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Histoire de France

La mort du lieutenant Péguy. 5 septembre 1914

"Tirez, tirez, nom de Dieu !" crie le lieutenant Charles Péguy à ses hommes cloués dans les betteraves par le terrible feu allemand : une balle en plein front le fait taire devant Villeroy, le 5 septembre 1914, à la veille du "miracle" de la Marne. Jean-Pierre Rioux revient sur le mobilisé en uniforme qui fait ses adieux aux siens et à ses amis du 2 au 4 août dans Paris pavoisé. Il détaille les cinq semaines au front, de Lorraine en "pays de France", face à l'invasion et aux premiers massacres. Il suit à la trace le poète en pantalon rouge, le réserviste de quarante ans qui a voulu rester d'active, le patriote et le chrétien qui pressent la barbarie qui menace l'Europe. Au fil des pages, on découvre un Péguy inconnu, teigneux, atypique, parti vaillant, apaisé, et qui est tombé, il le disait lui-même, en "soldat de la République, pour le désarmement général, pour la dernière des guerres". Ecrite d'une plume alerte et sûre, cette biographie, puisée aux meilleures sources, restitue un portrait tout en sensibilité d'un Péguy inclassable.

01/2014

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Littérature française

Fleurs et couronnes

Dix ans séparent les funérailles de Georges Marchais de celles d'Alain Robbe-Grillet. Entre le dernier secrétaire général du parti communiste français et le héros du nouveau roman s'en sont aussi allés Gérard Brach, le premier scénariste de Roman Polanski, Robert Feliciaggi, le dernier nabab corse, ou Maurice Kriegel-Valrimont, l'un des libérateurs de Paris. Six enterrements, et c'est un demi-siècle qui ressuscite - ses utopies et ses barbaries, son cinéma et sa littérature, ses héroïsmes ou ses errements. Au carré des Indigents ou dans la cour désertée des Invalides, chaque cérémonial raconte aussi les vivants. Durant ces adieux se chuchotent enfin des aveux et se faufilent des scènes de roman : noir, politique, historique, érotique... A Caen ou à Paris, sur le parvis de la mairie de Champigny ou le terre-plein de l'église de Pila Canale, l'auteur, même protégée par son carnet de notes, ne sort de l'exercice ni tout à fait sauve, ni vraiment indemne. " Les voilà désormais dans mon petit cimetière. Je ne suis pas leur famille, mais - comment dire ? - ils sont mes morts. "

05/2009

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Philosophie

Chroniques des temps consensuels

Le consensus ne signifie pas la pacification des esprits et des corps. Nouveau racisme et épurations ethniques, guerres humanitaires et guerre à la terreur sont au cœur des temps consensuels; les fictions cinématographiques de la guerre totale et du mal radical ou les polémiques intellectuelles sur l'interprétation du génocide nazi figurent aussi en bonne place dans ce livre. Le consensus n'est pas la paix. Il est une carte des opérations de guerre, une topographie du visible, du pensable et du possible où loger guerre et paix. Il est aussi un usage du temps qui lui confie mille tours: diagnostic incessant du présent et politiques de l'amnésie, adieux au passé, commémorations, devoir de mémoire, explications des raisons pour lesquelles le passé refuse de passer, répudiation des avenirs qui prétendaient chanter, exaltation du siècle nouveau et des utopies nouvelles. Ces tours et détours vont vers un même but: montrer qu'il n'y a qu'une seule réalité à laquelle nous sommes tenus de consentir. Ce qui s'oppose à cette entreprise a un nom simple. Cela s'appelle la politique. Ces chroniques voudraient contribuer à rouvrir l'espace qui la rend pensable. J. R.

10/2005

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Littérature française

Jourdain

Jean Jourdain, milliardaire et vigoureux septuagénaire, entame une tournée d'adieux au monde, suivi d'une équipe de télévision. Nombreux sont les conseils d'administration et les cénacles où il siégeait. Nombreux les pays où il a investi et fait fortune. Plus nombreux encore ses enfants et petits-enfants, éparpillés aux quatre coins de la planète. Jourdain veut saluer une dernière fois les êtres et les paysages de son existence. La caméra donne une solennité parfois embarrassante à ces ultimes entrevues. Son œil noir pèse sur l'attitude de celui qui est filmé comme de ceux qui filment. Entre aveux enregistrés et confessions " off ", les comptes se règlent peu à peu. Entre Jourdain et les siens, femmes, fils et filles. Entre Jourdain, son siècle d'histoire de France, ses origines juives, les stigmates de sa déportation et sa destination finale : Israël. Pourtant suffit-il qu'un homme se livre pour qu'on perce son mystère ? Quelles sont les parts de la sincérité, de l'exhibitionnisme et de la manipulation ? Réalisateur, caméraman, familiers ou témoins, nul en tout cas ne devinera quelle violence Jourdain prépare pour son dernier acte.

08/2006

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Actualité et médias

Quotidienne. Chroniques 2004-2006

Avec ce troisième et ultime volume de Quotidienne, Pierre Marcelle conclut l'exégèse de la chronique du même nom qu'il donna sept années aux pages Rebonds de Libération. Le même souci de commenter de l'intérieur un propos qui s'inscrivit dans une durée l'y fait longuement revenir sur une actualité bouleversée, en 2005, par l'enlèvement à Bagdad de Florence Aubenas et de son " fixeur " Hussein Hanoun al-Saadi. Et de même revisite-t-il la crise qui secoua douloureusement le quotidien de la rue Béranger. Du jeudi 29 juin 2006, que Serge July fit ses adieux à son journal, jusqu'au 3 janvier 2007, qui vit Édouard de Rothschild achever sa mainmise sur le titre, l'auteur vécut cette " refondation " à propos de laquelle il écrivit abondamment. À travers le long commentaire que constitue " Libération, une crise ", il décrypte son propre point de vue d'opposant et sous-titre les ressorts d'une entreprise au terme de laquelle une histoire s'acheva. Aujourd'hui encore, il continue d'affirmer que l'émancipation des journalistes sera l'œuvre des journalistes eux-mêmes, ou ne sera pas.

