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Pauline Gautier

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Critique littéraire

Théophile Gautier

Sous ses airs de paysan bourguignon, Albert Thibaudet, chroniqueur à la NRF pendant un quart de siècle est l'un des plus grands et savoureux critiques de l'entre-deux-guerres. Sous sa plume d'amateur gourmand, la littérature est un banquet joyeux, une géographie solaire, un corps sensuel. Thibaudet flâne à travers les siècles, enjambe les disciplines, rejette l'esprit de sérieux. La limpidité de son style, sa connaissance familière des écrivains et des textes font de lui l'enchanteur de l'histoire littéraire. "A côté de la révolution poétique le mouvement romantique implique un petit problème social qui durant le règne de Louis-Philippe agite la littérature : quelle va être, quelle doit être la place du poète dans la société nouvelle ?"

03/2018

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Critique littéraire

Théophile Gautier

L'homme au gilet rouge de la bataille d'Hernani : c'est l'image légendaire que conserve Théophile Gautier dans la mémoire collective. Et la légende dit vrai. Gautier a été l'un des coeurs battants du romantisme, à l'heure de son embrasement : 1830, où se succédèrent deux révolutions, le drame flamboyant de Victor Hugo et les barricades. Agé d'à peine vingt ans, il fit alors l'expérience de la politique et entra en littérature. Aux illusions de l'une, il allait répondre par la religion de l'autre. Tandis que les prédicateurs, Hugo, Lamartine ou Vigny, aspiraient à remettre le siècle dans la bonne direction, Gautier entendait incarner une sorte de libertinage irresponsable et d'insoumission. Autour de lui se pressaient des poètes - Pétrus Borel et Nerval notamment - et d'autres artistes aussi singuliers que soudait une même fureur de vivre. Mais le culte de l'art nouveau contre les perruques classiques et les corsets de la morale devait se heurter, fatalement, aux réalités de la France moderne. Difficile pour un fils de famille modeste d'échapper à sa condition sociale ; difficile également de concilier l'audace esthétique avec le marché élargi de la chose écrite. Fort du scandale que provoquèrent, en 1835, Mademoiselle de Maupin et sa préface, Gautier devint journaliste. Pendant près de quarante ans, l'apôtre de " l'art pour l'art " dut composer et ruser avec les servitudes de la presse et les pouvoirs en place. Ce qui n'empêcha pas ses chroniques d'enregistrer le meilleur de l'époque : de Balzac et Musset à Baudelaire et Flaubert, d'Ingres et Delacroix à Courbet et Manet, de Berlioz et Chopin à Verdi et Wagner. Avec Gautier pour guide, le lecteur d'aujourd'hui traverse le romantisme et voit se lever notre modernité ; car l'auteur du Capitaine Fracasse a aussi été le dédicataire des Fleurs du mal. Dérouler son existence, c'est enfin pénétrer dans l'intimité d'un homme qui redoutait plus que tout la solitude et la chasteté. Grand amoureux, grand voyageur, grande plume, tel que ce livre le fait revivre.

04/2011

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Critique littéraire

Théophile Gautier

Théophile Gautier (1811-1872) est le personnage le plus flamboyant de l'histoire littéraire du XIXe siècle. Le gilet rouge qu'il portait lors de la bataille d'Hernani suffit à le rendre célèbre en une soirée. Puis, à vingt-quatre ans, son roman Mademoiselle de Maupin, fut considéré comme un événement par toute une génération. Prodigieusement doué, il aborda tous les genres et collectionna les succès tout au long de sa vie. Son premier ballet, Giselle, se révéla la plus grande réussite de toute l'histoire de la danse. Ses récits de voyage en firent le maître d'un genre à la mode. Le Roman de la momie et Le Capitaine Fracasse ravirent des générations de lecteurs. Mais, pour ses amis, il était d'abord un poète ; Baudelaire lui dédia Les Fleurs du Mal - on connaît la dédicace fameuse : " Au poète impeccable, au parfait magicien ès lettres françaises... ", et Flaubert disait : " On reconnaîtra plus tard que c'était un grand poète. " Le feuilleton du lundi de Théophile Gautier (d'abord dans la Presse, puis dans le Moniteur) fit de lui, pendant plus de trente ans, le critique dramatique et artistique le plus courtisé et le plus redouté de Paris. À cela s'ajoutait un réseau d'influence, car ses amis étaient innombrables. Mais il considérait son travail de journaliste, qui était à la fois son gagne-pain et la source d'un pouvoir considérable sur les arts et les lettres, comme une servitude qui le détournait de son œuvre de poète - cela ne l'empêcha pourtant pas de composer Émaux et Camées. De l'avis des Goncourt sa parole était un enchantement : ses tirades improvisées faisaient la joie des invités de la Présidente, de la princesse Mathilde ou de la Païva, et sa séduction lui valut de nombreuses aventures féminines. C'est une existence d'une richesse exceptionnelle que relate avec minutie et brio Gérard de Senneville.

10/2004

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Biographies

Théophile Gautier

Fin connaisseur de la littérature française, qu’il a pratiqué depuis l’enfance, le grand romancier américain Henry James (1843-1916) a consacré cinq articles à l’oeuvre de Théophile Gautier (1811-1872), dont on célèbre en 2011 le bicentenaire de la naissance. Le rapport du maître très subtil de la psychologie romanesque fin de siècle à l’auteur du Capitaine Fracasse est surprenant : en principe, les deux écrivains n’ont rien en commun. Mais James est attiré par l’écriture descriptive de Gautier, pas son attention exclusive au monde matériel, par son esthétisme outrancier. S’il est troublé par la manière trop libre dont Gautier aborde la sexualité, et choqué par son indifférence aux problèmes moraux, James est charmé par son écriture « parfaite », par son goût exquis et sûr, par sa « capacité picturale ». Ecrits entre 1869 et 1875, par un romancier encore débutant, ces textes jamais traduits en français intéresseront également les lecteurs de James et de Gautier, et tous ceux qui s’interrogent sur l’évolution de la littérature entre deux siècles.

01/2011

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Littérature française (poches)

Pauline

" Pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation. "

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Littérature française (poches)

Pauline

Quel est donc le secret de Pauline, cette jeune femme au teint spectral et dont les yeux expriment une tristesse profonde ? Qui est véritablement le comte Horace de Beuzeval, son étrange époux ? Bien plus, comment expliquer les absences répétées de ce dernier ? C'est à ces questions qu'Alfred de Nerval, l'ami de l'héroïne, se promet d'apporter des réponses lorsqu'il la retrouve enfermée dans un cachot, avec pour seule consolation une fiole de poison. Empruntant au roman gothique comme au roman d'aventures et au récit policier, Pauline plonge le lecteur dans les méandres d'une expérience saisissante. Au gré de témoignages enchâssés, il l'invite à démêler les fils d'une enquête passionnante, le conduisant pas à pas vers la résolution d'une ténébreuse affaire...

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