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Nassirou Mato Mamane

Extraits

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Religion

De lumière en lumière. Vie de la Bienheureuse Chiara Badano

" Maman ! Les jeunes sont le futur ! Je ne peux plus courir, mais je voudrais leur passer le flambeau comme aux Olympiades. Les jeunes n'ont qu'une vie, et cela vaut la peine de bien la dépenser ". Voilà le message que Chiara Badano (1971-1990) laisse aux jeunes. Sa vie a été brève, mais elle l'a vécue dans une continuelle ascension. Douée, intelligente, belle, sportive, c'était une jeune fille normale, et pourtant extraordinaire dans sa manière de vivre le quotidien. Adhérant très tôt au mouvement des Focolari, Chiara a découvert en Dieu Amour l'Idéal de sa vie. Cette découverte l'a comblée de joie, une joie contagieuse qu'elle rayonnait autour d'elle. Une tendresse innée l'attirait vers les petits, les gens simples, les pauvres. Elle envisageait d'être pédiatre en Afrique. Lorsque la maladie frappa à sa porte, Chiara, abandonnée à la volonté de Dieu, est allée à la rencontre de Jésus avec l'amour d'une épouse : " Si tu le veux, Jésus, je le veux, moi aussi ". Surnommée Chiara " Luce ", elle communiqua sérénité et paix à tous ceux qui l'approchaient, les soutenant et les réconfortant. Béatifiée le 25 septembre 2010, " Chiara Luce, par son exemple d'une vie chrétienne authentique, est une lampe qui ne peut rester cachée sous le boisseau. Dans son humilité, elle n'a jamais voulu se mettre en avant, mais désormais, elle ne peut pas être ignorée. A travers elle, Dieu répand sa lumière, renouvelle la foi. ranime l'amour, ouvre les coeurs à l'espérance et invite à l'imiter ". La jeune Chiara Badano nous offre le témoignage d'un oui inconditionnel à l'amour de Dieu. Un oui qui traverse toute sa vie et qui lui a donné la force de transformer sa maladie en un chemin de lumière vers la vraie Vie.

03/2011

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Histoire de France

Georges Valois, de l'anarcho-syndicalisme au fascisme

Ce livre n'est pas l'histoire du Faisceau, le premier parti fasciste français, créé par Georges Valois en 1925, mais celle du cheminement intellectuel de son fondateur : comment un homme élevé dans la plus stricte tradition républicaine, acquis très jeune aux idées anarchistes et convaincu de l'innocence de Dreyfus, a-t-il pu évoluer vers l'antisémitisme, le monarchisme et le fascisme ? A dix-sept ans – "l'âge, dira-t-il, où les fils de bourgeois ne voyagent qu'avec leur maman" –, Valois s'est embarqué pour Singapour. Revenu en France dix-huit mois plus tard, il est entré dans les cercles anarchistes où il a côtoyé les pionniers du syndicalisme révolutionnaire et fait la connaissance de leur théoricien, Georges Sorel. A vingt-trois ans, il est parti en Russie comme précepteur dans une famille de vieille aristocratie, dont l'ouverture d'esprit a ébranlé ses convictions. L'observation des communautés juives de Russie, la lecture de Nietzsche, la fréquentation de Sorel et la découverte de Maurras vont le métamorphoser. Rallié à l'Action française, il tente de promouvoir la monarchie auprès des syndicalistes révolutionnaires révulsés par la "république fusilleuse" de Clemenceau. En 1909 il publie une enquête sur La monarchie et la classe ouvrière et, en décembre 1911, il s'associe à Edouard Berth, ami de Sorel, pour lancer le Cercle Proudhon, tandis que Sorel lui-même, qui avait été le principal disciple de Marx en France, crée un hebdomadaire, l'Indépendance, pour dénoncer les méfaits de la démocratie. Le Faisceau sera l'aboutissement – fragile et éphémère – de cette évolution, avant que Valois ne renoue avec ses idées de jeunesse. Mort en déportation le 18 février 1945, il échappe à toutes les grilles de lecture manichéennes dont notre époque est friande.

12/2017

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Littérature française

Le passager de Zanzibar

Zanzibar, archipel de l'Océan indien, situé à hauteur des côtes tanzaniennes, nous dit le dictionnaire. C'est peu et beaucoup à la fois. Suffisamment exotique cependant, pour attiser les fantasmes d'Ulysse, le narrateur de ce roman tout à la fois "Vernien" et... "Lamatabien". Vernien en ce que le passager de Zanzibar, plus marin que terrien, n'a d'yeux que pour les îles du bout du monde ; Lamatabien, eu égard à la fascination du héros (dont la maman, mozartienne accomplie, faillit l'appeler Amadéus !) pour le grand amour et son contraire : le monde interlope des bars à p..., des chansons à boire et des mères maquerelles plutôt "fleurs bleues", en dépit des apparences. Les Pénélope de "JCL" se déclinent au pluriel et non au singulier. La sulfureuse Christiane succède à la sage et douce (?) Laurence avant que d'entraîner Ulysse, peu désireux de résister au chant des sirènes, dans une série d'aventures extraordinaires où le conteur l'emporte sur le poète élégiaque. On l'a compris, dans ce récit, débordant d'intrigues et de rebondissements, Ithaque se prononce Zanzibar, sur les traces de Rimbaud, Kessel et Conrad, lesquels, persifle l'auteur, tout grands voyageurs qu'ils fussent, n'y sont jamais allés. On retrouve, dans cet hymne à la mer et à la déesse Aphrodite que hante, parfois, outre la terrible histoire de l'esclavagisme, la figure tutélaire de Salomon et la reine de Sabah, les accents mythologiques de Des plumes et des hommes, autre récit de JCL. La vie est là, dans sa rudesse et sa tendresse, ses horreurs aussi. Et la vie est roman. Un roman que Jean-Claude Lamatabois eût pu intituler : Ulysse et la vraie vie...

01/2018

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Littérature française

Qu'importe le temps

"Je revois ce jeune homme, sa silhouette, ses yeux... oh là là ces yeux... Je ne sais même pas comment il s'appelle, alors comment est-ce possible que je pense à lui ? Je pense à Pierre également qui doit revenir bientôt. Nous allons emménager ensemble, nous marier, travailler ensemble, fonder une famille si Dieu le veut, c'est mon plus grand désir. Ce matin j'étais heureuse qu'il revienne, ce soir je le suis moins. Il ne faut plus que je pense à cette rencontre impromptue, c'est ridicule, de toute façon je ne le reverrai sans doute jamais". C'est en rangeant les affaires de sa mère décédée qu'Edwige, 19 ans, découvre des chansons. Qui a bien pu inspirer Jeanne pour écrire ces textes ? Pierre, le père d'Edwige ? Elle n'y croit pas. La jeune femme parviendra-t-elle à remonter le fil de l'histoire de sa mère ? Cette dernière ayant passé sa vie dans le monde agricole, rien ne la prédestinait à l'écriture. Que va faire Edwige de ces chansons désormais en sa possession ? De 1962 à 2008, suivez les destins d'une mère et de sa fille, étroitement liés par un secret. Marie Farfieri naît en 1974 à Jonzac, en Charente-Maritime. Elle obtient un bac littéraire puis une licence d'anglais. Elle enseigne durant quelque temps, devient ensuite agent immobilier et travaille à présent pour l'Aide sociale à l'enfance. En couple, maman d'un garçon, elle vit aujourd'hui à Saint-Thomas-de-Conac, au bord de l'estuaire de la Gironde. Passionnée par l'écriture depuis toujours, Marie Farfieri signe ici son premier roman, Qu'importe le temps.

