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Religion

Ibn °ArabÅi ou la Quête du soufre rouge

"Sceau des saints", "Sultan des gnostiques", Ibn 'Arabi est pour le soufisme depuis huit siècles une référence doctrinale majeure et la source d'un influx spirituel qui n'est pas à ce jour épuisé. Ce métaphysicien visionnaire qu'on a surnommé Al-Shaykh al-Akbar, "le plus grand des Maîtres", n'est pas, cependant, un homme sans racine, sans histoire, sans patrie : son oeuvre n'est pas séparable de sa vie - des étapes de son expérience intérieure mais aussi de la longue errance qui, d'ouest en est, lui fit traverser un monde musulman menacé, en Occident par La Reconquista, en Orient par les croisades. Ses compagnons ne sont pas des comparses, ni ses contemporains de simples figurants. Les lieux où il séjourna, les événements qu'il vécut sont beaucoup plus que les détails anecdotiques du décor de sa quête. Or le lecteur qui souhaitait avoir accès à une biographie d'Ibn 'Arabi n'avait le choix jusqu'ici qu'entre des travaux occidentaux lacunaires et souvent inexacts et les notices assez fantaisistes de chroniqueurs arabes trop accueillantes aux mirabilia apocryphes ou aux pieuses calomnies selon leurs partis pris. Appuyé à la fois sur une minutieuse analyse des écrits du Shaykh al-Akbar lui-même et sur le dépouillement d'une vaste documentation arabe ou persane, le livre de Claude Addas est la première tentative de reconstitution méthodique d'un double itinéraire : celui qui conduit Ibn 'Arabi de son Andalousie natale à Damas, où il finira sa vie ; et celui du "Voyage Nocturne" qui, par les chemins de l'ascèse et de la prière, le mène au point ultime où se révèle l'Un sans second.

03/1989

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Littérature française

Une fille d'Alger

Hélène Samia Lapérade, une Franco-Algérienne vivant d'expédients et de ses charmes, est amoureuse de Raymond Rossi, un juge de paix du milieu. L'intrigue court du 8 février 1960 au 2 juillet 1962. La jeune femme est une figure allégorique d'une décolonisation accouchée au forceps, et de la dérive, de part et d'autre de la Méditerranée, de filles et de fils de la Toussaint déboussolés et bafoués, marinant dans la rancoeur, le ressentiment et l'insupportable ressassement de leurs illusions. Sur le pont du Ville-de-Bordeaux, un navire de la Compagnie générale transatlantique, elle quitte sa terre natale pour disparaître de l'horizon de celles et ceux qui l'ont exploitée et maltraitée. Parvenue sur le sol métropolitain elle s'évapore sans laisser de traces, passée à la trappe de l'empire. Tout en se remémorant certains de ses propres souvenirs, les uns ayant trait à son enfance à Bal el-Oued, les autres à trois années passées comme professeur de français à Biskra, de 1980 à 1983, l'auteur examine un pan douloureux de l'histoire contemporaine de la France, la guerre d'Algérie, un des deux points aveugles de sa conscience collective (avec la période de l'Occupation et du gouvernement de Vichy), lequel continue de travailler ses contradictions, notamment quand la République, confrontée, dans ses institutions, ses principes et son mode de vie à un fondamentalisme et à un terrorisme musulmans, ignore qu'elle a moins mal au monde arabe qu'à l'Algérie, ou, ce qui revient au même, que c'est principalement à travers son rapport à l'Algérie qu'elle souffre du monde arabe.

03/2018

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Littérature française

La passagère

Camarades d'enfance, Catherine et Daniel se sont perdus de vue depuis plus de trente ans quand ils se retrouvent en tête-à-tête dans un bar de Moulins où ils ont rendez-vous. Il n'a jamais quitté sa région natale, elle est revenue s'y installer depuis peu ; lui, a élevé seul sa fille après l'abandon de sa femme, elle a perdu son mari dans un accident et n'a qu'un grand fils resté vivre à Paris. Il n'a jamais oublié Catherine, son premier amour, elle se souvient à peine de lui, mais leur commune solitude les rapproche. Malgré ses réticences, Catherine se laisse peu à peu enfermer dans une troublante relation amoureuse qu'elle n'ose rompre. Sous le regard inquiet de leur entourage, une nouvelle vie se dessine, une dernière chance d'aimer, peut-être... Un bonheur possible. Mais qui retrouve-t-on après tant d'années ? Que reste-t-il de ce qu'ils ont été ? Qu'est-ce que le temps, la vie a fait d'eux ? Pourquoi Daniel mène-t-il une existence si solitaire ? De quoi Catherine a-t-elle peur ? Froide et mystérieuse, elle semble surgie de nulle part et garde le silence sur les épreuves qu'elle a vécues, tandis qu'autour de Daniel bruisse encore la vilaine rumeur concernant la disparition de sa femme une vingtaine d'années plus tôt. Et si ces retrouvailles n'étaient qu'un piège, une boîte de Pandore qu'il faudrait se garder d'ouvrir ? De secrets enfouis en blessures mal cicatrisées, leur passé les poursuit. Mieux vaudrait ne jamais se retourner.

10/2018

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Policiers

Dans le silence enterré

Katrine Hedstrand, journaliste, vit à Londres. Lorsqu'elle est rappelée à Stockholm au chevet de sa mère qui n'a plus toute sa raison, elle découvre dans les papiers personnels de celle-ci les courriers insistants d'une agence immobilière qui propose des sommes considérables pour une maison située au nord de la Suède, à la frontière avec la Finlande. Katrine, qui n'a jamais entendu parler de cette maison et ne connaît même pas la région natale de sa mère, décide de partir pour Kivikangas. Elle arrive dans une communauté bouleversée par un crime terrible : Lars-Erik Svanberg, un homme âgé qui vit seul depuis des années, a été retrouvé mort, la tête fendue en deux à la hache. Or, Katrine ne va pas tarder à soupçonner que Svanberg en savait long sur l'histoire de Kivikangas et qu'il aurait pu lui apprendre beaucoup sur les jeunes années de sa propre grand-mère, dans une époque bouleversée par la révolution soviétique à laquelle certains, en Suède comme ailleurs, ont cru si passionnément qu'ils ont tout abandonné pour elle. Au point où les vies intimes rencontrent les événements les plus tragiques de l'Histoire, Tove Alsterdal tisse un roman qui est tout ensemble un récit des années 1930 et le portrait de cette contrée de neige et de glace où les destins d'une poignée de jeunes gens idéalistes se sont séparés à jamais. Dans la maison délabrée de sa grand-mère, Katrine va trouver non seulement des souvenirs mais des désirs encore assez palpables pour lui faire traverser, à son tour, les frontières et le temps.