10/2007

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Littérature étrangère

La mort d'un Polonais catholique

En 1986, Adolf Rudnicki composait ces adieux, écrivant l'épitaphe émue du poète Mieczyslaw Jastrun, l'ami de toujours, et évoquant longuement Jerzy Andrzejewski, ce "Polonais catholique" devenu, à une certaine époque, le chantre du régime communiste auquel il offrit Cendres et diamant. Józef Prutkowski, Witold Gombrowicz, Stanislaw Jerzy Lec... Une galerie de portraits funèbres ? Pas exactement et beaucoup plus. Rien de péremptoire ni d'exhaustif. L'esquisse de la sensibilité de chacun dans ses conditionnements, ses faiblesses, ses relations avec le pouvoir politique. Adolf Rudnicki, ce grand écrivain polonais, était le descendant d'une vieille famille hassidique. Là se trouve peut-être une des sources de l'écriture rudnickienne alliant le témoignage comtemplatif à l'exégèse patiente du livre de la Pologne et des Juifs polonais (Les fenêtres d'or, Le lion du Saint Sabbath...), du communisme (Le compagnon de route)... Inlassablement, Rudnicki tentait d'éclairer quelque peu, simplement, les forces obscures qui s'emparent des êtres et des peuples. Tâche ardue et solitaire de celui qui ne voulut être - dans la Pologne d'après 1945 - que d'un seul parti : "A. R".

02/1994

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Poésie

Poésie lyrique (1912-1941). Tome 2, Poèmes de maturité, Edition bilingue français-russe

Marina Tsvetaeva, grand poète russe du XXe siècle (1892-1941), a vécu une enfance heureuse dans un milieu intellectuel moscovite. Mais la révolution russe de 1917, les privations et les angoisses de la guerre civile, la mort de sa fille cadette, la déroute de l'Armée blanche l'ont contrainte à faire ses adieux à son pays natal. Elle quitte Moscou pour rejoindre son mari, réfugié à Berlin et va vivre un exil de dix-sept ans en Occident. La vie quotidienne se révèle alors difficile, la solitude plus intense et les thèmes poétiques vont s'approfondir. Une réflexion philosophique enrichit les rythmes, des questions métaphysiques se posent auxquelles il est inhabituel d'apporter une réponse poétique. Mais Tsvetaeva emprunte justement cette voie, car selon ses propres paroles, elle ne sait faire rien d'autre qu'écrire. Elle va continuer à composer des poèmes, fidèle à son devoir de création, jusqu'aux derniers retranchements en URSS où son destin tragique la rattrape. Sa profonde vision humaniste, revêtue de rythmes toujours riches et sonores, exprimée dans les poèmes de 1921 à 1941, est offerte à présent au public dans son intégralité en langue française.

10/2015

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Littérature anglo-saxonne

Quel est donc ton tourment ?

"Concis, tranchant et doucement brutal". Kirkus Review Une femme rend visite à une amie atteinte d'un cancer en phase terminale. Brillante, énergique mais terriblement seule, cette amie lui formule une demande capitale : l'accompagner en vacances, durant lesquelles, un jour, sans prévenir, elle prendra une pilule mortelle pour mettre librement fin à sa vie. La femme accepte ; s'ensuit l'histoire extraordinaire - profonde, surprenante et drôle - d'une amitié de toute une vie confrontée au défi ultime : l'accompagnement jusqu'aux portes de la mort. Quels mots utiliser, formuler pour être à la hauteur de l'événement ? Que dire de ces souvenirs qui composent une vie ? Petit à petit l'inhabituel et la gêne laissent place à l'empathie et à l'apaisement, laissant un immense champ de réflexion aux lecteurs sur ce que "faire ses adieux" signifie. Avec sagesse, humour et perspicacité, Sigrid Nunez revient avec un roman sur les relations humaines à l'ère moderne et leur nature ambivalente. Quel est donc ton tourment ? nous offre un portrait bouleversant et provocateur de notre façon de vivre aujourd'hui. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Mathilde Bach

03/2023

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Seinen/Homme

From the Red Fog Tome 5

Quand Miranda a disparu sans qu'il ne puisse lui faire ses adieux, Ruwanda a perdu l'unique personne qu'il aimait en ce monde. L'assassin qui sommeillait en lui s'est alors éteint en même temps que sa mère, ne laissant qu'une coquille vide, menant dès lors une vie dénuée de sens. Des années plus tard, une série de meurtres secoue Londres. En apprenant la nouvelle, Ruwanda sent quelque chose se réveiller en lui... Mosae Nohara, le dessinateur du manga BEM, exprime tout son talent pour le genre horrifique dans From the Red Fog, un manga aussi angoissant que captivant. Il nous transporte dans l'Angleterre du XIXe siècle au travers du jeune Ruwanda. Le mangaka met en scène une relation toxique entre une mère et son fils. Tiraillé entre l'amour et la haine, ce garçon se transforme peu à peu en une figure inquiétante, et même terrifiante. Ignorant tout du monde qui l'entoure, cet enfant, n'ayant connu que l'enfermement, commet des actes atroces quand il arrive dans le monde des vivants. Sans doute parce qu'il ne connaît que la mort, la noirceur et la solitude.