02/2023

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Psychologie, psychanalyse

Grandir dans l'ombre d'un parent alcoolique

" Quand papa a bu... il tape avec sa bouche, quand je sens que Maman a bu, j'ai mal au ventre " Violence physique parfois, mais surtout psychologique, la souffrance des enfants qui ont un parent qui boit de manière nocive, n'est pas reconnue. Elle fait parler leur corps, qui s'habitue à ce langage. Elle engendre des comportements de déviance qui ne sont pas lisibles tant leurs cahiers sont souvent bien tenus. Ces enfants " qui tiennent le coup " ont un développement perturbé et deviennent souvent des adultes qui empruntent des chemins complexes, par peur du chaos, du " vide ", de l'abandon et de la mort. Sans dramatisation, ni banalisation, nous avons voulu " sortir de l'ombre " toutes ces blessures intériorisées au fil du temps, encouragées en cela par les adultes et les enfants que nous avons accompagnés pendant six ans. Il sera question d'abord d'apprendre à repérer, à nommer l'alcool, à évaluer ses effets sur l'entourage. Etre soi-même " au clair " avec sa propre consommation, la regarder par rapport à la société au sein de laquelle elle s'exprime. La prise d'alcool n'a pas une signification universelle et s'appuie sur les mythes de notre civilisation. Les enfants grandissent avec un parent alcoolodépendant ont besoin que leur souffrance soit prise en compte, entendue, accueillie. Mais pour être en mesure de dire ce qui fait mal, ils ont souvent besoin d'aller chercher le problème là où il est caché... c'est bien moins aisé que de chercher les bouteilles inlassablement pour contrôler le parent " malade ". Nous évoquerons dans ce livre, comment il est possible de montrer ce que l'on a à dire, par le biais d'objets, qui sont alors des " pré-textes " à une mise en mots ultérieure.

09/2007

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Eveil de la foi

Nous les filles ! Sentiments, intimité, respect

"- Chloé, tu ne croiras sûrement pas de quoi il était question ce soir. Ca va juste bien avec ce qui se passait samedi dernier à la piscine. Alice, l'une des deux responsables de l'atelier, était accompagnée de Mike, son ami. Il est très cool ; c'est un skateur, on dirait un vrai pro. - D'accord, d'accord, je sais que les sportifs te plaisent. Dis-moi plutôt ce que ce Mike venait faire à votre atelier pour filles. Ce n'étaient sûrement pas pour un cours de skate ! - Mike nous a raconté ce qui se passe chez les garçons lors de la puberté, comment ils se sentent à cette période, etc... Maintenant, je comprends enfin pourquoi certains se comportent de manière aussi ridicule. ". . -------- En parlant entre elles, Jade et sa bonne copine Chloé te font part de ces ateliers pour les filles auxquels elles participent. Il y est question du développement de nos corps quand on passe de l'enfance à l'âge adulte et que de changements ! Tu te poses sûrement aussi des tas de questions à ce sujet. Ecoute-les dans ces pages et tu verras les réponses qu'elles ont trouvées. On entend et on voit tellement de choses insolites, des affirmations nouvelles qui changent parfois du tout au tout ce que l'on croyait et tu es sans doute souvent perplexe comme Jade et Chloé. Tu pourras toi-aussi essayer d'en parler avec ta maman ou avec une copine, ce sera super ! Ce sera chouette de cheminer dans tes réflexions avec ces deux jeunes filles de ton âge. A la fin du livre, tu trouveras des coordonnées où tu pourras poser les questions auxquelles tu n'auras pas trouvé de réponse encore.

03/2021

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Littérature française

L'intrus

Le rapport à la maternité questionné à travers les yeux d'Elise qui, suite à un déni de grossesse, doit se préparer en accéléré à devenir maman. Entre sa mère, son mari, sa meilleure amie, un reborn baby et son vrai bébé, Elise est entourée et épaulée. Mais il y a un intrus... et ce n'est pas forcément celui qu'on croit ! Elise et Romain forment un couple heureux : bons jobs, un appartement, une vie ponctuée par le déjeuner du dimanche avec Mina, la mère d'Elise. Jusqu'au jour où Elise se découvre enceinte. Pas question de garder cet intrus, elle n'a jamais voulu d'enfant. Elle va avorter. Mais à la consultation, Elise découvre qu'elle est enceinte de sept mois. Terrorisée, elle s'enferme dans le mutisme. Pour éveiller en elle l'instinct maternel, Romain lui offre un reborn baby. Et Mina s'installe chez eux pour apprendre à sa fille les gestes d'une mère sur ce bébé de silicone, si semblable à un vrai, si rassurant. Tout semble rentrer dans l'ordre, le ventre d'Elise grossit soudain. Mais à la naissance, Elise ne parvient pas à créer de lien avec son véritable enfant. Tom est "trop vivant', il l'inquiète. Plus Elise doute d'elle, plus son attachement au reborn se renforce. La mère parfaite, c'est Mina, qui prend le relais de sa fille auprès de son enfant malgré les réticences de Romain. Au fil des jours, tandis que Tom se laisse dépérir aux côtés du reborn immuable, les rôles de chacun deviennent de plus en plus confus, jusqu'à ne plus savoir ce qui se joue réellement... L'intrus n'est pas forcément celui qu'on croit.

04/2023

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Vie chrétienne

L'éveil vocationnel dans les familles

POINTS FORTS Une mère de famille chrétienne s'interroge sur la nature et l'éclosion de la vocation sacerdotale Presse considérable : L'Homme nouveau, Famille chrétienne, La Croix, Le Pèlerin... ARGUMENTAIRE Le jeune Karol baigne dans un univers religieux. On ne peut entrer ni sortir de l'appartement sans passer devant le bénitier, un prie-Dieu dans le salon incite à la prière. Plus tard, le pape Jean-Paul II dira que son foyer a été son premier séminaire. Nos prêtres ont une famille qui les a fait croître, elle fut leur première matrice et l'enjeu familial est donc puissant si nous voulons des futurs prêtres au coeur brûlant d'amour pour Dieu. Ce livre montre la nécessité de cette prise de conscience pour devenir pépiniéristes du Bon Dieu. Avec les parents de saint Jean-Paul II, Karol et Emilia Wojtyla, l'auteur propose un cheminement familial afin de vivre la maxime Dieu premier servi, avec et auprès des enfants. Avec sainte Monique, la règle bénédictine adaptée à la vie familiale et la pédagogie des vertus, avec le livre du père Thierry-Dominique Humbrecht L'Avenir des vocations mais aussi son propre témoignage et celui d'autres parents, l'on trouvera de solides réponses aux questionnements éducatifs dans la perspective de la vocation religieuse. Par ailleurs, cet ouvrage délivre de nombreux conseils en matière d'éveil vocationnel, à destination des paroisses et des diocèses, afin d'éveiller largement les coeurs au service du Seigneur. AUTEUR Ingrid d'Ussel est mariée et mère de six enfants : trois garçons et trois filles. Après S'il te plaît Maman, emmène-moi me confesser et Humanae Vitae questionnée par Proust, elle s'intéresse ici à la question de la vocation religieuse.

04/2023

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Actualité médiatique France

Enfants en danger. L'enquête-choc sur les défaillances de l'Aide à la jeunesse

Depuis cinq ans, Lucie est confiée à la garde d'un père violent. Martin, qui vit en institution, ne comprend pas pourquoi on le prive de ses parents. Quant à Nicolas, 10 ans, il n'a pas vu sa maman pendant des mois. Pour ces trois enfants, et tant d'autres, d'autres solutions existaient pourtant. Ils sont victimes de placements abusifs. Nul ne remet en cause les grandes difficultés de l'Aide à la jeunesse en Belgique francophone, mais il arrive que des professionnels rajoutent de la violence à la violence, par manque de moyens, de temps, mais aussi parfois par manque de discernement, d'esprit critique et de graves manques de remise en question, quand on ne parle pas même de malveillance. Des parents prouvent qu'une décision est inadéquate, qu'elle repose sur un mauvais constat, mais faire machine arrière devient mission impossible. Tous les intervenants semblent liés pour camper sur leur position de départ, pour maintenir une décision inappropriée. Tous s'autoprotègent au détriment des enfants et de leur famille. Les dysfonctionnements judiciaires ne sont-ils pas plus graves encore quand il s'agit d'enfants ? Pour ces jeunes, le temps qui passe ne se rattrape pas, avec des conséquences terribles sur eux, leur famille et toute la société. Loin du complotisme, du " tous pourris " , ce livre dénonce les failles d'un secteur censé protéger des enfants. Plus de deux ans d'enquête ont permis de récolter des dizaines de témoignages de parents, de jeunes et d'avis d'acteurs de l'Aide et de la Protection de la jeunesse. Enfance en danger dénonce des rouages qui parfois déraillent, criminalisent à tort des pères et des mères, et condamnent des jeunes à un avenir encore plus incertain.

05/2023

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Indépendants

Cellule dormante

L'ouvrage honoré du prix Le roman des romands 2021 revient avec une adaptation en roman graphique. Entre la banlieue parisienne, l'Algérie, la Suisse et le sud de la France, cette fiction qui retranscrit les paroles d'un jeune homme trahi par son impulsivité et les mauvaises fréquentations s'achève sur une note d'espoir, car quand la conscience émerge enfin rien n'est perdu. " Mon vrai nom est Nissam mais j'ai commencé à le perdre quand maman a sauté par la fenêtre de notre tour parce que j'avais tué par accident un chrétien roumi de Montreuil. Je suis monté dans un bateau et j'ai traversé en clandestin l'océan algérien. J'ai vécu dans le zoo abandonné du Hamma d'Alger avec le vieux Baba saha qui est muet et l'ours Natacha qui est aveugle. Au Djebel Koukou, je suis devenu un enfant terroriste et les moudjahidines m'ont appelé Tom algéri parce que je lisais des Tom et Jerry. Ensuite j'ai été une cellule dormante et j'ai eu d'autres noms comme Tomi Botezariu, Pessoa et Tom Mathieu. J'ai habité dans une ambassade de Suisse, aux Pâquis de Genève, sous un pont, dans un wagon, une résidence pour le grand âge, un couvent, une maison déchirée au bout de la piste de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et puis dans une grotte de la préhistoire. J'ai trahi le djihad islamique parce que j'ai sauvé des gens pendant les attentats. Alors je me suis caché dans les yeux de Livia. Elle vit dans un fauteuil roulant et elle chante comme Edith Piaf. C'est une étoile. " Ce roman graphique est adapté de la fiction du même nom qui a reçu le Prix Roman des Romands et 2021.

06/2024

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Alimentation de l'enfant

Mon bébé commence la DME. Les grands principes de l'alimentation autonome et 100 recettes adaptées

Tout comprendre pour accompagner bébé dans l'alimentation autonome recommandée par les spécialistes. Rien de plus naturel pour bébé que d'aller vers les aliments qui lui font envie, dès le plus jeune âge ! On ne compte plus les bienfaits de la DME (diversification menée par l'enfant), ou alimentation autonome, qui stimule les sens du tout-petit, développe sa motricité fine et sa confiance en lui. Ce guide complet de Fanny Abadjian et Christelle Courrège suit le développement de bébé, étape par étape, pour mettre en place l'alimentation autonome en toute sécurité. L'allié des parents pour proposer en douceur tout un univers de saveurs ! Au programme : - Les recommandations nutritionnelles en vigueur, les allergènes et le développement oro-moteur de l'enfant. - Comprendre la DME : Quels sont les prérequis nécessaires ? Quelles sont les règles de sécurité ? Peut-on aussi donner des purées ? Quel matériel utiliser ? - Des vidéos pour répondre aux principales interrogations et inquiétudes des parents. - 100 recettes salées et sucrées qui accompagnent le tout-petit dans son développement : 50 recettes pour le bébé novice, 25 recettes pour le bébé apprenti, 25 recettes pour le bébé spécialiste 100 recettes élaborées par des spécialistes de la DME ! Fanny Abadjian est orthophoniste, spécialisée en troubles alimentaires de l'enfant et formatrice en DME. Suivez-la sur le compte Instagram @la_vie_dune_maman_ortho, pour en apprendre plus sur le développement et l'alimentation de bébé. Christelle Courrège est la fondatrice du site Ma Petite Assiette qui développe des produits egronomiques et innovants pour accompagner l'enfant dans son autonomie alimentaire et prodigue des conseils d'experts que vous pouvez retrouver sur le compte instagram @mapetite assiette. Christelle et Fanny sont diplômées d'un D. U. en nutrition et obésité de l'enfant et l'adolescent.

04/2022

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Littérature française

Hôtel Miranda

Elle écrivit « Yamen » et « Rabih » sur la plage, effaça vite les deux noms en se souvenant qu’ils signaleraient sa présence. Puis elle courut se jeter à l’eau toute vêtue, comme elle le faisait dans son enfance, sans rien écouter de ceux qui lui couraient derrière les bras levés. C’était bon, entière, libre, perdue.   La révolution du Jasmin n’a pas encore eu lieu quand, après un séjour dans une geôle tunisienne, Selma, 20 ans, monte dans une embarcation incertaine pour Lampedusa. Depuis que Yamen, son amoureux épris de liberté, a mystérieusement disparu, rejoindre Paris avant le 14 Juillet est sa raison de vivre. Elle laisse derrière elle sa mère, Zineb, son adorable petit frère, Rabih, que le retard mental a transformé en collectionneur assidu de photos de Ben Ali, roi fabuleux dans son esprit, et leur généreuse voisine, la mère de Yamen. Mais sur les rives d’Italie, une douce grand-mère solitaire lui viendra en aide, et peut-être naîtra un nouvel amour. Louise, de son côté, cherche désespérément un hôtel à Paris. Elle a décidé qu’elle ne passerait pas un 14 Juillet de plus enfermée dans son couple et les diktats de la mère parfaite. Les hôtels sont tous pris d’assaut dans les beaux quartiers, il va donc lui falloir franchir le périphérique. Les deux fugitives vont partager un terminus provisoire : l’Hôtel Miranda. Un bouge sans étoiles où l’humanité va briller, à travers des personnages solaires au passé triste. Osmani, le vieux Turc attendrissant, Moncef, le propriétaire au rire bien sonore, Warda, la Libanaise spécialiste du bon pain, Ilan, le touriste israélien, Maman Fanta, la matrone malienne, Taoufik, le médecin urgentiste, et d’autres encore, ouvrent leurs bras à Selma et à Louise, dans un foyer neuf où elles pourront se reconstruire et écouter enfin leur propre chant révolutionnaire.

