours beaucoup écrit, se spécialisant dans des entretiens au long cours. Il est également traducteur, scénariste, producteur, directeur artistique, patron de maison de disques (et d'une radio rock) ou encore réalisateur. Il a traduit et présenté le monumental Tout Bowie (Nouveau Monde éditions).

03/2022

ActuaLitté

Autres vignobles

Le renouveau de la vigne et du vin en Bretagne

Historiquement, depuis les temps gallo-romains, le territoire de la Bretagne a toujours accueilli la vigne et produit du vin. Autour de Nantes bien sûr, donnant des appellations célèbres comme le muscadet et le gros-plant, mais aussi dans bien d'autres zones propices comme la vallée de la Rance, la presqu'île de Rhuys, celle de Guérande... L'auteur revient sur ce parcours millénaire et sur le succès des vins nantais, afin de mieux décrire ensuite le progressif abandon de la viticulture en dehors des bords de Loire au sens large, et ses causes qui sont multiples. Les motivations commerciales et les contraintes administratives n'étant pas les moindres. Pourtant, les vins nantais ont désormais rénové leur image, diversifié leur production, affiné leurs goûts. Surtout, de nouveaux vignobles ont vu le jour depuis vingt ans, replantations parfois très urbaines assurées par des passionnés qui, de joyeux farfelus parfois clandestins peuvent être aujourd'hui regardés comme pionniers. Car, le réchauffement climatique aidant, mais aussi grâce à une meilleure connaissance des pratiques adaptées à ses sols, la Bretagne renoue un peu partout avec la vigne. Et des cépages anciens sont remis à l'honneur, du pays de Retz aux îles du Ponant, en passant par Quimper et, de nouveau, les coteaux du fleuve Rance, à cheval entre Côtes d'Armor et pays Rennais. Ce livre très illustré en couleur de cartes, documents d'archives, photographies récentes, cartes postales anciennes fait le tour de ces initiatives. Il analyse, à l'appui d'une documentation impressionnante, autant scientifique qu'humaine, les trajectoires passées et contemporaines de cette activité dont l'intérêt par le grand public va croissant, du niveau local au national. Toutes les études prouvent que le renouveau de la vigne en Bretagne est lancé, et que demain les vins bretons, bien plus variés et riches qu'on ne le pense, tireront leur épingle du jeu. Un livre-découverte à consommer sans modération.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

La cave se rebiffe

A la suite de son divorce, Carmen conduit depuis deux ans et demi un superbe bus sur la ligne N° 16 qui traverse son île perpendiculairement, de part en part. Elle aime son métier qui le lui rend bien même si elle trouve fastidieux le ménage journalier obligatoire. Un soir, au moment du Carnaval, en faisant le ménage du bus, elle fourre machinalement dans la poubelle un carnet égaré dans le tas de détritus. Elle le récupère au dernier moment, alors qu'une phrase sur la page ouverte lui explose au visage. Elle en commence la lecture au dépôt et ne peut s'en détacher. Elle l'achève à la maison, lecture frénétique qui lui fait même oublier ses enfants pendant ses quelques jours de congé. Quand elle le referme, elle est persuadée qu'elle a deviné qui en est l'auteur, un passager, habitué depuis peu, dénotant par son allure et sa tenue, qui monte à la station Hôpital et descend à l'arrêt au sommet de la chaine montagneuse qui constitue le centre de l'île. Fiévreuse, elle s'empresse de le remettre en main propre à son propriétaire, mais il a disparu. Elle se met à sa recherche, mais les disparitions c'est comme les trains, une disparition peut en cacher une autre, et c'est au terme d'un parcours sinueux, caverneux, de hasards en déterminismes - les ouvriers sont nos maitres, tu parles ! - qu'un cri de vérité surgit dans la lumière. Christian Jodon est né le 3 mars 1952, à Pontarlier, petite ville française, département du Doubs, proche de la frontière suisse. Il se mit à écrire grâce aux ateliers d'écriture qu'il découvrit tardivement et auxquels il participait assidûment. Quand il n'est pas sur ses skis, sur son vélo ou dans les bois, il écrit ou peint le reste du temps. La cave se rebiffe est son premier roman.

06/2019

ActuaLitté

Littérature Allemande

Dans la nuit d'E.T.A. Hoffmann

Un livre-objet inédit mettant en avant une sélection de textes de l'inventeur du réalisme fantastique E. T. A. Hoffmann accompagnée d'illustrations intensifiants les ambiances fantasques de l'écrivain allemand. Avant de devenir l'inventeur du réalisme fantastique et d'inspirer Balzac, Maupassant, E. A. Poe, Boulgakov, Siniavski, E. T. A. Hoffmann (1776-1822) a été l'image même du beautiful losers. Lui qui s'était rêvé musicien a passé son temps à saborder ses chances d'être reconnu en tant que tel. En attendant la reconnaissance qui lui échappait, il travaillait comme juriste : mais être Prussien sous Napoléon signifiait être chassé d'une ville à l'autre. Sur le tard, à quelques années de sa mort, il s'est découvert ce talent pour l'écriture. Le public a été fasciné. Or ses jours étaient comptés. Il s'est éteint en 1822 au moment où les derniers romantiques allemands voyaient en lui un maître et qu'il a inspiré en France une passion pour l'étrange. Au XXe siècle, Sigmund Freud l'a remis à l'honneur en puisant dans ses textes, notamment dans Le Marchand de sable, son concept d'inquiétante étrangeté. Et depuis on ne compte plus les auteurs (de Lovecraft à Pierre Péju), cinéastes (Michael Powell, Sokourov, Miyazaki), musiciens (Schubert, Schumann, Philipp Glass...), peintres (Paul Klee, Oskar Schlemmer) qui se sont nourris de son imaginaire. Ce livre composé de 5 contes Le Diable à Berlin, Le Marchand de sable, Vampire, La Maison sinistre, Les Mines de Falun propose aux lecteurs une entrée idéale et simple dans l'oeuvre d'E. T. A Hoffmann illustré par le regard du dessinateur marseillais Tristan Bonnemain. Une postface d'Elisabeth Lemirre (spécialiste des contes littéraires, a signé la postface du Chien noir de Lucie Baratte) et Jacques Cotin (ancien directeur de la Pleïade) permettra aux lecteurs de plonger, plus en profondeur, dans la modernité d'E. T. A. Hoffmann.

10/2022

ActuaLitté

Histoire littéraire

Marco Polo. Le devisement du monde

Depuis un demi-siècle les diverses versions du texte de Marco Polo, appelé Le Devisement du monde "La description du monde", rédigées à date ancienne dans plusieurs langues (franco-italien, français, toscan, vénitien et même latin), ont été intégralement publiées. Philippe Ménard, qui a dirigé l'édition savante en six volumes de la version française et qui a une connaissance approfondie des diverses rédactions, rassemble dans le présent volume une série d'études qui apportent des nouveautés sur des problèmes essentiels. Marco Polo est-il vraiment allé en Chine ? A-t-il été chargé de mission par le Grand Khan mongol Khoubilai Khan, maître de toute la Chine, pour remplir des tâches importantes dans son vaste empire ? Que nous apprennent les diverses rédactions de son oeuvre ? Existe-t-il une version originale ? Comment s'explique le mélange de plusieurs langues dans certaines versions du texte ? Pourquoi Marco Polo voulait-il que son texte soit publié en français ? Est-il vrai qu'il n'a pas écrit le texte lui-même et qu'il a fait appel à un écrivain nommé en italien Rustichello da Pisa, Rusticien de Pise, qui connaissait bien la langue française ? Comment sont apparues des traductions latines, faites du vivant de Marco Polo ? Trouve-t-on des fragments médiévaux de son oeuvre encore inédits ? Philippe Ménard a découvert et examiné de près deux d'entre eux, l'un en anglo-normand dans une bibliothèque anglaise, l'autre en franco-italien chez un marchand de manuscrits anciens, et grâce aux rayons ultraviolets il a réussi à restituer des parties réputées illisibles. L'écriture du récit de voyage nous révèle-t-elle quelque chose sur l'auteur ? Que nous apprennent les nombreux mots orientaux présents dans le texte ? Quel est l'apport de Marco Polo à la culture occidentale ? A ces questions le présent livre tente d'apporter des réponses et de mieux faire connaître l'oeuvre exceptionnelle du fameux voyageur vénitien, qui fut le premier à nous donner une relation de son singulier périple à travers l'immense Chine.