05/2023

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Littérature française

La possibilité du jour

Nice - 1947. Aurore Félix, jeune Niçoise, s'apprête à faire ses adieux à sa famille, son pays et au soleil méditerranéen pour rejoindre son beau G. I. Martin en terre promise des Etats-Unis d'Amérique. Elle rêve alors à une nouvelle vie, faite de promesses de liberté et de cet avenir fabuleux que seul le "Nouveau Monde" semble pouvoir offrir. Mais une fois l'Atlantique traversé, Aurore découvre que son fiancé ne l'a pas attendue. Abandonnée, sans repère, elle ne fera pas demi-tour et se retrouve à tenter de vivre sa vie sur ces terres inconnues. La vie d'Aurore s'écrit ainsi dans les plis de l'Histoire, du fin fond du Midwest, jusqu'à New York et Montréal ; des combats pour les droits des femmes à la lutte pour l'égalité civique et la liberté de chacun. Dans ce tourbillon constant, la liberté d'Aurore se dessine en creux. Elle deviendra mère, recréera un foyer peu conventionnel et se battra sans relâche pour trouver sa place. Il y a comme ça des vies oubliées qui racontent toute l'histoire d'une société.

03/2020

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Romance historique

Tant que nous serons séparés

Mary, 18 ans, se rend à Cliffehaven pour percer un secret de famille. 8e volet de la saga " La pension du Bord de mer ", au succès régulier (7 000 exemplaires vendus en moyenne pour chaque nouveauté grand format), par l'autrice de La Dernière Valse de Mathilda. Percera-t-elle les secrets de son passé ? Angleterre, octobre 1942. Mary Jones, qui vient de fêter ses 18 ans, doit faire ses adieux à son petit ami, Jack, lorsqu'elle apprend que sa maison a été détruite par les bombardements ! Des décombres elle ne parvient à sauver que le coffre par chance intact de son père. Sans domicile, dorénavant orpheline, Mary emménage chez les parents de Jack. Mais, en lisant les documents que contenait le coffre, Mary découvre un terrible secret. Elle décide alors de partir à Cliffehaven, sur la côte sud-est du pays, pour y trouver des réponses. Là, elle est logée à la pension du Bord de mer, et se lie d'amitié avec sa propriétaire, Peggy Reilly, qui découvre bientôt la raison de sa présence. Mais, en voulant l'aider, Peggy pourrait bien mettre sa vie en danger... ainsi que celle des occupantes de la pension !

04/2022

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Littérature française

Requiem pour un chat

La disparition d'un être cher nous bouleverse parfois au-delà de ce qu'on pouvait imaginer. Dans le cas d'un animal familier, c'est l'âme silencieuse d'une maison qui s'en va. Comme si le piano familial devenait muet. Le chagrin qui nous étreint alors s'apparente à la fois à un chagrin d'enfant dont la fulgurance semble devoir durer toujours, et à une peine d'adulte, lourde de souvenirs anciens et de blessures enfouies. Pendant la maladie de sa chatte Margot, Olivier Bellamy a tenu un registre médical qui est vite devenu un journal sentimental. Dans cet état de vulnérabilité propice aux rendez-vous vrais, il s'est rapproché des vivants, notamment de sa mère pour mieux comprendre les griffures du passé. Il a aussi vu réapparaître des fantômes, en particulier un amour perdu qui traversa la vie comme un chat sauvage. Dans ce livre sensible et non dénué d'humour, le journaliste musical préféré des Français compose une émouvante " sonate des adieux " , où il se dévoile comme malgré lui, et marque d'une voix qui sonne juste son entrée en littérature.

02/2018

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Littérature française

Journal d'Arizona et du Mexique (janvier-juin 1982)

Installée à New York au début des années 80, Chantal Thomas reçoit l'invitation d'aller enseigner la langue et la littérature française à l'Université de l'Arizona, à Tucson. Au milieu du désert et dans un dépaysement total, elle pratique avec humour l'apprentissage des codes locaux tout en s'adonnant aux plaisirs de la vie, l'amitié, le vin, la tequila, des nuits étoilées, quelques amants fugitifs, une bagnole pour explorer. L'université lui propose de rester. Un choix trop décisif. Avant de rentrer en France, elle fait un détour par le Mexique : nouveau dépaysement, nouvelles rencontres, nouvelles éclipses. Décidément, Chantal Thomas n'est pas faite pour se fixer. Elle repassera par Tucson pour une joyeuse cérémonie des adieux. "J'ai eu envie de relire mon journal de Tucson et du Mexique, d'ouvrir mon cahier d'un printemps au désert, de laisser advenir, entre les mots, images et sensations. Curieusement, tout m'est apparut dans la fraîcheur d'un présent, ou d'une fleur de cactus. Alors, j'ai pensé que ces pages pouvaient être partagées". Une magnifique envie de liberté et d'échappée, qui se dévore dans un enchantement continu.

