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Gaston Esnault

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Histoire de France

Le poilu tel qu'il se parle. Dictionnaire des termes populaires récents et neufs employés aux armées en 1914-1918, étudiés dans leur étymologie, leur développement et leur usage

C'est un dictionnaire trop méconnu. Le poilu tel qu'il se parle est sans doute l'un des ouvrages les plus originaux pour comprendre la vie quotidienne dans les tranchées de 14-18. Cette guerre capitale et capitaliste, qui fit basculer l'Europe dans le XXe siècle et le monde urbain, a généré un nombre de titres presque aussi impressionnant que le nombre de soldats français morts au champ d'honneur. L'intérêt du Poilu tel qu'il se parle est d'avoir pour source le terrain. C'est de l'histoire immédiate, brûlante et pas reconstituée a posteriori. Gaston Esnault (1874-1971), c'est un peu les grandes oreilles dans les tranchées. Il y a passé plus de trois ans, attrapant dans son filet les expressions utilisées par ses frères d'arme. Il agit comme un chasseur de papillons, mais ne se conduit pas en amateur. Car Gaston Esnault a travaillé avec la méthode et la précision de l'agrégé de grammaire passionné d'argot (on lui doit l'indispensable Dictionnaire historique des argots français, Larousse, 1965). Ses sources, ce sont les régiments. D'une compagnie à l'autre, le vocabulaire peut changer. La lecture est souvent drôle et imagée : "se caler les dominos" signifie manger, "un étui à puces" un pantalon, un gorgeronet est un petit coup de vin, "un gueulard" un canon, "un gros légumier" une limousine pour hauts personnages. Tout le décor, matériel et hommes, armes et acteurs du paysage de guerre, tombe dans le filet de l'argot. Les définitions de Gaston Esnault restituent immédiatement l'atmosphère de l'attente, de la boue, du combat. "Je ne suis que le secrétaire des vivacités de langage d'un vaste bureau d'esprit", affirmait-il. Il faut donc voir dans ce dictionnaire du langage des tranchées le combat pour la survie d'une humanité.

11/2014

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Tout-carton

Gaston Grognon : Gaston Grognon dit non !

Aujourd'hui, Gaston n'a envie de dire qu'une seule chose : NON !

04/2023

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Théâtre

GASTON BATY

En quelques pages, Gaston Baty donne une définition forte et convaincante du metteur en scène dans son acception moderne, comme s'il exprimait la quintessence de ses patients efforts, de ses victoires et de ses échecs. Son parcours est l'un des plus significatifs de l'activité théâtrale en France entre les deux guerres. Visionnaire, Gaston Baty a compris comment le théâtre français pouvait se renouveler, avec l'affirmation du rôle prépondérant du metteur en scène. Il a ainsi indiqué la voie à une nouvelle génération d'artistes. Le Metteur en scène est la réédition d'un texte de 1944 qui inaugure parfaitement le propos de cette collection à destination des artistes, des étudiants et des pédagogues, sur les définitions possibles, théoriques, esthétiques et pratiques, de la mise en scène.

05/2016

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Monographies

Gaston Chaissac

Improvisateur de génie, Gaston Chaissac (1910-1964) a créé une des oeuvres les plus singulières de son époque. Fils de cordonnier, il est initié à la peinture par Otto Freundlich et Jeanne Kosnick-Kloss, rencontrés par hasard à Paris, en 1937. Encouragé dans cette voie, il invente très rapidement un alphabet pictural qu'il va faire évoluer tout au long de sa vie. Au cours de ces années cruciales, dans un Paris en pleine mutation, Chaissac assimile l'essentiel du contexte artistique d'alors et se forge une vaste culture. Prolifique, ludique, et polymorphe, sa production visuelle aborde tous les genres. L'étourdissant dessinateur qu'il est dès ses débuts exerce sa verve aussi bien dans le domaine de la peinture et du collage, que celui des objets récupérés, métamorphosés avec autant de faconde que de délicatesse, composant un monde paradoxal, à la fois théâtral et confidentiel. Au plasticien se superpose en même temps l'écrivain, dans une activité en miroir, qui révèle un prodigieux épistolier et un poète hors norme. Des milliers de lettres envoyées pendant plus de vingt ans tous azimuts, vont lui permettre aussi de tisser des liens avec grand nombre de ses contemporains (Albert Gleizes, André Bloc, Raymond Queneau, Jean Paulhan, Anatole Jakovsky, André Lhote, Jean Dubuffet, ...) tout en restant volontairement en marge depuis le bocage vendéen qu'il ne quittera jamais. Ce monument épistolaire unique en son genre fascine par l'aisance des jugements, la pertinence des points de vue et la lucidité avec laquelle celui qui se disait "peintre rustique moderne" , joue de son besoin paradoxal de distance et de proximité. Cette première monographie, en forme de portrait, met volontairement à égalité le peintre et l'écrivain, et dessine l'aventure de Gaston Chaissac comme l'une des mutations les plus représentatives que la modernité a connue au siècle dernier.

11/2022

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Littérature française

Gaston-Pierre

Ils s'aiment. La guerre les sépare par une longue captivité. Il rentre et trouve un enfant que sa femme a fait avec un autre. Elle le quitte, et commence pour lui la lutte pour la survie. Il quitte son pays, avec sa petite fille et se retrouve en Ardèche où son tempérament de garçon du Sud finit par reprendre le dessus. Mais sous une bonhomie apparente, il continuera, malgré un autre amour sincère, à aimer celle qui l'a quitté.

06/2021

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Histoire de France

Gaston Defferre

Gaston Defferre fut un combattant. Par le verbe d'abord quand, jeune avocat, il plaidait pour l'égalité et la liberté entre mari et femme avant de défendre, en pleine guerre, des membres du réseau de l'Américain Varian Fry, venu à la rescousse des artistes européens, puis des trotskystes renvoyés devant le Conseil de guerre. En prenant le contrôle du Provençal, l'avocat s'effaça devant le patron de presse, mais resta la passion des mots. Par les armes quand, contraint par la guerre et l'Occupation, Gaston Defferre s'engagea dans la Résistance avant de participer à la libération de Marseille. Pour les idées socialistes toujours. Quitte à se lancer par deux fois, en 1965 et 1969, dans la course à l'élection présidentielle, contre l'avis des caciques du parti. Puis, au nom d'une certaine idée de la gauche, à soutenir l'entreprise de François Mitterrand. Pour la République, sans relâche, depuis la loi sur la presse de 1946 jusqu'à celle sur la décentralisation, en 1981, en passant par celle sur la décolonisation en 1956. Pour Marseille enfin et surtout. Pendant un tiers de siècle !

09/2011

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