Malorie

L'auteure jeunesse Malorie Blackman mène depuis quelques mois une campagne pour inciter les éditeurs et auteurs à refléter la diversité dans les livres jeunesse. Une revendication légitime, quand l'ethnocentrisme et une vision unilatérale guident encore une bonne partie de la littérature pour les plus jeunes, mais qui n'a pas bonne presse. La Children's Laureate du Royaume-Uni a essuyé une vague de commentaires racistes après son passage sur Sky News.

Pour la télévision, le cinéma, les applications et les jeux vidéo, le secteur jeunesse est devenu une cible privilégiée. À l'heure où les dépenses culturelles se contractent, les parents sont toujours prêts à effectuer l'acte d'achat pour leur bambin, et le livre ne fait pas exception. L'auteure jeunesse Malorie Blackman, invitée de la Children's Media Conference, a toutefois tenu à rappeler que « la prudence » était de mise.

Succédant à l'autrice zimbabwéenne Tsitsi Dangarembga, la Britannique Malorie Blackman a reçu le PEN Pinter Prize, créé en 2009 par l’organisation caritative English PEN en hommage au dramaturge et lauréat du prix Nobel Harold Pinter. L'ONG salue « une œuvre visionnaire et stimulante, dont les effets se sont sentir bien au-delà des pages de ses livres ».

De nouvelles têtes arrivent pour l’écriture des scénarii de Doctor Who, vient de dévoiler la BBC. Les folles aventures du voyageur spatial ne sont pas prêtes de s’arrêter, explique Chris Chibnall, scénariste, mais surtout producteur. 

Une adaptation télévisée de la série de romans jeunesse de Malorie Blackman : Entre Chiens et Loups (traduit par Amélie Sarn aux éditions Livre de Poche Jeunesse) se profile. Le musicien britannique Stormzy a récemment rejoint le casting et devrait incarner l'éditeur de journaux Kolawale, un personnage créé spécialement pour le projet actuellement dirigé par Mammoth Screen. 

Une lettre ouverte d'auteurs en colère, regroupant Philip Pullman, Julia Donaldson, Anne Fine, Malorie Blackman et Meg Rosoff, s'attaque à la fermeture des bibliothèques de Newcastle. La majeure partie d'entre elles, environ 18, sera clôturée ou remise à des groupes communautaires, bénévoles.

Comme le veut la tradition, c’est Malorie Blackman qui a désigné Abduljalil al-Singace pour être son colauréat du prix PEN Pinter Prize. Le militant bahreïni purge actuellement une peine de prison à perpétuité pour son rôle dans les manifestations anti gouvernementale datant de 2011.

L’auteure estimait qu’il était inapproprié que Nanaia Mahuta, la nouvelle ministre des Affaires étrangères, arbore le moko kauae, un tatouage facial traditionnel de la culture maorie.

Le site américain OceanofPDF.com s'est fait repérer par plusieurs auteurs outre-Manche, s'attirant des commentaires courroucés quant au fait qu'il mette à disposition de nombreux ouvrages d'auteur de manière gratuite et illégale. Philip Pullman, Malorie Blackman, Michael Morpurgo, mais aussi Marc Levy, Sophie Audouin-Mamikonian ou encore Leïla Slimani sont concernés.

Neil Gaiman vient de faire son entrée au sein de la Société royale de littérature, équivalent britannique de l'Académie française. L'auteur de bandes dessinées et d'ouvrages de fantasy et de fantastique, créateur d'American Gods, devenu une série, rejoint ainsi Martin Amis, Margaret Atwood, Malorie Blackman, Quentin Blake, Zadie Smith ou encore Salman Rushdie et J.K. Rowling.

Langue officielle depuis 1987, le maori est la langue de la communauté polynésienne arrivée par bateau vers 1250, soit six siècles avant les débuts de la domination britannique en 1840. La communauté maorie représente 15 % de la population du pays en 2019. 

La lauréate de littérature jeunesse Malorie Blackman pense qu'il faut plus de scènes sexuelles dans les livres pour adolescents. Selon l'auteure britannique de The Pig Heart Boy (Corfi, 2004), les romans seraient une manière soft et réaliste de développer l'apprentissage de la sexualité et d'accompagner la découverte des pratiques et du désir, sans avoir recours aux images vulgaires et brutales de la pornographie.

Le livre constituerait-il un remède efficace contre la surabondance d'images dérangeantes que les écrans d'ordinateurs comme de télévisions infligent aux enfants ? C'est du moins le postulat avancé au cours de l'émission Open Books, de la BBC radio 4, par les auteurs jeunesse Michael Rosen, Malorie Blackman et Jaqueline Wilson ce 29 décembre. La lecture, comme complément éducatif des bancs de l'école et autres leçons parentales.

Bienvenue à notre rendez-vous aussi sabbatique que sympathique : tout au long de la semaine, les membres de la rédaction partagent leurs petits plaisirs solitaires de lecteurs sur les réseaux. Et chaque samedi, les voici réunis dans un concentré de livre, une explosion de PAL, un délicieux mille-feuille, garanti sans calorie.

Bird Box, malgré des critiques pas toujours enthousiastes, a réussi à devenir un succès pour la plateforme Netflix. Ce film d'horreur post-apocalyptique est tiré d'un livre, signé par Josh Malerman et publié en français par Calmann-Levy dans une traduction de Sébastien Guillot. L'auteur va renouer avec l'univers et les personnages qu'il a créés en octobre prochain, pour une suite à Bird Box.

Mais qui peut bien se souvenir de Robert Francis, Pierre Godmé à l’état civil et ingénieur de son métier, qui dans sa courte vie (1909-1946) réussit à écrire une « Histoire d’une famille sous la Troisième République » dont le dernier tome, le Bateau-Refuge reçut le prix Femina en 1934, année agitée ? Nous n’avions jamais relevé mention de son nom jusqu’à trouver dans une grande librairie d’occasion située aux côtés du canal du midi, à quelques encablures de Narbonne, l’un de ses livres, le Bateau-Refuge donc, publié chez Gallimard, dans une cinquante-quatrième édition qui indique le succès de librairie.

Hone Tuwhare, célèbre poète maori, est décédé

Au Royaume-Uni, le Story Museum se prépare à célébrer les héros qui font rêver la jeunesse en leur dédiant une exposition originale. Celle-ci ne se tiendra que grâce à la contribution de 26 éminents complices, sélectionnés au rang des écrivains britanniques les plus populaires du moment. Ces derniers se sont tous pris au jeu du déguisement, pour offrir au public une série de photo sur lesquelles ils interprètent leurs personnages de fiction préférés.

Shakespeare était une feignasse de premier ordre : la preuve, il a laissé des tas de textes inachevés. Comme on célèbre le 400e anniversaire de sa mort présumée – en 1616 –, le réseau social de lecteurs Goodreads a décidé de se retrousser les manches. Pour ce faire, six auteurs ont été sollicités, afin de combler les vides laissés par le dramaturge. Mais pas n’importe quels vides...

Les auteurs s'amusent. À l'occasion de l'exposition 26 Characters du Story Museum dédiée aux héros de livres jeunesse, le photographe Cambridge Jones a photographié un panel d'écrivains déguisés en un personnage de roman leur choix.

C'est la jeunesse que Random House a choisi de mettre en avant pour cette rentrée scolaire et littéraire, en présentant son tout nouveau site « Totally Random ».

En début de semaine, le secrétaire d'État à l'Éducation britannique, Michael Gove, a lancé une campagne de protectionnisme littéraire, plutôt mal vue. Il a souhaité sortir du General Certificate of Secondary Education (GCSE), toute une liste d'auteurs américains, au profit d'écrivains britanniques. Grand bien lui en a pris : maintenant, il a 30.000 personnes sur le dos...

Mémoire volée : Marjorie M. Liu, entre monstres et mystères

Partiellement adaptée au cinéma avec Da Vinci Code (2006), Anges et Démons (2009) et Inferno (2016), la saga de Robert Langdon, de Dan Brown, se poursuit cette fois sur la plateforme Peacock, avec une série adaptée du roman Le Symbole perdu...

La plateforme Peacock annonce en grande pompe la diffusion d'une adaptation du roman Le Symbole perdu, de Dan Brown, célèbre auteur du Da Vinci Code. Le livre a reçu une traduction en français par Dominique Defert et Alexandre Boldrini, pour les éditions JC Lattès. La plateforme proposera la série à compter du 16 septembre prochain, à raison d'un épisode par semaine.

Le poids des mots, le choc des kilocalories ? Dévorer un livre, toujours avec plaisir, mais le dévorer pour de vrai... voilà qui est étrange. Admettons : si l’on en venait à manger un bouquin, littéralement, combien de calories avalerait-on alors ? Quelqu’un s’est posé la question. Mieux : il a tenté d’y répondre.

Si vous rêviez d'une librairie féministe, la maison d'édition anglaise Penguin et l'enseigne Waterstones vont exaucer momentanément vos vœux. Pour marquer la Journée du 8 mars, une boutique éphémère proposant uniquement des livres écrits par des femmes ouvrira à Londres. 

Le Père Noël passera par la blogosphère avant les cheminées. À l'occasion des fêtes, pour célébrer la joie d'offrir et de recevoir des livres, la maison d'édition Quercus vient de lancer une campagne baptisée

À la fin des vacances estivales, l'aéroport de Heathrow a publié les résultats d'une enquête sur les formats de lecture préférés des voyageurs. Une étude qui révèle que 71 % des sondés auraient tendance à favoriser le livre imprimé, quitte à s'en bourrer les valises, plutôt que d'embarquer avec sa bibliothèque numérique de poche. Ce bon vieux bouquin serait finalement plus résistant aux menaces que constituent le soleil et le sable, les gouttes d'eau et de crème solaire, mais également pour 61 % du panel, parce qu'il est plus agréable à prendre en main.