05/2012

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Théâtre

Les Quasi-Monténégrins suivi de Deux frères

Les Quasi-Monténégrins ont disparu. Parce qu'ils ne sont plus que 354, mais aussi parce qu'ils ont victorieusement résisté à Pierre Ier Pétrovic il y a quelques siècles, mais surtout parce que l'un d'entre eux (peut-être deux) parle une langue rare dont il ne reste que deux enregistrements et que la Communauté a programmé l'archivage et la conservation de toutes les langues avec ou sans locuteur, on envoie un médiateur au-dessus de tout soupçon à leur recherche : il devra recueillir des informations sur leur "disparition" sans modifier en quoi que ce soit l'équilibre naturel et culturel de la région... Deux frères "Mes fils aîné et cadet de 34 et 32 ans ont disparu dimanche 15 août à 19 heures de leur domicile et du mien à Saint-Nazaire contactez-moi au plus vite si vous pensez les avoir vus une maman bouleversée" : c'est par l'apposition de cet avis de recherche sur la vitrine d'une boulangerie compatissante que commence Deux frères. Le fils premier parviendra-t-il à échapper à la confusion ? le fils second lui sera-t-il de quelque secours ? Plus encore : le mécanicien réussira-t-il à éduquer la boulangère ? La pochette de disque imposera-t-elle son point de vue ? Une scène de maïeutique mécanique, le concours de Molière mais aussi de Pierre Boulez et de Billie Holliday, permettront-ils de "clarifier" la situation ? C'est sous le signe de Musset et de Diderot, pour les Anciens (sauts de registre, humour), de Jean-François Bory et de Hubert Lucot, pour les Modernes (la "quête identitaire" piégée, les courts-circuits de l'écriture), que se place cette courte fiction.

03/2003

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Autres collections (6 à 9 ans)

Doux mots dits. Voyage au coeur de mon adolescence

Il y a les mots qui blessent, ceux que l'on n'ose prononcer ou que l'on n'aurait pas dû dire. Et puis il y a les mots qui libèrent. C'est de toutes ces paroles-là qu'il est question dans Doux mots dits. Au travers d'un recueil de poèmes qu'elle a elle-même illustré, l'artiste Clou nous invite à voyager dans son adolescence entre violences familiales et découvertes sensuelles. En trame de fond, le quotidien parisien, et comme lueur, la musique qui rend tout plus beau. Extrait : LE MANTEAU Hier, j'ai refusé Le manteau Que ma mère a choisi Qu'elle a acheté, au mépris De mes goûts De mes envies Elle ne m'a même pas consultée Elle l'a déposé Sur mon armoire Comme une grenade dégoupillée " Clou ! T'exagères " Elle a soufflé " Il est rembourré ! " Il est affreux Il fait mémé De loin, avec, J'ai l'air d'une patate tassée J'ai seize ans Je me déteste Mon corps est comme indépendant Il vit sa vie Change tout le temps S'agrandit S'enlaidit De boutons blancs Si désormais Sur ce corps-là Je porte ce manteau, je vais devenir La risée du lycée Je sais Ca fait enfant gâtée Mais A seize ans Ca se fait De demander avant d'acheter Maman a dit, Un peu vexée : " Je me le ferai rembourser " Et puis ce matin, Le froid est arrivé A la place du manteau J'ai enfilé Un sweat gris Sans forme Sur une polaire de fortune J'ai préféré avoir un peu froid Que de porter Ce manteau-là " Tout ça c'est du cinéma " A dit papa Non j'ai seize ans Voilà pourquoi

04/2022

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Musique, danse

Dictionnaire amoureux de Mozart

Un portait différent, sensible, amoureux de Mozart, l'un des plus grands génies de la musique. Mozart ? Encore ! Alors que la plupart des musicologues se sont penchés sur sa vie, son oeuvre... Oui, Mozart. D'abord parce que je suis en quelque sorte née avec lui dans mon oreille, grâce à mes parents. Un père contrebassiste et chef d'orchestre, une maman violoniste. Puis le conservatoire, où il m'apparut didactique, décortiqué, à des années lumières de ce que j'en savais à travers les voix des amis musiciens de mes parents. Enfin, il y eut ce jour, suivi de beaucoup d'autres où, lettre après lettre, je suis entrée dans sa vie. Et ce n'était plus le " divin Mozart ", par essence inaccessible, mais le plus attachant des amis. Un génie qui avait le pouvoir de faire jaillir, du désordre de nos émotions, ce qu'il y avait de plus troublant, de plus pur, de plus inattendu aussi. Mozart tellement libre, loyal, courageux, insolent, pratiquant avec délices un érotisme joyeux et mettant en musique cette mélancolie déchirante qui n'appartient, dans sa retenue et son élégance, qu'à lui. En le jouant, en l'écoutant et en le réécoutant, en " violant " ses lettres, j'ai eu le désir de le raconter tel qu'en lui-même, en son temps, balayant au passage les pieux mensonges dont on l'a fardé. Adieu donc à Leopold, le père fouettard, exhibant à tout-va son prodige d'enfant ! Adieu à Constanze costumée en épouse sotte et inculte, à Salieri, le faux assassin du génie, à l'enterrement sous la neige, au corps jeté sans plus de cérémonie, dans la fosse commune et bienvenue à celui que, je l'espère, vous ne verrez plus tout à fait de la même manière après avoir lu ce dictionnaire amoureux.

11/2020

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Histoire de France

Images de l'Oise. 1918 & aujourd'hui

Les Allemands pénètrent dans l'Oise le 31 août 1914. Après la bataille de la Marne et à partir de fin septembre, ils s'installent au nord-est du département. De Crapeaumesnil près de Lassigny à Autrêches proches des limites territoriales de l'Aisne, les troupes allemandes vont s'accrocher jusqu'à la mi-mars 1917. Puis elles se replient sur un front entre Saint-Quentin et Laon, qu'elles ont fortifiés. L'armée française poursuit l'ennemi, mais s'arrête début octobre devant les défenses de son adversaire. Hormis les combats du bois Saint-Mard près de Tracy-le-Val fin décembre 1914, ou l'offensive de Quennevières en juin 1915, il n'y a pas de batailles majeures dans l'Oise. Pourtant des rencontres de patrouilles et des duels d'artillerie causent bien des pertes de part et d'autre. A l'arrière du front, le département est en zone dite d'armée, ce qui signifie que l'on ne peut pas vaquer à ses occupations courantes sans en référer à l'autorité militaire. Pourtant nos aieux s'accommodent d'une vie bien précaire par moments. Cet ouvrage est la suite d'Images de l'Oise 1918, paru en octobre 2012. Il reprend le même principe, c'est-à-dire mettre en concordance une photo ancienne et une photo actuelle. La plupart des clichés sont inédits et datent tous de 1915, 1916 ou 1917. Cet ouvrage est un témoignage sur la vie dans l'Oise pendant la Grande Guerre. Le 21 mars 1918, l'opération Michael se déclenche. De Saint-Quentin dans l'Aisne, l'armée allemande s'ébranle et bouscule les troupes anglaises basées devant elle. Vers la fin du mois, l'Oise se voit de nouveau attaquée. Noyon et Lassigny tombent. De violents combats ont lieu au mont Renaud, au Plémont, dans le parc du Plessier-de-Roye et à Orvillers-Sorel. Puis une nouvelle fois le front se stabilise. Les réfugiés qui ont fui les zones attaquées se dirigent vers le sud. On consolide les anciennes tranchées, celles de 1914 à 1917. On en refait d'autres devant les nouvelles lignes allemandes. Toute une infrastructure se met en place pour une contre-attaque qui n'aura jamais lieu car des bruits alarmistes arrivent fin mai. En juin 1918, les Allemands attaquent en direction de Compiègne : la bataille du Matz commence. Elle est arrêtée en trois jours par les Français, au prix de pertes terribles dans les deux camps. Cet ouvrage ne retrace pas dans le détail les péripéties des combats, mais présente des photographies de nombreux villages et de villes de l'Oise en 1918 et aujourd'hui. L'auteur a retrouvé les lieux qui se trouvent sur les photographies de 1918 et présente des vues actuelles de comparaison. Ceci apporte une dimension nouvelle à des paysages que les habitants de l'Oise, ou les touristes, croyaient bien connaître. Les photographies de 1918 sont inédites à 90 %.

