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Littérature française

Ma mère, cette Maltaise de Tunisie

Chaque jour, je vais voir ma mère au cimetière du Montparnasse. Je veux rendre vie à cette femme née à Tunis dans une famille de cochers de la Tunisie française de l'entre-deux-guerres. Je me dois de raconter son parcours qui est celui de mes origines. Très jeune, elle est mariée à son cousin germain, un homme autoritaire, artisan-charron de son métier, à qui elle donne quatre enfants. Epouse soumise et mère dévouée, elle consacre son temps et ses forces à sa famille, dans un esprit de sacrifice propre à sa foi. Sicilienne par son père, Maltaise par sa mère, sujet britannique par mariage, elle décide, à l'indépendance tunisienne, contre la volonté de son mari très attaché à la Tunisie, de s'installer en France où l'avenir social de ses enfants est assuré. Elle acquiert la nationalité française. Cette diversité culturelle a-t-elle rendu heureuse ma mère, ou, au contraire, lui aurait-elle fait subir des drames indicibles ? Quels secrets de famille sont à la source de cette existence tourmentée ? Je rends hommage à cette authentique Méditerranéenne qui a été la matrice de ma vie et de mon écriture.

10/2020

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Littérature française

Sourire d'étoile

Sourire d'étoile évoque la honte éprouvée par Lou MANDIN de ne pas être comme les autres, par une construction de mots pleins de sens pour tenter de surmonter toutes les souffrances qui l'accablent et s'évanouir dans un bonheur trop fugace aux multiples facettes. C'est un journal intime, écrit au jour le jour, où l'auteure essaie de se comprendre, mais aussi de saisir l'indifférence de ceux qui l'ont involontairement, peut-être, contrainte à souffrir autant au quotidien. Lou partage ses émotions, ses moments d'extase ou le trouble de sa désespérance. C'est un livre en guise de catharsis où un fourmillement ininterrompu de sentiments indicibles s'achemine vers une issue aussi implacable que un et un font deux. L'écriture pour seule catharsis... ? Lou, adolescente puis jeune femme, nous confie ses émotions et nous invite à refaire à notre rythme le parcours tourmenté de sa trop courte vie. Hymne à l'amour, quête éperdue de l'Autre et d'elle-même, cris de détresse, survie à l'horreur, témoignage poignant sur fond d'autoanalyse, ce journal intime raconte l'enfant blessée qu'elle est demeurée adulte... Un sujet actuel, trop actuel...

10/2015

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Faits de société

100% des perdants ont tenté leur chance. L'affaire des jeux de grattage

La Française des jeux vend six millions de tickets à gratter chaque jour. Millionnaire, Banco, Morpion, Vegas... tout le monde connaît ces petits bouts de carton qui promettent la fortune contre quelques euros. Mais sommes-nous tous égaux devant ces jeux ? Ce livre raconte l'incroyable enquête que mène Robert Riblet depuis sept ans. Témoignages et documents à l'appui, vous découvrirez pourquoi les jeux de grattage ne sont pas des jeux de hasard et comment, chez des détaillants peu scrupuleux, des pratiques déviantes se sont développées, favorisant certains joueurs amis au détriment des autres... Pouvoir politique, puissance de l'argent, médias sous influence... Plongez dans les coulisses d'une enquête mouvementée, découvrez le combat d'un homme qui dérange l'une des plus riches institutions de la République. Pourquoi cet ancien chef d'entreprise, autodidacte et enfant de l'Assistance publique, a-t-il refusé les 450 000 euros que la Française des jeux lui proposait ? Quels secrets indicibles cachent ces coupons, qui rapportent chaque année 3,4 milliards d'euros à l'Etat ? Révélations sur une affaire qui n'aurait jamais pu éclater sans la ténacité d'un homme seul.

10/2008

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Romans noirs

Les Mares-Noires

Le coeur d'une centrale nucléaire qui explose ; le destin d'une famille qui vole en éclats. Sous la douce lumière d'un matin d'été aux Mares-Noires, dans le centre du Québec, une femme berce son bébé près d'une fenêtre, en fixant le coyote qui s'approche trop près de leur chalet. Soudain, à la radio, un flash spécial : une explosion est survenue à la centrale nucléaire. Un bâtiment est en flammes, sept employés sont coincés à l'intérieur. Parmi eux, le mari de cette femme. Le cri qu'elle pousse alors ébranle toute la forêt. Les autorités se veulent rassurantes, mais la femme sait que le pire va arriver. Qu'il est trop tard. Treize ans ont passé, la femme a refait sa vie et son bébé est devenue une adolescente rebelle. Si le drame qui les a touchées semble derrière elles, les fantômes ne sont pas loin. Encombrée de tensions, de silences, d'indicibles secrets, leur relation est une bombe à retardement aussi imprévisible que menaçante... Avec ce roman d'une profonde noirceur, Jonathan Gaudet nous entraîne dans une danse macabre, tendue, d'une férocité radioactive.

10/2022

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Poésie

Marana Tha

"Il est des regards de femmes qui parlent d'un trésor Dans le silence des âmes Et des visages de femmes suggérant l'immaculée Blancheur d'une aurore virginale Il est des sourires de femmes qui murmurent les promesses D'une connaissance secrète" Benedetto Vincente, avec ces quelques textes, perpétue à bien des égards une ancienne "gestuelle" : celle des troubadours. Son "itinérance" , en vingt-deux poèmes, dévoile dans une écriture limpide et imagée une quête de beauté. Celle qui, depuis toujours et pour toujours, se conjugue au féminin. Vingt-deux repères qui rythment un sentier du vertige. De chutes en révélations, de dévoilements secrets en indicibles contemplations, dans l'éblouissement d'un regard posé. Ainsi, en une intime respiration ou dans un souffle un peu rêveur, le poète invite chacune et chacun de ses semblables à un long, étonnant et mystérieux voyage... Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et lauréat du concours des administrateurs territoriaux, Benedetto Vincente a longtemps travaillé dans le service public auprès de responsables politiques. Depuis l'âge de 22 ans, il écrit des poèmes dévoilant une sensibilité envers le monde féminin, source d'émotions et d'éblouissements.