11/2015

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Shonen/garçon

Ao ashi t08

Ashito officie désormais au poste latéral gauche, un rôle que Fukuda avait choisi pour le collégien depuis bien longtemps. Bien qu'il ne souhaite pas rester en défense, et soutenu notamment par Hana, l'adolescent décide de prendre son temps pour maîtriser un geste bien précis de Kuribayashi : celui de la prise d'info. Ashitô aurait-il enfin compris l'étendue de sa vision de jeu durant son entraînement ? Ecrit et dessiné par Yûgo Kobayashi et édité depuis 2015 par Shogakukan au Japon, Ao Ashi a remporté la 65e édition des Manga Awards en 2019, une des récompenses les plus prestigieuses du monde de la bande dessinée dans l'archipel. Une adaptation animée est par ailleurs prévue pour avril 2022, et produite par les célèbres studios Production I. G. A mi-chemin entre le shônen sur le terrain et le seinen en dehors, Ao Ashi fait d'ores et déjà partie du cercle très fermé des plus grands mangas de sport, grâce à l'écriture incisive et hyper dynamique de son auteur, et aux tempéraments hauts en couleur de sa galerie de personnages, à commencer par Ashito, son inoubliable héros. Suivez, tome après tome, de son île natale jusqu'aux sommets du Tokyo Esperion FC, les aventures d'Ashito Aoi, numéro 10 surdoué et facétieux, destiné à révolutionner le football japonais. "Ao Ashi, le manga de foot qu'il faut lire absolument ! " BFMTV "Probablement l'une des meilleures séries de foot du moment ! " BoDoï "Un manga de foot très réaliste". Europe 1 "Une oeuvre fluide dans sa narration qui s'articule autour d'un joueur fougueux et attachant". Le Figaro

04/2022

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Littérature française

Isidore, prince des poètes

Pendant la deuxième moitié du XIXème siècle, un certain Isidore Ducasse, né à Montevideo et mort vingt-quatre ans plus tard lors du siège de Paris, en novembre 1870, a laissé une empreinte poétique qui le place au rang des plus grands poètes, aux côtés d'un Verlaine, d'un Baudelaire ou encore d'un Rimbaud. On ne sait que peu de choses sur cet auteur que certains ont jugé fou, d'autres génial si ce n'est qu'il a laissé une oeuvre dérangeante qui a dynamité la littérature de l'époque, avec ses fascinants Chants de Maldoror, publiés sous le pseudonyme de Comte de Lautréamont. On sait que Ducasse, fils unique, a quitté son Uruguay natale pour entreprendre des études à Tarbes puis à Pau, qu'au terme de son baccalauréat, il a entrepris un voyage de quelques mois que certains qualifieront d'initiatique, en Argentine puis en Uruguay où il a revu son père, diplomate (sa mère, également française, fortement dépressive étant morte alors qu'il n'avait pas deux ans) avant de revenir en France et de s'installer à Paris où il devait tenter d'intégrer Polytechnique mais où il décidera de devenir écrivain et de vivre de sa plume, ce que son brutal décès, le fauchant en pleine jeunesse, ne lui permettra pas. Cela ne l'empêchera pas, par la suite, d'être mythifié par les surréalistes qui verront en lui un précurseur de leur mouvement, ni, bien plus tard, d'être publié à la Pléiade. J'ai essayé, dans ce roman d'imaginer quelle aurait pu être la brève existence de cet énigmatique écrivain.

04/2021

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Littérature française

Tu as fait de moi celui qui enjambe le monde. Edition

Stève Wilifrid Mounguengui quitte le Gabon et arrive en France à l'âge de 25 ans pour faire des études de philosophie. Avant de partir, il dit à sa mère qu'un seul mot d'elle pourrait le faire rester au Gabon, mais elle insiste : " Pars mon enfant, pars aussi loin que possible. Reste là-bas, l'essentiel est de réussir à vivre. Peu importe l'endroit où tu vis... Promets-moi que tu ne reviendras pas. Promets-moi. Quand tu pleureras de France je t'entendrai." Il ne la reverra jamais, morte au pays avant qu'il ne puisse y revenir. A défaut de pouvoir enterrer sa mère, le poète lui construit un tombeau de mots. Depuis toujours, Stève Wilifrid Mounguengui rêvait de la France, découverte à travers ses lectures innombrables, comme celles de Marcel Pagnol dont les paysages lui rappelaient ceux de Mouila, sa ville natale. " Lui aussi chassait comme moi, lui aussi avait un père bon instituteur et piètre chasseur du dimanche. Lui aussi habitait le château de sa mère." D'une vaste écriture poétique, il parle de son arrivée en banlieue parisienne, de la façon dont il écrit, le matin à l'aube, dans le RER, lorsqu'il se rend au travail. Il raconte, comme un paradis perdu mais toujours enchanteur, son enfance au Gabon auprès de ses parents et de ses frères et soeurs, l'enfant des champs, l'étendue des plaines en lui, le chant des oiseaux, la lueur des lucioles... autant de tableaux somptueux d'une enfance simple auprès d'une mère courage, personnage charismatique et généreux, qui s'oublie pour faire le bien autour d'elle.

04/2023

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XVIIIe siècle

L'Audace de la liberté

Paris, le 3 novembre 1793. Après plusieurs mois de détention et une parodie de procès, Olympe de Gouges, condamnée par le Tribunal révolutionnaire, est la première femme à périr sous la guillotine à la suite de Marie-Antoinette. Arrivée de sa province natale vingt ans auparavant, cette fille naturelle d'un poète, essayiste et dramaturge élu à l'Académie française, ambitionne d'embrasser la carrière littéraire, en dépit d'une éducation qui ne l'y prépare pas. Dans l'effervescence de ce siècle des Lumières, tandis que l'on repense la place de l'homme au sein de l'univers, Olympe songe à celle des femmes et plus largement des opprimés. Son instinct politique s'éveille ; sa plume se fait acerbe. Elle devient une pionnière de ce que l'on nommera ultérieurement le féminisme, tout en s'insurgeant contre l'esclavage à travers des pamphlets et des pièces de théâtre. La Révolution génère un formidable élan d'espoir, l'incitant à se jeter à corps perdu dans la bataille avec un courage et une détermination qui forcent le respect. Eblouissante en un combat que Karin Hann nous restitue dans un récit alerte et documenté, cette femme au destin romanesque, trop souvent méconnue, nous émeut, nous interroge et nous emporte indéniablement vers un idéal qu'elle aura incarné jusqu'à son dernier souffle : l'audace de la liberté. Karin Hann, doctorante en lettres, est notamment l'auteur des romans historiques Althéa ou la Colère d'un roi (Robert Laffont, 2010), Les Lys pourpres (2012), Les Venins de la Cour (2013), Raison souveraine (2015) et Reine des Lumières (2017) aux Editions du Rocher.

