Siméon Kouakou Kouassi, Philippe Delanne

Dédicaces - Samedi 21 juin 2014 à 11h30 - A la librairie

, Philippe Torreton. Edition L’iconoclaste

"Mémé, c’est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d’avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas une biographie, c’est ce que j’ai vu, compris ou pas, ce que j’ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. Mémé, c’est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose."

Quelques jours avant Noël, Siméon et son grand frère Pacifique fabriquent ensemble un bonhomme de neige. Alors qu'ils sont à la recherche de branches d'arbre pour confectionner les bras, ils rencontrent sur leur chemin un drôle de petit bonhomme à chapeau pointu. C'est un lutin du Père-Noël vert, celui qui récompense les enfants qui prennent soin de l'environnement. Le lutin, lui, est là pour répondre aux questions et apporter des conseils pour protéger la nature. Il suffit de l'appeler quand on en a besoin à l'aide de cette formule magique: «lutin vert, pour la terre, dis-moi que faire». Cette rencontre permet aux deux petits garçons d'apprendre que la terre sur laquelle ils respirent est fragile et précieuse.

Elle demande des soins particuliers pour perdurer et offrir un avenir aux futures générations. Le Noël de Siméon et Pacifique devient alors le Noël de la nature: les sapins proviennent de forêts bien gérées, la lettre au Père Noël est écrite sur du papier recyclé et la cuisine est, naturellement, biologique.

, publié aux (toutes nouvelles) éditions Les Petits Pas de Ioannis, illustre une importante prise de conscience qu'il est de notre devoir de partager: celle de la protection de l'environnement, l'avenir de notre planète. La période de Noël étant bien souvent le moment de la consommation et du gaspillage, l'histoire d'un Noël vert offre une nouvelle façon d'appréhender ce moment magique. L'objet de cette histoire est essentiel: il s'agit du respect de soi et de l'autre. Edwige Planchin et Angélique Pelletier, l'auteure et l'illustratrice, nous l'expliquent avec talent et générosité. Merci à elles!

Delanoë, le maire socialiste de Paris, compte bien se représenter à ce poste, pour les élections municipales de mars, et axe sa campagne sur le développement culturel.

Il souhaite que Paris reste « source et reflet de l’art » et pour cela il compte mettre en place de grands projets et en poursuivre certains autres déjà financés. Parmi les projets déjà en piste il y a la construction de plusieurs bibliothèques dans les 10e, 16e, 18e et 20e arrondissements. Il y a aussi la création d’une bibliothèque réservée au cinéma dans le 1er arrondissement qui portera pour nom, bibliothèque François-Truffaut.

En ce qui concerne les bibliothèques (et autres bâtiments municipaux), il compte élargir les heures d’ouverture. Pour que l’envie de se cultiver soit un réflexe pris dès l’enfance, il va mettre en place un système de jumelage entre les écoles et les lieux culturels. Pour que Paris reste « rayonnante », il promet de créer un nouvel évènement qui se nommera la fête des mots auquel participeront les bibliothèques, les théâtres et les librairies, tous unis pour célébrer le Paris littéraire.

Les librairies d’ailleurs ne seront pas en reste. Delanoë pense grand certes, mais il n’oublie pas de penser petits… commerces. Ainsi grâce à la société SEMAEST (Société d'Économie Mixte d'Aménagement de l'Est de Paris) dont la municipalité est actionnaire majoritaire avec 58 pour cent du capital, le candidat socialiste veut soutenir les commerces de proximité « En particulier, les commerces culturels, dont les librairies, menacés dans les 5e et 6e arrondissements […] ».

Enfin le dernier projet présenté dimanche 13 janvier par Bertrand Delanoë, et non des moindres est la création d’une Cité des arts graphiques, qui sera elle consacrée au neuvième art.

Voilà un programme bien alléchant, tout du moins en ce qui concerne la culture.

Sur la couverture de Flocoon Paradise, (une couverture qui biche, que c’est la Dame au Chapal qui l’a faite !) il est spécifié que ce n'est pas une histoire qui parle que de ski. Loin de là, on ne parle ici à pratiquement aucun moment de ski, bien que le sujet central soit l'ouverture d'un tout nouveau complexe hivernal, une station construite de toute pièce dans la vallée du Beal répondant au doux nom de Flocoon Paradise.Mais pour ses premiers visiteurs, le paradis va très vite se transformer en enfer. Je m'explique. On suit à travers ce roman, une troupe de journaliste, invités en exclusivité, une semaine avant l'ouverture officielle du complexe. Un complexe en forme de flocon, située dans une vallée où personne n'avait songé à construire jusque-là, une vallée où tout le monde sait qu'il ne faut pas construire (enfin presque tout le monde !). Parmi les journalistes de Modes & Travaux, Télérama, le Nouvel Obs et autres magazines à thèmes, se trouve Raymond Lautaret, photographe indépendant et qui sera notre guide dans cette mascarade.Lui n'est pas là pour les mêmes raisons que les autres et nous offre un point de vue extérieur sur ce séjour. Un séjour qui va vite se transformer en cauchemar, mais je ne vous en dit pas plus !L'écriture est rapide, les événements se succèdent, de façon plus ou moins  attendue, certains sont inutiles dans le récit mais tout se passe toujours avec humour, ou plutôt avec moquerie, envers des journalistes caricaturés.  Même dans les situations les plus dramatiques, ils sont grotesques. Mais ils ne sont pas les seuls à en prendre pour leur grade : les attachés de presses et les engrenages des technologies font eux aussi les frais de l’humour corrosif de l’auteur.On comprend vite que Raymond n'est pas là pour compter les marmottes, il est en quête d'un morceau de son passé. Il le trouvera mais je trouve que l'auteur ne nous en dit pas assez sur cette recherche, enfin surtout sur sa trouvaille. L'objectif du voyage passe à l'arrière-plan, derrière la critique du monde journalistique et la bêtise des humains qui pensent toujours pouvoir dompter la nature.Une lecture numérique de la collection Publie.noir chez Publie.net au doux prix de 2,99€ sur toutes les bonnes librairies numériques.

, avec son dernier roman Magnus Million - Le dortoir des cauchemars (Gallimard jeunesse) nous fait vivre, comme son héros, au temps des pensionnats de garçons. "Genre" littéraire très connu, il n'hésite pas à ajouter sa touche magique et nous fait faire un bond dans un monde où les rêves et la réalité sont séparés par une frontière extrêmement mince qui risque de se fissurer à chaque instant...
Rencontre au dernier Salon du Livre de Paris.

Jean-Philippe Arrou-Vignod - Magnus Millions...par LesHistoiresSansFin

Chaque jeudi, le site LibéLabo propose une vidéo d’archive. Cette semaine, vous pouvez retrouver une interview de Philippe Sollers réalisée en 1981. A l’époque, l’auteur venait parler de son roman Paradis, ouvrage dans lequel il avait choisi de bannir la ponctuation.

Vous pouvez retrouver ce document sur le site de nos confrères. Un petit tour dans les archives ne manquera de redonner des couleurs à Philippe Sollers dont nous vous parlions encore récemment.

Alexandre, César est né de sa cuisse. Il est une des grandes raisons pour lesquelles des étudiants en Histoire choisissent (une minorité) un moment (en Master), de se spécialiser dans l’Histoire antique. 

Figure des grands ambitieux hommes, comme le sera Napoléon pour tous les jeunes romantiques du XIXe siècle, ou aujourd'hui Andrew Tate…

Pourquoi Alexandre Le Grand, roi de Macédoine, devenu une mauvaise salade aujourd’hui, est devenu une des plus importantes figures de l’Antiquité. Au terme de sa brève et intense existence, 32-33 ans, il a fondé le plus bel empire de son temps, et diffusé l'hellénisme de l’Égypte à l’actuel Pakistan.

Adrian Goldsworthy propose une biographie de référence d’Alexandre, mais aussi son père, le moins connu Philippe II. Image du père mal-aimé, assassiné, l'historien rappelle comment il fut un unificateur de la Grèce morcelée en cités, et comment il transmit cet héritage à son génial fils.

C’est aussi comment il offrit une éducation à Alexandre, entre Aristote et son précepteur Léonidas, aussi sévère qu'éclairé.

C’est enfin l’Histoire de Rome, héritière d’une épopée aussi folle qu’extraordinaire.

Le maire de Paris a décidé de rendre hommage à Claude Lévi-Strauss en rebaptisant une bibliothèque de la ville, qui désormais portera son nom. L'établissement qui sera rebaptisé n'a pas encore été dévoilé.

L'ethnologue et anthropologue est décédé le 4 novembre dernier, à la veille de ses 101 ans, qu'il aurait célébrés le 28 novembre 2008.

L'Académie française, qui a eu la charge de faire part de cette nouvelle dit de l'homme qu'il aura « exercé une influence décisive sur les sciences humaines dans la seconde moitié du XXe siècle en fondant la pensée structuraliste. Claude Lévi-Strauss reste, aux côtés de Deleuze, Sartre ou Malraux, l’un des plus grands penseurs français du XXe siècle ».

Nous attendons de plus amples informations de la part des services de la mairie de Paris.

La Ville de Paris vient de nous contacter pour préciser un peu la situation et confirmant cette décision. Reste encore à définir une date d'inauguration et à déterminer quelle sera la bibliothèque concernée...