Barbara Ehrenreich

La Fondation Praemium Erasmianum, patronnée par le roi des Pays-Bas, a attribué le Prix Erasme 2024 à l'écrivain indien Amitav Ghosh pour sa contribution passionnée au thème « imaginer l'impensable », où il donne forme à travers l'écriture à une crise mondiale sans précédent : le changement climatique.

L’auteure, militante et autoproclamée « briseuse de mythes » est décédée ce jeudi 1er septembre à l’âge de 81 ans à Alexandria en Virginie, a annoncé son fils, le journaliste Ben Ehrenreich. Dans ses différents textes, elle s’efforçait de démonter les certitudes des conventions américaines – que ce soit sur la religion, les rapports de classes, ou plus généralement toute la fable du « rêve américain ».

Début 2015, Isabelle Cambourakis créait, au sein de la maison éponyme, une collection intitulée Sorcières. En faisant ressortir de l'oubli des textes américains des années 70, elle envisageait cette activité éditoriale comme un prolongement de son propre investissement.Comme un bilan de cette première année éditoriale, elle retrace avec nous cette aventure entre militantisme et édition et nous offre déjà de beaux titres qui recentrent les questionnements sur la place du corps des femmes.

Changement d'éditeur pour les publications estampillées « Twelve », et portées depuis leur lancement au cours de l'année 2006 par la maison d'édition Grand Central Publishing (anciennement Warner Books), division du Hachette Book Group. Il s'agit du troisième changement d'éditeur depuis le départ de Jonathan Karp en 2010. Tandis que le fondateur avait laissé la place pendant quelques mois à Susan Lehman, à laquelle avait succédé Cary Goldstein, désormais remplacée par Deb Futter.

Cette année encore, l'American Library Association vient de dresser la liste des 10 livres que les Américains ont le plus tenté d'interdire en bibliothèque. Si certains gardent solidement leur place, l'édition 2010 fait apparaître Le meilleur des mondes, d'Aldous Huxley...

Le livre fut publié en 2001, et présente un Christ assez original, qui sert le propos d'une vulgarisation de l'économie. Mais sans vraiment tirer parti de ce que le fils de dieu peut représenter aux yeux des croyants...