03/2022

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XXe siècle

Retour à Jitomir

Ici est donné à lire une fiction autobiographique. Elle relate la longue marche, au xxe siècle, d'un père né en Ukraine, à Jitomir et d'une mère née en Algérie, à Mostaganem. Siècle de deux grands totalitarismes exterminateurs. Au début de celui-ci, Jitomir comptait près de 100 000 âmes. David Sirota, mon père, y est né. Fin mars 1919, dans le quartier où se trouvait à l'époque la rue Tchoudnovskaïa, où il habitait, un massacre de masse y fut perpétré, pendant les quelques jours où l'Armée Rouge avait abandonné la ville. Semyon Petliura en était l'un des inspirateurs. Subitement orphelin, le petit Douvid, du haut de ses 7 ans, a aussitôt fui sa ville natale pour ne plus jamais y revenir. En ce temps-là, la judéophobie y étant monnaie courante, les familles juives de cette région du monde s'attendaient chaque jour au prochain pogrom annoncé. Quand vint la Seconde Guerre mondiale, Jitomir fut mise à feu et à sang par les Nazis. Via ce Retour à Jitomir, m'imaginant marcher dans les pas de mon père, j'ai conçu un récit montrant la capacité de terreur sans limite que les plus égarés de ce xxe siècle ont infligé au plus grand nombre de leurs contemporains, provoquant des destructions massives de vies humaines et d'immenses dévastations matérielles. Ce qui a autorisé chez bon nombre, pour des décennies, une levée des interdits fondamentaux. Ce sont, en effet, les plus maffieux et thanatophores de nos populations qui, s'affichant les plus forts, offrent aujourd'hui aux yeux des plus aveugles un modèle nihiliste d'identification et un horizon fallacieusement enviable.

12/2023

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Historique

Le héros du Louvre Tome 2 : Le Jeu du silence

Mon grand-père, ce héros ! Au début des années 30, Babi Maklouf Benhamou, par passion pour la France, quittait son Algérie natale pour s'installer à Paris. Après mille petits métiers il devint gardien de nuit au musée du Louvre, ce qui l'enchantait, bien sûr, lui le passionneé d'art et de culture. Tout aurait donc pu aller pour le mieux "dans la plus belle ville du monde " si la Seconde Guerre mondiale n'avait amené l'armée allemande aux portes de Paris. Sur la demande de Jacques Jaujard, le conservateur du musée, Babi doit alors fuir la capitale avec femme et enfants, à bord d'un camion rempli de chefs-d'oeuvre du Louvre... Sa mission ? Les sauver des nazis qui veulent s'en emparer. Pendant qu'il achemine ces trésors vers le sud, le général Pétain annonce la fin des hostilités et l'armistice honteuse ! Maklouf comprend alors qu'il lui faudra continuer sa route dans une France occupée, déchirée ! Déterminé, il brave le danger avec son épouse et ses enfants, se battant pour cacher les Rembrandt, Delacroix, Léonard de Vinci... qu'il transporte. " Imaginez le grand-père parfait et vous verrez apparaître devant vos yeux, Babi " c'est par ces mots que commence l'incroyable histoire vraie de Babi Maklouf à travers laquelle, le réalisateur Elie Chouraqui rend un vibrant hommage à son grand-père. Dans ce second tome, le drame quotidien qui se joue dans une France occupée étend son ombre mais n'entache en rien la force d'âme de Babi. Un émouvant récit de voyage où résonne le courage d'un homme et son amour pour la France.

09/2023

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Littérature française

Un dictionnaire à part moi

A PART SOI, CE DICTIONNAIRE NE L'EST PAS VRAIMENT, du moins pas sur tous les plans. Bien qu'attentif aux élans de sa mémoire et constamment plongé dans les réflexions qui depuis bien longtemps l'accompagnent, Jean Jacques Dorio ne se positionne nullement à part, à l'écart du monde : bien au contraire, il en fait l'épreuve constante, l'habitant avec tant de joie qu'il entraîne après lui le lecteur sur des sentiers aux bifurcations, ramifications et recoupements incessants. De son Ariège natale, dont il restitue les coutumes paysannes et les expressions occitanes des années 1950, au paysage provençal qu'il a désormais fait sien, en passant par les Pyrénées indomptées, la fête de Mai 68 et le Venezuela des Caraquenos et des Goajiros, il nous invite à voyager dans l'espace et le temps. Ouvert sur l'Autre, son dictionnaire l'est même lorsque l'auteur se proclame, en sa vieillesse et au temps du Corona, "seul, isolé" : n'est-il pas en constant dialogue avec les écrivains, les penseurs et les poètes dont il a fait ses compagnons d'écriture ? Ne s'est-il pas saisi de l'outil Internet pour correspondre, bloguer, essaimer ? N'est-il pas le complice chenu d'un petit diable de petit-fils ? A part soi, la part vivante de soi qui ne cesse de tisser des mots, de créer du lien, de jeter sur le monde un regard renouvelé. A part soi, par-devers soi, dans la présence à soi d'un dictionnaire redistribuant au gré de l'ordre alphabétique les cartes d'une vie singulière - singulièrement à part.

