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Maxime Viande

Extraits

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Poésie

A vif

D'abord il y a la naissance de chaque jour. Se lever et agir. Celui qui parle ne veut pas, mais il faut bien. Alors, pour parer à l'ennui, il se met en marche. Se dit que la marche peut guérir de l'apathie. Mais vite la nature, comme elle blesse, devient un canal pour la rage. La marche est un échec, alors après elle il défie le soleil. Ce dernier le ramène aux souvenirs douloureux de l'enfance, les humiliations et les peines. Il faudra, pour s'en libérer, sans doute mettre le feu à l'arbre généalogique qui les contient toutes. Dans ce premier poème d'une force qui n'a d'égale que l'originalité de sa forme, Maxime Viande tente de retracer, par la page et ses ruptures, la pensée hachée de celui qui se perd, et la marche à la fois hésitante et convaincue de celui qui n'a plus rien à perdre.

05/2023

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Littérature française

Viande

Quand une femme parle, on regarde sa bouche, ses jambes. On la juge. Quand une femme parle, est-ce qu'on l'écoute ? Suzanne parle, parle affreusement, jusqu'à nous envahir. Suzanne est une voix cassée par la vie. Son amant vient de mourir, Timothée, marié, un enfant, un homme comme on en fait, vite mangé par la maladie. Avec son deuil et sa vie en morceaux, Suzanne se fait des idées, elle broie du noir, s'invente de nouveaux désirs, un corps neuf, un corps obsessionnel. Eglantine fait parler d'elle. Elle a une vingtaine d'années. Elle est insatiable. Elle vit près de Monaco, corps mince aux avant-gardes. Eglantine lit les magazines féminins, elle rêve d'être top-model et de croiser Robin Flesh, mais elle échoue sans cesse. Bientôt les deux rivales, épuisées, se rencontrent dans la nuit de la Côte...

08/1999

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Littérature française

Maxime

"?... Alors j'ai décidé de vivre mes rêves et non de rêver ma vie comme je le faisais depuis le 'départ' de Marion. Je me disais que ce gamin avait vécu des moments dramatiques et s'il se trouvait sur mon chemin, c'était pour de bonnes raisons. Lesquels ? L'avenir me le dira peut-être." Diminué physiquement et rongé par la culpabilité à la suite du décès de sa petite amie, Maxime s'isole dans le monde des jeux vidéo. Loin de la cruauté et des supplices de sa vie, il se réinvente et s'oublie, face à l'impuissance de ses proches. La guérison et la paix sont pourtant bien possibles ici. Aidé de Jade, sa soeur autiste, Maxime ne pourra se contenter du réconfort momentané de la fiction. Car l'imaginaire est une escale avant la réalité où l'amour et le pardon l'attendent... Deuil, addiction aux jeux vidéo, crise familiale... une peinture moderne et honnête d'une société en proie à de nouveaux démons. Et si les solutions existaient déjà en chacun de nous ?

06/2020

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Littérature française

Maxime

1914 : Maxime part au front, soutenu par l'espoir d'un retour pour Noël, bien décidé alors à épouser Suzanne, la jeune fille aux yeux bleus rencontrée un an plus tôt. Il va peu à peu perdre son enthousiasme à mesure que se révèlent à lui l'horreur des tranchées, le désarroi, les doutes, la résignation. De son côté, l'insouciante Suzanne découvre la guerre dans toute sa cruauté, passant de l'inquiétude à l'angoisse et à la révolte.

10/2022

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Livres 3 ans et +

Maxime Loupiot

Au grand désespoir de son père, Maxime Loupiot n'aime pas la chasse. Et quand on lui demande ce qu'il voudrait faire plus tard, il répond "Je serai fleuriste ! " . Mais Monsieur Loupiot, désespéré, est bien décidé à le faire changer d'avis coûte que coûte.

05/2018

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Poésie

Viande à viol

Une année, du 9 septembre au 9 septembre, à tenter de comprendre et de qualifier ce qu'elle a subi. De passer de coupable à victime, du statut de " celle qui ne dit mot consent " à celui de poupée de chiffon, tétanisée par la stupeur. Une année pour comprendre que l'on croit connaître l'autre, une année pour sortir de sa caverne intérieure. Marine Peyrard enchaîne les formes libres pour parler avec une grande justesse de la guerre que se livrent ses sentiments contradictoires en son corps usé, qui s'érige comme un rempart. Echange épistolaire contemporain, monologue intérieur, libération de la parole des autres comme miroir de sa propre souffrance... Le récit de cette belle au bois dormant nous touche en ce qu'il lève le voile sur les acceptations quotidiennes, sur les petites résignations qui, piqûre après piqûre, vrillent un peu plus chaque jour la chair et l'âme.

06/2021

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