Avec Évasion, Benjamin Whitmer signe une intrigue violente et efficace avec une galerie de personnages taillée à la pointe du couteau. La langue, crue et cruelle, traduite par Jacques Mailhos, libère la noirceur de l’Amérique « du milieu », dans les années 70. En substance, l’écrivain américain publie chez Gallmeister, pour la rentrée, un roman noir étouffant.