05/2024

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Revues

La Nouvelle Revue Française N° 653, mars 2022

Editorial : Michel Crépu, "Aurait-on un doute sur la question qui est débattue dans ces pages que la lecture de cette NRF de printemps nous rassurerait. ". . La langue française : état des lieux : Alain Borer, La langue française en état de siège (entretien)Bernard Cerquiglini, Le parti de la langueJosé Ortega y Gasset, Grâce et disgrâce de la langue françaiseGilles Ortlieb, TraverséesPhilippe Delaveau, Propos comme ça sur l'avenir des languesJack Kerouac : regards sur la route : Pierre Guglielmina, Les nuits et les motsThierry Gillyboeuf, La Bretagne imaginaire de Jack KerouacJean Francois Duval, LuAnne sur la route avec Neal Cassady et Jack KerouacLa littérature aujourd'hui : Caroline Lamarche, MoinoLola Gruber, GymnopédieFrédéric Verger, Les adieux. SuiteDouble vue : Léon-Paul Fargue, Valery Larbaud (présenté par Michel Crépu)Conversation épistolaire : Pierre Michon - Michel Crépu, Une variation sur La victoire de SamothraceNotes de lecture : Thierry Gillyboeuf, Thierry Le Rolland, Les papillons de Nabokov ou le boomerang de Gracq (Arléa)Laurent Demoulin, Henri Droguet, Toutes affaires cessantes (Gallimard)Mikaël Gómez Guthart, Ivan Gontcharov, Portrait de Monsieur Podjabrine (Ed. Sillage)Louis Pailloux, Georges Séféris, Journées, 1925-1944 (Le Bruit du temps)Michel Crépu, Dictionnaire Valery Larbaud (Classiques Garnier)

03/2022

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Science-fiction

Les archives de Roshar Tome 3 : Justicière. Tome 2

"Dalinar prit une profonde inspiration, s'efforçant de se calmer. La colère ne changerait rien à ce que le Père-des-tempêtes lui disait. Mais qu'est-ce qui le ferait alors ? - Etiez-vous au courant de mes pouvoirs ? le questionna Dalinar. Saviez-vous que je pouvais guérir la pierre ? Je l'ai su une fois que vous l'avez fait, répondit le Père-des-tempêtes. Oui, une fois que vous l'avez fait, je l'ai toujours su. - Savez-vous ce que je peux faire d'autre ? Bien entendu. Une fois que vous le découvrirez, je le saurai. - Mais... Vos pouvoirs viendront quand vous serez prêts, pas avant, expliqua le Père-des-tempêtes. On ne peut ni les hâter, ni les forcer. Vous possédez le pouvoir qu'Ishar détenait autrefois. Avant qu'il soit le Héraut de la Chance, on l'appelait Celui-qui-lie-les-dieux. Il fut le fondateur du Pacte Sacré. Aucun Radieux n'est capable d'accomplir davantage que vous. Votre pouvoir est celui du Lien, qui unit les hommes et les mondes, les esprits et les âmes. Vos Flux sont les plus grands de tous, mais ils seront impuissants si vous cherchez à les manier uniquement pour le combat". Avec sa série Les Archives de Roshar, vendue à plus de deux millions d'exemplaires aux Etats-Unis, Brandon Sanderson s'est définitivement imposé comme un des plus grands auteurs de sa génération. Cette série est une tuerie. Elbakin. net. Les Archives de Roshar n'ont rien à envier au Trône de fer, la poésie de l'écriture en plus. Le Point Pop. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Mélanie Fazi.

06/2019

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Poésie

Versants

Avec ce nouveau recueil, Jacquy Gil se livre à une quête incessante, celle d'un homme qui regarde en lui les mouvements face à ce qu'il perçoit, et chaque poème semble alors une avancée vers le mystère des choses. Chez lui, c'est la magie ou l'intensité du regard qui prime dans l'instant de découvertes successives, lesquelles, paradoxalement – et il nous le fait bien sentir – ont toujours été là, comme enfouies dans un élan caché avant d'éclore dans cette lumière qui n'est pas différente de lui-même. Chez ce poète dont le regard extérieur n'est autre que le regard intérieur, se fait jour peu à peu une forme d'éveil ne disant pas son nom. C'est un mystère auquel il nous enjoint et qui nous absorbe au-delà même de ce qui pourrait le définir. Jacquy Gil (1948), réside à Saint-Hilaire-de-Beauvoir, son village natal, où il a exercé, entre autres, le métier de vigneron. Membre du comité directeur de la revue littéraire Souffles (LEM) de 1986 à 2012, puis il rejoint le comité de rédaction de la revue la main millénaire. Très impliqué également dans la vie de son village, il est correspondant du journal Midi Libre. Genres littéraires : l'histoire locale et surtout la poésie, domaine dans lequel il a publié de nombreux recueils. Les derniers : Chemins suivi de Ressauts, Collection Méditerranée, revue "la main millénaire" (2019). Le matin était parti d'un cri radieux, Ed. des Deux rues (2019). Viatiques, Ed. unicité (2021). Ces regards qui nous emmènent, Ed. Alcyone (juin 2022).

11/2022

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Romans de terroir

Une soif de douceur

Dans les années 50, Jean grandit à la campagne, heureux entre ses deux parents. Curieux des gens et de leurs caractères, il se réfugie dans son monde imaginaire, joue avec ses soldats et goûte les pérégrinations en pleine nature, à l’ombre de son père, pour explorer les prés, les landes et les bois. Mais rien n’est jamais acquis définitivement. Par un suffocant et radieux dimanche d’août, l’enfant revient comblé de sa partie de pêche. Ce jour-là, son père meurt… Comment le ciel peut-il si facilement jeter un homme par terre, le priver de sa force, le laisser sans mouvement, sans rire, sans voix ? A la rentrée suivante, Jean devient pensionnaire dans une institution religieuse qui jouit d’une réputation d’excellence fondée en partie sur sa rigoureuse discipline. Triste, inquiet, perdu, il se voit dans une prison d’étude, de religion, de prescriptions et d’interdits. Il connaît l’injustice et se révolte. Libéré de sa ménagerie d’hommes en noir, pour s’en guérir, il se dévergondera avec délices. Jusqu’à ce que l’obscur avenir, enfin jetant son masque un dimanche au bal du village, lui offre de captiver le sourire et les émois de l’aveuglante beauté, au doux prénom bouleversant. Dans une langue sensible, Jean-Claude Sordelli nous offre un tableau vivant de la France rurale des années 50-60, lorsque les familles paysannes scolarisaient leurs fils dans des pensionnats, viviers de toutes les élites. Le ton est juste, lumineux pour évoquer le quotidien, effrois et bonheurs mêlés, de Jean, un orphelin confronté aux tragiques mécomptes que la vie réserve parfois, même aux enfants.

