Le Livre en Papier

Nous y voilà… Et comme dirait Churchill, de la sueur, du sang et des larmes, que l’on ne remarquera pas trop, nous sommes des gens numériquement propres, pour cette version Papiel.

La pénétration des écrans dans les foyers, que ce soit l’ordinateur, la télévision, la tablette ou le smartphone, ne cesse de prendre de l’ampleur. Pourtant, quand il s’agit de lire un livre, même les nouvelles générations préfèrent avoir recours au support papier. C’est ce que démontre une nouvelle étude menée par des chercheurs issus de trois universités australiennes, rapporte Slate.

Le créateur chilien Seba Naranjo fait revivre des créatures majestueuses disparues depuis longtemps, les dinosaures, avec de simples feuilles de papier. Pour son projet Khartosauria, il dessine, découpe et assemble des maquettes en 3D à l'échelle. Un travail qui demande autant de minutie que de recherches en la matière.

L’organisation professionnelle de l’industrie du livre américaine constate l’érosion du papier au profit du numérique, et la nette prédominance d’Amazon. Mais baisse de la consommation de papier ne veut pas dire baisse de la consommation.

La grande majorité des Japonais s'est récemment prononcée, au travers d'un sondage réalisé par Jiji Press, début mars 2013. 2000 adultes ont été sollicités, avec 1276 répondants, et seuls 6,7 % ont déclaré avoir utilisé un lecteur ebook. A contrario, ils sont 69,8 % à ne lire sur aucun appareil technologique. Le papier a encore de beaux jours devant lui. 

En Nouvelle-Zélande, les librairies se montrent particulièrement florissantes et connaissent depuis un an un regain d'activité. La période des fêtes qui approche s'annonce tout aussi optimiste pour les ventes de livres papiers. Les ventes d'e-books, qui auraient atteint leur sommet, plafonneraient, laissant davantage de manoeuvre aux librairies. 

Après les démonstrations de force entre éditeurs concernant la vente de tablettes et d'ebooks pendant la période de Noël, il fallait nécessairement s'attendre à entrevoir un jour ou l'autre le revers de la médaille.

Bloomsbury sort en simultané livre papier et numérique

Chuck Purro, propriétaire de Yankee Book & Art Gallery, apporte sa pierre à l'édifice de l'actuel débat sur la probable extinction (*) du livre papier face à l'émergence toujours plus grandissante des ebooks et des Readers. L'amateur de beaux livres n'hésite pas à déclarer que ce serait véritablement « une grande perte si le livre papier venait à disparaître ».

Placer un entretien sous l'égide de paroles d'Henry Ward Beecher, c'est tout un poème. Le pasteur abolitionniste qui clamait que posséder une bibliothèque n'était pas un luxe, mais l'une des nécessités de la vie savait ce qu'il disait. D'ailleurs, il était frère de l'auteure Harriet Beecher Stowe, qui écrivit La Case de l'Oncle Tom.

Le Québec s'apprête à vivre une belle année, pour les opérateurs de paiement à travers un smartphone. Le cabinet Deloitte vient d'annoncer que 2015 marquera un virage spécifique, avec 5 % des 600 millions de téléphones qui serviront à des achats, soit « une augmentation de plus de 1000 % ». Le Canada n'en verrait cependant les effets qu'en fin d'année.

L'éditeur qui a accepté le premier, après une multitude de refus, la saga Harry Potter, l'assure : il n'y a « aucune preuve » que le livre imprimé disparaisse, ni soit en train de mourir. D'ailleurs, sa société, Bloomsbury, vient de dévoiler que ses ventes d'ebooks étaient en forte progression. Mais, madame la marquise, tout va très bien.

Selon une enquête en ligne réalisée par l'Ifop et rendue publique par l'AFP, les Français ont moins tendance à penser que le livre papier cédera prochainement sa place face au livre au format numérique.

Tous les auteurs désireux de prendre part au programme Kindle Matchbook sont invités à se faire connaître. Cette initiative, qui comptera plus de 10.000 livres d'auteurs comme Bradbury, Neil Gaiman, Michael Crichton et d'autres, se présente comme une nouvelle source de revenus. Pour un montant entre 99 cents et 2,99 $, les clients d'Amazon pourront se procurer la version numérique d'un livre imprimé déjà acheté. 

La fin de l’année aura été dure pour tout le monde, mais elle confirme une tendance aux États-Unis constatée depuis le début de 2010, et que 2011 devrait accroître. Les ventes de livres de papier baissent, au profit de celles de livres numériques. Avec toutefois un bémol : la rentabilité de l’ebook n’est toujours pas un fait avéré...