01/2022

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Littérature française

Un monde à refaire [EDITION EN GROS CARACTERES

Hyères, 1945. C'est presque l'été, presque la paix. Après cinq années de conflit, tous n'aspirent qu'à revivre, libres. Et pourtant, sur les rives de la Méditerranée, des millions de mines laissées par les Allemands menacent d'exploser. Qui s'en souvient ? Comment trouver sa place dans ce monde que l'on ne reconnaît plus, lorsqu'on revient des camps, comme Saskia, ou du maquis, comme Fabien ? Quand on recherche au milieu du chaos, comme Vincent, la femme qu'on aime d'un amour fou, incandescent, et qui a disparu ? Pour saisir l'infime chance de retrouver Ariane, Vincent est prêt à tout, jusqu'à s'engager dans l'enfer d'une équipe de démineurs. Entre Hyères et Saint-Tropez, des résistants, des aventuriers travaillent sous haute tension avec des prisonniers allemands à nettoyer les plages des engins de mort qui piègent la riviera. C'est presque l'été, presque la paix : certains reprennent leur souffle, d'autres risquent leur peau. Sans autre choix que de réinventer leur vie. Un portrait saisissant d'une période paradoxale et méconnue, pleine de douleur, d'espérance et de secrets indicibles. Une fresque romanesque inoubliable.

01/2024

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Sociologie

Cannibales en costume. Enquête sur les travailleurs du XXIe siècle

Un cannibale peut-il porter un costume ? Cette question, d'apparence saugrenue, permet pourtant d'expliquer le carnage social à l'oeuvre depuis des décennies dans les bureaux et ateliers que nous fréquentons quotidiennement : plus encore que l'usine sale et bruyante d'hier, la start-up bouillonnante et l'entreprise d'aujourd'hui forment un univers où tout le monde mange tout le monde, où les salariés se dévorent entre eux et se dévorent eux-mêmes. Au point que des gens ordinaires basculent dans l'indicible, en acceptant, voire en provoquant le sacrifice de leurs collègues, pour rester eux-mêmes dans la course. Beaucoup s'effondrent ; d'autres bricolent, s'arrangeant pour retisser quelques liens de solidarité... Comment repenser une frontière entre une barbarie, un cannibalisme qui semblent inéluctables et une cohabitation néanmoins nécessaire, plus pacifique et généreuse, entre les hommes ? Résultat de près de trente années d'enquête dans de multiples lieux de travail, ce livre raconte autant de trajectoires de travailleurs déchirés par d'insondables dilemmes : soutenir le copain en galère ? L'éliminer pour le remplacer ? Refuser de faire un sale boulot ? Ou se taire, trouver les raisons de son indifférence et continuer sa route, un peu plus seul sans doute, mais toujours vivant ? Il en résulte un ouvrage poignant, qui interroge sous un nouveau jour notre rapport au travail, et aux autres. David Courpasson est sociologue, professeur à emlyon Business School et à l'université de Cardiff. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés au monde du travail et de nombreux articles.

09/2019

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Critique littéraire

Figurations épiques et contre-épiques de la Grande Guerre

La Première Guerre mondiale a ouvert un champ d'expériences d'une violence inédite en Europe. L'écriture née de la confrontation à cet événement a tenté de le narrer et de l'interpréter. En-deçà de l'indicible, ou plutôt du non-narrable de cette guerre, les genres narratifs fictionnels et non-fictionnels sont les premiers vecteurs du récit de guerre. Ces textes interrogent, directement ou implicitement, la question de l'héroïsme, du patriotisme, de la légende, de la célébration, mais aussi de la destruction insensée, de la mort absurde, collective et individuelle. Ils questionnent, devant cette toile de fond, le recours aux formes traditionnelles de la littérature de guerre. L'épopée est ainsi convoquée, alors même qu'on la pensait morte et qu'on la considère souvent, face aux bouleversements du XXe siècle, comme un genre impossible. C'est sous l'angle problématique et fort peu étudié jusqu'à présent de leur rapport à l'épique que les écritures de la Grande Guerre sont appréhendées dans cet ouvrage. Les modalités ainsi que les enjeux esthétiques, culturels, politiques et idéologiques de la confrontation entre l'épopée et la première guerre moderne y sont présentés à travers un ensemble d'oeuvres et de textes écrits et publiés de 1914 à nos jours. Pour dresser un panorama sur cette question, ce volume collectif a réuni les contributions de spécialistes de l'histoire, de la littérature et des arts des XXe et XXIe siècles en France, en Allemagne et en Autriche.

06/2019

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Beaux arts

Esprits vagabonds

Cousant à la main comme d'autres récitent des mantras et ne décidant rien à l'avance, Barbara d'Antuono laisse surgir des images sans cohérence particulière les unes avec les autres, mais auxquelles elle donne corps dans une sorte d'urgence. Sa rencontre avec le Baron Samedi et la mythologie liée au vaudou, ainsi que les éclaboussures traumatiques du coup d'état de 1986 et des exactions dont elle est témoin, la précipitent dans une nécessité de dire l'indicible : "Coudre, suturer, refermer ces plaies, greffer un tissu sur un autre, mais aussi "broder" pour donner un sens, pour témoigner parfois de mon désir profond de réunir les deux cultures qui m'habitent" . Globe-trotter, elle nourrit son travail de ses voyages, notamment en Afrique où elle retrouve le vaudou et sur les pentes de tous les volcans du monde. Créatrice d'imaginaire, elle fait naître sous ses doigts un monde jubilatoire, onirique, ironique, carnavalesque et parfois naïf. Imprégnée de ce savoureux mélange toute son oeuvre se condense dans un syncrétisme baroque flamboyant, où l'humour n'est jamais loin et Haïti toujours présent. Sur ces images intemporelles, le jeune auteur haïtien Kevin Pierre pose les mots poétiques d'un engagement contemporain pour la dignité de son pays. Leur échange de fils et de mots parle des choses de la vie et de la mort, du vaudou ancestral et des difficultés d'aujourd'hui. Pour restituer au lecteur la puissance évocatrice de la langue de l'auteur, les textes sont proposés en version bilingue français/créole haïtien.

01/2021

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Littérature française

Frères soleil

Avec Frères Soleil, Cécilia Castelli nous livre un roman intense sur la force vénéneuse des secrets. Un roman d'enfance et d'égarement. Entre mer et montagne. Entre sublime et violence. Chaque été sur l'île, les deux frères retrouvent leur jeune cousin venu du continent. Ensemble, les enfants pêchent, jouent, chahutent. Rémi, le plus jeune des trois, est en admiration devant les deux grands. Il aimerait leur ressembler mais il n'est pas vraiment comme eux, il ne vit pas ici. De leur côté, les adultes profitent de l'insouciance de l'été. Sur le terrain familial, au bord de la mer, l'existence est plus douce. Au soleil, ils souhaitent effacer les anciennes cicatrices, celles dont on ne parle jamais, le meurtre du grand-père et l'enfant qui devait naître. Leur histoire se mêle à celle des ancêtres. Dans la maison au figuier, figure tutélaire, il y a la vieille tante Maria. Signadora mystique, sorcière, guérisseuse qui perpétue les traditions immémoriales. Les enfants la redoutent, s'interrogent sur cette femme silencieuse et toujours en noir. Puis ils grandissent et pensent à d'autres jeux, aux feux de camp sur la plage avec les filles notamment. Mais quand vient la fin de l'adolescence, que certains choix s'imposent même s'il semble impossible de quitter l'île, un nouveau drame se produit. Meurtre ou accident ? Comme leurs parents avaient autrefois dissimulé les blessures, la nouvelle génération se retrouve à son tour confrontée à l'indicible.

08/2020

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Ethnologie

Expériences de la douleur. Entre destruction et renaissance

" La douleur est de tous les jours dans le corps de l'homme et nous ne savons d'elle que peu de choses ", écrivait un chirurgien. David Le Breton, dont on connaît les travaux sur le corps, revient aujourd'hui sur l'indicible de la souffrance. À partir de cet événement le plus souvent privé qu'est la douleur, dont on ne sait pas toujours si elle vient du corps ou de l'âme, qui nous met face à cette "condition corporelle" qui fait, comme le notait Descartes, que l'homme est avant tout "fondu en son corps", David Le Breton montre que certes la douleur est une sensation réelle, mais aussi une émotion, voire une perception, autrement dit une activité de déchiffrement sur soi et non le seul décalque d'une altération somatique, autrement dit elle n'est pas seulement une histoire de système nerveux. Bien sûr il y a la torture, violence absolue où la douleur est produite pour ne pas être endiguée, la maladie aussi avec ses embrasements intolérables. Mais l'auteur rappelle que l'individu souffrant connaît une expérience du dépouillement de l'essentiel où la frontière entre l'intérieur et l'extérieur se dissout au point de supprimer les limites qui amènent d'habitude à se sentir soi. S'appuyant sur des textes littéraires, philosophiques, historiques et anthropologiques, David Le Breton nous fait entrer dans ce qu'il y a de plus complexe et de plus ambivalent en nous pour nous faire réfléchir sur les méandres les plus étranges et secrets de l'histoire de nos vies.

02/2010

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Littérature française

Le sas de l'absence

Les trois personnages de ce livre quasi initiatique s'appellent le Père, la Mère, la Fille. C'est la Fille qui raconte l'histoire. Et au moment où elle le fait, les deux autres sont morts. Elle les a vus entrer dans la vieillesse, elle les a vus franchir peu à peu - et pour ainsi dire main dans la main - le sas de l'absence : celle de l'esprit, celle du corps qui progressivement prenait congé. Et elle se souvient. Elle se décrit elle-même dans l'entre-deux de leur fin prochaine, quant la porte de la vie normale semblait juste derrière, et que celle du deuil ne tarderait plus à s'ouvrir. Cette traversée n'est pas unique : elle est universelle. En de très brèves séquences qui effleurent le passé et le présent, les rêves et la part nocturne des choses, la Fille évoque les soins, les dernières tendresses, l'indéfectible alliance du Père et de la Mère dont l'intimité, si opiniâtrement affirmée, l'aura jusqu'au bout tenue à la lisière de son enfance - et au seuil de leur secret. A elle, pourtant de veiller après avoir été veillée, de nourrir après avoir été nourrie. Il n'y a pas lieu d'avoir peur. Et sans doute suffit-il d'avancer pas à pas, de faire les gestes qui s'imposent. L'humour et la douceur ne sont pas le moindre viatique, dans ce livre qui trouve à chaque instant le ton juste - et les mots pour dire l'indicible.

08/1997

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Biographies

Histoire de Napoléon Ier

"extrait : En 1784, Bonaparte passa à l'Ecole militaire de Paris. A peine arrivé à l'Ecole militaire de Paris, le jeune Napoléon donna des preuves de son esprit organisateur. Il s'aperçut que cet établissement était plus propre, par le luxe et la recherche qui présidaient aux mesures intérieures, à fournir aux rois des courtisans qu'à donner à la France de braves et utiles officiers. Dès lors, et quoique à peine âgé de quinze ans et deux mois, il rédigea un mémoire qu'il adressa à ses supérieurs, pour leur démontrer jusqu'à quel point le plan de cet établissement était vicieux. Dans cet écrit il s'élevait contre l'éducation donnée à l'Ecole, affirmant que les élèves du roi, tous pauvres gentils hommes, n'y pouvaient puiser, au lieu des qualités du coeur, que l'amour de la gloriole, ou plutôt des sentiments de suffisance et de vanité tels, que, en regagnant leurs pénates, loin de partager avec plaisir la modique aisance de leur famille, ils rougiraient peut-être des auteurs de leurs jours et dédaigneraient leur modeste manoir. Le caractère de Bonaparte lui fit autant d'ennemis à l'école de Paris qu'à celle de Brienne ; en 1785 on se trouva heureux de l'éloigner de cet établissement en lui donnant une sous-lieutenance vacante dans le régiment d'artillerie de la Fère. Il reçut sa commission avec une joie indicible. En 1787, Bonaparte obtint le grade de lieutenant : il fut alors incorporé au régiment d'artillerie de Grenoble, et séjourna pendant plusieurs années à Valence. . ".

11/2022

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Littérature anglo-saxonne

La fille du maître de chai. L'intégrale

Dans la lignée des romans de Tamara McKinley, Sarah Lark et Ann, ce volume réunit les trois romans retraçant le destin de Sarah Lemieux et de ses héritiers sur plusieurs générations. Des exploitants viticoles en prise avec les tumultes de l'Histoire et leurs problèmes familiaux. Du Val de Loire à la Californie, une saga romantique enfin en version intégrale 1895. Sarah Thibault, 17 ans, vit avec ses parents et sa soeur Lydie dans le Val de Loire, où la famille exploite un vignoble. A la mort de son mari, la mère de Sarah est contrainte de vendre le domaine à une famille de négociants, les Lemieux, dont le fils aîné épouse Lydie. Mais un nouveau drame oblige les deux soeurs à quitter la France. Sarah, qui n'a pas abandonné son rêve de devenir viticultrice, s'installe dans la Napa Valley, en Californie. Sur place, elle fait la connaissance d'un certain Philippe... Lemieux, qui s'est lui aussi lancé dans l'aventure viticole. Les deux Français décident d'associer leurs talents. Mais les affaires et l'amour peuvent-ils faire bon ménage ? D'autant que Sarah cache un indicible secret... Dans la lignée des romans de Tamara McKinley, Sarah Lark et Anna Jacobs, cette saga s'attache aux pas de la famille Lemieux, viticulteurs originaires du Val de Loire. Cette intégrale rassemble La Fille du maître de chai, Les Vignes de Sarah et L'Héritage du maître de chai, qui verront les descendants de Sarah lutter pour préserver le domaine familial et subir les affres de la Première Guerre mondiale.

11/2022

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Poésie

La tendresse se niche pour survivre

Dans ce recueil de poèmes, la tendresse habille l'intimité de la personne humaine dans son intégrité. Elle revêt de dignité et de respect la couleur du Monde Noir et du Monde Créole. Pourtant, ces poèmes s'ouvrent à l'univers qui les habite, car tout homme est homme. "Ils sont la quintessence de l'humain" nous dit Simone SCHWARZ-BART. Ces textes regardent avec lucidité et allégresse, le Layon de l'enfance, le Layon de l'île, le Layon de la liberté, le Layon de l'altérité et le Layon de la créolité. Une main transcende leur vécu qui dans l'âme de ce monde s'exalte. Ces textes portent en eux les fruits de la beauté humaine recueillis en leur sein, pour les sertir du joyau royal de la Guadeloupe. Un regard au parfum de solidarité et de fraternité s'exhale tout au long de ces textes, empreints d'une tendresse indicible, faisant alliance avec le Parfum des Biguines. Notre imaginaire se dessine à travers ces lignes, où le lyrisme et la richesse de la langue nous content la créolité qui boit le calice de la vie guadeloupéenne. La musicalité de la Tendresse se retrouve aussi bien à travers le Tam-Tam de vie que dans les tréfonds d'une Guadeloupe se cherchant dans ses dédales. La rivière de la Tendresse bruisse dans ces pages qui ruissellent de la bonté noire où la mer prône grâce et sagesse en dentelle, entre l'Afrique et les autres pays du monde se réconciliant avec l'Archipel.

12/2019

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Poésie

Au fil du temps, au fil de l'eau, au fil du vent

Parfois intime, parfois métaphysique, Au fil du temps, au fil de l'eau, au fil du vent nous fait aspirer à un renouveau, à une nouvelle façon de voir la vie... Pour l'auteure, la poésie est le langage subtil de l'émotion, celui qui permet d'exprimer l'inexprimable, de dire l'indicible, d'accepter ou de revendiquer des paradoxes. Le style concis, rapide et rythmé des différents poèmes teinte des émotions, souvent intenses, d'une touche d'optimisme et de légèreté. Un questionnement existentiel qui est particulièrement en résonance avec la période que nous traversons aujourd'hui, où nos repères, peu importent les domaines (environnement, santé, vie sociale, économie...), sont chahutés. La bonne nouvelle est que la lumière se trouve au fond du tunnel. Suivez-la ! Partie sur une erreur d'orientation qui l'a conduite vers les mathématiques et les technologies de l'information, Sylvie H. D. Véron s'est réincarnée à plusieurs reprises dans différentes vies professionnelles riches en défis et en créativité. Son fil conducteur est de comprendre comment une organisation, une entreprise ou un individu peut se réinventer. Ce n'est que tardivement qu'elle se consacre à ses véritables passions : le design, la peinture et la poésie. Elle crée une maison familiale dans l'artisanat d'art dont elle assure la direction créative et le design. Elle est aussi sylvicultrice et aime à voir pousser ses arbres. Elle signe avec Au fil du temps, au fil de l'eau, au fil du vent son premier ouvrage aux Editions Vérone.

09/2021

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Littérature française

Ces enfants-là

Ce récit-mémoire est celui d'une enfance : un non-lieu. Dans ces années-là, les adultes étaient libérés. De contrit à sans tabou, le sexe était au coeur de tout. Joyeux, bardés de musiques et d'électroménager, les parents laissaient leurs petits avec des paquets de surgelés pour partir à l'étranger. Et cette insouciance qui faisait ambiance... Les hommes en verve avec, dans leur sillage, les épouses, leurs regards posés, leurs gestes prétendus soignants, l'indicible : les corps d'enfants photographiés, chosifiés et - au passage - abîmés. Cela se passe dans un clos ; une sorte de ghetto qu'il faut fuir, fuir - et oublier. Quarante ans plus tard, la narratrice revient vers le lieu délaissé ; et retrouve, quasi en l'état, les émotions qui l'avaient habitée. Elle cingle ses personnages, assemble les épisodes. Vient enfin une image, et sortent les non-dits. Dire, aujourd'hui, sans pudeur, ce que leur liberté a coûté à... ces enfants-là. Virginie Jortay signe ici son premier roman. Après avoir réalisé de nombreux spectacles de théâtre et diversifié ses collaborations dans le domaine des arts de la scène, elle a dirigé l'Ecole supérieure des arts du cirque de Bruxelles. Elle est actuellement à la direction des études et de l'insertion professionnelle du CNAC (Centre National des Arts du Cirque) de Châlons-en-Champagne. Avec Ces enfants-là, on comprendra ce qui a construit son regard sur le monde, les hommes, les femmes et leur cinéma. Au coeur de tous ses projets, son engagement politique ; forcément féministe.

09/2021

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Critique littéraire

Le Duc de Saint-Simon et l'écriture du mal. Une lecture démonologique des Mémoires

Parmi les centaines de personnages des Mémoires, il en est un dont le nom n'est écrit qu'une seule fois : Satan ! Lue d'un regard inquisiteur, l'œuvre apparaît cependant imprégnée de sa présence, comme si le diable prenait "toutes sortes de formes" pour traverser la chronique, et le mémorialiste toutes sortes de mots pour le dire, pour le répéter. De scène en scène, de portrait en portrait, d'image en image, une "écriture du Mal" s'élabore, qui donne au texte ses plus longues et ses plus secrètes résonances. En apparence profuse, hétéroclite, inégale, l'œuvre majeure de Saint-Simon révèle peu à peu une "profonde et ténébreuse unité". Indicible et omniprésent, ce diable que poursuit la plume n'est-il pas l'émanation d'une psyché révulsée par le monde et ce qu'il devient ? Homme de foi, homme de cour, homme de langage enfin, le mémorialiste laisse entendre bien plus que ce qu'il dit, et les désordres des temps qu'il peint d'une encre au vitriol nous en apprennent autant sur sa sensibilité que sur les coulisses de l'histoire. D'inspiration thématique, cette lecture des Mémoires montre que tout se tient, que tout est nécessaire dans ce continuum où se fondent et se confondent, traversés de la même lumière infernale, récits et généalogies, "caractères" et recopiages, événements tragiques ou ridicules, "démons" sous un masque humain et grandes figures du Bien. Ce faisant, ce que l'on ébauche en débrouillant l'écheveau jubilatoire du verbe, c'est une poétique des Mémoires.

01/2000

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Littérature française

Le jour et l'heure

"On s'est tous retrouvés à la gare de la Part-Dieu vers sept-huit heures. Maman avait son rendez-vous en début d'après-midi et elle n'avait qu'une peur, le rater. Le GPS annonçait cinq heures de route. On est partis avec la Peugeot à sept places. Papa et Maman devant, et nous, les quatre enfants, derrière, comme à la belle époque. Il ne manquait que les scoubidous et les cartes Panini. Papa a toujours eu une conduite assez brusque mais alors là, on aurait dit qu'il le faisait exprès. De la banquette arrière, je voyais Maman, à l'avant. Elle ne disait rien mais, à chaque fois que Papa freinait, ou accélérait, son visage se crispait. J'en avais mal pour elle. A un moment, il y a eu une énorme secousse, c'est sorti tout seul, je n'ai pas pu me retenir, mais c'est pas vrai ! Il va tous nous tuer ce con ! " Edith se sait gravement malade. Elle a convaincu son mari et leurs quatre enfants de l'accompagner à Bâle, en Suisse, où la mort volontaire assistée est autorisée. Elle a choisi le jour et l'heure. Le temps d'un dernier week-end, chacun va tenir son rôle, et tous vont faire l'expérience de ce lien inextricable qui soude les membres d'une famille. Dans un road trip tendre et déchirant, Carole Fives dresse avec délicatesse le tableau d'un clan confronté à l'indicible et donne la parole à ceux qui restent.