01/2013

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Romans historiques

Le bois des louves Tome 2 : La malédiction de Clothilde

Domaine de Hurlevent, ce 16 mai 1521 Quelle étrange journée que celle-ci. Le printemps est arrivé, radieux, ensoleillé et les oiseaux s'en donnent à coeur joie en entonnant des trilles majestueuses, les fleurs ouvrent leurs corolles, le ciel est limpide, tout est bourdonnant et bourgeonnant. Ce qui est étrange, c'est que jamais je n'ai vu un ciel si pur, clair et dégagé sur cette contrée et les odeurs envahissent avec allégresse mes narines. Enfin, ça y est, je pars. C'est une journée qui me donne du baume au coeur. Journée de baume sur six années de ma vie. C'est comme si une fleur s'était fanée et d'un coup, revivait. Philippe de Rastignac m'a chassée avec Aliénor. Bien qu'il me fut donné la possibilité d'avoir deux autres enfants, sans amour ni tendresse, aucun n'a survécus peu de temps après leur naissance. Et je ne crois plus au hasard. Cette terre ne doit pas avoir d'héritier et cela, tout simplement pour une raison qui m'échappe encore. Philippe de Rastignac a tellement de choses à se faire pardonner ; envers ses manants, envers ses gens, envers moi et rien, jamais ne reste impuni. Aliénor a maintenant cinq ans. Pour elle il est grand temps de pouvoir sourire à la vie, de goûter au véritable bonheur et auprès de ma famille, elle se fera vite de nouveaux liens. Oui, étrange journée en vérité que celle-ci. Je me sens libre. Libre de vivre enfin ce qu'il fallait taire. Libre de rire ou de pleurer et, surtout, libre de pouvoir aimer à nouveau.

02/2018

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Religion

Notre-Dame des Douleurs. Lourdes et le livre de la douleur

L'intérêt et le charme des écrits du P Marie-Antoine résident dans la diversité des éclairages du sujet qu'il aborde. Porteur de l'Evangile du Christ, héritier des enseignements des Pères de l'Eglise, comme de la tradition et des révélations qui ont nourri les siècles, il arrose le tout d'un amour viscéral pour Marie, ancré dans une foi toute franciscaine en Dieu et son projet pour nous, en l'Eglise corps du Christ. Et on peut compter sur sa fibre missionnaire pour mettre tout cela, avec détermination, au service du salut des hommes. Pédagogue, clair dans ses propos, il emploie des mots à la fois de chair et d'esprit, nous entraînant, au fil des pages, dans un monde bien loin des habillages et des dépouillements de notre siècle, mais qui parle, pour peu qu'on y jette le regard du coeur, à notre humanité en mal de divinité. Ce "Livre de la Douleur" passe tout naturellement par Lourdes dont il fut l'apôtre infatigable et le confesseur inspire des âmes et des corps malades à la recherche de consolations et de pardon. Lourdes où l'Immaculée-Conception "extase de Dieu" au sourire radieux rejoint par amour la Mère de toutes les douleurs humaines. En introduction dans cette édition, l'homélie de Benoît XVI a Lourdes en 2008 pour la fête de Notre-Dame des Douleurs, donne toute la mesure de la compassion du ciel pour la terre. "expression juste, dit le Pape, de la relation vivante et profondément humaine qui nous lie à celle que le Christ nous a donnée pour Mère".

02/2014

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Littérature française

Le jeu de patience. Tome 2

"Au citoyen matelot radio-télégraphiste Blaise Nédelec, à bord de la canonnière Batailleuse. Marine. Bizerte. Mois d'août 1916, an 6629 de la période Julienne, 5916 de la création du monde d'après la Genèse, 5976 de l'ère des Juifs et 4260 depuis le déluge biblique (attends, mon cher, laisse-moi un peu souffler, je crains d'ailleurs de me tromper dans mes calculs. Là, reprenons : ) An... Bon, je me suis trompé en effet. Non : je croyais. Ca va. Donc : an 2794 depuis la fondation de Carthage et 2869 depuis celle de Rome, selon Varron, 1916 du calendrier Julien, 1883 de la mort de Jésus-Christ, 1846 de la destruction de Jérusalem et 1334 de l'Hégire... 820 de la première Croisade, etc... 484 de la mort de Jeanne d'Arc, 424 de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. 339 de la réforme de Luther, 386 de la Confession d'Augsbourg et 140 de l'Indépendance des Etats-Unis, 124 de la première Révolution française, 39 de la découverte du téléphone, 20 de celle de la radiographie, 18 de celle de la T. S. F. , 2 de la déclaration dé guerre par l'Allemagne, etc... , etc... Mais quant au jour même où nous sommes, je ne puis t'en dire la date, car je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que nous sommes en été. et qu'il fait un soleil radieux. Mais trêve de plaisanteries d'almanach. Car c'est dans un almanach que j'ai tout recopié, vieux frère. Tu t'en doutais ! Oui, trêve de plaisanteries. . ".

