« Traduire, c’est trahir », selon l’adage italien, mais sans eux, pas de livres venus d’ailleurs dans les mains des lecteurs. Traductrices et traducteurs, penchés sur des textes antiques ou des publications plus récentes, ont enrichi les bibliothèques de leurs apports. Coauteurs de ces œuvres, souvent oubliés, voici un dossier qui rend hommage à un métier essentiel.
Dans notre civilisation de l’image, le cinéma est roi, et « son encre est la lumière ». À première vue, on mettrait une barrière plus ou moins étanche entre cet art et la littérature. Où sont les grandes descriptions de Stendhal dans ses adaptations cinématographiques ? Où trouver les tableaux inoubliables d’Apocalypse Now chez Flaubert ? Ce serait omettre toutes les fois où les deux arts ont dialogué avec grâce, comme tous ces Hommes de l’écrit qui ont parlé avec force du 7e art.