Recherche

Gérard Chauvy

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Régionalisme

Lyon occupé 1940-1944

19 juin 1940 ! Lyon s'installe dans l'atmosphère pesante d'une ville occupée. Tout Lyonnais qui arrive sur La place des Terreaux peut désormais voir flotter sur le porche de L'Hôtel de Ville le drapeau à croix gammée des vainqueurs d'une guerre éclair. Sur les places, dans Les grandes artères, sur les bas-ports du Rhône s'entasse et défile un matériel de guerre impressionnant, qui accroit le triste ressenti de l'impuissance militaire française. Cette première occupation dure un mois, période durant laquelle Le vainqueur est allemand et le fait sentir, alors que le régime installé à Vichy impose "le temps d'une cure", qui dérive vers l'exclusion et la collaboration. La petite note insérée dans la presse, considérant "comme non avenues" Les déclarations à La radio de Londres du général de Gaulle, donne le signal d'une Résistance qui ne lâchera rien à l'ennemi. jusqu'à faire de Lyon, ville-refuge, et à nouveau occupée de novembre 1942 à septembre 1944, une "capitale de la Résistance". Voilà racontée cette période de juin 1940 à septembre 1944, durant Laquelle il fallait bien que la vie continue à Lyon, comme à Villeurbanne, Bron, Oullins, Caluire, une vie ponctuée d'actes héroïques et de déchirures douloureuses, d'espoirs fous et de désillusions sévères, de pertes irrémédiables aussi... Plus de deux cents documents, pour la plupart inédits, ponctuent un parcours dont beaucoup ne reviendront pas indemnes.

10/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Le drame de l'armée française. Du Front populaire à Vichy

Le 14 juillet 1939, le spectacle offert par les troupes françaises sur les Champs-Élysées galvanise les ardeurs. Pourtant, dix mois seulement après cette glorieuse revue, le 16 mai 1940, soit six jours après le déclenchement de l'offensive allemande sur le front de l'Ouest, le général Gamelin ne comprend pas pourquoi l'armée s'effondre et s'apprête à subir l'un de ses plus grands désastres. Où et comment les militaires ont-ils failli, eux dont la us plupart, confinés dans des certitudes héritées de 14-18, la étaient persuadés, à l'image du maréchal Pétain ou du es général Weygand, que le salut de la France passait par un changement de régime ? Quels rôles ont joué les forces politiques - des communistes à l'extrême-droite - dans l'évolution humaine et matérielle des forces armées ? Peut-on parler de complot (s) ? De trahison (s) ? C'est à toutes ces questions que répond avec précision ce livre qui analyse, archives à l'appui, l'attitude des chefs militaires et des responsables de la IIIe République, ainsi que le fonctionnement de nos armées. Il reconstitue le long et tragique chemin, amorcé dès le lendemain de la guerre de 1914, qui a conduit à ce drame...

01/2010

ActuaLitté

Histoire de France

1914, enquête sur une guerre programmée

"Bonne année !" : c'est par ces mots traditionnels, écrits ou prononcés par des millions d'individus au même instant, que Gaston Calmette, le directeur du quotidien Le Figaro, salue l'avènement de l'année 1914 à la une de son journal. Comment pouvait-il savoir que, peu après sa brutale et tragique disparition, le monde qui l'entourait allait basculer à son tour dans les ténèbres? Pour entrer dans une nouvelle ère, engendrée par un monstrueux chaos guerrier, annonciateur des autres brisures qui hacheront le XXe siècle. Dans une puissante Europe secouée récemment par plusieurs crises localisées qui ont menacé de dégénérer, les grands acteurs - France, Russie, Grande-Bretagne, d'un côté, Allemagne et Autriche-Hongrie de l'autre - accompagnés de leurs satellites, vont finalement en découdre. Les ferments de la guerre ? On peut les rattacher à diverses causes : prédominance du sentiment national, nationalismes exacerbés, rivalités économiques, financières et coloniales. Car il est certain que l'événement officiellement déclencheur du mécanisme fatal - l'attentat de Sarajevo du 28 juin 1914 - ne suffit pas à expliquer le conflit. Il convenait donc de conduire une "enquête sur une guerre programmée" que Gérard Chauvy mène ici magistralement à son terme. Un livre capital pour comprendre pourquoi l'année 1914 est restée gravée dans l'Histoire comme une "année tragique", celle de la fin d'un monde.