06/1981

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Religion

L'esprit et la pensée

En dépit des prouesses de la technologie, les rêves de progrès se brisent face à ce constat effrayant : le chaos règne en de nombreux points du globe, la haine raciale et nationaliste sévit et donne libre cours aux pires barbaries, le doute s'installe dans les esprits quant à l'avenir "radieux" promis à l'humanité. Dans L'Esprit et la pensée, Krishnamurti évoque deux voies possibles pour renverser la situation. La première, la plus classique, consiste à vouloir changer les structures sociales, politiques et économiques. Pour l'auteur, cette voie est vouée à l'échec, car c'est la pensée qui l'inspire. La seconde, plus inattendue, passe par une mutation intérieure qui, elle, procéderait de l'esprit. Mais comment faire la distinction entre esprit et pensée, et en quoi sont-ils liés ? Plutôt que de livrer d'emblée les réponses, Krishnamurti invite le lecteur à observer pas à pas le panorama réel de nos processus mentaux, à voir les succès et les impasses sur lesquels ils débouchent. Il nous fait ainsi découvrir cette deuxième voie, celle où le changement ne se fonde plus sur une action volontariste et collective, mais mise sur une mutation radicale, individuelle, intime, inédite. Jiddu Krishnamurti (1895-1986) est un penseur très à part dans l'histoire des mouvements spirituels. Tout en dispensant son enseignement au cours de multiples conférences et à travers de nombreux ouvrages, il a toujours obstinément refusé toute position d'autorité, laissant à chaque individu la liberté entière d'interpréter son message. " Il est unique ", disait de lui Henry Miller, tandis que George Bernard Shaw le proclamait un " maître spirituel d'exception ".

03/2003

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Esotérisme

Mémento du Maître. La parole perdue

Dans le grade de Maître, la gestuelle est particulièrement éloquente et occupe une place capitale : la marche à reculons, le retournement et le renversement du récipiendaire, les voyages à la recherche de l'architecte, la découverte du corps, le signe d'horreur, les tentatives infructueuses de relèvement du mort pratiquées par les deux Surveillants, son redressement par les trois lumières de la loge, les attouchements de vie que sont les cinq points parfaits de la Maîtrise... tout, absolument tous les mouvements et toutes les postures qui sont vécus dans le rituel sont signifiants car ils sont éminemment symboliques. Que signifient-ils ? Le retournement du mort exprime le retournement de la vie. L'étoile flamboyante (dans laquelle s'inscrit l'homme) s'éteint progressivement pour annoncer qu'une étape de l'existence disparaît pour qu'une autre apparaisse. Le renversement du récipiendaire évoque sa "metanoïa", la transformation totale de l'être. Les circumambulations autour de son corps recentrent le monde sur son "point d'essence", son être intérieur. La branche d'acacia, toujours verte, indique que par-delà la mort la vie est toujours présente, qu'il y a "de la moelle dans les os" ; que cette moelle est la connaissance qui se transmet par la tradition : et qu'elle se revivifie dans un nouveau Maître qui la relève, qui se relève, "plus radieux que jamais". Alors, du monde physique au monde spirituel, des connaissances de l'ancien Maître à la reconnaissance du nouveau, une trans-ascendance s'opère. Elle ouvre, par les trois degrés de la " Petite Maîtrise " (qui réunit les 3ème, 4ème et 5ème degrés) vers une poursuite du mythe salomonien dans les ateliers supérieurs...

02/2018

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Roman d'amour, roman sentiment

Rendez-vous sous le gui

Pour Noël, Charlène s'est donné une mission : aider le séduisant Olivier à vaincre sa timidité et aborder la fille qui lui plaît. Mais, au milieu des tasses de chocolat chaud et des branches de gui, elle pourrait bien se faire prendre à son propre jeu. Charlène a trois raisons d'être dans la vie : La p'tite madeleine de Proust, le café-bibliothèque dont elle est propriétaire avec ses deux meilleurs amis ; Cookie, le petit chaton roux qu'elle vient de recueillir... et un besoin insatiable de répandre le bonheur autour d'elle, de quelque manière que ce soit, parfois même à son propre détriment. Ainsi, lorsqu'elle remarque le béguin qu'Olivier, son adorable mais extrêmement timide employé, nourrit pour une jolie cliente, Charlène n'a de cesse de l'aider à la séduire, quitte à y investir de sa personne - et de son coeur. Réservé et introverti, Olivier a toujours eu toutes les peines du monde à parler aux filles - et plus encore lorsqu'il s'agit de la belle brune dont le sourire radieux le fait chavirer depuis si longtemps. La seule avec qui ce barista rêveur et silencieux semble suffisamment à l'aise pour pouvoir aligner deux mots sans rougir, c'est Charlène, sa patronne. Mais lorsqu'un pépin entraîne une cohabitation imprévue entre la jolie pâtissière et son charmant employé, l'un comme l'autre vont vite se rendre compte que, parfois, l'amour est là où on ne l'attend pas, entre deux flocons de neige et des bâtons de cannelle. #RomanceDeNoël #FriendsToLovers #Gui #Famille #Amitié La nouvelle Rendez-vous sous les flocons est incluse dans le format papier.

01/2023

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Littérature française

Picounoc le maudit. Tome 2

On était à la fin de septembre 1850, et les récoltes, commencées depuis longtemps, puis interrompues par les pluies, venaient d'être reprises partout, grâce au retour d'un radieux soleil. Dans quelques endroits bas le grain avait germé, mais, en général, le dommage n'était pas grand. Joseph Letellier, ou Djos, comme nous l'appellerons encore assez souvent, n'avait pas murmuré contre la pluie - car il n'y a que les mauvais chrétiens qui s'impatientent ou s'irritent lorsque tout ne va pas à leur gré. Il n'avait pas, non plus, perdu son temps à dormir, dans son grenier, comme font plusieurs, mais, laborieux et vigilant, il avait commencé des voitures de travail, affilé des chevilles pour les clôtures, réparé les meubles éclopés, et fait cent autres ouvrages que les habitants de bonne conduite et adroits ne négligent pas de faire, lorsqu'ils ne peuvent aller au champ. Quand vint le beau temps avec le soleil, il partit, la faucille sur l'épaule, pour aller couper. La jeune femme ne le suivit pas à la moisson, car ses devoirs de mère la retenaient au logis. Un chérubin d'un mois environ, reposait, rose et frais, dans le berceau neuf. Et la mère dévouée ne laissait pas de loin le petit amour. La journée finie, Djos revint vers sa femme et son enfant, le coeur débordant d'ivresse ; car, outre la satisfaction du devoir accompli, il ressentait toutes les délices d'une passion profonde, que la vertu protégeait comme d'une égide. Le soir où commence ce récit, il trouva, fumant sa pipe sur le seuil de la porte, son ami l'ex-élève.

01/2023

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Littérature française

Picounoc le maudit. Tome 1

On était à la fin de septembre 1850, et les récoltes, commencées depuis longtemps, puis interrompues par les pluies, venaient d'être reprises partout, grâce au retour d'un radieux soleil. Dans quelques endroits bas le grain avait germé, mais, en général, le dommage n'était pas grand. Joseph Letellier, ou Djos, comme nous l'appellerons encore assez souvent, n'avait pas murmuré contre la pluie - car il n'y a que les mauvais chrétiens qui s'impatientent ou s'irritent lorsque tout ne va pas à leur gré. Il n'avait pas, non plus, perdu son temps à dormir, dans son grenier, comme font plusieurs, mais, laborieux et vigilant, il avait commencé des voitures de travail, affilé des chevilles pour les clôtures, réparé les meubles éclopés, et fait cent autres ouvrages que les habitants de bonne conduite et adroits ne négligent pas de faire, lorsqu'ils ne peuvent aller au champ. Quand vint le beau temps avec le soleil, il partit, la faucille sur l'épaule, pour aller couper. La jeune femme ne le suivit pas à la moisson, car ses devoirs de mère la retenaient au logis. Un chérubin d'un mois environ, reposait, rose et frais, dans le berceau neuf. Et la mère dévouée ne laissait pas de loin le petit amour. La journée finie, Djos revint vers sa femme et son enfant, le coeur débordant d'ivresse ; car, outre la satisfaction du devoir accompli, il ressentait toutes les délices d'une passion profonde, que la vertu protégeait comme d'une égide. Le soir où commence ce récit, il trouva, fumant sa pipe sur le seuil de la porte, son ami l'ex-élève.

01/2023

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Théologie

Christ et karma. La réconciliation ? Avec 1 DVD

Voilà probablement le livre le plus important du Père François Brune, celui dans lequel il éclaire le message christique d'un jour radieux et innovant. Face aux prophètes qui annoncent la fin du christianisme, François Brune réaffirme le rôle unique et incontournable du Christ présenté ici comme "vrai Dieu et vrai homme" . Ce livre se démarque des écrits théologiques hantés par les philosophies matérialistes des siècles passés, il nous projette dans l'avenir à la rencontre des sciences en gestation corrélées par les plus folles intuitions mystiques. Pour François Brune, rien ne pourra sauver l'homme et l'humanité de l'extérieur. Rien n'est à attendre des rites, des prières égoïstes, des mérites, de l'enseignement des maîtres, qu'ils s'appellent Bouddha, Mahomet et même Jésus. Rien ne pourra nous sauver dans la dure loi primitive du karma. Le salut ne peut venir que de l'intérieur, du coeur de nos êtres. La science en gestation l'affirme : le monde est un hologramme, créant une osmose d'être à être, d'âme à âme, qui fait que chacun agit dans la conscience des autres pour les aider à se sauver. Et, du centre de cet hologramme, rayonne, omniprésent, le Christ. Voilà ce qu'affirment les grands mystiques, voilà ce que laisse entrevoir le progrès scientifique dans ce qu'il a de plus constructif. Cette version revue et augmentée de "Christ et karma" est accompagnée d'un DVD de 2 heures et 24 minutes dans lequel François Brune répond à 13 questions sur des problèmes théologiques majeurs. Un document exceptionnel sur un homme d'exception.

02/2022

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Science-fiction

Demain, les Révolutions ! Utopies & Anticipations révolutionnaires

Aucune carte du monde n'est digne d'un regard si le pays de l'utopie n'y figure pas. - Oscar Wilde 1830, 1848, 1871, 1905, 1917... les révolutions et révoltes populaires se sont succédées pendant un siècle. Portés par une volonté de conquêtes sociales, d'une transformation profonde de la société et par l'espoir de voir leurs idées triompher, des auteurs engagés dans différents courants progressistes ont imaginé l'avenir des révolutions qu'ils vivaient ou qu'ils souhaitaient : à partir de théories ils projettent les lecteurs dans une ère nouvelle, un âge d'or à venir. Les sept textes réunis dans Demain, les Révolutions ! témoignent de la diversité des points de vue, des courants et des moyens de réaliser la révolution annoncée. Ces disciples de Saint-Simon et de Charles Fourier, socialistes et anarchistes, communards et anarcho-syndicalistes rêvent de voir le monde changer de base. Dans ces utopies et anticipations révolutionnaires, une nouvelle société se dessine : plus juste, plus fraternelle, plus égalitaire. Si ces espérances ne se sont pas toutes réalisées, elles contiennent des buts à atteindre qui sont toujours d'actualité, elles portent en germe l'émancipation du genre humain et le désir d'un avenir radieux. L'utopie n'est pas une illusion, elle est un idéal ; elle n'est pas une chimère, elle est un projet. Si, comme l'écrivait Victor Hugo, "l'utopie est la vérité de demain" , hier comme aujourd'hui, avec tous les Jean Misère, continuons de bâtir des cités idéales, de chanter le temps des cerises et, demain, le soleil brillera toujours ! Présentation de Philippe Ethuin.

