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Veronika Mabardi

Extraits

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Poésie

Peau de louve

Muriel, jeune fille qui veut "tout savoir, tout goûter, tout sentir", s'est tissé une peau de lumière avec les histoires qu'elles a lues, entendues, inventées. Changer de peau est son jeu favori : dans son univers de fiction, toutes les expériences sont possibles. Le jour où elle quitte l'intimité de ses jeux, tout bascule. Confrontée au désir des autres, au pouvoir, au mensonge, elle assiste, impuissante et seule, à l'usure de cette peau, qui se déchire et dont chacun veut un morceau. Commence une quête qui lui fera traverser la ville et l'obscurité à la recherche d'une nouvelle peau. Peau de louve, c'est l'histoire d'une réparation. Comment se reconstruire quanti on a perdu l'image de soi, quand le monde, autour, n'est que malentendus et rapports de force, quand nos valeurs se retournent contre nous ? Que faire, quand on ne petit plus avancer et qu'on refuse de se laisser mourir ? Où retrouver le plaisir et la confiance dans le lien ? Dans ce récit en vers, Veronika Mabardi continue d'explorer les thèmes chers à son écriture : la perte des mots et la parole qui guérit, le rapport à la forêt, les métamorphoses, l'importance de se fier à son instinct. Alexandra Deprez l'accompagne de ses huiles sur carton. Leurs univers se croisent à merveille et une véritable connivence formelle se construit, entre elles deux, au fil des livres et dit temps.

06/2019

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Littérature française

Les cerfs

C'est arrivé peu après la mort de la mère. Blanche n'a plus parlé. En dernier recours, le père l'a confiée à Annie, qui vit dans une petite maison, loin de la ville. Un robinet qui fuit, l'odeur du pain qui cuit, un renard, aux aguets sous le saule, un cheval dans l'enclos pourri, les cerfs cachés entre les arbres, un amoureux inquiet dans la menuiserie, les silences compliqués et ceux qui sont simples comme l'air... Là-bas, entre la prairie et la forêt, entre Annie et son homme, Blanche retrouvera peu à peu le chemin des mots.

03/2018

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Littérature française

Rue du Chêne

" Il est tard. Il fait noir et la neige continue à tomber. Julie ferme les rideaux et monte se coucher. C'est alors que quelqu'un sonne à la porte. Julie se dépêche d'ouvrir : quand on vous dérange si tard, d'habitude, c'est pour annoncer une mauvaise nouvelle. Mais ce n'est pas une mauvaise nouvelle. C'est Paul, l'instituteur. Il est tout essoufflé. Il dit : - Laisse-moi entrer, Julie, j'ai une idée formidable. "

09/2012

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Littérature francophone

Sauvage est celui qui se sauve

Comme point de départ au texte, il y a un point de bascule, situé en 1997, lorsque Shin Do Mabardi meurt brutalement, dans un accident de voiture. Il laissait son travail de céramiste, ses dessins, une pile de carnets et, dans la mémoire de ceux qui l'ont connu, une impressionnante douceur et beaucoup de silence. Veronika Mabardi se place à l'endroit de ce silence pour suivre les traces qu'il a laissées, comme on suit une piste. Elle délie les souvenirs d'enfance, dans le tourbillon des années 70, les éblouissements de l'adolescence au creux des années Tatcher, la connivence et le lien entre une soeur et un frère désorientés. Elle dresse la cartographie de cette rencontre improbable, au sein d'une famille métisse. Elle remonte le chemin vers la fratrie, les jeux, les solidarités de l'enfance. Les liens indéfectibles avec les amis. Les premiers choix et les premiers doutes. Les parents, leurs valeurs, leurs combats, leur amour maladroit. Les assignations d'identité, les dénis, les injonctions à saisir sa chance, à se comporter normalement. Et le mal-être qui s'installe dans la vie de ce frère qui a ébranlé ses certitudes. Qu'est ce qui n'a pas été dit, pas même pensé ? Au moment de la mort, le frère et la soeur avaient pour projet un livre : un conte qui montrait un enfant tapi dans l'ombre d'un monde secret. Les prémisses d'une histoire qui pourrait jeter les bases de celle-ci, l'histoire d'un enfant qui grandit dans un monde qui lui échappe. Sauvage est celui qui se sauve est le livre qui n'aurait jamais dû être écrit. Il rend hommage à cet homme, ce frère, artiste en devenir, champion de la disparition, qui dansait sur les limites. Sauvage est celui qui se sauve est certainement le livre le plus intime de Veronika Mabardi. Après Les Cerfs et Peau de louve, elle nous offre une plongée dans son histoire familiale, dans l'intimité d'une fratrie plurielle.

01/2022

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Littérature française

Veronica

" Elle mentait aux journalistes. Le département publicité de la Paramount s'en était vite aperçu. Ca avait commencé par des détails, parce que ça commence toujours ainsi. Elle mentait sur sa couleur préféré : rouge, répondait-elle à l'un, violet, à un autre. Enfin, ils réalisèrent qu'elle se faisait passer pour ce qu'elle n'était pas. Elle disait que sa famille était aristocrate, que ses ancêtres étaient anglais, qu'elle avait vécu en Suisse, qu'elle était née dans une rivière... " Quel secret cache Nicole Smith dite Nikkie dite Veronica, star de l'âge d'or hollywoodien ? Pourquoi semble-t-elle fuir sa mère, les hommes, jusqu'à ses enfants ? Et que révèlent ses mémoires inquiétants, retrouvés près de son corps sans vie ?Cinquante ans après la disparition de Veronica, une journaliste française se penche sur cette affaire irrésolue, comme une photographie ou une séquence légendaire en fourreau noir. Mais ce Los Angeles de cinéma ne livre pas facilement ses secrets. Nelly Kaprièlian nous offre une plongée fascinante dans le destin d'une star oubliée, victime de sa mère, de ses mauvais amis, du Moloch cinéma, cruelle aussi.

01/2016

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Théâtre

Tu l'as trouvé où, ce spectacle ? Précis de glanage théâtral

Un ouvrage sur une figure emblématique du théâtre d'objet : Agnès Limbos. Un jour, à la fin d'un spectacle, un enfant a demandé : "Tu l'as trouvé où, ton spectacle ? " Qu'est-ce qu'on répond à ça ? J'ai dit : "Un matin, j'étais chez moi, j'ai entendu toc-toc-toc. J'ai ouvert la porte et là, j'ai vu un tout petit spectacle sur le seuil. Je me suis penchée, je l'ai pris et je l'ai fait entrer. Je l'ai déposé sur l'appui de fenêtre, à la lumière, et j'en ai pris soin. Chaque jour, je l'ai arrosé et, petit à petit, il a grandi. Quand les amis venaient boire un verre à la maison, je disais : "Regardez, j'ai un petit spectacle sur mon appui de fenêtre", et les gens répondaient : "Oh, ça, ça va être un beau spectacle ! "" Agnès Limbos.

11/2019

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