10/2012

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Policiers

Terminus Belz

Il s'appelle Marko Voronine. Il est en danger. La mafia le poursuit. Il croit trouver refuge sur Belz, une petite île bretonne au large de Lorient coupée de tout sauf du vent. Mais quand le jeune Ukrainien débarque du ferry, l'accueil est plutôt rude. Le métier du grand large en a pris un coup, l'embauche est rare sur les chalutiers et les marins rechignent à céder la place à un étranger. Et puis de curieuses histoires agitent en secret ce port de carte postale que les locaux appellent « l'île des fous ». Les hommes d'ici redoutent par-dessus tout les signes de l'Ankou, l'ange de la mort, et pour Marko, les vieilles légendes peuvent se montrer aussi redoutablesque les flingues de quelques tueurs roumains. Tricotant avec brio un huis clos inquiétant et une course-poursuite haletante, Emmanuel Grand mène son thriller d'est en ouest à un train d'enfer. Paroles de libraires« Quand un clandestin ukrainien tentant d'échapper à la mafia roumaine débarque sur une petite île bretonne coupée du monde, le vent peut bien continuer de rugir et le marin craindre l'Ankou, le lecteur, lui, retient son souffle ! » Coiffard, Nantes« Très iodé et furieusement rythmé. » Le Jardin des lettres, Craponne« Le maître du polar breton est né. » Mots en marge, La Garenne-Colombes« Un roman policier-fantastique et aussi très humain. » Le Passage, Alençon« Un roman noir fascinant où mafia roumaine et légendes bretonnes se télescopent avec brio. Formidablement mené et original, à ne pas manquer ! » Les mots et les choses, Boulogne-Billancourt« Un roman palpitant à l'intrigue rythmée par les vents marins. » Le Failler, Rennes« Fouetté par les vents bretons, confronté à des marins bourrus, on ne peut pas lâcher ce polar à l'intrigue mâtinée de légendes. Embarquez pour Belz ! » Vivement dimanche, Lyon« Des plus sombres légendes bretonnes au meilleur du thriller contemporain, Terminus Belz est le trait d'union improbable mais pourtant réussi entre Anatole Le Braz et DOA ! » L'Odyssée, Saint-Malo« Un polar parfaitement maîtrisé, mélange vif et détonant de mafia et de légendes bretonnes, d'histoire d'amour et de pêcheurs dans la tourmente : un régal. » Le Divan, Paris« Une efficacité redoutable pour installer une ambiance noire, trouble, contemporaine. » Espace culturel Leclerc, Bretagne« Emmanuel Grand a très bien su mélanger l'action, l'imaginaire, le suspense et la beauté des îles bretonnes. » Gibert Jeune, Paris« Quand les légendes s'invitent au bal des tueurs, c'est toute l'île qui danse une gigue mortelle. Un roman qui vous harponne ! » Saint-Christophe, Lesneven« Un premier roman absolument remarquable à ne surtout pas manquer. » Cultura, Plaisir« Les personnages sont très bien brossés (notamment le libraire alcoolique !) et l'intrigue est très prenante. » Le Forum du livre, Rennes« Un polar aussi vivifiant qu'une tempête bretonne ! » La Manouvre, Paris

01/2014

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Théâtre

Max et Balthazar ; Des Chaussures pour une fugue ; Souffler n'est pas jouer ; Le trou ; Ma soeur inexplicable

Dans ce volume, nous volts offrons des textes jeune public et des textes tous publics mais les cloisons ne sont pas étanches au théâtre. Max et Balthazar de Simone Balazard est une fantaisie, dont les protagonistes sont des comédiens débutants ou chevronnés, qui essaient de mettre sur pied un spectacle féérique avec des moyens limités. Nous sommes dans le monde de l'enfance, du jets, où rien n'est impossible puisqu'aucune identité n'est vraiment fixée et que la transgression est la règle. Mais il est tout de même question du monde réel, avec ses soucis d'argent, d'emploi, ses trahisons et ses espoirs qui affleurent derrière les masques. Malgré les apparences fantasques, le fil est solidement tenu par Max, l'Indien, et son comparse Balthazar, le Chat professeur de théâtre. Yann et Jonathan dans Des chaussures pour une fugue de Philippe Vintejoux ne savent pas où les mènent leurs chaussures. Deux jeunes sont en chemin, livrés au plaisir des surprises, de la découverte et des rencontres. Liés par leur amitié dans un cheminement initiatique, ils ouvrent pour eux-mêmes et pour nous le monde des possibles, dont l'entrée est tout à tour empreinte de poésie, de réalisme, toujours d'imaginaire. Comme ces adolescents nous ressemblent. Souder n'est pas jouer de Pierre J. Dangoumau met en scène Madeleine issue d'une famille de théâtre populaire ambulant qui rêve de théâtre classique et monte à Paris. N'ayant accepté aucune compromission, elle termine sa vie à la Comédie Française, comme souffleuse. Connaissant tous les rôles du répertoire elle est, sous la scène, Mado, impératrice des mots et règne sur la faune des Grands Auteurs morts. Dans Le trou de Jean Manuel Florensa, coincé au coeur de décombres, un employé de la Sécu assiste à la destruction de Paradise Underground City, l'empire souterrain d'Othon Le Supreme. Certains partenaires de la révolution l'incitent à partager leur aspiration vers un monde nouveau. S'engagera-t-il ou pas ? Avec la prise du pouvoir comment vont évoluer les nouveaux dirigeants? Une pièce tragico-comico-fantastique ou tout simplement une parabole du passé, et sans doute hélas du présent et du futur. Dans Ma soeur inexplicable d'Annie Rodriguez, Alice , Jean et leur fille Sara vivent une vie banale jusqu'au jour où, mûs par un élan inexplicable ils décident d'accueillir chez eux, une réfugiée bosniaque, Léila. A travers Léila ils vont revivre leur propre histoire et celle de leurs parents : un père exilé d'Espagne pour Jean, un important problème de nationalité pour Alice. Tour ce passé longtemps refoulé va resurgir sous le regard aigu de Sara,. comme une symphonie mélancolique de l'attachement à la terre mère, de la douleur de l'exil, et des liens qui se tissent entre des êtres dont les souffrances se font écho.

11/2009

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discriminations, exclusion, ra

Notre France noire. De A à Z

Qui était le premier " maire " noir de Paris ? Quelle était la première miss France noire ? Habib Benglia est-il le plus grand acteur noir français du xxe siècle ? Quel rapport entre Mati Diop, Ababacar Diop et Omar Victor Diop ? Qui a inventé la " Police des Noirs " ? Qui a chanté " Le temps des colonies " ? Sur quelle période l'émission Pulsations était-elle diffusée à la télévision française ? Où se trouve le Jardin colonial ? Qui a écrit l'ouvrage à succès L'Invasion noire ? Combien d'années séparent le Congrès international de la race noire à Paris et le Congrès international des écrivains et artistes noirs à Paris ? " Que vous ayez ou non toutes les réponses, que vous possédiez ou non déjà votre "brevet" de France noire, plongez avec nous dans quatre siècles d'histoire. Les plus de 200 notices qui composent ce voyage s'écrivent pour nous comme une évidence. Car c'est notre histoire. Elle est en nous. Nous vous invitons à une revigorante randonnée à travers les cultures, les arts et les mémoires des populations noires de la France d'hier, d'aujourd'hui, voire de demain si on veut rêver du futur commun à construire et consolider ensemble. " Après avoir déclaré leur amour aux cultures africaines chez Fayard en 2019, Alain Mabanckou et Abdourahman Waberi sont rejoints par l'historien Pascal Blanchard pour concevoir Notre France noire. Ce dictionnaire enjoué, d'Adoption aux Zoulous, en passant par Joséphine Baker, Champagney, Yannick Noah ou Arthur Rimbaud, mais aussi la publicité Banania, le CRAN, les humoristes noirs ou le rhum Negrita, est tour à tour facétieux et profond, culturel, historique et politique. Un Panthéon aux couleurs de la France. Alain Mabanckou est l'auteur de romans à succès traduits dans le monde entier, dont Mémoires de porc-épic (prix Renaudot 2006), Verre cassé et Petit piment, et d'essais remarqués (Lettre à Jimmy, Le Sanglot de l'homme noir). Professeur à UCLA, finaliste du Man Booker International Prize, il a été nommé professeur au Collège de France à la Chaire de création artistique en 2016. Pascal Blanchard est historien, auteur-réalisateur, chroniqueur et commissaire d'exposition. Chercheur associé au CRHIM-UNIL à Lausanne et co-directeur du Groupe de recherche Achac (Paris), il est spécialiste des imaginaires, de la question coloniale et des immigrations en France et a publié ou codirigé une soixantaine de livres, dont Sexe, race & colonies et Histoire globale de la France coloniale. Abdourahman A. Waberi est romancier, poète et essayiste, auteur de plusieurs ouvrages primés comme le roman panafricain Aux Etats-Unis d'Afrique. Pensionnaire de la Villa Médicis en 2010, Grand Prix de la francophonie de l'Académie française en 2021, son oeuvre est traduite dans tous les continents. Il enseigne les littératures d'expression française et la création littéraire à l'université George Washington (Washington DC) et collabore notamment au Monde.

10/2023

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Psychologie du handicap

Paroles de mères-veilleuses. Parcours face au handicap d’un enfant

Ces dernières années, si le cadre législatif a évolué progressivement, force est de constater que, dans la réalité, la question de l'égalité des chances pour les personnes en situation de handicap est loin d'être acquise, elle est même largement éprouvée par toute une série de situations journalières qui démontrent que les efforts à fournir afin de faire de l'inclusion une réalité sont encore immenses. Au coeur de ces quotidiens bousculés, les mères des enfants ou d'adultes en situation de handicap paient un lourd tribut : une charge mentale accrue, l'explosion des cellules familiales entraînant souvent une précarité financière marquée, la confrontation aux dédales administratifs laborieux, une incapacité matérielle de mener une vie professionnelle pleine et entière, outre la question inéluctable des lendemains : "Que deviendront nos enfants sans nous ? " . Visibiliser les parcours de vie des Mamans d'enfants différents, leur donner la parole pour décrire leurs trajets quotidiens, leurs joies et leurs peines, leurs interrogations concrètes d'aujourd'hui et pour demain est une démarche essentielle pour faire avancer plus rapidement celles et ceux qui au sein des lieux de pouvoir ont l'obligation morale d'accélérer les dossiers et faire des droits les plus fondamentaux ainsi que des libertés attenantes une réalité tangible. Cet ouvrage vise à décrire leurs vies, leurs quotidiens chargés et leur permettre de se faire entendre avec force dans une relative sérénité. Elles sont des "Mères - Veilleuses" , elles donnent sans compter à leurs enfants tout au long de leurs propres existences. Elles méritent que la société connaisse leurs combats face à la fragilité d'êtres différents. Leurs chemins doivent être compris et allégés, chacun d'entre nous peut y contribuer qui qu'il soit, où qu'il soit et faire en sorte par-là que les droits et les libertés des personnes en situation de handicap issus des nombreux textes de loi soient pleinement respectés ici en Belgique et ailleurs.

05/2023

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Littérature française

Trénelle

A Trénelle, quartier populaire de Fort-de-France, Max grandit entouré des siens. Man Suzanne, mère courage, son frère Claude, ses soeurs Dina et Marcelle. Et puis, il y a aussi l'ombre terrifiante d'Ami Georges, le nouveau mari de Suzanne, et celle rêvée du père qu'il n'a pas connu. L'enfant va devenir jeune homme et se dresser pour trouver sa voie, malgré les coups et les cicatrices. Tracer sa route et devenir Max. "Trénelle était un morne si escarpé qu'il fallait par temps de pluie crapahuter dans la pente à quatre pattes pour ne pas y glisser. Charrier à la force des bras tout ce dont on a besoin pour vivre. Lever les pieds bien haut dans le chemin pour ne pas exploser les stupides crapauds qui ne sautaient jamais droit. Marcher tête baissée pour ne pas s'enrouler les chevilles dans les anneaux du serpent à tête de Vache-qui-rit. Un morne où les gens ne parlaient jamais doucement, sauf pour murmurer des ragots, où il valait mieux s'enfiler un dernier coup de feu dans le gosier et sombrer ivre mort plutôt que de réfléchir au lendemain. Un coin trop inaccessible pour que les voitures de l'en-ville puissent y ramener leurs pétarades nouvelles et ajouter au vacarme de la forêt, trop reculé pour être la France décrite dans les manuels scolaires. On y construisait sa case en bric-à-brac de fûts de pétrole, bois-caisse, caisses-morues, briques et bouts de tôles. Tout tenait jusqu'à la prochaine tempête. Il fallait alors tout recommencer pour se hisser à nouveau vers le ciel. A Trénelle, les enfants, qu'on appelait timoun, étaient soit dehors-sauvages soit dedans-dressés. Ils devaient se rendre à l'école en file indienne, le plus âgé devant, le plus jeune derrière, rester silencieux en toute circonstance, ne jamais répondre à un adulte sans y avoir été invité. Un morne aux 1 000 mamans où les papas étaient nulle part - et partout à la fois. "

05/2023

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Non classé

Mes maux par mes mots

Née à Sao Paulo, au Brésil donc, en 1982 et issue d'une adoption illégale, dans cet ouvrage j'évoque tant mon passé, que mon présent ainsi que l'avenir. Pour moi, ce recueil est un exutoire, tel un de ces "journaux intimes " adressés pourtant à des gens que j'eu côtoyer afin que je ne vive plus mes propres ressentis envers eux comme des frustrations. C'est donc mon livre thérapie ! Ecrivant depuis l'âge de neuf ans je réutilise mes propres rimes tout au long des années. Notamment dans "le soleil s'est retourné " adressé à ma Maman Biologique j'oppose mes propres suppositions à travers " alors merci " adressé à ma mère adoptive (avec laquelle je noue depuis trente ans, une relation extrêmement conflictuelle.) Dans "Azur " je m'adresse à mon Père adoptif, anciennement haut gradé dans l'armée de terre française, et dont les absences m'ont fait souffrir et poser des questions. Notamment sur la place de l'armement dans le monde cf "j'ai souvent croisé des Dieux " et "Suffisance ". J'ai rédigé "as de ton désir " j'avais alors 16 ans et étais folle d'amour de mon thérapeute. Quand au texte "le caravanier " je l'ai rédigé en classe de cinquième, en cours d'histoire car le chapitre sur l'empire Byzantin m'avait totalement fasciné ! C'est d'ailleurs une mélodie qui m'est venue en tête et dont j'ai noté la partition qui m'a inspiré le texte. Tout au long cet ouvrage je me situe donc tantôt dans la peau d'un enfant puis dans celle d'un adulte... Diagnostiquée autiste d'Asperger ainsi que hyperactive, j'ai créé mon propre univers verbal, ma propre syntaxe... J'espère aussi découvrir par le Flop ou le succès de mon oeuvre si d'autres personnes ont ma sensibilité, ma complexité et donc savoir si je suis audible, fédératrice. Alors bonne lecture...