05/2018

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Littérature française

Le bouquetin blanc

Alors qu'une guerre civile fait rage au Liban, le jeune Mansour part se réfugier en Italie pour fuir le conflit qui déchire son pays. Il espère retrouver son père Walid, qui l'a précédé dans la recherche d'un emploi et d'un avenir plus radieux. Mais en Italie l'attendent la déception et l'affliction d'une perte douloureuse (Walid a été tué par la rudesse de l'hiver alors qu'il tentait de rejoindre la Suisse). Mansour réussit pourtant à opposer à sa douleur une incroyable volonté de s'adapter aux situations et un désir irrépressible de survivre et de s'en sortir. Une fois logé chez Gregorio, un homme sage et solitaire qui le prend sous son aile, et entré dans les bonnes grâces d'Inès, une riche veuve, Mansour arrive parfaitement à s'intégrer dans ce monde nouveau. Avec leur aide, il réussit même à déjouer la menace de la construction d'une route dans la montagne – infrastructure indispensable pour les projets de spéculation d'un groupe d'affairistes. Ainsi faisant, il contribue à préserver cet environnement qui lui est étranger mais dont la majesté, la pureté et les mystérieuses légendes, comme celle du bouquetin blanc, l'envoûtent. Des thèmes extrêmement actuels, comme les rapports entre monde musulman et monde occidental, ou le problème de la sauvegarde de la nature, trouvent dans ce roman le rythme de l'épique et du mythe ; un rythme qui confirme et exalte la veine la plus authentique et heureuse d'un écrivain capable de tiré du chant de la vie rurale qui lui est chère le sens profond d'une éthique intégrale, peut-être oubliée ou peut-être jamais connu par les valeurs gagnantes du monde occidental.

10/2018

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Critique littéraire

Réelles présences. Les arts du sens

Sommes-nous, aujourd'hui, encore capables de jouir d'une oeuvre ? Savons-nous encore lire un texte, voir un tableau, écouter une sonate ? La question est d'importance. Nous vivons à l'ère moderne — celle qu'inaugurèrent Rimbaud et Mallarmé. Tous deux prophétisèrent la fin d'un monde, celui — classique — où le mot désignait une chose. Depuis lors, on s'est acharné à théoriser la fin du discours, l'arbitraire du signe, le texte autoréférentiel, l'autonomie de la structure, la mort de Dieu d'abord, de l'homme ensuite. Même les compositeurs ont proclamé la mort de la musique, et les artistes la fin de l'Art... De tout cela, il nous reste un lourd héritage : nous vivons, en effet, à l'époque que George Steiner appelle l'ère de l'Epilogue. C'est l'ère où le monde n'a plus de sens, où le sens d'une oeuvre, quelle qu'elle soit, n'est plus la raison d'être de notre lecture, mais où, au contraire, chacune de nos lectures accorde une raison d'être à l'oeuvre. Les intentions du créateur n'importent plus, seul compterait ce qu'arbitrairement nous mettrions dans l'oeuvre que nous déconstruirions. Face à cette mode de l'indécidable, de l'interchangeabilité du sens, George Steiner, nourrissant ses réflexions d'exemples puisés dans la littérature, la musique et la peinture, nous convie à parier à nouveau sur le sens, et même sur le scandale radieux de la transcendance : il y a bien un accord et une correspondance entre le mot et le monde, entre, d'une part, les structures de la parole et de l'écoute humaines et, d'autre part, les structures, toujours voilées par un excès de lumière, de l'oeuvre. C'est grâce à ce pari que nous pourrons jouir de l'oeuvre et comprendre sa nécessité.

11/1993

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Sciences historiques

Histoire de l'avenir. Des prophètes à la prospective

Depuis la préhistoire, l'homme n'a cessé de vouloir connaître le futur et d'inventer des stratagèmes pour tenter de le maîtriser. N'était-ce pas déjà pour assurer la chasse du lendemain que nos lointains ancêtres représentaient des bisons percés de flèches sur les murs des cavernes ? Des procédés de divination inventés par les peuples de l'Antiquité aux méthodes " scientifiques " mises au point par les prospectivistes de notre fin de siècle, les moyens de prédire l'avenir ne se ressemblent guère. Mais chaque époque a eu le besoin de faire des rêves d'avenir, pour le meilleur et pour le pire : il y a eu les faux prophètes du Moyen Age, le astrologues de la cour de la Renaissance, ou encore les diseuses de bonne aventure du Grand Siècle. Et les philosophes des Lumières ont tenté, à leur manière, de percer les grandes lignes du futur. Sans réussir à tuer l'irrationnel : magnétisme, somnambulisme et autres formes de spiritisme ont connu un succès croisant au XIXe siècle, tandis que surgissaient de nouveaux prophètes annonçant un monde meilleur. Oracles, prophéties, prédictions, utopies, toutes les anticipations que les hommes ont élaborées au fil des siècles ne se sont guère réalisées, mais elles sont les reflets de leurs espoirs et de leurs craintes. L'homme de 1900 se croyait à l'aube d'un siècle radieux. Celui de l'an 2000 n'y croit plus guère et, si les futuristes ne prétendent plus faire " métier de prophète ", astrologues et voyants continuent à rassurer, à défaut de prédire l'avenir. Georges Minois est professeur d'histoire et membre du Centre international de recherches et d'études transdisciplinaires. Il a publié de nombreuses études sur l'histoire des mentalités religieuses.

10/1996