06/2022

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Shonen/garçon

Ao Ashi Playmaker Tome 18

Le coup d'envoi est donné contre Funabashi Gakuin, rival de l'Esperion dans la course au titre de Premier League. Côté Esperion, Taira a annoncé qu'il arrêterait le foot après ce match, si bien que tous ses coéquipiers se démènent afin de creuser l'écart pour lui permettre d'entrer une dernière fois sur le terrain et peut-être le faire changer d'avis... Pendant ce temps, Ashito se concentre sur le fait de devenir aussi complet en défense qu'en attaque. Son plus grand défi : Trepone, le meilleur buteur du championnat ! Mais une victoire pourrait bien permettre à notre jeune héros de conforter sa place de titulaire dans l'équipe A de l'Esperion. Quelle sera l'issue de ce match décisif pour le futur d'Ashito et de ses coéquipiers ? Ecrit et dessiné par Yûgo Kobayashi et édité depuis 2015 par Shogakukan au Japon, Ao Ashi a remporté la 65e édition des Manga Awards en 2019, une des récompenses les plus prestigieuses du monde de la bande dessinée dans l'archipel. A mi-chemin entre le shônen sur le terrain et le seinen en dehors, Ao Ashi fait d'ores et déjà partie du cercle très fermé des plus grands mangas de sport, grâce à l'écriture incisive et hyper dynamique de son auteur, et aux tempéraments hauts en couleur de sa galerie de personnages, à commencer par Ashito, son inoubliable héros. Suivez, tome après tome, de son île natale jusqu'aux sommets du Tokyo Esperion FC, les aventures d'Ashito Aoi, numéro 10 surdoué et facétieux, destiné à révolutionner le football japonais.

09/2023

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XIXe siècle

Les évadés de l'Ile de Ré

Simon est un "Limousinant" , l'un de ces travailleurs du bâtiment qui, chaque printemps, s'exile de sa Creuse natale pour rejoindre les chantiers parisiens. Une saison qu'il a failli manquer : en ce mois d'avril 1871, le siège des Prussiens a laissé la capitale exsangue. La Commune est désormais au pouvoir. Partout, les débats animent les rues, les cafés. Simon se prend lui aussi à croire en un avenir meilleur. Mais bientôt, le gouvernement de Versailles envoie la troupe à l'assaut, noyant l'espoir dans le sang de milliers d'insurgés. Simon est arrêté, condamné, transporté sur l'île de Ré en attendant la déportation. Il doit son salut à une manoeuvre maladroite, qui le plonge dans l'eau du port de Saint-Martin. Il se hisse à bord d'une chaloupe : la rencontre avec Iréna va changer sa vie. Lui, le réprouvé, trouve sur l'île un havre de paix, parmi les paysans du sel, qui cultivent le marais. Et découvre l'amour aux côtés d'Iréna, par-delà la douleur que ressent toujours cette jeune veuve. Ensemble, ils vont traverser les épreuves, faire de la mer leur complice, malgré la cruauté des tempêtes et la dureté du "grand métier" qu'embrasse Simon. A moins qu'elle ne les sépare, pour prix de leur liberté. Jeanine Berducat signe une formidable saga qui embrasse dix ans d'une époque aussi fascinante que trouble. Les destins se nouent, se décousent, s'emmêlent, entres rires et larmes, espoirs et désillusions. Le grand souffle de la vie, jusqu'à la dernière page ! "Tout était perdu... La rencontre avec Iréna, dans le port de Saint-Martin, va bouleverser sa vie"

05/2023

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Biographies

A la recherche de Céleste Albaret. L’enquête inédite sur la captive de Marcel Proust

Longtemps encore, le nom de Céleste Albaret sera associé à celui de Marcel Proust, qui la nommait "mon amie de toujours" et lui avait déclaré : "Sans vous, je ne pourrais plus écrire". Entrée à son service en août 1914, elle y restera jusqu'au dernier souffle de l'écrivain. Si la légende dorée de "la servante au grand coeur" est bien connue, l'histoire de la véritable Céleste, muse et inspiratrice, demeurait inédite. Le hasard - ou est-ce la providence ? - a décidé de la rencontre improbable entre cette belle jeune femme tout juste arrivée de sa Lozère natale et "Monsieur Proust" . Entre eux, le coup de foudre est immédiat, la fascination réciproque . Plus rien ne pourra les séparer : Céleste sera de tous ses jours et ses nuits, de tous ses secrets ou presque... En 1922, la mort de Marcel la laisse comme apatride, étrangère parmi les siens, incapable de s'adapter à la vie ordinaire. Elle deviendra la témoignante, incarnation de l'écrivain dès les années 50 pour tous les aficionados. S'appuyant sur des archives originales et sur l'abondante correspondance proustienne, Laure Hillerin a mené une enquête rigoureuse et fouillée. Pas à pas, elle fait revivre l'héroïne, vive, nature, dont le quotidien avec Proust sera l'un des temps forts du récit ; la biographe bouscule les stéréotypes pour dessiner le portrait d'une femme étonnante, un portrait d'autant plus nécessaire qu'il participe d'une extraordinaire aventure humaine : l'écriture de la Recherche, oeuvre majeure du XX ? siècle. Après la comtesse Greffulhe, l'ombre des Guermantes, voici, enfin retrouvée, Céleste "Albaretine" ...

02/2024

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Policiers

Le Quaker

1969. Glasgow. Trois jeunes femmes sont allées danser dans un dancing populaire, elles y ont rencontré un garçon que leurs amies décrivent comme bien de sa personne et correct, elles ont été très discrètes sur cette relation, puis on a retrouvé leurs cadavres sur des terrains vagues, elles ont été violées et étranglées avec leurs bas. Les recherches piétinent, les policiers de la criminelle sont à cran, ils se perdent dans les détails. L'inspecteur principal Duncan McCormack est appelé pour auditer la désastreuse enquête, ce qui a le don d'irriter les membres de l'équipe qui ont déjà dû essuyer les railleries de la presse pour leur tentative vaine d'attraper le tueur en se mêlant à la foule des danseurs. Parallèlement on suit Alex Patton, un perceur de coffres-forts venu de Londres pour cambrioler une salle des ventes dans sa ville natale et dont l'histoire croise celle du tueur à mesure que l'intrigue se noue et que McCormack est impliqué dans les deux affaires. L'auteur dresse un portrait vivant d'un quartier lugubre en pleine démolition, un témoignage sur l'état de la police de Glasgow et ses préjugés, à l'apogée du règne de la mafia locale, tout en menant une intrigue policière solide, tenue par des personnages inoubliables. Il donne alternativement la parole aux victimes et aux enquêteurs. Liam McIlvanney s'inspire d'un fait divers pour nous raconter la ville et sa police dans les années 60, au moment où un tueur en série, qu'on n'a toujours pas retrouvé, a violé et étranglé trois jeunes femmes rencontrées dans un dancing.

