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Sidonie Verhaeghe

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Sociologie

Anarchisme et sciences sociales. Actes du colloque de Lille - mars 2018

Les sciences sociales n'ont-elles rien à apporter aux anarchistes ?? Peut-être bien, mais on peut mettre à cela plusieurs bémols. Car, dans une société soumise à différents pouvoirs, faire une science de ces pouvoirs, de la manière dont ils s'exercent et des mécanismes sur lesquels ils reposent, peut permettre à la lutte d'être plus efficace. En comprenant comment fonctionnent les institutions, en retraçant leurs origines et en exhumant leurs soubassements cachés, on peut, d'une part, les dénaturaliser et les désacraliser, montrer leur caractère arbitraire, et, d'autre part, donner à celles et ceux qui luttent des outils pour les abattre. De plus, force est de constater que l'incroyance fondamentale dans la sacralité des institutions rassemble anarchistes et scientifiques, les un-es et les autres entendant généralement s'appuyer sur une même conception de la réalité sociale, d'où toute transcendance (religieuse ou non) est absente. Par ailleurs, les anarchistes peuvent avoir un intérêt pour les sciences sociales qui étudient les mécanismes de domination au sein des groupes militants eux-mêmes. En effet, une spécificité des anarchistes, là encore depuis les origines du mouvement, est de considérer que le fait d'être en lutte pour l'émancipation ne prémunit pas contre la reproduction des formes d'oppression à l'intérieur des groupes. La science est alors à double tranchant. D'un côté, elle peut représenter en elle-même un moyen de domination, celui des savants. Et, de l'autre, la science peut aussi jouer un rôle émancipateur au sein de ces groupes, soit parce qu'ils peuvent être des lieux de formation et permettre à tous et toutes d'acquérir des savoirs, soit parce que la connaissance de la "? micropolitique des groupes ? " peut désamorcer les effets de domination qui naissent, même et surtout lorsque les groupes se targuent de ne pas avoir de direction.

03/2021

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Histoire des idées politiques

Vive Louise Michel ! Célébrité et postérité d’une figure anarchiste

Cet ouvrage permet de comprendre comment Louise Michel est aujourd'hui devenue une référence politique importante. Cette question permet d'interroger les mécanismes de la représentation politique, les spécificités d'une célébrité dont dispose un acteur qui n'est pas dominant, et les modalités de légitimation politique en dehors du système électoral. Comment expliquer qu'une personnalité de femme anarchiste, déportée et emprisonnée par le pouvoir politique de la Troisième République, soit devenue une figure légitime de l'histoire républicaine ? L'ouvrage montre que la postérité de Louise Michel se construit autour de deux paradigmes mémoriels : une mémoire révolutionnaire qui prévaut de sa mort en 1905 jusqu'aux années 1970 une mémoire féministe à partir des années 1970. Ce deuxième paradigme ne remplace pas le premier, mais vient se superposer à lui, rendant possible l'intégration de Louise Michel dans le récit historique républicain.

04/2021

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Littérature érotique et sentim

Sidonie

Depuis la mort de ses parents, la vie de Sidonie a bien changé : la jeune fille recueillie par sa marraine est contrainte de mettre un terme à ses études pour subvenir à leurs besoins. Et lorsque les moyens viennent à manquer, la pauvre femme n’a plus d’autre choix que de se séparer de Sidonie. Elle l’envoie alors en Gironde, chez une amie de confiance qui saura prendre soin d’elle. Lorsqu’elle monte dans le train pour Pessac, Sidonie ne se doute pas un instant que ce voyage va bouleverser sa vie… Ce roman met en scène une histoire d’amour à la fois touchante et pleine de romance. Dans un style d’écriture qui n’est pas sans rappeler la version moderne de Roméo et Juliette, l’auteur nous présente des personnages attachants pour lesquels le lecteur éprouve immédiatement de l’empathie. La plume semble glisser sur le papier, les mots sonnent juste… et la magie opère.

11/2010

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Littérature française

Adieu Sidonie

Jean Baptiste (sans trait d'union), peintre de batailles en chômage, rêve, derrière ses persiennes, de pêches et d'horions. Soudain, une flèche imprévue l'atteint au coeur : c'est une vision féminine et fugitive. Il se précipite mais, après ce coup de foudre, s'installe le silence des espaces infinis. L'objet de sa passion a disparu dans une petite automobile jaune canari. L'émuIe de Meissonier s'élance à sa poursuite, sur-le-champ et sur une vieille moto. Deux Simon l'accompagnent, l'un qui parle toujours et l'autre qui ne dit jamais rien. A chaque étape, ils interrogent les gens du pays, faisant de Sidonie un portrait toujours nouveau (car l'amour et la mémoire ne font pas bon ménage). Où peut les conduire un itinéraire ainsi dessiné ? Au désespoir ou au bout du monde, tout dépend de la philosophie que l'on pratique. Ce récit un tantinet agité se double d'un périple littéraire. Chaque chapitre a son décor, sa flore, sa faune, son climat. Les lecteurs s'amuseront (si ça les amuse) à retrouver Flaubert, Queneau, Jarry, Sterne, et jusqu'à l'auteur d'Adieu Sidonie qui n'hésite pas à se parodier lui-même sans façons.

10/1969

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Romans de terroir

Sidonie des Bastides

Il pleut. Rémi marche dans la rue et arrive par hasard devant un bâtiment où a lieu une vente aux enchères. Un peu pour s'abriter, un peu par curiosité, il entre et s'installe sur la première chaise venue. Soudain il entend un nom familier, alors il lève la main et, sans avoir le temps de s'en rendre compte, il se retrouve avec une malle volumineuse qui a appartenu à son père. Il l'ouvre. Elle est vide. Et suffisamment grande pour loger tout un pan d'un passé qu'il va découvrir.

02/2017

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Poésie

Ma tante Sidonie

Il y a d'abord dans Ma tante Sidonie, livre de poésie, un sujet : la guerre. Comme le personnage de Tante Sidonie provient d'une bande dessinée très lue en Belgique : dans le contexte il dégage des propriétés hallucinatoires incongrues et détériore aussi bien le réalisme que l'hyperréalisme du "fait guerre" en y injectant du fictif spectaculairement hétérogène. Il faut ajouter à cela une présence quasiment scénique du mot, une oralité, une rapidité tactile qui, à travers la saturation programmée de la phrase, permettent un étranglement des événements, une surenchère exemplaire : une inédite remise à nu du sens.

11/2010

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