Le « grand retour du vinyle » observé et commenté depuis quelques années ne s'est pas fait tout seul : outre les grands CD noirs, les pochettes contiennent souvent un code pour télécharger les titres en MP3, ou même une version CD de l'album, à partir duquel il sera possible d'extraire les morceaux. Ainsi, le prix plus élevé — parfois bien plus, dans le cas du vinyle — de l'oeuvre au format physique se justifie plus aisément, et l'auditeur dispose d'un peu plus de confort d'écoute. Une approche que le livre adopte, petit à petit.

La commission du développement durable (et de l’aménagement du territoire) à l’Assemblée nationale a ouvert une mission. Cette dernière concerne la filière du recyclage du papier. Ils seront onze hommes et femmes à se pencher sur le sujet, avec la perspective de rendre les poubelles plus vertes encore.

L'institut Gfk a mené une étude sur le marché du livre numérique en Espagne, qui permet d'évaluer son niveau en 2012 et d'anticiper celui de 2013 et des années à venir. Dans un pays où l'édition est clairement en crise, l'ebook apparaît comme un moyen de maintenir un volume de vente suffisamment intéressant, même si la valeur ne suit pas encore. Et pourrait bien constituer une bouée de sauvetage pour les librairies physiques.

Voilà une idée originale à l'ère de l'impression à la demande. Le site BlookUp vous propose de créer un livre à partir de votre blog. En découle un mot-valise pour désigner ce nouvel objet : le blook, contraction des mots blog et book, rapporte le site CommentCaMarche.

Nous publions depuis hier un feuilleton-réflexion, d'un auteur sur le rapport au texte, au format et plus globalement à l'écriture. Précédemment, quelques remarques liminaires sur l'oeuvre numérique de cet auteur.

C’est un débat qui, sûrement, prendra toujours plus d’ampleur dans un monde qui devient de plus en plus technologique. À l’heure d’internet, des ordinateurs, des smartphones de plus en plus performants va-t-on vers une disparition du livre au profit d’internet ?

À l'heure de définir quel serait son projet en vue de l'obtention d'un diplôme de l'Académie des Beaux-Arts de Katowice, Waldek Wegrzyn n'a pas mis de côté son ambition. Il s'est inspiré du manifeste de El Lissitzky, écrit en 1923 et anticipation des transformations de l'objet-livre, pour créer un hybride à la fois numérique et matérialisé.

Pricewaterhouse Cooper s'est fendu d'une étude prospective sur les médias, la technologie et les systèmes de communications pour fournir un état des lieux du marché en 2016. La conclusion du rapport est sans équivoque : le numérique comptera pour 2/3 de la croissance de l'industrie des médias, y compris pour l'édition, où le numérique équilibrera un tassement des ventes du livre papier.

Penny Marshall n'est pas une auteure qui parlera beaucoup au public français. Pourtant, elle est l'une des premières stars de la télévision américaine à avoir signé en direct avec Amazon, par l'intermédiaire de l'agence Trident Media Group. Le livre, My Mother Was Nuts, a d'ailleurs été acheté au prix fort, très fort - plus de 850.000 $ au final pour les droits, au terme d'une enchère fortement négociée. 

Du premier mot écrit par l’auteur à la vente de son ouvrage en librairie, voici toutes les étapes de la naissance d’un livre publié à compte d’éditeur, c’est-à-dire aux frais de ce dernier. À ces maillons de la chaîne du livre sont associés différents métiers, l’auteur et l’éditeur, mais aussi des métiers plus techniques, liés à la fabrication du livre objet, ou plus commerciaux, liés à sa promotion et à sa vente.

Dans la perspective de conquérir le monde du livre, et d'augmenter son nombre de clients Kindle, Amazon propose une application de conversion de livres papier en format numérique. Kindle Convert est vendu pour 49 $, mais une remise de 61 % propose de se le procurer pour 19 $. À quoi cela sert-il ? À numériser ses archives et sa bibliothèque. 

Crédit photo © ActuaLitté

Le parlement italien a voté le 20 juillet dernier une nouvelle loi, appelée loi Levi, sur le prix des livres, avec une majorité qui rassemble des députés de tous les bords. Cette loi vient d’entrer en vigueur, le 1 septembre.

Connu avant tout pour son rôle de distributeur, Immatériel s'est fixé pour mission d'assurer une circulation optimale des ebooks de ses 300 éditeurs dans une chaîne du livre en pleine mutation. Au-delà de ça, Immatériel, c'est aussi une boutique et un fournisseur d'outils pour les librairies et les bibliothèques. Rencontré au Salon du Livre de Paris en mars dernier, Xavier Cazin nous a évoqué avec nous l'histoire d'Immatériel.