10/2019

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Littérature française

Sa préférée

Dans ce village haut perché des montagnes valaisannes, tout se sait, et personne ne dit rien. Jeanne, la narratrice, apprend tôt à esquiver la brutalité perverse de son père. Si sa mère et sa soeur se résignent aux coups et à la déferlante des mots orduriers, elle lui tient tête. Un jour, pour une réponse péremptoire prononcée avec l'assurance de ses huit ans, il la tabasse. Convaincue que le médecin du village, appelé à son chevet, va mettre fin au cauchemar, elle est sidérée par son silence. Dès lors, la haine de son père et le dégoût face à tant de lâcheté vont servir de viatique à Jeanne. A l'Ecole normale d'instituteurs de Sion, elle vit cinq années de répit. Mais le suicide de sa soeur agit comme une insoutenable réplique de la violence fondatrice. Réfugiée à Lausanne, la jeune femme, que le moindre bruit fait toujours sursauter, trouve enfin une forme d'apaisement. Le plaisir de nager dans le lac Léman est le seul qu'elle s'accorde. Habitée par sa rage d'oublier et de vivre, elle se laisse pourtant approcher par un cercle d'êtres bienveillants que sa sauvagerie n'effraie pas, s'essayant même à une vie amoureuse. Dans une langue âpre, syncopée, Sarah Jollien-Fardel dit avec force le prix à payer pour cette émancipation à marche forcée. Car le passé inlassablement s'invite. Sa préférée est un roman puissant sur l'appartenance à une terre natale, où Jeanne n'aura de cesse de revenir, aimantée par son amour pour sa mère et la culpabilité de n'avoir su la protéger de son destin.

08/2022

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Economie

Rêver...oser...entreprendre...

Arrière-petit-fils d'un banquier juif allemand, immigré en Belgique qui, miné, retournera mourir dans sa Bavière natale... et dont on ignore où se trouve sa sépulture... Jean-Claude Logé est aussi issu d'une famille bourgeoise, francophone, catholique qui a donné au royaume des juristes, un ambassadeur devenu baron, et nombre d'hommes et de femmes d'Eglise. Ancien des jésuites, il tournera résolument le dos à cette société belge conventionnelle. A la tête de Systemat, près de 2 000 salariés, qu'il introduira en bourse, élu Manager de l'année 1995 par les lecteurs de Trends Tendances, président de la CCI de Wallonie, cet entrepreneur est une sorte de mouton noir dans le paysage patronal belge. Déliquescence de la justice... Fin programmée de l'Etat belge... Europe paralysée par sa bureaucratie... Crise des sociétés libérales soumises à la dictature des politiques, des banques, du fisc... Non sans humour, Jean-Claude Logé aborde de nombreux sujets, se dressant en procureur des institutions internationales, des multinationales et de ces politiques qui détruisent l'économie réelle. Pour un revenu universel, il s'insurge d'un monde où les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Récit d'un entrepreneur, de ses échecs et succès, de ses passions pour la philosophie, l'histoire comme des rencontres qui l'ont marqué, de Jean d'Ormesson au roi Albert II, l'auteur, entre drame et tragédie, aborde les blessures de sa vie... de ses héritiers qui dilapident les bijoux de famille mettant en péril une exceptionnelle réussite entrepreneuriale... à la cabale criminelle dont il sera victime. En Afrique, Jean-Claude Logé a créé une fondation... Il soutient un orphelinat, une école maternelle, un centre de santé, et est à l'origine de projets afin de donner dignité aux populations dans des entreprises à taille humaine.

09/2019

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Histoire de France

François. Le message caché dans les fresques de la Basilique supérieure d’Assise

"François reposait dans la basilique inférieure d'Assise depuis 1230. Pourquoi laissa-t-on nus les murs de cette église pendant vingt ans au moins et pourquoi ceux de la basilique supérieure restèrent-ils blancs pendant plus d'un demi-siècle ? " Cette question est le point de départ de ce livre. François d'Assise mourut le 3 octobre 1226 dans sa ville natale. Jamais il ne vit la grande basilique qui lui fut consacrée ni le cycle de fresques qui y retrace les épisodes de sa vie et son enseignement. Entrepris dès 1260, cet immense chef-d'oeuvre de l'art médiéval a été réalisé par les plus grands peintres italiens de l'époque : Cimabue, Giotto, et les Siennois Simone Martini et Pietro Lorenzetti. Témoignage de foi, la basilique d'Assise est le réceptacle d'un trésor pictural à l'origine d'un renouvellement profond de l'art occidental à l'aube de la Renaissance. Dans ce livre monumental, somme d'une vie entière de recherches, Chiara Frugoni analyse l'ensemble du patrimoine artistique de la basilique. Les reproductions partielles des fresques comme les agrandissements de détails qui passent inaperçus à l'oeil nu révèlent des aspects inédits des vastes cycles picturaux d'Assise. Par son analyse minutieuse de chaque scène, Chiara Frugoni déchiffre magistralement le code iconographique et la propagande qui le sous-tend comme on reconstitue un puzzle, pièce par pièce. Un discours d'autant plus complexe qu'il devait, aux yeux de ses premiers spectateurs, résoudre en images les énigmes et les contradictions de l'Ordre franciscain. Fabriquée au sein de l'Ordre, la légende de François d'Assise n'a-t-elle pas, peu à peu, remplacé l'image originelle du saint ?

11/2020

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Critique littéraire

Pierre Loti

On ne naît pas Pierre Loti, on le devient. Tel est le mouvement de cette biographie, en trois étapes : de Julien Viaud le marin, qui naquit à Rochefort, le 14 janvier 1850, à Pierre Loti l’écrivain, qui, lui, naquit à Paris dans l’année 1882, en passant par Loti, Loti tout court, qui naquit en 1872 à Tahiti. Le récit de cette existence, d’abord simple, deviendra forcément plus complexe car Julien, le marin, ne disparaît pas totalement derrière Loti l’écrivain. Les campagnes du marin fournissent à l’écrivain la matière de ses premiers livres. Rochefort, Brest, Istanbul, Hendaye… Au fil des ans, ce sont les lieux qui seront les repères capitaux d’une vie nomade, sans cesse écartelée entre l’ici et l’ailleurs ; la géographie donc, autant que l’histoire — qu’il a côtoyée sur bien des fronts : guerre de 1870, guerres de conquête coloniale, Grande Guerre de 14-18, il a participé, de près ou de loin, aux soubresauts de plus d’un demi-siècle. Celui qu’on a trop souvent — et à tort — présenté comme un esthète décadent, fut un homme d’action, un marin, un militaire donc, un homme engagé. Mais avec lui, on est sans cesse confronté aux contraires les plus surprenants : ami des princesses comme des simples matelots, passant de l’enthousiasme à l’abattement, respectueux des règlements militaires et transgressant allègrement les règles de la bonne société, on n’en finirait pas d’énumérer les aspects contradictoires du personnage. C’est dans l’écriture que nous trouverons l’unité profonde de ce caméléon aux reflets constamment changeants. Et puis, en apothéose, une Maison, maison du voyageur autant que de l’écrivain, maison du souvenir et des fantasmes, maison natale devenue la mémoire visible d’une vie déroulée au fil des ans et des continents.

11/2019

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Littérature française

Du rêve pour les oufs

Il vient te chercher en bas de chez toi dans sa Ford Focus gris métal, t'ouvre la portière, te demande si tu as passé une bonne journée, et te complimente sur ta tenue vestimentaire. Toi, tu te sens belle, tu le regardes amoureusement en te disant que tu es bien avec lui. Alors vous sortez de la caisse, il se remet les burnes en place et il rote, toi, tu trouves ça dégueulasse mais tant pis, tu le kiffes. Il utilise le verrouillage centralisé à distance, tut-tut, par-dessus son épaule, tu trouves ça super-classe, il est glamour, ça te plaît, tu l'aimes. Il t'annonce qu'il t'emmène au resto, tiens, ça n'arrive pas souvent. Comme tu regardes les films à l'eau de rose le dimanche après-midi à la télévision, tu crois qu'il va te faire sa demande en mariage. Mais au milieu de ta salade minceur, il t'explique qu'il a rencontré quelqu'un d'autre, que c'est une nana géniale et qu'il sen va avec elle à Grenoble. Il plie bagage la semaine prochaine donc tu serais sympa de lui rendre la perceuse qu'il t'a prêtée et tous ses disques de Barry White. Et en passant, on partage l'addition ? Alhème a 24 ans, un père qui a perdu la boule, un frère qui tourne mal, des petits boulots sous-payés, des copines mariées et un don pour attirer les ploucs. Dire qu'elle a tout pour être heureuse serait donc exagéré. Mais de sa cité d'Ivry à son Algérie natale en passant par les cafés parisiens, elle ne peut s'empêcher de promener un regard amusé sur ceux qui traversent sa vie. Ces " oufs " qui la font rire même si, souvent, elle a envie de " péter un boulard ".

08/2006

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Tourisme France

La Réunion

Petite par sa superficie, riche et originale par sa biodiversité, l'île de La Réunion est un grand théâtre dans lequel les éléments premiers de la nature et les hommes de toutes cultures s'expriment. Dépaysement garanti avec ce nouveau titre de la collection " Les Clés pour bien voyager ". Composée de paysages grandioses et variés, " l'île Intense ", tardivement colonisée par les Hommes, est le dernier refuge d'une faune remarquable et d'une flore unique, celle des Mascareignes. Quarante-deux pourcents du territoire sont devenus parc national depuis 2008, et pitons, cirques, remparts sont classés au patrimoine mondial de l'Humanité depuis 2010. " L'île Volcan " est un livre ouvert sur la dynamique du vivant. Résidant à La Réunion, Jean-François Bègue, photographe naturaliste, nous invite à la découverte de la mosaïque de paysages qu'offre son île natale. Il propose de multiples axes d'exploration (à pied, en spéléo, en canyoning, à VTT, à cheval...) et nous fait voyager dans les différents lieux de caractère chargés d'histoires : volcans, tunnels de lave, remparts, arêtes, forêts, rivières, cascades géantes, plages... L'auteur nous apporte un regard différent sur La Réunion, nous livre ses coups de coeur, ses meilleurs spots, ses bons conseils, ses astuces pour éviter les pièges et partage son expertise pour nous permettre d'approfondir nos connaissances sur l'écologie et l'histoire de cette île aux sensations. Après Islande, Ecosse, Costa Rica et La Manche littorale et Québec, La Réunion est le sixième titre de la collection "Les Clés pour bien voyager" . Des guides qui font la part belle à l'image et aux conseils incarnés par des auteurs inspirés par la beauté des pays qu'ils traversent.

09/2019

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Théâtre

Je pense à Yu. Suivi de Entrefilet

Je pense à Yu : Madeleine, la cinquantaine, vit comme en suspension dans un nouvel appartement qu’elle n’arrive pas à aménager, entre un travail de traduction qu’elle reporte sans arrêt et des leçons de français qu’elle ne se résout pas à donner. Un entrefilet dans le journal du matin attire son attention. On y annonce que le Chinois Yu Dongyue vient d’être libéré après dix-sept ans de prison. Il avait été incarcéré pour avoir lancé des coquilles d’œuf remplies de peinture rouge sur le portrait de Mao de la place Tienanmen, en mai 1989. Cette nouvelle secoue Madeleine plus qu’elle ne l’aurait cru. Elle s’enferme chez elle pour se plonger dans ces jours de mai 1989, mais sa retraite est perturbée par l’arrivée de Jérémie, un voisin qu’elle ne connaît pas, et par celle de Lin, une jeune immigrante chinoise réclamant ses leçons de français. Etrangers l’un à l’autre, réunis par hasard dans le salon de Madeleine et confrontés à l’histoire de Yu, tous trois voient ressurgir leurs doutes, leurs regrets et leurs espoirs. Madeleine relit son journal intime et adresse des pensées à Yu. Jérémie téléphone et parle de Yu à son fils qui souffre d’un manque affectif chronique et dont il s’occupe seul depuis que sa femme l’a abandonné. Lin envoie des lettres à sa mère restée en Chine, et compare le sacrifice de Yu pour son pays à son propre choix de fuir sa terre natale dans l’espoir d’une vie meilleure. Carole Fréchette est toujours juste dans sa réflexion sur le militantisme et sur la vie. Grâce aux points de vue contradictoires de ses personnages, elle n’offre aucune réponse manichéenne mais ouvre au contraire largement la question de l’engagement, de nos jours.