03/2023

ActuaLitté

Economie (essai)

L'ordre mondial en mutation. L'ascension et la chute des nations

Dans L'ordre mondial en mutation, Ray Dalio, auteur du best-seller Les principes du succès et investisseur légendaire ayant passé un demi-siècle à étudier les économies et les marchés mondiaux, examine les périodes économiques et politiques les plus turbulentes de l'histoire. Il explique pourquoi l'avenir sera probablement radicalement différent de ce que nous avons connu de notre vivant - et propose des conseils pratiques pour bien gérer le changement. Il y a quelques années, Ray Dalio a remarqué une convergence de circonstances politiques et économiques qu'il n'avait jamais rencontrées auparavant : des dettes énormes associées à des taux d'intérêt nuls ou quasi-nuls, ayant conduit à une gigantesque impression monétaire dans les trois principales devises de réserve du monde ; des conflits politiques et sociaux importants au sein des nations, en particulier aux Etats-Unis, en raison des plus grandes disparités de richesse, de politique et de valeurs que l'on ait vues depuis plus d'un siècle ; et l'apparition d'une nouvelle puissance mondiale (la Chine) venant défier l'hégémonie des Etats-Unis et l'ordre mondial existant. La dernière fois qu'une telle convergence a eu lieu, c'était entre 1930 et 1945. Cette prise de conscience a poussé Ray Dalio à étudier les schémas et les relations de cause à effet qui ont accompagné tous les changements majeurs, en termes de richesse et de pouvoir, au cours des 500 dernières années. Dans cet ouvrage remarquable de la série des Principes, Ray Dalio présente à ses lecteurs une étude complète des plus grands empires - notamment ceux de la Hollande, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis -, et met en perspective le " grand cycle " qui a déterminé les succès et les échecs de tous les grands pays du monde au cours de l'histoire. Il révèle les forces intemporelles et universelles sous-jacentes à ces changements, et les utilise pour se projeter dans l'avenir, en proposant des principes concrets pour se positionner face à ce qui nous attend.

03/2024

ActuaLitté

Vie de famille

Comment ne pas devenir une marâtre. Guide féministe de la famille recomposée

Si la famille recomposée était une sandale, la marâtre serait le caillou à l'intérieur. Personne n'a envie d'avoir un caillou dans sa sandale. Mais personne n'a envie d'être ce caillou non plus. Je n'ai jamais rêvé d'être marâtre car moi aussi, j'ai toujours associé la fonction aux sorcières que j'ai croisées dans les mêmes contes que vous. Quand j'ai appris qu'il avait des enfants, mon GPS interne m'a invitée à faim demi-tour dès que possible mais comme vous, j'y suis allée quand même. Et j'y suis restée, même si j'ai bien failli rendre mon tablier une dizaine de fois (par mois). On ne naît pas marâtre. On le devient à force de patience et d'amour, paraît-il, et beaucoup de doutes, de bourdes, de ruminations et de frustrations, plus ou moins aggravées par des attentes familiales et sociales fortes et souvent contradictoires, un flou juridique persistant, et une charge mentale lourde. Très lourde. Ce livre est l'antidote au sortilège dont les belles-mères modernes sont encore prisonnières. Il analyse l'origine de leur mauvaise réputation, et déconstruit un certain nombre de préjugés au sujet de l'Amour de seconde main, de son ex et de leur(s) enfant(s). A travers de nombreux témoignages, des paroles d'expert.e.s et une solide expérience du terrain, il apporte aussi des réponses concrètes à ces questions que l'on n'ose pas toujours (se) poser : pourquoi les beaux-pères ont-ils la paix, eux ? Est-on obligée d'aimer les enfants de la personne que l'on aime ? Quelle place trouver au sein d'une famille dont la majorité des membres ne nous a pas choisie ? Qu'est-ce qu'un conflit de loyauté, et comment le résoudre ? Quoi répondre à : "Ben t'as qu'à partir, si t'es pas contente ! " ? Quel rôle doit jouer le.la conjoint.e dans tout ça ? Bref : comment négocier son happy end ?

