Recherche

Schelling

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Schelling

Ce volume donne dans sa partie principale le texte d'un cours professé à l'université de Fribourg-en-Brisgau durant le semestre 1936 ; il est complété, en appendice, par quelques passages extraits de manuscrits préparatoires à un travail de séminaire consacré à Schelling durant le semestre d'été 1941, et enfin par des notes datant des années 1941-1943. Le cours propose une interprétation suivie des recherches sur l'essence de la liberté humaine, en orientant d'abord la méditation sur la question centrale du système, de son élaboration moderne, et de la co-appartenance de la volonté de système et de la métaphysique de la subjectivité. Car c'est sur la base de ce long préambule (près de la moitié de l'ouvrage) que l'enjeu de l'instauration schellingienne d'une "métaphysique du mal" conçue comme fondation du "système de la liberté" peut ressortir en pleine lumière. La démarche des séminaires est autre : elle aborde immédiatement la distinction du "fond" et de l' "existence", ainsi que la frappe essentielle de l'être qui la sous-tend : "En dernière et suprême instance, il n'y a pas d'autre être que le vouloir. Vouloir est l'être originaire..." Dans cette décision, par quoi Schelling, faisant directement écho à Aristote (Méta. , Z1), entreprend de sortir de l'aporie constitutive de la philosophie et de son histoire, Heidegger aperçoit la première figure de l'achèvement de la métaphysique, la détermination fondamentale selon laquelle les Recherches accèdent d'emblée au faîte de l'idéalisme allemand. Le chemin de pensée qui, partant de Sein und Zeit et de la question du sens de l'être, conduit à la méditation de l'historialité comme destin et comme Ereignis, passe donc, dans ces années décisives qui précèdent ou suivent immédiatement l'Introduction à la Métaphysique, par le débat toujours repris avec la pensée de Schelling.

12/1993

ActuaLitté

Philosophie

Schelling. Biographie

Malgré le nombre et la valeur des traductions, et malgré maintes études parues au cours des dernières années, le nom de Schelling est encore largement inconnu en France, et sa philosophie méconnue. Or, il s'agit d'un génie philosophique de premier ordre. Xavier Tilliette a entrepris de raconter une vie qui éclaire singulièrement une œuvre " en devenir ", épousant toujours le mouvement de l'existence. Schelling, éternel commençant, s'il n'a pu achever son grand projet des Ages du monde, a parcouru dans leur diversité les âges de la vie, " de la belle aube au triste soir ", traversant la Révolution, l'Empire, le romantisme, la Restauration et 1848, pour finir dans un oubli relatif et dans l'isolement.

04/1999

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le projet Schelling

Cinq universitaires, trois hommes et deux femmes ayant tous dépassé la cinquantaine, entament une correspondance par e-mails pour mettre au point un ambitieux projet de recherches pluridisciplinaires destinées à percer le mystère de la sexualité féminine et de son évolution, de la Préhistoire à nos jours. Au fil de la correspondance, la parole se libère et le projet prend une tournure très personnelle, chacun dévoilant simultanément son intérêt pour le sujet et ses tendances sexuelles. Roman dévoilant la nature de l'homme moderne, farce philosophico-érotique, satire du monde scientifique, mémoire autobiographique de la libération sexuelle des années soixante, réflexion sur les rapports entre fiction et vérité, Le Projet Schelling propose une nouvelle théorie du rapport amoureux.

01/2019

ActuaLitté

Littérature française

Le point de Schelling

Avec Le point de Schelling, David Rochefort poursuit son étude d'une génération contemporaine désorientée. Son personnage, Nissim, oscille entre inertie et agitation, espoir et désespoir. Écrivain par hasard, menteur par jeu, voyageur par lâcheté, son drame est d'être incapable de choisir. Tout à la fois auteur d'une oeuvre qui finit par le dévorer et antihéros de sa propre vie, Nissim cherche par tous les moyens à combler un vide. Avec Alba, il croit avoir trouvé une partenaire de rêverie. Mais celle-ci se révèle insaisissable, fuyante, échappant constamment au rôle qu'il entend lui faire jouer. Que ce soit en Espagne, où il cohabite avec un étrange sosie de Dalí qui rêve de Ceausescu, ou à Paris, partout Nissim cherche à diriger sa vie comme on mettrait en scène une pièce de théâtre. Sans se faire d'illusions, il écrit pour essayer de sauver son couple, s'enfonce dans le mensonge. Il en est réduit à craindre des ombres, à se confronter aux spectres de son passé. Mais quand on n'arrive plus à croire en rien, l'imagination ne constitue-t-elle pas un dernier refuge ?

03/2017

ActuaLitté

Autres philosophes

Le vocabulaire de Schelling

Chez un philosophe aussi attentif à sa langue que Schelling, le vocabulaire est moins un simple lexique qu'un véritable trésor, et il n'est pas rare que notre auteur décèle un trésor philosophique dans tel ou tel vocable, ou puise dans le passé de la langue une acception oubliée ou tombée en désuétude, qu'il y repère une piste jusque là inaperçue pour la réflexion philosophique. Chaque langue constitue à ses yeux une oeuvre d'art, autrement dit un univers, absolument séparé des autres langues en même temps qu'essentiellement uni à elles. Sensible, après Leibniz, à la vocation philosophique élective de la langue allemande, mais réceptif aussi à la dimension constitutivement polyglotte de l'histoire de la philosophie, Schelling n'aura eu de cesse de méditer, en lui donnant un statut philosophique rigoureux, l'événement de la tour de Babel et celui, inverse et complémentaire, d'une Pentecôte : l'homoglossie et l'hétéroglossie, le Même et l'Autre. D'où la nécessité d'un glossaire, pour autant que l'hétéroglossie - ou philosophie - travaille aussi chaque langue de l'intérieur.

03/2021

ActuaLitté

Philosophie

SCHELLING. De l'absolu à l'histoire

La relation de l'Absolu et de l'histoire a pu être qualifiée à bon droit de " problème schellingien par excellence ". Schelling a très tôt conçu la philosophie comme une confrontation avec l'Absolu, rouvrant l'espace insulaire, dans lequel Kant l'avait circonscrite, à une liberté océanique, au " libre océan de l'Absolu ", que réverbèrent, à leur façon, le poème de la Nature et le " miracle de l'Art ". Mais ce que les premiers écrits de Schelling ne laissaient pas entièrement prévoir, c'est l'inscription, en cet Absolu, d'une historicité s'insinuant entre l'Absolu et le fini. Avant cette histoire de l'Absolu que se voudront les Ages du monde, dans un horizon temporel, le concept d' " absoluité dérivée ", élaboré par les Recherches de 1809, aura transité de la " liberté absolue " à cette liberté humaine qui a pour ancrage et répondant un Dieu vivant. C'est à cette dernière philosophie, tout entière posthume, qu'il sera réservé d'orchestrer, du " procès exotérique " de la Mythologie à l' " histoire intérieure " de la Révélation, dont la philosophie culmine en une christologie, le thème d'une " histoire supérieure ", voire suprahistorique, qui fait dépendre de " la volonté libre de la créature " le destin de toute l'œuvre divine.

06/1998

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté