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Nagah Abdelnour

Extraits

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Théâtre

Parcours dans l'ombre. Cinq pièces de théâtre

Troublantes et poétiques, les cinq pièces de Parcours dans l'ombre nous entraînent dans un monde sombre où politique et religion riment avec manipulation, amour avec trahison, où l'homme vit un mal-être existentiel et social, un grand désarroi et une profonde tristesse. Et lorsqu'il se tourne vers des idées qui pourraient le guider, on ne peut savoir si elles le libéreront ou causeront son malheur. "Quelle est la solution ?" demande l'un des protagonistes. Serait-elle simplement la prise de conscience de cette impasse ? Et, pour ceux qui en ont le talent, sa traduction en mots et en images, sa mise en scène ? C'est ce que fait ici, avec une grande maîtrise, Nagah Abdelnour. Réinterrogeant les récits bibliques, il plonge ses personnages dans un labyrinthe de questionnements métaphysiques et de remises en question. L'au-delà de la mort où ils se trouvent attirés sera-t-il obscurité ou lumière ?

10/2017

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Littérature française

Nâga

" Une femme qui aime les serpents, c'est rare. Helena les aimait trop. Quelques mois avant sa mort, elle manifestait pour eux une sentimentalité déplacée, elle professait un anthropomorphisme incompatible avec l'objectivité scientifique, étudiait davantage le symbole que le sujet d'observation. Un jour, je l'ai trouvée avec une vipère de Russell d'un mètre cinquante dans son lit. Elle m'avait caché sa liaison avec cet animal pendant plusieurs semaines, le temps de l'apprivoiser. Une vipère de Russell, tu te rends compte, mon garçon ? Sais-tu que les serpents sont sourds ? La Russell ne m'a pas entendu entrer, je suis resté pétrifié sur le seuil à la regarder ramper le long de la cuisse d'Helena, monter sur son ventre, glisser entre ses seins jusqu'à ce que son museau effleure son cou. Ta mère était nue, elle ne bougeait pas plus qu'une morte. Je me souviens que ses yeux étaient grands ouverts, extatiques, ils fixaient le plafond. Le serpent explorait tranquillement son corps en tirant frénétiquement la langue. C'était répugnant, effrayant. Ce jour-là, mon petit, j'ai battu ta mère comme plâtre. La vipère de Russell est le serpent le plus venimeux d'Asie, sa morsure tue à coup sûr. "

04/2000

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Ethnologie

Naga. Portrait hors frontières

Quelque part entre ciel et terre, à la frontière entre Inde et Myanmar, le "Pays des Collines" semble n'avoir jamais existé. Longtemps interdit au tourisme, il évoque tout juste pour quelques privilégiés l'insaisissable peuple des Naga, coupeurs de têtes christianisés par des missionnaires américains du XIXe siècle. Le Nagaland est pourtant l'un des vingt-neuf Etats de l'Union indienne, mais ses deux millions d'habitants, sans communauté ethnique, linguistique ou culturelle avec ses puissants voisins, se laissent facilement oublier. Ce pays est un artifice, une invention, un mythe, une réalité hors limite, tardivement identifié et intégré par la Pax Britannica, puis par la Pax India, qui pouvaient difficilement laisser sans contrôle les périphéries de leur empire. Le Nagaland regroupe des groupes ethniques hétérogènes, qui n'ont guère en commun que leur passé de petit agriculteur-chasseur-cueilleur-guerrier, d'être de type physique "mongoloïde", et d'appartenir à la famille linguistique tibéto-birmane. Yvan Travert, par ses splendides photographies en noir et blanc, et Ivana sa fille, par un texte de référence sur leur histoire et leur culture, donnent ensemble un sens aux visages des Lotha, des Konyak ou des Chakhesang croisés ici. Chacun d'eux nous rappelle une vérité qui nous échappe sans cesse : ici un guerrier mohican, des révolutionnaires péruviens ou quelque chamane sibérien, là une vieille Chinoise ou une délicate Javanaise. La peau est brune, blanche, dorée, tatouée ou pas, les yeux sont ronds, fendus ou bridés. Les deux auteurs témoignent superbement de ce peuple oublié. Turbulent, vindicatif, courtois et joyeux, il est en train de s'inventer une modernité, sans vraiment quitter ses montagnes, et sans ignorer le reste du monde.

10/2014

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Littérature française

Narah et la marque du chaos

Que feriez-vous si vous ne vous rappelez rien de votre vie et que le monde qui vous entoure vous semble inconnu et étrange ? Voici la mystérieuse histoire de la petite Narah qui se réveille amnésique devant un gigantesque loup blanc dans un Royaume qui se trouve être confronté à un étrange fléau. Elle devra faire des choix qui la conduiront vers sa mémoire ou vers un secret longtemps enfoui...

11/2013

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Théâtre

Nâgânanda. La joie des Nâga

Composée en sanskrit au VIIe siècle de notre ère, Nâgânanda est une pièce de théâtre écrite par un roi-poète, Harsha, qui, durant son règne d'une quarantaine d'années, a unifié l'Inde du Nord. Vivant, parfois drôle, avec des personnages étonnants, ce drame met en scène le renoncement de Garuda à détruire les Nâga. De beaux poèmes émaillent son fil narratif. Le fond est d'inspiration bouddhiste, avec un prince bodhisattva (un être promis à l'éveil). Autant de portes d'entrée dans un texte assurément réjouissant.

12/2017

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Beaux arts

Naga. La beauté de l'effroi

S'il parle des arts premiers, Naga. La beauté de l'effroi n'est ni un livre de voyage porté sur l'exotisme ni un essai d'anthropologie appliquée. A travers l'exceptionnelle collection Gillion Crowet, il s'agit d'une invitation à rencontrer une société qui, aux confins de l'Inde et de la Birmanie, est restée longtemps inconnue. Fermée sur elle-même, elle a échappé aux principaux mouvements de civilisations tout en développant une culture spécifique fondée sur la "chasse aux têtes" comme économie de l'énergie vitale qui régit l'univers. A la fois sophistiquée et effrayante, la culture naga a trouvé dans la création artistique les moyens d'exprimer sa conception du cosmos avec une sensibilité et une subtilité trop peu mises en lumière. Riche de plusieurs centaines d'oeuvres, la collection magnifie l'art naga à travers ses parures et ornements toujours de grande qualité. Ainsi, l'approche culturelle ouvre la voie à une appréciation esthétique qui place la civilisation naga aux sommets des arts premiers. Se distinguant d'une littérature de nature essentiellement anthropologique, l'essai composé par Michel Draguet entend souligner la qualité artistique d'artefacts qui sont surtout des oeuvres d'art témoignant des valeurs culturelles et sociales propres aux différentes ethnies nagas. En associant des reproductions de l'ensemble des pièces à des photographies anciennes, le livre fait revivre une civilisation disparue à travers un imaginaire où le beau nourrit l'effroi.

03/2018

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