La Bête en cage

LeLivreaMetz24 – Dans le trio des invités d'honneur du Livre à Metz 2024, Éric Fottorino, c'est le journalisme et la littérature mêlés, Frédéric Pillot la littérature jeunesse et Frank Pé le 9e art. Comme le deuxième, le belge a le droit à son exposition à l'occasion de cette édition du festival. Une distinction au carré, puisqu'elle est abritée par le noble Cloître des Récollets, seul édifice de ce type du début du XIVe siècle conservé dans la ville.

« Ici, personne n’arrive jamais par hasard. » Il suffit d’une phrase pour être happé par ce conte intemporel, à la fois doux et déchirant, tissé par les mots enchanteurs d’Anne-Laure Bondoux. Au sud du Chili, où le vent souffle à toute heure et les environs sont âpres, rêches, sans vie ; là, près de la mer, au bout de la terre, se tient une maison. C’est à cet endroit que tout commence, lorsqu’Angel Allegria ôte la vie aux parents du petit Paolo Poloverdo. Lorsqu’il décide, contre toute attente, d’épargner l’enfant.

Chaque nuit, dans les profondeurs des Enfers, les plus innommables créatures se réveillent, alors que sa moto aux roues enflammées vrombit. Le Ghost Rider tentera une fois de plus d’échapper aux monstres infernaux qui lui donnent la chasse. Et chaque nuit, la course s’achève sans qu’il ne puisse accéder à son salut... Souriez, le Ghost Rider revient. Et lui ne sourit plus depuis des siècles...

Voici une solution anti-déprime qui nous vient d’outre-Atlantique : le Dr Serge Marquis, considérant la morosité ambiante, a décidé de tordre le cou à un hamster. Et son idée est intéressante. Non que l’on puisse encourager les violences physiques contre les animaux, mais Pensouillard, le hamster qui lui sert de métaphore est une plaie. Il passe son temps à nous polluer l’esprit avec des pensées parasites. On est foutu, on pense trop ! Trop ? Pas vraiment, mais on se laisse envahir par l’infernal brouhaha qui vient des sombres pensées du nuisible. Pensouillard bien sûr, c’est notre ego.

Mon cher Hervé, L’été est passé. J’ai beaucoup lu, dans tous les sens. J’ai fait une très bonne prise : une biographie de Paul Gauguin qui a payé très cher sa vie d’artiste (Je suis dans les mers du sud. Sur les traces de Paul Gauguin, Jean-Luc Coatalem, 2001). A côté de lectures éclectiques, je lis pour avancer mon prochain roman, encore bien incertain, vous savez ce que c’est. J’ai relu dans ce but La Guerre du feu, de J.-H. Rosny Aîné (1856-1940). Ce roman est paru en 1909 en feuilleton, en 1911 en librairie, et c’est un classique du roman préhistorique. Je m’intéresse à la préhistoire pour deux raisons : parce que l’invention du langage reste un mystère qui remonte à cette époque et parce que c’est à ce moment-là aussi que « la différence sexuelle s’est transformée en différence sociale », pour parler comme les gender studies.

Le 23 avril de chaque année, le Royaume-Uni célèbre le saint patron des gens qui combattent contre des dragons. Certes, ils sont aujourd'hui rares, mais Saint-Georges n'en reste pas moins le saint patron de l'Angleterre, et à ce titre, reçoit annuellement les honneurs qui lui sont dus. Si la tradition avait été délaissée après la réunion avec l'Écosse, vers la fin du XVIIe siècle, ce 23 avril 2013 a vu la naissance d'un nouveau héros, so british... 

Mais toujours, cela finit par une fission nucléaire : et comme souvent dans ces cas-là, c'est irradiation et la contamination.

Décès de l'écrivain Thierry Jonquet

Farenheit 541 : Ray Bradbury autorise le roman graphique

Eh bien pendant tout ce temps, je n'avais parlé que de puanteurs et d'odeurs nauséabondes. [...] Alors que je ne voulais parler que d'enfants

Faillite d'un éditeur indépendant : Michel Champendal ferme

Mémoires d'un perroquet qui avait appris à parler anglais