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Mbelolor rochiver Mossahou

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Littérature française

L'Ex-æquature

L'additionnement des nouvelles crises sans stop, avec celles d'avenir, déploient interminablement leurs ailes sans qu'il n'y ait même l'intervention humaine. Ne serait-ce pas impossible qu'on tente même de les exterminer ? C'est normal de lire des provenances nuisibles, venues de l'invention, le naturel et le spirituel, d'être toujours là, choquant du passé à nos jours. Chacun de nous est le papillon scientifique de sa propre mutation, en ne se faisant plutôt que, l'un des véritables savants de l'univers. Car, la réalisation de la joie, ne provient pas après avoir crevé le malheur, ni, de l'avoir endommagé. Voici, plusieurs façons d'arriver à plus d'une préférence, sans qu'on s'en soit surtout brisé.

03/2022

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BD tout public

TMLP. Ta mère la pute

On était une bande, égarée dans un quartier flambant neuf au début des années 70. Des terrains vagues, des bois, les routes pas encore finis d’être goudronnées. On faisait nos 400 coups. Il y avait les “plus grands” qui nous pourchassaient en mobylettes, pour nous en faire baver dans la forêt. On se chamaillait aussi avec les gamins des cités voisines. On se passait entre nous une compil K7 qu’on écoutait en boucle sur un gros poste. Il y a avait des lieux qui avaient une aura de mystère, comme ce trou d’eau noire, dont on disait qu’il avait été formé par un avion venu se crasher. Il y avait aussi cet arrêt de bus qui nous terrifiait : la journée c’était notre point de départ vers le monde, vers Paris, mais le soir, surtout les derniers jours du mois, aucun d’entre nous n’y aurait jamais mis les pieds. La misère pousse à bien des extrémités et la rumeur voulait que pour boucler les fins de mois trop courtes, certaines femmes de la cité y passaient le soir... “Ta mère la pute”, faut pas croire, c’est pas sorti de nulle part comme expression. Et puis il y a eu cette histoire avec la K7... et là, ça c’est mal passé.

02/2011

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BD tout public

La cicatrice

LA CICATRICE par Gilles Rochier Dans La cicatrice, Gilles Rochier se penche sur la vie d'un jeune couple de trentenaire, Denis et Sophie, partagé entre le travail, la rénovation d'un appartement et la vie familiale. Denis et Sophie vivent en région parisienne, travaillent dans de grandes entreprises : peu de temps pour communiquer, pas de nuage non plus. Un jour, Denis remarque une cicatrice sous son bras dont les causes lui échappent totalement. Accaparé par une vie professionnelle intense qu'il semble mener sereinement, c'est avec discrétion et obsession que Denis va tenter d'obtenir de la part de son entourage des indices et des bribes d'explications sur l'origine de cette cicatrice. C'est le début d'une introspection, d'un retour sur soi et son passé qui commence. Après le succès de son précédent ouvrage paru en 2011, TMLP (Prix révélation 2012 au Festival International de la bande dessinée d'Angoulême, Prix des Lycéens et apprentis Iles de France, Maison des écrivains 2012, Prix des Lycéens et apprentis Région PACA, Centre régional du livre, 2013), Gilles Rochier nous propose de nouveau une histoire dense et à fleur de peau, où le tragique point dans les interstices du quotidien. L'auteur Je découvre le monde du fanzine. Le fait de faire de la bande dessinée, sans avoir besoin des gros éditeurs me ravit, Envrac naît en septembre 1996. J'y raconte des histoires qui me sont arrivées dans mon quartier en faisant intervenir quelquefois des amis sans tomber dans les clichés classiques de la banlieue. J'essaye de parler juste, mais déjà je sais pertinemment que les histoires que je raconte sont très très loin de ce qui se passe réellement dans les banlieues de nos jours. J'essaye de toujours rester en action. La journée, j'écris, je m'occupe de mes enfants et j'attends que la nuit tombe pour dessiner... je peux pas trop avant. Je tente de monter des projets de réinsertion par la bande dessinée, la narration graphique moderne. Grâce à mon éditeur et à cette nouvelle visibilité, je vais me confronter au public "empêché" (prison, HP, hôpital), à celui des écoles etc.

03/2014

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BD tout public

Temps mort

J'ai commencé à dessiner dès que j'ai pu tenir un crayon en main et je ne l'ai jamais lâché. Je découvre la bande dessinée avec Métal hurlant. C'est décidé : je veux faire ça comme métier. N'ayant aucune volonté pour me lancer sur un projet, je laisse tomber rapidement et j'attaque la peinture, mais sur les murs et la nuit. J'arrête juste à temps. J'enchaîne sur des toiles pendant deux ans, tout seul dans mon coin. Par hasard, je découvre le travail de Combas et Dirosa, je rentre chez moi, jette toutes mes peintures et ne fais plus rien pendant un an. puis je découvre le monde du fanzine. Je lance Envrac en septembre 1996. j'y raconte des histoires qui me sont arrivées, dans mon quartier, en refusant de tomber dans les clichés habituels de la banlieue. J'essaie d'en parler juste. mais je sais pertinemment que les histoires que je raconte sont très très loin de ce qui se passe réellement dans les banlieues de nos jours. Mars 2006 : ma boîte ferme. Fatigue, dépression, plus d'envie, me voilà dans le vide. Je dessine. Je retrouve mes potes, laissés sur bord de la route du chomdu. Graver ce moment de rien, voir que l'on est devenu adultes avec toujours 16 piges dans la tête. Faire un temps mort...

06/2008

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Réalistes, contemporains

Faut faire le million

- Tu sais ce que je veux moi... Tu te rappelles le solo de saxophone dans le morceau "Fatalité" de Trust... ? Eh bah... je veux que ma vie soit comme ça.

03/2022

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Indépendants

La France a peur

Sous un titre qui sent la mauvaise propagande télévisuelle, voici une série de dessins de Gilles Rochier à propos des manifestations en France. Son regard précieux d'observateur fin et sensible a déjà été salué pour ses bandes dessinées, notamment Temps mort, Ta mère la pute, La petite couronne, Faut faire le million (6 pieds sous terre) ou Solo (Casterman). Deux livres ION sont également disponibles, Bastion et Message de service. Les dessins bouillonnants de La France a peur ne parlent pas d'une manifestation en particulier, mais du mécanisme d'affrontement qui s'est mis en place entre forces de l'ordre et manifestant·es. Gilles Rochier ne fait pas de discours prêt à l'emploi, on parcourt le livre avec effroi devant les regards égarés qui affleurent de tous côtés, on en ressort avec bien plus de questions que de grandes vérités. Rochier est un témoin effaré de l'ambiance sociale de ces dernières années et espère ne pas annoncer les prochaines...

04/2024

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