08/2023

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Littérature française

L'odeur de l'altitude

Porté par la collision entre l'Inde et le Tibet, l'Himalaya ne cesse de s'élever, nous apprend la tectonique des plaques. Il en va ainsi du Sertog, sommet imaginaire qui est l'un des héros de ce roman : montagne sacrée au XVIIe siècle, estimé plus haut que l'Everest en 1913, il demeure, vers 1980, le plus haut sommet inviolé du monde - donc le plus précieux pour les alpinistes. Là où le sous-continent indien vient percuter l'Asie, trois " plaques " narratives s'entrechoquent, trois époques, trois styles. Au XVIIe siècle, deux jésuites venus évangéliser le Tibet ; en 1913, une expédition internationale aux prises avec les dangers de la haute altitude, et qui se termine en catastrophe ; enfin un super-alpiniste solitaire contemporain, qui doit, pour gravir la montagne, non seulement lire le relief mais également les traces contradictoires de ses prédécesseurs. L'histoire bute sur une aporie, celle du sommet, moment indicible au-delà duquel il n'y a rien, ou tout : la mort, la légende, le mensonge ou les dieux. Du véritable sommet on ne redescend jamais, et les seuls mots adéquats sont ceux de la fiction, c'est-à-dire de l'énigme. Evitant les clichés des livres de montagne, ce roman redonne à celle-ci son relief, sa complexité et aussi ses implications diverses et profondes dans l'histoire humaine, à un moment extraordinaire où l'imaginaire rejoint la réalité - en témoigne la découverte récente du corps de Mallory sur les flancs de l'Everest.

08/1999

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Romans de terroir

La Femme de l'autre rive

Sous l’autorité du curé, assisté de quelques notables pour le moins conservateurs, Chazelle est devenu un village où règne une parfaite harmonie. Rien ni personne n’est en mesure de venir troubler la routine quotidienne de ses habitants, soudés autour de valeurs chrétiennes. Paul Chatelard fait partie de ces notables. Riche quinquagénaire, il mène une existence d’une platitude absolue. Il passe son temps à collectionner les herbes médicinales, à pêcher et à parcourir la campagne à laquelle il est profondément attaché. Tandis qu’il est marié à Berthe de Lestrade, une aristocrate qui se réfugie dans la prière et la méditation, sa vie sentimentale est inexistante. Une banale rencontre fortuite avec une paysanne va bouleverser la vie de cet homme. Marie Maillot possède un charme naturel indicible. Et il suffira d’un regard, de quelques paroles échangées, du sourire de cette femme d’à peine vingt ans, pour que naissent en lui un désir fou, un brûlant besoin d’aimer. Une liaison insolite s’organise dans le plus grand secret. Au fil des mois, Paul devient un autre homme. Beaucoup s’interrogent sur son comportement particulièrement étrange. La réponse leur sera donnée quand deux vieilles bigotes de Chazelle vont découvrir la relation qu’entretiennent Paul et Marie. Une histoire d’amour vibrante délicieusement mystérieuse qui montre combien la passion entre deux êtres que tout sépare peut faire fi de tous les interdits. Pierre Rétier décline avec subtilité, en musique douce, juste et fatale, ces moments clefs où les vies basculent et cherchent désespérément la note juste.

10/2013

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Histoire internationale

Beyrouth, comme si l'oubli...

Lorsque Nayla Hacheur intègre la Croix-Rouge Libanaise, après ses études d'infirmière, elle est loin d'imaginer ce qui l'attend. Elle ne sait pas qu'elle va se trouver au coeur des affrontements qui ravageront le Liban durant quinze années, de 1975 à 1990. Cette guerre, elle la vivra au plus près, d'abord comme infirmière. puis comme déléguée du CICR (Comité International de la Croix-Rouge). Sabra et Chatila, Tall et Zaatar, Damour, autant de camps, de villes où seront perpétrés les massacres les plus odieux. Beyrouth aussi, bien sûr, coupé en deux sous les bombardements. A chaque fois. Nayla Hachent sera en première ligne pour sauver les vies qui peuvent encore l'être, bien souvent au péril de la sienne. En de nombreux cas, elle sera l'une des premières sur les lieux, comme lors de l'attentat contre le QG des parachutistes français. Nayla Hacheur s'affranchira souvent des consignes de neutralité de la Croix-Rouge. Lorsque par exemple elle mettra des somnifères dans le thé de miliciens qui projetaient une attaque meurtrière. Ou quand elle aura le culot d'aller chercher du sang chez les Palestiniens pour sauver un colonel libanais. Mais, dit-elle, comment rester neutre face à l'indicible ? Ce témoignage de première main, écrit en collaboration avec Hyam Yared. écrivain libanaise, plonge au coeur de cette guerre complexe qu'il serait réducteur de résumer par les simples clivages confessionnels. Cette guerre où les puissances extérieures, comme Israël, l'Iran, et bien sûr la Syrie, ont souvent tenu un rôle ambigu.

10/2012

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Littérature française

Chois

Chois est le récit autobiographique d'une enfance scandée par des agressions sexuelles commises par un adulte responsable. Une intrusion qui, dans la vie de cette petite fille, laissera des traces profondes. Quant aux conséquences, psychiques, psychologiques, sociales, à l'âge adulte, elles sont relatées avec beaucoup de lucidité. L' ouvrage, original quant au contenu, présente une forme inédite. En effet, la narration adopte le point de vue de l'enfant, serrant au plus près l'histoire d'une parole. Toujours la même. De l'enfance a l'âge mûr. Une parole qui peine a se faire entendre tant, chemin faisant, elle se heurte au mur du dire de toute une société qui n'en veut rien savoir : famille, professionnels de la santé, justice, politiques. Rares sont les êtres capables d'entendre l'indicible réel. Ce livre a pour vocation d'ouvrir le débat afin d'élargir la notion de viol et de harcèlement sexuel sur mineur. La pénétration est-elle la condition sine qua non pour obtenir réparation ? Le lecteur apprendra comment, en l'absence de justice, la vie de l'adulte Se mue en un perpétuel combat pour obtenir, un jour, respect et reconnaissance tant cette violence initiale faite a l'enfance, indélébile, constitue une vulnérabilité qui, a vie, élime et lamine, l'image de soi. Comment être a jamais fière de ses actes et heureuse avec un tel passé ? Ce récit est aussi un exemple de courage, de force et de combativité. Une lutte pour l'abolition d'une loi inique. Cynique.

01/2019

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Anglais apprentissage

Contourner l'abîme. Les poètes-combattants britanniques à l'épreuve de la Grande Guerre

Le premier conflit mondial qui met fin à l'après-midi doré de l'époque édouardienne signe l'entrée du Royaume-Uni dans le XXe siècle politique et esthétique. La place unique qu'occupe la Grande Guerre dans l'imaginaire collectif britannique participe de la popularité de la war poetry, devenue un véritable lieu de mémoire textuel. Elevés en symboles, les poètes de guerre, tels que Wilfred Owen et Siegfried Sassoon, font aujourd'hui partie intégrante du récit national. Sarah Montin revient sur l'importance de la figure du poète-combattant dans le paysage culturel anglais, tout en étudiant la place de la poésie de la première guerre mondiale dans le canon poétique britannique du XXe siècle. L'émergence d'une nouvelle forme de war poetry en 1914, écrite principalement au front et distincte de la poésie impérialiste de l'ère victorienne, relance le débat sur le rôle du poète dans la Cité. Hésitant entre un formalisme esthétique dégagé du monde et une morale de l'engagement, la poésie de combattant anticipe les contradictions de toute celle du XXe siècle, tiraillée entre compromission politique et refus de l'Histoire. Troublée par les questions de l'indicible, du trauma et du deuil qui marqueront la contemporanéité littéraire et artistique, à cheval entre le post-romantisme édouardien et l'avant-garde moderniste, la war poetry représente aujourd'hui un texte de référence, problématisant, de la guerre d'Espagne à la guerre en Irak, le rapport du poète britannique à la guerre moderne.

12/2018

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Napoléon

Histoire de Napoléon Ier

Extrait : En 1784, Bonaparte passa à l'Ecole militaire de Paris. A peine arrivé à l'Ecole militaire de Paris, le jeune Napoléon donna des preuves de son esprit organisateur. Il s'aperçut que cet établissement était plus propre, par le luxe et la recherche qui présidaient aux mesures intérieures, à fournir aux rois des courtisans qu'à donner à la France de braves et utiles officiers. Dès lors, et quoique à peine âgé de quinze ans et deux mois, il rédigea un mémoire qu'il adressa à ses supérieurs, pour leur démontrer jusqu'à quel point le plan de cet établissement était vicieux. Dans cet écrit il s'élevait contre l'éducation donnée à l'Ecole, affirmant que les élèves du roi, tous pauvres gentils hommes, n'y pouvaient puiser, au lieu des qualités du coeur, que l'amour de la gloriole, ou plutôt des sentiments de suffisance et de vanité tels, que, en regagnant leurs pénates, loin de partager avec plaisir la modique aisance de leur famille, ils rougiraient peut-être des auteurs de leurs jours et dédaigneraient leur modeste manoir. Le caractère de Bonaparte lui fit autant d'ennemis à l'école de Paris qu'à celle de Brienne ; en 1785 on se trouva heureux de l'éloigner de cet établissement en lui donnant une sous-lieutenance vacante dans le régiment d'artillerie de la Fère. Il reçut sa commission avec une joie indicible. En 1787, Bonaparte obtint le grade de lieutenant : il fut alors incorporé au régiment d'artillerie de Grenoble, et séjourna pendant plusieurs années à Valence...

04/2021

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Autres collections (9 à 12 ans

Minecraft : L'Eveil du Titan d'acier

Minecraft : L'Eveil du Titan d'acier Une nouvelle aventure épique dans l'univers de Minecraft Michael est un adolescent arrogant et féru de combat, qui rêve d'être gladiateur. Pour cela, il se rend à la grande cité de Brôme pour faire ses preuves et remporter l'argent suffisant pour recouvrir les dettes de sa famille. Tandis qu'il pénètre dans l'arène pour la première fois, le garçon tombe nez à nez avec un adversaire au pouvoir indicible, qui prétend servir le Titan d'acier. Pris de panique et remis à sa place, Michael est blessé au bras et ne peut plus se servir de son épée... Tandis qu'il envisage d'abandonner sa carrière, un oracle prétend qu'il est pourtant le seul à pouvoir empêcher l'éveil de cet étrange titan d'acier, décrit dans les textes anciens comme une divinité dangereuse et maléfique. POINTS FORTS - Une aventure épique non officielle qui prend place dans une grande cité drapée de nombreux secrets. - Un héros intelligent et fort, qui ne se laisse pas abattre par l'adversité. - Une présence féminine accompagnatrice et rassurante en la personne de l'oracle. - Des combats palpitants dans l'univers de la Rome antique, matérialisée dans le monde de Minecraft ! - Des enjeux politiques et des pouvoirs magiques qui se mêlent à une lecture faite pour la jeunesse (les lecteurs de 8 à 14 ans représentent le coeur de cible). - Une fin fermée qui permet d'apprécier l'entièreté de l'histoire sans mystère.

