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Juliette Kahane

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Littérature française

Métropolitains

Au départ chacun suit sa route solitaire. Une conductrice mélancolique qui aime rouler dans le noir, quelques très jeunes et très habiles pickpockets, Henriette, comptable et poète, Joseph, un ex-dandy au bout du rouleau, Coralie la reine des marchandes de journaux, un homme dont on ne voit que la veste, taillée dans un velours bleu extraordinaire, et aussi Renée, une " libellule sans ailes " surnommée l'Observatoire, Georges, le malheureux apprenti ethnologue, deux poivrots, un couple d'élégants touristes américains, et pas mal d'autres encore : ils se croisent, se recroisent, se frôlent, se cherchent - parfois même se rencontrent. Et les lignes que tracent leurs voix dans le métro, le bruit des pas et des roues, tout ce trafic zigzaguant du cocasse au désastre dessine peu à peu la carte bougée, embrouillée, imprévisible, d'un moment de la vie d'une ville.

01/2005

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Littérature française

69

69, c'est l'année où la narratrice découvre la révolution du désir, après celle des barricades. Un soulèvement puissant bientôt bouleversé par le Mouvement de libération des femmes. 69, c'est son âge lorsque ressurgit Samuel, avec qui elle a partagé à l'époque une passion aussi brève qu'étincelante. Aujourd'hui, elle et ses amies continuent à inventer leurs vies, à rêver, à batailler contre les fâcheux qui voudraient les cloîtrer dans le renoncement. Pourtant, tout en replongeant dans le journal qu'elle tenait alors, elle fuit d'abord la rencontre avec celui qu'elle a si fort et si mal aimé... Est-elle la même, est-elle une autre ? Dans cette éducation sentimentale d'une femme du XXIe siècle, Juliette Kahane confronte, avec acuité et tendresse, le moi d'hier et le moi actuel.

04/2021

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Littérature française

Une fille

Une fille raconte le passage d'une adolescente à la vie adulte, entre un père qu'elle rencontre sporadiquement et une mère mélancolique. La jeune fille vit chez sa mère, entourée d'une soeur et d'une grand-mère fantasque, et, lorsque surgit le père, un Don Juan anarchiste et flambeur, l'aventure est à son comble : c'est ainsi qu'elle se retrouve un soir aux prises avec un vieil écrivain entreprenant ou croise dans un hôtel new-yorkais une amante excédée. Car son père est Maurice Girodias (fondateur des éditions du Chêne en 1941, de Olympia Press en 1955, a publié Lolita de Vladimir Nabokov, les oeuvres de Henry Miller, Samuel Beckett, Georges Bataille, Jean Genet, et des romans pornographiques qui lui ont valu moult procès). Tous ces gens sont célèbres et l'époque est au libertinage, dans ce milieu-là. L'adolescente comprend qu'elle ne peut guère compter que sur elle-même. Elle entreprend un voyage aux Etats-Unis, qui se transforme en un véritable parcours initiatique au terme duquel elle perd sa virginité sur une plage et sous la tente d'un déserteur, qui préfère l'amour à la guerre. La guerre du Vietnam en l'occurrence. Mai 68 n'est pas loin, Juliette devenue femme se révolte. Juliette Kahane a publié des récits de voyage et des portraits de ville avant de se consacrer à l'écriture de fiction. Mais dans ce nouveau livre, Une fille, la fiction est évincée au profit d'une quête de la "vérité". Vérité de sa propre construction, vérité d'un père qui fut longtemps pour elle un douloureux mystère et dont elle fait un magnifique portrait, vérité d'une époque en plein bouleversement politique et social qu'elle dépeint avec beaucoup d'humour.

01/2015

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Littérature française

Revivre la bataille

Les autres choses ? La passion qui entraîna Rose, jeune ouvrière du textile, de Troyes à Paris, sa plongée dans un monde bouillonnant, la découverte de la photographie, du cinéma, de l'engagement. Tout cela se passait dans les années 80. Aujourd'hui, leur amour semble définitivement brisé, comme leurs illusions. Au moins le croit-on jusqu'à la disparition étrange de Vito Stern, aperçu pour la dernière fois dans une lointaine banlieue parisienne, en pleine nuit, au pied de la tour où il louait un studio. Amour et politique, mensonges et trahisons, Rose doit tout démêler pour comprendre ce qui s'est passé. Entre roman noir et confession d'une enfant du siècle, Revivre la bataille est le troisième livre de Juliette kahane.

02/2009

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Littérature française

Fabrique

" Léger, soyeux froissement. Elle s'était approchée et attendait. Il sentait l'odeur un peu lourde de son parfum mêlée à celle, innocente, de son corps. Elle tendit le bras vers le tableau, un bras long, mince et blanc, ombré d'un fin duvet. Alors tu l'aimes ? Oui, dit Golo, d'une voix si rauque qu'il se racla la gorge. Il est beau, très beau... Le bras d'Anna était tout son corps, pâle et velouté. Yeux fendus, nez en l'air, bouche en rade. Tac. Elle lançait quelque chose sur le plancher. Une sandale ? Tac. L'autre. " Lorsque Golo Metz rencontre Anna, il a presque complètement cessé de peindre. Son employeur, Joseph Traumer, dont la galerie d'art est une des plus cotées de Paris, a renoncé à voir en Golo autre chose qu'un bricoleur idiot, tout juste bon à restaurer les tableaux volés qui affluent des poussiéreuses réserves de musées russes (car Joseph le dandy ne se distrait qu'à truander - et de préférence ses amis de la mafia moscovite). Et puis surgit Anna Ardorovitch, " elfe insensible et rusé " débarquant de son Elcktrostadt, une des plus riantes banlieues de Moscou, et avec elle un tableau, vrai ou faux, de Kazimir Malevitch...

02/2002

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Littérature française

Jours d'exil. Une saison au lycée Jean-Quarré

"... alors que pardon, ironise-t-elle, mais vivre en autogestion et en dissidence, je n'ai pas l'impression que c'est ce qu'ils viennent chercher chez nous, les réfugiés. Ils ne comprennent pas pourquoi c'est si mal organisé ici mais en attendant mieux ils supportent, ils ne sont plus obligés de dormir dans la rue, ils ont moins faim... Et personne, ni les bénévoles naïfs qui débarquent dans ce bazar, ni les premiers intéressés, personne n'y comprend rien." Quand elle dit "bénévoles naïfs", son regard dérive un instant vers moi. C'est ce que je dois être pour elle, une bénévole naïve, quelqu'un d'insignifiant et d'un peu ridicule. Lorsqu'elle pénètre dans ce lycée où s'entassent des centaines de réfugiés, Hannah s'interroge. Qu'espère-t-elle trouver en rejoignant toutes celles et tous ceux qui sont venus les aider ? Jours d'exil reflète les élans et les contradictions de cette femme qui, forte de ses engagements passés dans des organisations d'extrême gauche, porte un regard singulier sur l'occupation du lycée Jean-Quarré, un établissement désaffecté au nord de Paris, par plus de 1000 migrants durant l'été 2015. Ironique et généreux, son récit ne ménage rien ni personne, et pose des questions qui sont au coeur des débats politiques actuels.

03/2017

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