01/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Aubrac. Lyon 1943

" Après vingt ans, la Résistance est devenue un monde de limbes où la légende se mêle à l'organisation ", déclarait André Malraux en accueillant les cendres de Jean Moulin au Panthéon. Trente ans plus tard, rien n'a vraiment changé. Au sein de l'armée des ombres continuent de voisiner l'héroïsme le plus pur et les faiblesses les plus coupables. Auteur remarqué d'une Histoire secrète de l'Occupation, indépendant des clans et coteries qui se disputent l'héritage de la Résistance, Gérard Chauvy ose transgresser les tabous. Au-delà de l'épopée qui a pu avoir sa légitimité tant en raison des circonstances politiques que des risques encourus, n'est-il pas temps d'abandonner l'exaltation patriotique pour la sérénité de l'étude historique ? Grâce aux archives françaises et allemandes, à plusieurs documents majeurs encore inédits et aux témoignages de divers protagonistes, Gérard Chauvy tente de revenir au plus près du réel. Sous son scalpel, les embellissements de circonstance s'effondrent, les contradictions s'accumulent, les mensonges apparaissent. Pourquoi tant de versions divergentes des arrestations et de l'évasion de Raymond Aubrac ? Fallait-il dissimuler quelque chose ? Mais quoi ? Par-delà le destin de Lucie et Raymond Aubrac, c'est tout le mystère qui entoure les conditions exactes de l'arrestation de Jean Moulin à Caluire qui se profile de nouveau.

04/1997

ActuaLitté

Histoire de France

La Croix-Rouge dans la guerre. 1935-1947

1939, la Seconde Guerre mondiale éclate. Institutions de secours aux victimes des conflits, impartiales et indépendantes, les sociétés nationales de la Croix-Rouge se trouvent dès lors, malgré elles, plongées dans la tourmente. Dans l'hexagone, la défaite brutale de 1940 entraîne, alors que s'installe le régime de Vichy, l'unification des trois sociétés qui composaient, depuis sa création en 1864, la Croix-Rouge française. En Espagne, la guerre civile a déjà imposé l'éclatement de l'organisme humanitaire en deux camps opposés. En Allemagne, la " Deutsches Rotes Kreuz " passe sous la coupe de la " S.S. ", laquelle a imposé à sa tête un sinistre " docteur " qui va accomplir sa carrière dans les camps d'extermination. côté américain, dominée par la personnalité d'un homme de Roosevelt, Norman Davis, la puissante " American Red Cross " va, après Pearl Harbour, développer son énorme potentiel d'aide jusqu'aux paix alliées, tandis qu'en URSS, les méthodes staliniennes n'épargnent pas la Croix-Rouge russe devenue " l'Alliance des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ". d'associations apolitiques, les Croix-Rouge deviennent donc l'enjeu de batailles de pouvoir et de luttes idéologiques. D'autres sociétés nationales, groupées autour de leur Ligue et soutenues par le CICR (Comité International de la Croix Rouge) à Genève, sont aussi confrontées aux atteintes à la dignité humaine que constituent, au cours de cette guerre, les déportations et les exterminations de masse. Face aux drames de cette déflagration mondiale, s'additionnent les singuliers destins d'hommes et de femmes qui, dans un conflit dominé par l'horreur, luttent sans concession pour instiller un semblant d'humanité à un monde en folie. Car, comme l'avait dit son fondateur Henry Dunan, la Croix-Rouge est bien " née sur un champ de bataille ".

10/2000

ActuaLitté

ouvrages généraux

L'Abwehr. 1939-1945 : les services secrets allemands en France

La première synthèse complète sur le rôle joué par les services de renseignements militaires allemand en France sous l'Occupation. Si nombre d'organisations du IIIe Reich sont connues de tous - la toute-puissante milice de l'Etat allemand (SS), la police secrète du parti nazi (Gestapo), ou encore son organe de maintien de l'ordre (SD) -, l'Abwehr, elle, est moins célèbre. Pourtant, elle joue un rôle primordial lors de la Seconde Guerre mondiale puisqu'elle rassemble les services de renseignements militaires du Reich. Indispensables sur le sol allemand, ces services secrets le sont encore plus en France, dans ce pays d'abord ennemi, puis conquis, qu'il faut surveiller jour et nuit. La principale responsabilité des agents de l'Abwehr dans la France occupée ? Infiltrer discrètement et démanteler complètement le plus de réseaux de résistance possible. Mais quels sont ses méthodes, son organisation et son fonctionnement ? Qui sont les hommes clés (agents retournés, germanophiles convaincus, etc.) qui l'animent ? Comment est structuré son quartier général au Lutétia, hôtel emblématique de Paris ? Enfin, quels sont ses succès, mais aussi ses échecs (débarquement en Normandie non empêché) ? S'appuyant sur de nombreux fonds d'archives jusqu'ici inexploités (SHD de Vincennes, etc.), Gérard Chauvy propose la première synthèse sur le rôle crucial de l'Abwehr, depuis sa création dans les années 1930 par l'emblématique mais surtout énigmatique amiral Canaris (était-il vraiment le chef de file de la résistance allemande au Führer comme beaucoup le prétendent ? ), sa pénétration en France occupée et, enfin, sa dissolution à la fin de la guerre.

04/2023

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté