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Tidiane Diakité

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Littérature française

Idiane

Le narrateur, égaré à la frontière austro-hongroise, échoue dans une auberge villageoise peuplée d'individus étranges - un marchand de fourrures, un peintre tuberculeux, une tenancière mystérieuse. Ses yeux tombent sur le tableau d'une toute jeune fille, qui le captive autant qu'il semble fasciner un homme ivre installé à la table voisine. Qui est-elle ? En quoi ce portrait serait-il sacré ? C'est ce que le narrateur va s'attacher à découvrir : avec l'aide d'Anna et de Melle, deux femmes à la fois fortes et fragiles, il remonte le temps jusqu'à la veille de la chute du Mur pour comprendre l'histoire d'Idiane. Peu à peu, il reconstitue l'errance de cette orpheline d'abord réfugiée auprès d'un marchand de fourrures, puis livrée en pâture aux mafieux hongrois. C'est alors qu'elle fait la connaissance d'Ivan, un client régulier dont elle s'éprend jusqu'à envisager de fuir avec lui. Mais que feront-ils de ce rêve de liberté ? Rejoindront-ils la chronique des immigrés, dont certains sont passés de l'Est à l'Ouest ? Un roman excessif et charnel retraçant le destin de personnages broyés par les remous de la grande Histoire, qui oscillent entre désespoir et euphorie.

03/2012

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Histoire de France

Louis XIV et l'Afrique noire

Les relations entre la France de Louis XIV et l’Afrique noire, surtout les rapports personnels noués par Louis XIV avec des souverains de la côte africaine demeurent un aspect méconnu de la diplomatie du Roi Soleil. Or c’est Louis XIV qui posa les fondements de l’AOF, laquelle n’aurait certainement pas vu le jour sans son action. De tous les rois de France – et même d’Europe –, Louis XIV est celui qui ouvrit largement sa cour aux Africains, qui reçut le plus d’émissaires et d’ambassadeurs venus du continent noir, et qui, en retour, dépêcha le plus grand nombre d’ambassadeurs et de représentants en Afrique. C’est lui qui fit le plus de présents aux rois africains. Durant tout son règne il s’engagea personnellement dans les relations entre la France et l’Afrique, nourrissant l’ambition de faire du continent noir une terre catholique. C’est en Afrique qu’il espérait trouver un des moyens de sa politique européenne, de son hégémonie et de son rayonnement. Le livre de Tidiane Diakité (qui a publié en 2011 chez Arléa 50 ans après, l’Afrique) révèle aussi des aspects inédits sur les regards croisés : regard porté par les contemporains de Louis XIV sur l’Afrique et les Africains et, réciproquement, perception de la France et des Français par les Africains. Certains détails frappent par leur résonance avec l’actualité des relations entre la France et l’Afrique, entre Africains et Français. S’en dégage l’impression que c’est Louis XIV qui a ouvert à la France les portes de l’Afrique et forgé les relations entre Africains et Français d’aujourd’hui. Originaire du Mali, Tidiane Diakité, professeur agrégé d’histoire, a une longue expérience de l’enseignement en Afrique et en France. Il mène des recherches et des travaux sur des thèmes variés : développement en Afrique, immigration, école, société...