05/2021

ActuaLitté

Chirurgie

Traitement des veines superficielles et profondes des membres. Techniques endoveineuses et chirurgicales

La prévalence des maladies veineuses périphériques (MVP) dans la population générale est croissante touchant particulièrement le monde occidental variant de simples télangiectasies à des ulcères invalidants. Ces dernières années l'évolution des techniques d'exploration et de traitement a été majeure particulièrement sous l'impulsion des patient(e)s qui ne comprenaient pas que leurs symptômes longtemps jugés ' non essentiels ' comparés en particulier à la pathologie artérielle ne soient pas mieux pris en compte. Grâce aussi à l'implication de nombreuses équipes qui ont remis en question les théories d'hier et montré la complexité de cette pathologie veineuse avec de multiples connexions et relais ils ont fait évoluer la technologie en mettant à disposition des moyens d'exploration performants au quotidien comme l'échographie Doppler ou pour dénouer des situations plus complexes comme le phlébo-scanner le phlébo-IRM ou l'échographie endoveineuse. Les traitements se sont également progressivement adaptés aux nouvelles règles physio-pathologiques et ont su proposer une technologie moderne efficace et très majoritairement percutanée. Cet ouvrage découpé en cinq grandes parties aborde : les données essentielles communes aux diverses techniques (variations anatomiques choix d'un écho-Döppler modes d'anesthésies...) ; le traitement de l'insuffisance veineuse superficielle des membres inférieurs (laser radiofréquence écho-sclérose colle chirurgie...) ; la pathologie veineuse profonde abdominale et des membres inférieurs (stents ilio-cave inférieure endophlébectomies et pontage veineux réparations valvulaires pièges veineux anévrismes veineux...) ; l'insuffisance veineuse des membres supérieurs (défilé thoraco-brachial syndrome cave supérieur) ; les autres lésions périphériques (tumeurs veineuses dysfonction érectile malformations veineuses traumatismes veineux et prélèvements veineux pour réparation vasculaire...). Ecrit avec l'aide des meilleurs spécialistes francophones cet ouvrage expose les techniques actuellement validées par les Sociétés Savantes et donne les complications et résultats reconnus. Il est particulièrement destiné aux médecins et chirurgiens vasculaires radiologues et cardiologues qui souhaitent approfondir leurs connaissances des techniques d'exploration et de traitement veineux voire débuter une expérience thérapeutique.

03/2023

ActuaLitté

Réussite personnelle

J'arrête d'en faire trop !. Les conseils d'une psychiatre pour sortir des pièges du perfectionnisme

Après le succès rencontré avec son précédent ouvrage, Bien dans ma tête, le docteur Caroline Depuydt nous apprend qu'il est tout-à-fait possible d'être un perfectionniste sain, adapté, heureux, en paix, et ça c'est une très bonne nouvelle ! Nous sommes nombreux à nous considérer comme perfectionniste, tantôt cela ne nous pose aucun problème et nous semblons vivre de façon plus ou moins adaptée avec ce trait de caractère, tantôt nous sommes tourmentés face aux exigences parfois démesurées que nous nous fixons. Ce perfectionnisme-là est envahissant et finit par nous faire souffrir. Il engendre, entre autres, stress, dépression, burn-out et syndrome de l'imposteur. Dans ce nouveau livre basé à nouveau sur son expérience et sur les nombreux échanges avec ses patients, la psychiatre Caroline Depuydt, bien connue du grand public depuis qu'elle est chroniqueuse dans La Grande Forme sur Vivacité auprès d'Adrien Devyver, a élaboré une modélisation du perfectionnisme, et de ses causes, pour permettre de l'apprivoiser et de faire la paix avec lui. Ce modèle, basé sur les neurosciences, vise à reprogrammer notre cerveau en le faisant évoluer de la rigidité à la flexibilité mentale, c'est-à-dire d'un monde régi par l'obsession du contrôle et des règles à un monde plus souple où les balises que l'on se fixe nous donne le droit à l'erreur et au repos. Cet ouvrage se veut interactif, il permettra de développer une approche tout à fait individualisée. En effet, chaque chapitre donnera l'occasion de se tester pour savoir exactement où on est dans l'échelle de perfectionnisme, de stress, de burnout et autres manifestations invalidantes. Ainsi, chacun pourra adapter les mesures à prendre en fonction de sa propre situation. Chaque chapitre sera également l'occasion d'explorer des exercices faciles à mettre en oeuvre pour reprogrammer son cerveau avec curiosité, plaisir et (presque) sans effort.

03/2023