05/2020

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Littérature française

Sages femmes

Hantée par des rêves de chevaux fous aux prénoms familiers, poursuivie par la question que sa fille pose à tout propos - a Elle est où, la maman ? " -, Marie vit un étrange été, à la croisée des chemins. Quand, sur le socle d'une statue de la Vierge au milieu du causse, elle découvre l'inscription Et à l'heure de notre ultime naissance, elle décide d'en explorer la mystérieuse invitation. Dès lors, elle tente de démêler l'écheveau de son héritage. En savoir plus sur ses aïeules qui, depuis le mitan du XIXe siècle, ont donné naissance à des petites filles sans être mariées, et ont subsisté souvent grâce à des travaux d'aiguille, devient pour elle une impérieuse nécessité. Elle interroge ses tantes et sa mère, qui en disent peu ; elle fouille les archives, les tableaux, les textes religieux et adresse, au fil de son enquête, quantité de questions à un réseau de femmes, historiennes, juristes, artistes, que l'on voit se constituer sous nos yeux. Bien au-delà du cercle intime, sa recherche met à jour de puissantes destinées. A partir .des vies minuscules de ses ascendantes, et s'attachant aux plus émouvants des détails, Marie imagine et raconte ce qu'ont dû traverser ces "filles-mères ", ces "ventres maudits" que la société a malmenés, conspués et mis à l'écart. A fréquenter tisserandes et couturières, à admirer les trésors humbles de leurs productions, leur courage et leur volonté de vivre, la narratrice découvre qu'il lui suffit de croiser fil de trame et fil de chaîne pour rester ce cheval fou dont elle rêve et être mère à son tour. Car le motif têtu de ce troublant roman, écrit comme un pudique hommage à une longue et belle généalogie féminine, est bien celui de la liberté, conquise en héritage, de choisir comment tisser la toile de sa propre destinée.

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Littérature française

Les noces clandestines

Dans une ville du Sud-Ouest, un professeur d’histoire vit depuis toujours avec sa grand-mère qui l’a élevé, dans un petit pavillon de pierres roses. Vie étriquée, faite de routines. Mais la vieille dame connaît ses derniers jours et, dans l’attente de sa disparition, l’homme entreprend des travaux dans la maison, dont l’aménagement au sous-sol d’une chambre. La cave à vin se transforme en pièce agréable, avec cabinet de toilettes. Mais pour y accéder, c’est par une porte dissimulée derrière des étagères. Le voilà petit à petit obsédé par l’envie d’y héberger quelqu’un, une "âme pure" dont l’univers pourrait se réduire à cette pièce. Une fois "bonne-maman" disparue, sans qu’il ait manigancé quoi que ce soit, par un "enchaînement de hasards" affirme-t-il, il part à la recherche de celui qui pourrait habiter la chambre rouge, et son dévolu va se porter sur un jeune SDF. Attiré dans le pavillon sous le prétexte d’un repas, l’adolescent est drogué puis séquestré. Loin de la relation d’un fait-divers sordide, le roman nous emporte alors dans un huis-clos surprenant. Le jeune homme, Joël, se laisse emprisonner sans rébellion ni peur apparente, et c’est le kidnappeur qui est pris au piège de la beauté sauvage et du mystère de sa victime. Un envoûtement réciproque a lieu. Entre les deux hommes se noue une vie secrète, faite de rituels journaliers, toilette, lectures, repas, des Noces clandestines poussées au paroxysme du désir, mais sans passage à l’acte. Durant quelques mois, ils endossent l’un et l’autre toute l’ambiguïté des rôles de maître et prisonnier. Portées par une écriture d’un classicisme époustouflant et surprenant chez une jeune femme, ces Noces clandestines sont un petit bijou littéraire. C’est baroque et incandescent, comme du Olivier Py soft.

02/2013

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Faits de société

A coeur ouvert. La douleur d'une mère

« Partager. C'est ce que j'ai voulu faire en écrivant ce livre. Transmettre un peu de la force qui me reste pour vous aider, si je le peux, à avancer, vous qui souffrez comme je souffre. Je vous livre, à vif, mon parcours de femme et de maman. Faites-en votre guide sur le chemin ardu de la guérison. Car on guérit du malheur. On n'oublie pas, mais la souffrance devient une amie familière et le goût de vivre prend doucement la place du désespoir. J'aimerais donner cet espoir à celles et à ceux qui se battent seuls, en plein milieu du chemin de leur douleur. J'aimerais leur dire que le manque et le malheur s'apprivoisent. Qu'il suffit d'apprendre à vivre avec ces amers compagnons. Et trouver le courage d'imaginer les jours meilleurs pour arriver à leur donner réalité. Vous l'écrire, incontestablement, m'aide à penser que cela est possible. Me lire vous aidera peut-être à y parvenir. Je le souhaite de tout mon coeur. Au cours de ces pages, nous cheminerons ensemble. Vous saurez tout de mes espoirs, de mes joies, de l'immense bonheur que cela a été pour moi de donner la vie. Et enfin, j'essaierai (mais les mots me paraissent bien faibles) de vous dire la mort, la déflagration qui m'a brisée et dont je n'arrive toujours pas à me relever. Je suis encore si fragile. Partager justement, avec vous qui avez su toucher mon coeur, est une sorte d'exutoire. Puissions-nous ensemble, de cette douleur abominable, faire germer l'espérance. » Ingrid Chauvin avec un courage à la hauteur de l'amour qu'elle porte à sa petite Jade, disparue à l'âge de cinq mois, Ingrid Chauvin livre un témoignage digne et bouleversant sur la maternité, la pathologie de sa fille, le deuil, la reconstruction et l'engagement.

03/2015

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Paternité

Mon p'tit cahier Nouveau papa

De la grossesse à la première année de l'enfant, devenir papa ça s'apprend ! La collection de cahiers parentalité soutenue par Agathe Lecaron, de l'émission Les Maternelles, revue avec une nouvelle charte graphique et un coloriage offert. L'annonce la grossesse, comme pour la future maman, engendre un petit cataclysme et nombre d'interrogations chez le papa en devenir. Et pour cause, les papas d'aujourd'hui ont une vraie place à prendre. Comment accompagner sa compagne pendant les 9 mois de grossesse ? Quelle transmission à son enfant ? Quelles conséquences pour son couple ? Mais aussi comment changer une couche ? Donner le bain ? Comment contribuer à son éveil ? Il n'est pas nécessaire de porter le bébé pour sentir tous les changements qui s'opèrent en soi et la place que ce petit être va prendre dans une vie et dans un couple. Les 9 mois de grossesse offre au papa un temps précieux pour se préparer à cette nouvelle vie. Au programme : Cultiver le bien-être à la maison pour elle, pour lui pour le couple. Aider sa compagne à soulager ses maux de grossesse, adopter à deux les bons reflexes santé (ce qui est bon pour elle et forcément pour lui, stop-smoking, recettes healthy), se chouchouter comme jamais (massage, voyages). La boîte à outil du Dad to be : installation de la chambre, retro planning des démarches administratives, leur retour à la maison. Des conseils, des règles d'or, des to-do list à ne pas zapper, les 10 commandements pour préparer l'arrivée du bébé, les territoires à ne pas franchir. L'accouchement 100 % zen : La check-list avant le départ, 10 phrases à ne pas prononcer dans la salle de naissance, le jargon de l'accouchement décrypté, le guide de survie de la vie de famille à la maternité. Les 3 rituels quotidien qui rythment la vie avec son bébé : biberon, bain, coucher des routines essentielles et incontournables qui deviennent de vraiment moments de partage.