04/2013

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Actualité et médias

Cinquante après, l'Afrique

De tous les journaux du XVIIIe siècle, c’est assurément le plus vivant, le plus riche, le plus impertinent. Les Mémoires secrets assument d’emblée toutes les fonctions que l’on peut attendre d’un journal aujourd’hui : ils en ont l’abondance et l’exactitude, l’apparente régularité, l’unité de style, un style aigu, sarcastique, qui saisit sur le vif et déchiffre toute l’actualité. Leur matière première, ce sont les nouvelles récoltées autour d’eux, les comptes rendus de théâtre, de salons, de séances de l’Académie ou du Parlement, rédigés sans doute par différents amis ou complices ; tout cela est sorti du tiroir, repris, récrit, disposé dans un ordre chronologique rigoureux. Cette forme de quotidien rétrospectif est étonnamment vivante et présente. Grâce à la variété des sujets, au suivi des « affaires », on voit se constituer confusément au jour le jour une histoire du siècle ; elle touche simultanément à tous les domaines : à la politique, à la religion, à la littérature, aux arts, à la vie sociale. Certes, il ne s’agit que de Paris, et le plus souvent de l’élite. Mais le peuple des poissardes et des cochers, de la rue et du parterre se fait entendre; et à travers la pluralité des voix et des opinions, on perçoit la rumeur d’une société en mouvement. Par moments, la scène s’anime, et l’on voit alors à quel point les rédacteurs aiment raconter : un quidam qui faisait des miracles, un intendant qui croyait séduire une belle innocente, un duel singulier sur un motif absurde, ou un scandale en direct sur la scène de la Comédie française, autant de scènes hautes en couleurs, et qui révèlent un peu de l’air du temps. Cela ressemble à un journal, et c’est autre chose de très particulier. Ce qu’ils inventent entre eux, c’est le récit de presse, le reportage, le suspens, l’affaire à suivre, la mise en scène du quotidien, et, comme ils le disent, tout ce qui « fait anecdote » ; et ils le font avec le plaisir de raconter, de prendre le réel sur le vif. Ils tentent de concilier le journal et l’histoire, de créer ce journal impérissable, encyclopédique, unanimiste, qui donnerait la parole à une société entière : « journal de personne », « journal de tout le monde ». Les Mémoires secrets abordent tous les sujets et sans ambages ; il s’agit bien d’un journal d’opposition ; et ils se flattent de désigner tous les personnages officiels par leur nom. Par contre, ils ne dévoilent pas le leur, et par là, ils sont bien « secrets ». Il est attribué à un certain M de Bachaumont, mais celui-ci n’aurait été qu’un prête-nom.

03/2011

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Pédagogie

Mutations et crise de l'école publique. Le professeur est mort, vive le prof

L'Education nationale, c'est près du quart du budget de la nation, soit 1700 euros par an et par habitant. Pour quel résultat ? Une école de moins en moins égalitaire, menacée de ghettoïsation accélérée que désertent de plus en plus les valeurs fondatrices de la République. Un élève sur sept entrant en 6e ne sait pas lire et gravira les échelons de la 6e à la 3e sans savoir lire correctement. La mutation profonde qui caractérise l'école en France depuis 30 ans s'accompagne aussi de celle de l'enseignant. Insensiblement, le professeur cède le pas au " prof", démuni, dégradé, aux repères brouillés dans une société qui l'observe et le juge. Qui est responsable de l'échec scolaire ? Les profs, les chefs d'établissement, les inspecteurs ou les parents d'élèves ? Les non-dits de l'échec scolaire constituent autant de blocages vecteurs de crises et d'échec. L'école a plus que jamais besoin d'une action forte, lucide et courageuse.

04/2006

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Littérature française

Au nom d'un père. Hommage à Mamadou Tidiane Kane - (16 Février 1945 - 5 octobre 2021)

Ma vie a réellement connu une cessation de mouvement depuis le 5 octobre 2021, mais elle a paradoxalement commencé depuis cette date fatidique. La main de MTK n'est plus là pour être mon point d'appui, mais je sens sa présence partout où je me meus. Je suis consciente qu'écrire un livre sur une expérience douloureuse - le deuil - expose... Mais je pense que cette mise à nu a été salutaire, nécessaire, car je me suis rendu compte que depuis une année que MTK n'est plus là (physiquement), je n'ai eu de cesse de porter ces mots en moi. Ecrire un livre et le lui consacrer en partie n'est finalement que justice, pour cet homme qui m'a tout donné et m'a tout appris.

10/2022

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Critique littéraire

Ecritures et désécriture dans les romans africains

L'écrivain africain est-il vraiment un créateur ? Est-il seulement un répétiteur des formes traditionnelles tributaires d'un imaginaire et de techniques narratives empruntées aux récits traditionnels des conteurs et griots Dans de nombreuses analyses, il est en effet réduit au statut de simple transcripteur d'acte d'oralité que son écriture permet de documenter et de préserver. Contrairement à la vision d'une écriture africaine dérivant de l'oralité, le présent ouvrage affirme le primat de l'écrit dans les créations africaines. L'auteur y propose une analyse de quelques écrits africains francophones, non comme des réitérations une tradition orale, mais des produits d'une écriture particulière — la désécriture — qui porte en elle la conscience des besoins d'adaptation, d'ajustements culturels et des conflits inhérents aux espaces de multiculturalité.

02/2019

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