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Kangni Alem

Extraits

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Littérature française

La légende de l'assassin

"Je m'appelle Apollinaire, j'ai soixante-dix ans, un diabète, du cholestérol, et je fais de l'hypertension. Ce tableau clinique généreux pourrait surprendre, si je ne m'empressais d'ajouter qu'il ne m'empêche pas aussi de m'offrir, de temps à autre, quelques plaisirs, ceux-là même qu'un vieillard sous les tropiques ne se refuse pas, même avec un risque d'AVC suspendu au-dessus de sa tête. Je ne sais ce qui me pousse à l'avouer, sinon le désir de nouer un pacte de vérité dès l'entrée de ce récit qui couvre trois journées de ma vie." Pendant trois jours, Apollinaire cherche à comprendre l'affaire la plus emblématique qu'il ait perdue. Son client, KA, avait été accusé d'un crime atroce. Il avait pris les proportions de la légende : KA était devenu le criminel le plus honni, le plus médiatisé du jeune Etat de Tibrava. Le pays tout juste indépendant, mené d'une main de fer par un dictateur soucieux de l'ordre publique, avait rendu un jugement sans appel. KA avait été condamné à mort sans qu'Apollinaire ne puisse rien tenter. Trop jeune, trop inexpérimenté, commis d'office, un peu lâche aussi, il n'avait pas su comprendre le crime et la sentence. Apollinaire ne veut pas prendre sa retraite sans comprendre ce crime qui le hante. Il s'engage alors sur un chemin tortueux. Il cherche la Justice. Il cherche surtout le souvenir du jeune avocat qu'il était et qui n'avait pas pu ou pas voulu se battre pour elle. Le portrait d'un homme seul et d'un pays qui joue avec les mots, les mythes et les légendes.

03/2015

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Romans historiques

Esclaves

1818 Royaume du Danhomé. En dépit des traités d'abolition, le commerce de la honte prospère. Il ronge les côtes, sème la ruine et la peur, fait la fortune des maîtres esclavagistes et de leurs alliés. Les plus faibles sont vaincus, leurs existences bouleversées. Le seul qui ose s'élever contre l'esclavage, le roi Adandozan, est destitué. Il perd son pouvoir et son nom. Son plus fidèle soutien, un jeune maître des rituels, est vendu à un négociant anglais et débarqué au Brésil. Kangni Alem nous conte avec passion l'histoire bouleversante de cet homme, superbe personnage qui connut l'emprisonnement, le ventre des bateaux négriers, le Brésil et ses champs de canne. Il participa aux grandes révoltes et revint sur la terre d'Afrique, après vingt-quatre années d'esclavage, honorer la mémoire de son roi, mort dans l'oubli, et retrouver une contrée qui lui était désormais étrangère. Une magnifique fresque sur la destinée de ceux qu'on nomme les Afro-brésiliens.

05/2009

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Littérature étrangère

Un rêve d'Albatros

" Pour l'heure, en tout cas, la messe est dite, je suis bel et bien dans une épaisse merde de caméléon, n'y voyez aucun jeu de mots, même si ladite matière a les couleurs et les odeurs de l'Amérique de Lincoln, d'Oprah Winfrey, et de Bill, mon copain bouquiniste sur la Broadway Avenue, Chicago. Lequel Bill, certainement dans l'intention de m'édifier, m'avait offert, le premier jour de notre rencontre, Dans la dèche à Paris et à Londres de George Orwell, et briefé sur les stratagèmes de quelques illustres prédécesseurs dans le dur métier de vivre et d'écrire. Je suis dans une merde que je ne saurais qualifier autrement que de nègre, j'y suis, les pieds à plat et les yeux grands ouverts. Il me faut m'en sortir, à tout prix! " Les femmes, la vie, les surprises des voyages... Le fil conducteur qui relie les nouvelles de Kangni Alem a pour texture la nostalgie, servie par une langue en liberté totale et une conscience politique toujours à l'affût.

08/2006

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Policiers

Qui a tué l'ayatollah Kanuni ?

L'ayatollah Kanuni ? Un juge tout puissant qui conduit depuis vingt-cinq ans la répression des opposants en Iran. Tous souhaitent sa mort : Moudjahedin du peuple, anciens Fedayin et autres adversaires du régime. Mais le jour où celle-ci survient, mieux vaut ne pas se trouver sur les lieux du crime. C'est pourtant ce qui arrive à Narek Djamshid, de retour dans son pays natal quelques semaines avant les élections présidentielles de 2005. Pris malgré lui dans cette affaire entre une féministe islamique et un opposant laïque membre de la jet set, il a l'impression de passer à côté des raisons du meurtre et de cette société hermétique. Et ce n'est pas sa grande-tante arménienne, occupée par ses petits plats et ses feuilletons télévisés, qui peut l'aider à comprendre. Pas plus que les compagnons de lutte de ses parents, étrangement évasifs sur le passé...

06/2010

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12 ans et +

Aléa

Janvier 2153. Soixante ans après l'éradication du virus ayant décimé la majeure partie de l'espèce humaine, le monde, désormais entré dans une Nouvelle Ere, se reconstruit autour d'un nouveau modèle de société où les capacités de chacun sont mises au service du bien commun. Le Gouvernement en place, unique figure d'autorité nationale, tente de maintenir l'équilibre précaire du pays au moyen de différentes réformes régissant le quotidien de ses habitants. La dernière en date, censée combler le manque de main-d'oeuvre dans certains secteurs en situation de crise, marquera cependant un tournant décisif dans de nombreux destins... Dans cette Nouvelle Ere où la vie se paie au prix de la liberté, découvrez les histoires entrecroisées de six citoyens d'Aléa, la nouvelle capitale française.

08/2019

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Littérature étrangère

Adem

C'est un amour fou. L'amour fou d'un homme pour Adem. Une histoire déclinée en huit récits qui nous font traverser une Istanbul menaçante à travers leurs regards éperdus d'inquiétude et de passion. De leur nid d'amour à l'Othel Alfa, du quartier interlope d'Aksaray à des cauchemars et des souvenirs perdus entre réalité et fiction, ils trimbalent leurs désirs, leurs pulsions, leurs peurs, leurs violences, vivant et consumant leur amour à cent à l'heure au mépris d'une ville qui ne leur veut que du mal. Avec Adem, Niyazi Zorlu nous offre à la fois la radiographie d'un amour gay vécu dans la mégapole de la Turquie d'aujourd'hui et une plongée au plus intime de l'âme amoureuse. Sans auto-censure ni complaisance, il taille à vif avec sa langue survoltée dans le corps du récit d'une passion condamnée à la marginalité.

11/2019

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