02/2022

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Vie de famille

Le Kit de la garde partagée. Petit guide pour parents séparés

Selon une étude de l'INSEE, d'une génération à l'autre, la résidence alternée ne cesse d'augmenter. En 2018, ce mode de résidence concernait 400 000 mineurs, ce qui représente un enfant de parents divorcés sur cinq. Une séparation, ce n'est jamais facile. Or, parfois, le contexte, la situation familiale, les résolutions des parents, font que ce changement peut se dérouler de façon apaisée pour toutes et tous et surtout pour les enfants. Comment ont fait ces parents ? Se sont-ils fait aider ? Quels outils ont-ils mis en place ? C'est souvent la communication qui apaise les relations de ces parents et c'est tout l'objectif de ce kit : faciliter le quotidien et les échanges mais aussi rétablir la communication. Véritable objet transitionnel pour l'enfant, ce livre-coffret doit aussi servir de lien entre les parents. Il est composé comme suit : - Un petit livre de témoignages et de conseils de parents qui sont passés par là, avec encadrés psy pour accompagner au mieux son enfant et des ressources - Un carnet de liaison qui sera l'outil de transmission entre les parents. Le carnet s'ouvre par une liste de commandements pour la garde partagée idéale, mais contient aussi une fiche par enfant, groupe sanguin, traitement médical si besoin, les emplois du temps par enfant pour l'année à venir, puis des mémos des choses à faire dans la semaine : rdv médecin, sac de sport, sortie scolaire, etc. - Un carnet de mots doux : avec des feuilles détachables : l'enfant peut laisser un mot à papa quand il va chez maman et inversement, ou le parent qui le souhaite peut laisser un petit mot à son enfant qui va rejoindre l'autre parent pour la semaine. - Un album-photo pour l'enfant afin d'emporter avec soi les photos de la famille. - Une pochette contenant 2 fiches cartonnées avec les numéros utiles à fixer au frigo.

01/2023

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Poésie

Une seule pensée Liberté. Anthologie des poèmes de prisonniers de guerre de la guerre 14-18

Cette anthologie recueille une pléiade de poèmes écrits entre 1914 et 1918 dans les camps de prisonniers de guerre ; souvent ce sont des poètes de l'instant faisant acte de rythmeurs, ou plus encore essayant de recopier l'idéal du poème, appris par cœur en classe, par l'instituteur. Ils viennent aux poèmes soit pour chasser l'ennui, soit pour marquer leur tristesse, soit pour masquer leur mélancolie, ou appeler leur maman, ou plus encore ils fuient vers un lieu plus supportable pour affronter leur quotidien. Ils se fabriquent un monde imaginairement beau sans douleur et sans violence, peint de souvenirs d'enfance et de leur terre aimante. L'auteur de cette anthologie considère que ce travail est une entre parenthèses du constat sur la modernité fait par le philosophe poète qui affirme et parle de l'âge du poète. Pour lui et au travers de ces poèmes de prisonniers de guerre, on ne peut que parler et confirmer que naît ainsi sous nos yeux: l'âge du poème. Ces textes font office et acte de témoins. Malheureusement, nous savons si peu sur cette période et particulièrement le vécu de ces anciens poilus revenant de la tranchée et subissant avec culpabilité d'être d'une part vivants et d'autre part loin du champ d'honneur. L'auteur cherche ici à lever le voile sur la partie la plus cachée, la plus intime, la plus blessée, la plus exactement vraie de ces prisonniers, entre la douleur ou le ludique, la honte ou l'évasion, la peur et le courage, la fraternité et l'amour qu'il a rencontrés dans la manne de ces poèmes. Il vous convie au commencement du verbe et vous demande comme le fit Hölderlin dans Fête de la paix: " Veuillez, je vous prie, ne lire ces feuilles (ces poèmes) qu'avec bonté. Je suis sûr qu'ainsi elles ne seront pas incompréhensibles, et encore moins choquantes... "

06/2004

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Littérature érotique et sentim

Tout est sous contrôle (sauf toi !)

Elle mène une vie bien réglée. Il ignore complètement les règles. Certes, à vingt-cinq ans à peine, Ruthie ne vit que pour son travail et n'a ni fiancé ni vie sociale. Certes, elle passe ses journées entourée de personnes dont l'âge avoisine les quatre-vingt-dix ans. Mais Ruthie va bientôt devenir manager du village pour seniors de luxe où elle officie, et sa vie lui convient parfaitement. Son emploi du temps est calé sur des semaines, ses journées sont millimétrées, et elle sait que tout est sous contrôle. Du moins le croyait-elle, jusqu'à ce qu'elle rencontre Teddy. Ce biker tatoué des pieds à la tête a besoin d'un toit, et son père, le propriétaire des lieux, lui permet de loger avec les employés à condition qu'il donne un coup de main. Ruthie se serait bien passée de cet élément perturbateur qui, du jour au lendemain, devient à la fois son " collègue " et son voisin. D'autant que, si le physique très avantageux de Teddy s'avère utile pour négocier avec les résidentes, il devient vite une menace pour sa propre tranquillité mentale... " Très belle histoire, légère, divertissante avec des personnages tellement attachants ! " Chronique Lectures d'une maman "J'ai adoré les passages de rapprochement entre Ruthie et Teddy. Certains sont vraiment dignes des plus belles comédies romantiques". Chronique Just The Way You Read A propos de l'autrice : Sally Thorne vit à Canberra, en Australie, et passe ses journées à rédiger des contrats et des demandes de financement. Rien de bien excitant... C'est pourquoi elle consacre le temps qui lui reste à l'écriture de fictions pétillantes et colorées ! Pour elle, comme pour les lectrices de romance, l'intensité est l'ingrédient indispensable à un livre réussi. Après Meilleurs ennemis et Drague interdite, Tout est sous contrôle (sauf toi ! ) est son troisième roman publié chez &H.

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Bayard

Le châle de Nonna

"Il était une fois une jeune fille nommée Capucine. Capucine vivait chez sa grand-mère, dans un petit village, au pied des montagnes. Sa grand-mère l'avait recueillie quand elle était bébé. Capucine l'appelait "Nonna" et l'aimait comme sa maman. Nonna lui avait appris à lire et à écrire, à couper du bois et à cuisiner... mais surtout, elle lui avait appris à aimer. Sa grand-mère lui avait donné tant d'amour qu'il avait été facile pour la petite fille de lui en donner autant en retour. Chaque jour, Capucine et sa grand-mère travaillaient ensemble dans le potager, au pied de la Montagne Sacrée. Les villageois l'avait baptisée ainsi parce qu'elle semblait toucher le ciel. Et chaque soir, la petite fille et la grand-mère s'asseyaient au coin du feu. "Veux-tu bien m'apporter mon châle, ma chérie ? " demandait Nonna, après s'être installée dans son fauteuil. Capucine partait aussitôt chercher le châle de sa grand-mère et lui déposait délicatement sur les épaules pour qu'elle ait bien chaud. Puis Nonna racontait alors les plus beaux souvenirs de sa vie, et Capucine, ses plus grands rêves. Ainsi, les années passaient paisiblement". Mais Nonna tombe malade. Quand elle décède, Capucine est comme paralysée par le chagrin. Elle décide de lui porter son foulard, tout là-haut sur la Montagne sacrée, où sans doute sa grand-mère repose... Commence alors pour la petite fille un chemin difficile fait d'obstacles, de moments de crainte et de découragement, mais aussi de rencontres qui progressivement la conduiront jusqu'à son but. C'est le chemin vers la résilience et l'acceptation du deuil, vers ce moment où elle sera capable d'entrevoir à nouveau la lumière et aimer la vie. A la fin de l'album l'autrice explicite le sens symbolique de chacun des personnages ou lieux rencontrés.

02/2022