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Gamal Ghitany

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Littérature étrangère

L'appel du couchant

Un jour - mais saura-t-on jamais en quel siècle ? - arrive au pays du bord de l'océan un étranger du nom d'Ahmad ibn Abdallâh, autrefois paisible habitant du Caire... Bientôt son extraordinaire histoire court le pays jusqu'à venir aux oreilles du sultan qui, captivé, donne l'ordre à l'un de ses secrétaires, Jamâl ibn Abdallâh, de la consigner dans les moindres détails. Tout a commencé au Caire, justement, lorsque, en pleine nuit, Ahmad entendit une voix venue de nulle part lui enjoindre de se mettre en marche. Dans quelle direction ? Il suivrait la course du soleil, jusqu'au couchant. Et c'est le départ d'un voyage initiatique vers l'inconnu, scandé par les rencontres les plus inattendues, les épreuves les plus variées : l'apprentissage de la navigation dans le désert au côté du Hadramaouti ; la révélation de l'amour dans une oasis ignorée des cartes et sans cesse menacée par la présence énigmatique et redoutable du Campement ; l'ivresse et les désenchantements du pouvoir dans la fabuleuse Contrée des oiseaux ; l'expérience jubilatoire et horrifiée du chaos chez le peuple des Bâtons... L'arrivée enfin au pays du couchant et l'attente, tout à la fois apaisée et inquiète, devant l'immensité de l'océan. Roman exubérant, alliant mystère, érotisme, gravité et dérision, brouillant les repères temporels. (les souvenirs pharaoniques se mêlant aux références coraniques comme aux observations aiguës de la vie la plus contemporaine). L'appel du couchant est aussi bien une discrète autobiographie qu'une méditation douce-amère sur la vie humaine, cheminement vers l'inconnu aussi inéluctable que la course du soleil, une satire des mœurs politiques du monde arabe aussi bien qu'un hymne à la beauté du monde.

01/2000

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Littérature étrangère

Sémaphores. Carnets II

Comme Les Poussières de l'effacement et Muses et Egéries, parus précédemment aux Editions du Seuil, Sémaphores appartient à la série des "Carnets", vaste projet littéraire dans lequel Gamal Ghitany s'attache à transcender la forme du récit autobiographique pour se pencher sur les énigmes de la mémoire, de l'identité, du désir, de la finitude et du temps. Au sein de cette encyclopédie intime, Sémaphores est une oeuvre tout à fait singulière, fruit d'une inlassable traque des réminiscences que l'auteur égyptien a menée du côté des gares et des trains, dans ce monde du rail qui est à la fois une source inépuisable de souvenirs et d'anecdotes et une puissante métaphore de notre condition humaine. Entre les gares du Caire, d'Alexandrie, d'Assouan, de Rome, Zurich, Moscou et Pékin, entre l'émoi des premiers départs, les expériences initiatiques, le voluptueux hasard des rencontres et l'approche des destinations, ce Carnet déploie sous nos yeux les territoires infinis du réel et de l'imaginaire.

02/2014

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Littérature étrangère

Muses et égéries. Carnets I & III

Cet ouvrage rassemble le premier et le troisième volume de la série des Carnets, dont le Seuil avait déjà publié en 2008 le cinquième volume sous le titre Les Poussières de l’effacement. Si le premier des deux carnets s’apparente plutôt à une exploration géographique de la sensualité féminine qui, à partir du vieux Caire, nous emmène de l’Andalousie à la Russie, en passant par l’Asie centrale et le Maroc, le second dérive du souvenir obsédant de Hamra, une femme singulière rencontrée dans son enfance, et qui l’a marqué au point que nombre des femmes rencontrées dans la suite de son parcours amoureux lui apparaîtront comme de simples répliques du séisme qu’elle avait causé en lui. Malgré leur approche différente, les deux carnets sont unis par un même souffle et écrits dans le style unique qui fait toute la force de l’oeuvre de Ghitany : juxtaposition de récits courts et denses ciselés dans une langue riche et méditative.

03/2011

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Littérature étrangère

Au plus près de l'éternité

Dans ce court récit autobiographique, Ghitany s'attache à un événement dramatique : l'opération à cœur ouvert qu'il a eu à subir à l'âge mûr. Une expérience terrifiante pour le corps mais stimulante pour l'âme, puisqu'elle invite l'auteur à faire un bilan de sa vie. L'éternité dont il est question dans le titre est évidemment celle qui se profile avec les risques inhérents à l'opération, mais il n'y a là nulle morbidité : fidèle en cela à l'esprit de l'antique civilisation égyptienne, Ghitany aborde cette éventualité comme un possible voyage, auquel il convient de se préparer. Il se livre alors à une profonde exploration de soi avec le souci d'égrener les principales étapes de son existence, en revenant sur les événements tragiques comme la mort de ses frères nés avant lui et, bien sûr, celle de son père, événements déjà évoqués avec lyrisme dans Le Livre des Illuminations, mais rappelés ici avec une concision dictée par l'urgence où l'émotion est intensément présente.

02/2007

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Littérature étrangère

Les récits de l'Institution

Les Récits de l'Institution. C'est au bord d'un gouffre insondable que le fondateur a choisi de construire le siège de l'Institution. Il s'agit d'un empire industriel sans précédent en Egypte et peut-être même dans le reste du monde. Survivant à tous les régimes politiques, l'Institution est un véritable Etat dans l'Etat, avec ses lois et ses rituels, ses prébendes et ses luttes d'influence, ses rumeurs et ses complots. Nombreux sont les ambitieux qui rêvent de s'installer au douzième étage, dans le vénérable fauteuil laissé vacant après la mort du fondateur. Tous les coups semblent permis, au mépris de la morale... Pourtant, du fond de l'abîme, remontent parfois les fantômes d'un passé lointain, bien décidés à se venger. Usant à la fois de la tradition du conte oriental et des formes narratives propres à ces feuilletons télévisés américains dont sont friands les Cairotes, Gamal Ghitany trace des portraits d'un réalisme saisissant et dresse le tableau grinçant d'une société entièrement vouée, en dépit des discours sociaux ou religieux, aux démons de l'économie.

08/2001

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Littérature étrangère

Le livre des illuminations

De retour d'un voyage hors d'Égypte, le narrateur apprend que son père est décédé durant son absence ; c'est l'occasion pour lui, après une période de tourments, de se pencher sur ce que fut la vie de cet homme modeste et digne, à l'occasion d'un long périple intérieur. Déféré devant le Divan, instance mystique qui régit les destinées du monde, il reçoit l'autorisation de voyager en illumination, c'est-à-dire de balayer les lieux et les époques en assistant à diverses manifestations surnaturelles. Il a ainsi l'occasion d'incarner des personnalités relevant d'autres temps, de visionner des événements qu'il n'a pu vivre dans son existence terrestre, ou encore de dialoguer avec des êtres animés ou inanimés. Écrit dans une langue à la fois simple et somptueuse, Le Livre des illuminations est un chef-d'œuvre par son invention d'une forme romanesque spécifiquement arabe, à la fois autobiographie poignante et conte polyphonique explorant les méandres de l'âme égyptienne.

02/2005

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