02/2012

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Littérature française

Le Revenant

Le destin met la main sur Marc à Barcelone, le tourne dans la direction des enfers et pousse un bon coup. Marc, docile, suit le mouvement jusqu'à Lyon, sa ville natale. Le piège (infernal) s'est mis en place. La mort lui ravit des êtres chers. Et voilà qu'on veut à toute force lui arracher un secret dont il ne connaît pas un traître mot. Et il a beau se débarrasser des revolvers que le destin lui fourre entre les mains, d'autres les remplacent aussitôt. De sorte que malgré qu'il en ait les cadavres se mettent à fleurir le long de sa route. (Il arrive qu'il prenne le temps de les enterrer, à minuit, avec l'aide de son ami Miguel.) Lui-même meurt plusieurs fois, ou peu s'en faut. A Nice, il s'accroche à Mado, le temps d'une halte amoureuse. (Reconnaissons qu'il s'accroche bien : à l'aube, note-t-il du fond de sa détresse, le lit clapotait comme un gué franchi au grand galop par un troupeau d'éléphants). Après Nice, l'Italie, terre de ses ancêtres. Long, long voyage de retour. Sera-ce un retour simple, commence-t-on sérieusement à se demander. Car le destin se réjouit : croyant s'éloigner des mâchoires du piège prêtes à se refermer dans un claquement de tonnerre, Marc se précipite dedans, il fonce vers la Sicile ! D'ailleurs il est toujours le premier là où il ne devrait pas être. Et c'est un as du volant. Même avec une voiture loqueteuse, il ne craint personne (sauf, précise-t-il honnêtement, un conducteur de Porshe ancien pilote de course portant d'urgence un médicament à sa mère mourante, là il faudrait voir.) Etrange engrenage. Si étrange et terrible que finalement c'est le lecteur qui n'en revient pas.

03/2006

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Littérature française

Demain, notre terre

Lors d’un voyage souvenir en Australie, sur la falaise où cinq ans plus tôt sa mère disparut, Kira, une jeune femme terrienne, rencontre Lifaël, un jeune explorateur de l’espace qui décide d’aider les Terriens : Kalahan, sa planète natale, a connu une apocalypse nucléaire qui détruisit le quart de son humanité. Accompagnés de femmes et d’hommes décidés à se battre pour que l’équilibre renaisse entre l’homme, la faune et la flore, tous unis, ils conduisent la Terre sur le chemin du renouveau. La pollution, l’argent, le pouvoir empoisonnent notre planète. Aujourd’hui règne « l’avoir » ; demain « l’être » doit dominer. Alors commence le changement dirigé par Lifaël, Kira et le groupe « Demain, notre Terre ». Pas de guerre, ni de violences, seulement la volonté de prouver que le chemin des Temps nouveaux existe ! Ces personnages animés par le même désir redonnent à notre Terre et à nos enfants un avenir. Après un merveilleux voyage en Australie et la découverte de tant de splendeurs, d’une nature riche, diversifiée et sauvage, j’ai voulu écrire ce roman plein d’actions et de rebondissements pour défendre notre planète en péril. Il ne suffit pas de décrire tout ce qui va mal, de demander le changement, de crier au loup sans rechercher une solution. Alors, scientifique de formation, j’ai cherché, lu, étudié et trouvé des solutions applicables à de nombreux problèmes existants ; des techniques géniales, des médecines différentes, des engins et carburants non polluants sont poussés dans l’oubli par des personnes dont seul l’aspect matériel, la richesse et le pouvoir prévalent. Il est temps de réagir et ce livre transcrit ma volonté de donner un avenir sain et décent à nos enfants.

10/2011

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Littérature française

Une part de ciel

Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques mois, et élève une fille qui n'est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam, pour-voyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse... Dans le gîte qu'elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la vie de Christo, l'artiste qui voile les choses pour mieux les révéler. Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer avec Philippe et Gaby un lien qui n'a rien d'évident : Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d'enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s'écoule, le froid s'installe, la neige arrive... Curtil sera-t-il là pour Noël ? Avec une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les non-dits du lien familial et éclaire la part d'absolu que chacun porte en soi. Pénétrant comme une brume, doux comme un soleil d'hiver et imprévisible comme un lac gelé, Une part de ciel est un roman d'atmosphère à la tendresse fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de possibles futurs.

08/2013

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Critique littéraire

Correspondance. 1920-1959

La fervente et fidèle amitié de Jean Paulhan et Henri Pourrat (1887-1959) peut étonner, tant paraît grande la distance entre leurs expériences et leurs environnements, l'un à Paris au coeur de la vie littéraire et intellectuelle, l'autre isolé dans son Auvergne natale, aux environs d'Ambert, animé par le goût presque exclusif pour la vie et la culture paysannes. Elle se noue toutefois au début des années 1920, après que Paulhan a proposé au poète des "Montagnards" (1918) de rédiger des notes critiques pour La NRF. En quarante ans d'échanges et de services, de préoccupations et d'activités communes, les deux écrivains ont été "du même voyage" (Paulhan) et se sont donné, à tous les plans, personnels et professionnels, "la vraie poignée de main" (Pourrat). Eclairant les travaux et les jours des deux hommes, dans des contextes parfois douloureux, leur correspondance est pour l'essentiel consacrée à leurs activités littéraires pour la NRF, maison d'édition et revue. Paulhan conseille, avec soin et admiration, mais sans complaisance, le romancier du Mauvais garçon et de La Cité perdue ; et l'éditeur soutient son ami auvergnat dans la grande entreprise de collecte et de transposition littéraire des contes populaires qui l'occupera après guerre, et dont il composera le trésor universel. Paulhan restera enfin toujours attaché à cette critique bienveillante qu'exerce Pourrat dans les colonnes de la revue, portant souvent sur des ouvrages où la nature et la vie rurale occupent le premier plan. S'y dessine la défense d'un régionalisme ouvert et large, qui est autant celui d'un terrien fraternel que celui d'un moraliste et d'un croyant, attaché à la beauté de l'incarnation, au sens de la vie et au salut des hommes : "Si l'homme ne reste pas en liaison et en amitié avec les choses naturelles, il se déshumanise".

02/2020

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Histoire ancienne

Mythanalyse de la Rome antique

Relisons ici Virgile et Ovide : l'Enéide comme épopée initiatique des origines de Rome, et le poème mythologique des Métamorphoses. Au-delà de l'homme romain, Virgile et Ovide y parlent à chacun de nous : la mythologie est la terre natale de toutes les formes symboliques. Par delà vingt-deux siècles, nous nous sentons dans une fraternité avec les peurs, les joies et les désirs qui s'y expriment. Enée, confronté à l'incertitude du risque et à la certitude de l'amour, est l'archétype de chacun de nous essayant de construire son espace personnel. En tant qu'homo viator, il est à la fois guerrier, passeur et exilé ; et comme héros fondateur, il met en ordre le monde, à mesure qu'il progresse dans l'organisation de sa psyché. Comme le dit Paul Veyne dans sa préface à ce livre, nous y trouvons la "vérité profonde" de ces "structures privilégiées de l'imaginaire humain" . Au-delà de ces fulgurances, c'est cet écho que Joël Thomas essaie de repérer plus généralement dans l'imaginaire des Latins, aussi bien pendant la période augustéenne que dans ses influences, en particulier dans la construction de l'Europe. Car, dans une forme de feed back, l'Enéide est à la fois la matrice et le reflet de la romanité ; et le phare de la romanité ne s'est pas éteint avec ses formes matérielles. L'Enéide inspirant La Divine Comédie, ou relue par la Créüside de Magda Szabo, Ovide revisité par David Malouf, ou Catulle modèle possible pour Le Bateau Ivre de Rimbaud : même lorsque ses formes transitoires ne sont plus, Roma Aeterna demeure, et "ce qui demeure, les poètes le fondent" (R. -M. Rilke).

07/2015

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Religion

Abdus Salam Un physicien. Prix Nobel de Physique 1979

C'est dans un monde fascinant que nous entraîne Abdus Salam, un des grands théoriciens de la physique moderne, nous faisant revivre son parcours scientifique depuis Jhang, sa ville natale au Pakistan, jusqu'à l'Imperial College de Londres, et rencontrer, à travers lui, de grands physiciens, d'Einstein à Feynman en passant par Pauli. Mais au delà du savant, Prix Nobel de Physique en 1979, membre de l'Académie pontificale des Sciences de Rome, se dessine l'homme de foi, d'une foi musulmane dont il affirme la tolérance et l'exigence pour la mise en place d'une recherche scientifique. Face à l'échec de la science en pays musulman, il fonde le Centre international de Trieste pour former l'élite des pays du Tiers Monde, suivi par la création de l'Académie des Sciences pour le Tiers Monde. Les grandes interrogations du monde contemporain l'ont amené à une prise de position très ferme : si le savant ne veut pas devenir un démiurge inconscient, il doit être soumis à un autre serment d'Hippocrate. Ainsi, cet entretien s'inscrit-il dans une collection où se noue un dialogue oecuménique entre les grandes religions et la science. Le musulman qu'est Abdus Salam montre que, même si sa foi ne l'a pas particulièrement guidé dans ses recherches, elle le conduit néanmoins à une exigence éthique très forte. Les questions métaphysiques le touchent profondément : le paradis où il espère retrouver son père, mais surtout la rencontre du Tout Autre, celui que toutes les religions monothéistes appellent Dieu. Un grand avant, un grand musulman, un homme à découvrir tout au long d'un entretien puissant, vivant, et plein d'humour.

04/1990

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Littérature française

Cinq histoires russes

A cheval entre essai, récit et témoignage, sur la Russie, passée et présente, surtout passée, une sorte d'étude socio-psychologique de l'homo sovieticus écrit dans un style serré. Selon un modèle bien connu et largement répandu - à cela près que le roman réaliste classique, embrassant la vie de trois générations, s'étend habituellement sur plus de mille pages. Tableau de la Russie du XXe siècle, le récit plonge de plain-pied le lecteur dans la Grande Histoire et lui fait côtoyer la terreur et l'horreur de la Russie communiste. Ici, l'histoire familiale est condensée jusqu'aux limites du langage ; son fil conducteur est la peur qui domine la vie de celui qui grandit sous un régime totalitaire. Elena Balzamo a grandi en Union soviétique. Une jeunesse passée à l'ombre d'une potence. Elle voulait fuir - et elle décida d'apprendre le suédois et l'apprentissage d'une nouvelle langue, même la plus petite d'entre elles rend le monde plus grand. Le livre de souvenirs de Balzamo parle de l'oppression et de la liberté - vues à travers trois générations de citoyens soviétiques : ses grands-parents, son père et elle-même. Le livre de Balzamo constitue un rappel de la soif consubstantielle, inextinguible, de la liberté chez l'être humain. L'auteur revient sur plusieurs étapes décisives de son parcours et s'attache aux figures marquantes qui ont jalonné sa vie. Ces cinq histoires la saisissent a des moments éclatés de sa vie et tentent d'approcher l'identité de cet être aux multiples facettes, tiraillée entre la tentation de l'exil, la fascination de l'Occident et la fidélité à sa terre natale et à son histoire.

09/2015

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Sports

Mes prolongations

Sélectionné 97 fois en équipe de France, vainqueur avec les Bleus de la Coupe du monde 1998, du championnat d'Europe 2000, mais aussi de la Ligue des champions et du championnat du monde des clubs 2001 avec le Bayern Munich, Bixente Lizarazu est entré dans la légende du football. S'il ne joue plus au foot aussi souvent aujourd'hui, "Liza" a conservé dans le milieu de solides amitiés. Il évoque ici sa reconnaissance pour les Girondins de Bordeaux, son club d'origine, le Bayern Munich avec qui il atout gagné et dont il est devenu l'ambassadeur, sa proximité avec Didier Deschamps, son admiration jamais démentie pour son ami Zinédine Zidane ou pour un nouveau pilote automobile nommé Fabien Barthez. Bixente Lizarazu, en fin observateur, est devenu la voix de l'équipe de France de football pour RTL, L'Equipe et TF1. En tant que consultant, il croise la route des stars d'aujourd'hui. Il livre son regard sur Neymar, Kylian Mbappé, mais encore sur les deux plus grandes stars du football mondial que sont Messi et Ronaldo. Il donne aussi des conseils aux stars de demain et à leurs parents pour leur éviter de se perdre sur le chemin qui mène au professionnalisme. Mes prolongations emmène le lecteur dans les coulisses de l'histoire du football, raconte les plus grands matches, les entraîneurs, l'évolution du métier et son traitement par les médias. C'est aussi une invitation à partager les passions du Basque pour sa chère terre natale et pour les sports qu'il pratique assidûment dans les plus beaux endroits du monde : le ski freeride, le jiu-jitsu brésilien, le surf, la plongée sous-marine ou le vélo.

04/2018