04/2023

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Poésie

Soleil arachnide

Avec Mostafa Nissabouri, Mohammed Khaïr-Eddine (né en 1941 à Tafraout) lance en 1964 un manifeste, "Poésie toute", crée peu après la revue Eaux vives, qui sera de courte durée, et fera partie du groupe initiateur de Souffles avec Abdellatif Laâbi. Après une brève carrière dans l'administration, il quitte le Maroc en 1965 pour s'installer en France. Dès ses premiers écrits, il affiche clairement une stratégie littéraire qui abolirait les genres. Pour lui, il n'y a ni roman ni poésie, il y a l'écriture. Une écriture sans dieu ni maître, sans pays ni tribu. "Il faut bâtir sur le vide", clame-t-il dans Agadir, son récit inaugural. La langue pour ce faire ne sera pas en reste. Khaïr-Eddine ouvre à la machette son chemin dans la jungle des mots. Dans la flore et la faune ambiantes, il élit les animaux les plus rares, les plantes aux noms oubliés. Il écrit ainsi avec son "sang noir" un texte d'un seul tenant dont la coulée brûle sur son passage tous les dogmes et finit par pousser le lecteur au bord de l'abîme. Excessif dans la vie, démuni dans la mort (survenue en 1994, cinq ans après son retour au Maroc), Mohammed Khaïr-Eddine s'en va après avoir défoncé les portes interdites et pris d'assaut les murailles de l'indicible. Saluant André Breton le lendemain de sa disparition, il rédigeait, aurait-on dit, sa propre épitaphe : "Poésie, ma morgue, ma sérénité et mon naufrage".

09/2009

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Littérature française

Mutismes

"Mutismes, pour tous ces silences qui ont miné l'âme polynésienne... " Tabous et non-dits, frustrations et conflits, zones d'ombre et de silences. Autant de maux qui gangrènent la société polynésienne des années 1980 à 2000. Face aux drames qui bouleversent sa vie, depuis son enfance exposée à la violence du père, jusqu'à l'adolescence marquée par les départs et les arrachements, tandis que des atolls se font souiller par les tirs nucléaires d'une mère patrie dont elle ignore tout, cette jeune fille doute de sa foi en l'humanité. Seule son admiration pour Rori, activiste politique indépendantiste au charisme incontestable, parvient à lui redonner le sourire et à insuffler un sens à sa vie. Mais l'amour ne peut aveugler éperdument : il lui faudra s'exiler à 22 000 kilomètres, sur cette terre française étrangère, pour trouver la force de mettre des mots sur l'indicible. Et tenter de (ré)écrire l'histoire de son pays. Avec ce roman social et initiatique, Titaua Peu s'attelle à poser des mots sur les silences, à créer de la parole là où elle a été confisquée, oubliée. L'auteure de Pina (Prix Eugène Dabit en 2017) n'a jamais eu des termes aussi justes que lorsqu'elle évoque les silences, soulignant les non-dits et les interdits d'une société en perdition. Mu, n. c. tahitien : silence de quelqu'un qui a quelque chose à dire mais qui se tait. (Dictionnaire de l'Académie tahitienne - Fare Vana'a)

04/2021

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Histoire de France

Verdun, 21 février 1916

Ce fut la bataille la plus longue de la Grande Guerre et l'une des plus meurtrières. A Verdun, à la faveur d'un déluge d'obus et de gaz, l'armée allemande investit le nord et l'est de la ville. Dix mois plus tard, le carnage durait toujours. Verdun sera célébré comme le symbole même de la ténacité de toute une nation. Mais la place emblématique qu'elle occupera dans la mémoire nationale recouvre des interrogations et des incertitudes longtemps occultées. Pourquoi ce lieu d'une importance stratégique douteuse et cette bataille à l'issue moins décisive que d'autres ont-ils acquis un statut mémoriel sans pareil ? Comment Verdun a-t-elle "fait la France" ? Pour répondre à des questions primordiales, Paul Jankowski reconstitue l'événement dans la longue durée jusqu'à nos jours. Il éclaircit le mystère, toujours débattu, des motifs qui avaient poussé les Allemands à attaquer Verdun. Il analyse la logique infernale qui allait conduire les deux belligérants à perpétuer une bataille aussi meurtrière qu'elle restait indécidable. Il sonde, auprès des poilus comme des feldgrauen, les conduites héroïques, les souffrances indicibles, les opinions, les haines, les révoltes... Il explore, enfin, les inscriptions culturelles de Verdun des deux côtés du Rhin.

10/2013

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Littérature étrangère

Plutôt mourir

Plutôt mourir. Au cours d'une partie de chasse, le corps d'une enfant est retrouvé dans un bois : un doigt est enduit d'huile, l'autopsie révélera un avortement subi récemment. Ines Ledda est la quatrième fillette de Nuoro à avoir disparu en deux ans ; toutes fréquentaient la même école. Le docteur Martis, psychothérapeute, est appelé au chevet de la prisonnière dont il s'occupe, condamnée à trente ans pour avoir tué son mari à coups de marteau. Lina lui parle de sa fillette, décédée une vingtaine d'années plus tôt parce que son père la croyait envoûtée. Des pins abattus pour construire un parking à la place du jardin public ne sont que le énième signe de la corruption qui gangrène l'administration de la ville. Les enquêteurs auront bien du mal à dénouer l'étrange mystère qui plane sur ces affaires et à rompre le silence de ceux qui cachent des choses indicibles et des fautes inavouées. Après Un silence de fer, Marcello Fois reprend le récit de cette Sardaigne dure et contradictoire, terre d'histoires anciennes et de nœuds inextricables. Plutôt mourir est un roman noir captivant, mais c'est aussi une histoire qui dépasse le genre pour atteindre le cœur de la tragédie.

04/2001