Kenneth Clark

Rencontres / Débats - Vendredi 7 septembre 2012 à 19h30 - A la librairie

Cosmoz", Claro poursuit son décryptage littéraire du 20e siècle avec "Tous les diamants du ciel".

Tombé dans le siècle du LSD et de la guerre froide en mangeant un morceau de “pain maudit” un jour de 1951 à Pont-Saint-Esprit, un jeune mitron, Antoine, entame un improbable et convulsif voyage au terme duquel, après diverses escales dans la rade de Toulon et le désert algérien, hanté par des rêves de Madones, il échoue, à Paris, en 1969, dans le sex-shop de Lucy Diamond, ex-junkie américaine.

De la France profonde au Paris post-révolutionnaire, en passant par “l’été de l’amour” californien, Tous les diamants du ciel dévoile, sur fond de sexe, drogue et rock’n’roll et à l’heure où l’homme marche enfin sur la Lune, la face cachée de l’utopie psychédélique et le rôle qu’y joua la CIA.

Venez, braves gens, partager le pain maudit préparé par Claro (dégustation exclusive), des extraits du livre seront lus par le comédien Bruno Blairet, la soirée sera mise en musique par le guitariste Olivier Mellano, le tout présenté par Pacôme Thiellement et Jérôme Dayre.

Entertainment Weekly. Avec la remise à zéro des aventures du justicier au grand « S » dans New 52, DC comics avait envoyé aux oubliettes le mariage de Clark et Loïs. Une union rendue un brin routinière depuis cette première rencontre qui date de nos aïeux. On le voit bien, même les superhéros peuvent subir l'outrage du temps sur leurs sentiments. L'éternelle jeunesse donnerait donc envie d'aller voir ailleurs. Libre de jouer à nouveau les entremetteuses, l'éditeur lorgnait sur une nouvelle idylle pour relancer la saga.

Et, ils n'auront pas été chercher bien loin. Superman est considéré comme le premier super-héros à mêler costume et pouvoirs suprahumains. Si d'autres héroïnes existent avant elle, sa comparse au lasso magique passera à la postérité comme l'incarnation de la super-héroïne féministe, à l'égal du personnage de Shuster et Siegel.

Un destin relativement proche, immortalisé à l'écran ou dans la ligue des justiciers qui les a souvent associés, ne serait-ce que par les couleurs qu'ils arborent et leur combat commun dans la propagande contre l'Axe pendant la guerre.

On retrouvera donc les débuts de cette union dans le numéro 12 de Justice League à paraître à la fin du mois. D'abord super-collègues au sein de la ligue, des circonstances tragiques rapprocheront un peu plus ces deux icônes pop. Pour un petit moment, d'après le scénariste Geoff Johns qui évoque « un nouveau status quo ».

Côté illustration, le dessinateur Jim Lee se serait inspiré du Baiser de Klimt et celui de la victoire du photographe Alfred Eisenstaedt pour figer la pose amoureuse. Mais pour retenir dans ses rets le beau ténébreux, l'amazone use de sa corde. Mais que fait la Loïs ?

Les  fans du jeune criminel pensaient ne jamais voir leur héros sur grand écran. Le projet était à l'étude depuis plusieurs années et comme pour beaucoup d'autres projets d'adaptation de roman pour ado, même si les droits sont achetés par de grands studios, la possibilité que cela se transforme en film est toujours assez faible.

Une futur adaptation d'Artemis Fowl, personnage créé par l'auteur irlandais Eoin Colfer, serait donc sur de bonnes voies, même s'il n'est qu'en développement, puisque nous avons appris il y a quelques heures que l'acteur-réalisateur Kenneth Branagh serait de la partie pour hypothétiquement réaliser le premier volet de la série, mais également le coproduire aux côtés d'Harvey Wenstein.

Kenneth Branagh commence à être un habitué des adaptations pour un public jeunesse, si les pottermaniaques le connaissent forcément pour son rôle du « m'as-tu-vu » professeur Gilderoy Lockhard dans Harry Potter et la chambre des secrets, il est également le réalisateur à succès de la dernière adaptation de Cendrillon qui a attiré plus de 1 480 000 spectateurs en France et à rapporté plus de 196 millions de dollars en deux mois, mi-mars 2015. 

Il faudra attendre encore un peu de temps puisque le réalisateur devrait déjà travailler sur une nouvelle adaptation du Crime de l'Orient-Express d'Agatha Christie.

Artemis Fowl est un génie de douze ans. Il vit en Irlande et n'a qu'un objectif en tête : restaurer la fortune de sa famille. Il appartient à une dynastie de voleurs célèbres. Le père d'Artemis est porté disparu et sa mère, folle de chagrin, a perdu la tête. Aidé par son fidèle serviteur Butler, un colosse, Artemis projette de voler l'or des fées. Celles-ci se sont réfugiées sous terre depuis des centaines d'années et ne font que de rares incursions à l'air libre, équipées comme des cosmonautes. Artemis, aidé par son intelligence hors du commun et sa technologie sophistiquée, sera-t-il plus fort que le Peuple des fées ?
(Gallimard jeunesse)

Dédicaces - Jeudi 27 septembre 2012 à 19h30 - A la librairie

Quel lien commun peut il y avoir entre un mitron d’une petite ville du Gard et une jeune prostituée New-yorkaise qu’apparemment rien ne lie, entre une fournée de pain ergoté et la CIA ? Tout un monde sans doute. Celui d’un Claro qui nous bouscule sur trois décennies, des années 50 au début des années 70 entre poésie, cruauté, fuite, onirisme et réalisme. Un road trip génial et permanent entre les États-Unis,les hippies, l’acide, la France, le sexe et le temps.

Tous les diamants du ciel, (ed. Actes Sud)

Prenez une poignée d’abrutis cosmiques, étudiants (ou post-étudiants) branchouilles pseudo-underground, petits bourgeois orgueilleux sans envergure ne quittant que très rarement leur rive gauche, donnez leur un texte apocryphe intitulé Contre Clément et laissez les déblatérer leur bêtise érudite. Ajoutez des airs de Billie Holiday, Lester Young, Nina Simone, dosez selon les goûts, mélangez. Laissez reposer 50 pages puis, ajoutez des théories théologique et téléologiques farfelues. Saupoudrez le tout d’alcool et de drogues et vous obtiendrez un premier roman drôle et génial, a l’écriture précise et barrée, sucrée et cruelle.

Soap Apocryphe, Pacôme Thiellement (ed. de l’ Inculte)

Quoi qu'on en dise, les Anglais aiment la France, et surtout Paris, ville de lumière et de déjections canines. Paul West, fraîchement débarqué pour une mission, et expatrié de son état, n'échappe pas à la règle et timbe vite amoureux de ces Parisiens excentriques, roublards, mais si attachants.

Et s'il faut composer avec la grève des éboueurs, l'indifférence des garçons de café et les difficultés administratives, soit, il deviendra un vrai parisien, qui sait commander une crème et trouver une petite copine accueillante tant sur le plan sexuel que locatif.

Un petit bijou d'amour vache à l'anglaise sur leurs voisins préférés.

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