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Vicente Sanchez-Biosca, Pietsie Feenstra

Extraits

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Cinéma

Le cinéma espagnol. Histoire et culture

Le cinéma espagnol, profondément inscrit dans l'histoire du pays, est le reflet fidèle des questionnements de sa société. Les auteurs de cet ouvrage, européens et américains, en montrent ici toute la richesse. Loin des clichés et des stéréotypes, cette étude est menée à travers le prisme de l'histoire culturelle, en privilégiant quatre axes : l'identité nationale, la différenciation sexuelle, la représentation de l'autre et la mémoire.L'Espagne présente un cas très particulier par les changements radicaux qu'elle a connus et par le rôle essentiel que le cinéma a joué dans la construction de l'imaginaire national. Longtemps soumis à la censure, ce pays a ouvert depuis l'avènement de la démocratie une voie de renouvellement spectaculaire. Modernité, forte présence des nationalismes régionaux, révolution des moeurs, essor économique puis confrontation à la crise irriguent le propos des cinéastes et construisent une identité nationale en constante évolution.

08/2014

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Cinéma

Les enjeux du cinéma espagnol. De la guerre à la postmodernité

Les essais publiés sur le cinéma espagnol mettent souvent l'accent sur le caractère exceptionnel, voire exotique, de cette production. Cette dimension tiendrait à l'existence d'une longue dictature au coeur même de l'Europe issue de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi à l'importance démesurée de certains noms (Bunuel, Saura, Almodovar) qui semblent avoir accaparé les thèmes, les obsessions et l'imaginaire même du cinéma espagnol. Cet ouvrage propose une approche différente, offrant au lecteur un parcours historique qui commence en pleine guerre (1936-1939) et s'étend jusqu'au présent le plus brûlant. Publiés dans la prestigieuse revue espagnole "Archivos de la Filmoteca", les textes réunis ici présentent un bon nombre des caractéristiques du cinéma espagnol qui se manifestent tant dans la production conventionnelle que dans les films classés dans les marges.

10/2010

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Littérature Espagnole

Pedro Sánchez

- Que pensez-vous du senor don Augusto Valenzuela ? - Je le tiens, me répondit-il à l'instant, pour un grand fripon. - A la lettre ? répliquai-je. - A la lettre, insista-t-il. - Bien entendu, ajoutai-je sans la moindre intention de justifier le Manchois, vous voulez parler de l'homme d'Etat, du politique, mais non pas du... - Quel homme d'Etat ? quel politique ? interrompit Matica, avec sa franchise habituelle. Je parle de l'homme, et je n'admets pas ces distinctions inventées par nos rhéteurs à la mode pour légitimer ce trop heureux métier qui consiste à vivre aux dépens du pays. Celui qui commet une friponnerie politique est un fripon comme tous les autres , quand on n'est pas honnête dans sa vie publique, on ne peut pas l'être davantage dans sa vie privée. Est-ce que l'honneur est une statue à deux faces, ou un meuble à plusieurs usages ? Traduction de Armand de Tréverret.

02/2023

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Romans policiers

L'affaire Sanchez

Juillet 1998, victoire des bleus en finale de la Coupe du Monde : à l'issue du match, place de Stalingrad à Paris, Suzanne Sanchez disparait dans une foule en liesse, abandonnant Esteban, son petit garçon de 5 ans. La même nuit, les parents d'Antoine Bauer, propriétaire d'un bar de nuit en vogue, sont assassinés dans leur maison à Neuilly par des braqueurs qui prennent la fuite en emportant le contenu du coffre-fort. Une veste, appartenant à Suzanne Sanchez, retrouvée sur les lieux du crime, fait de la disparue une coupable idéale. L'enquête menée par Adam Levinsky et son second Big Mac, piétine et finit par être classée. Dix ans plus tard, Adam Levinsky, marqué par cet échec, est à deux doigts de ferrer le nouveau gérant du même bar de nuit pour le meurtre d'une prostituée albanaise, quand il tombe à pieds joints dans un piège que ce dernier lui tend. Il faudra dix ans de plus, une nouvelle victoire des bleus en juillet 2018 et l'acharnement d'Esteban à blanchir sa mère, faute de l'avoir jamais retrouvée, pour qu'Adam Levinsky reprenne pied, dénoue les fils de "L'Affaire Sanchez" et règle enfin ses comptes avec son passé autant qu'avec ceux qui l'ont fait tomber.

02/2023

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Cinéma

Vincente Minnelli

En quoi Vincente Minnelli a-t-il inventé une des grandes oeuvres du cinéma ? Pour répondre, il faut étudier tous ses films : les comédies musicales passées à la postérité (Un Américain à Paris, Tous en scène...), les comédies connues (Le Père de la mariée, La Femme modèle...) et moins connues (La Roulotte du plaisir, Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ? ...), les mélodrames réputés (Comme un torrent, Celui par qui le scandale arrive...) ou maudits (Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse). Le détail des films importe, et plus largement l'évolution d'un itinéraire commencé en 1943 et achevé en 1976. Le rêve a sa place dans cette histoire, mais pas plus que la rêverie, la prière, la télépathie ou l'oubli. La danse y tient son rôle, ô combien, mais aussi la littérature, la télévision, l'enfance ou la guerre. La chronique légère du Chant du Missouri finit ainsi par s'effacer sous le galop des cavaliers de l'Apocalypse dans le ciel de l'Occupation. Il est temps d'arracher l'enfant chéri de la Metro-Goldwyn-Mayer à sa réputation d'esthète sans profondeur, pour saisir les rythmes et les périodes d'une inspiration qui se sera épanouie dans le grandiose aussi bien que dans le gracieux.

08/2011

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Beaux arts

Claude Vicente. Hommage (1929-2017)

Né à Oran, Claude Vicente (1929-2017) est successivement l'élève des écoles des beaux-arts de sa ville natale, d'Alger et, enfin, de Paris, dans les ateliers de Maurice Brianchon et de Raymond Legueult. Cette formation l'engage dans la vocation d'enseignant qu'il accomplira sans interruption de 1955 à 1989. Directeur de l'Ecole des beaux-arts d'Oran de 1961 à 1965, il assume le même poste à Tourcoing de 1967 à 1986, puis à Douai, de 1986 à 1989. A Oran, il est sensible au sentiment nationaliste de ses étudiants et reste à son poste après l'indépendance. A son arrivée en France, il accueille ses élèves venus d'Algérie et, notamment, à Tourcoing, Mahjoub Ben Bella dont il aide l'installation dans le Nord. Avant cette carrière dans l'enseignement, Claude Vicente avait occupé le poste de chef du Centre Régional de l'Artisanat en Algérie. L'hommage que La Piscine rend aujourd'hui à cette belle figure discrète et réservée s'attache à l'évocation des passions de l'enseignant, du collectionneur et de l'artiste qui toute sa vie garda une part de lui dans le souvenir de l'Algérie. L'exposition présente le peintre et le graveur, intimiste par tempérament, qui associait l'expression d'une certaine impulsivité et d'une belle sensibilité à la rigueur revendiquée comme la marque d'une réflexion poussée et d'une forte maîtrise de soi. Après une première période figurative, solide et très construite, sa peinture a tendu à l'abstraction sans jamais cependant renoncer totalement à un besoin de communication par l'expression, même ténue, du réel.

03/2019

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