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Edouard Pommier

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Histoire de France

L'art de la liberté. Doctrines et débats de la Révolution française

Du printemps de 1789 à l'automne de 1799, un discours artistique se forme et s'infléchit : il est inspiré par les thèmes fondateurs de la liberté et de la régénération, dont les contradictions et les ambiguïtés éclatent dès 1790 avec les débats sur l'iconoclasme et le patrimoine. Le premier problème qui se pose à la conscience révolutionnaire est en effet celui de gérer l'héritage de l'Ancien Régime. Le pouvoir parvient à élaborer en l'an II une doctrine qui ne variera plus. Au même moment, et au prix d'une étonnante manipulation de l'histoire, la Révolution revendique la succession de l'art universel que son discours nationalise au nom de la liberté. La conservation ou l'annexion des chefs-d'oeuvre du passé se justifie avant tout par la nécessité de disposer des modèles nécessaires, selon la tradition académique, à la régénération de l'art. Il s'agit alors de savoir si la vocation des artistes français est de ressusciter Athènes, ou bien de chercher dans les annales de la République les thèmes d'un art triomphal. Aux questions sur l'unité ou la discontinuité de la Révolution, cet ouvrage voudrait apporter un élément de réponse. Les thèses élaborées en l'an II sont développées, plutôt que contestées, par les proclamations officielles, les traités théoriques, l'enseignement et la critique des années du Directoire. Tandis que la pensée lucide et courageuse d'un opposant comme Quatremère de Quincy domine les plaidoyers de de circonstance, la véritable nouveauté réside dans la lente et encore timide émergence d'un statut historique qui apporte à l'art une promesse de dignité et de sauvegarde.

11/1991

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Beaux arts

Winckelmann, inventeur de l'histoire de l'art

Alors que la plupart des ouvrages de Johann Joachim Winckelmann (1717-1768) avaient été traduits en français très peu de temps après leur première édition en allemand, dont sa grande Histoire de l'art de l'Antiquité, accueillie par les éloges des milieux éclairés de la fin de l'Ancien Régime, puis de la Révolution, son oeuvre, en France tout au moins, est ensuite tombée dans l'oubli. Historien de l'art et germaniste, Edouard Pommier regroupe ici une série d'études qu'en pionnier il lui a consacrées dès 1989, dans le fil d'une réflexion sur les origines de l'idée de musée et sur le développement d'un discours historique sur l'art. Il montre, en privilégiant certaines notions de l'oeuvre de Winckelmann - la grâce, le beau, la liberté... -, comment le savant allemand constitue l'Antiquité en paradigme de l'art, un modèle qui ne laisse que la possibilité d'écrire son histoire, voire d'en faire l'objet d'une nouvelle religion, mais sans espoir de la faire revivre. Pourtant, le succès de l'oeuvre de Winckelmann dans la France du XVIIIe siècle, inséparable de sa dimension critique, consistant à lier décadence de l'art et servitude politique, atteste la fascination que son message d'une liberté grecque a exercée sur les révolutionnaires qui y voyaient la promesse de ressusciter à Paris les miracles de la civilisation d'Athènes.

09/2003

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Beaux arts

Comment l'art devient l'Art . Dans l'Italie de la Renaissance

L'extraordinaire développement des arts qui commence en Toscane autour de 1300 va de pair avec la création, dans les marges du fait artistique proprement dit, de textes, d'images, de monuments et d'institutions qui contribuent à la prise de conscience et à la reconnaissance de la spécificité de l'art. C'est ce phénomène, la transformation de l'art en Art, dont Édouard Pommier écrit l'histoire. Annoncé par les intuitions de Dante, il se manifeste d'abord par la promotion des artistes à un statut élevé, celui des hommes illustres, qui les fait entrer dans l'histoire ; par les premiers discours que les artistes tiennent sur leur propre activité, donnant naissance à la théorie des arts ; par la création de portraits, d'allégories, de maisons où s'invente leur image et qui célèbrent leur carrière, leur culture et leurs aspirations ; par la désignation d'œuvres exemplaires qu'ils vont contempler en une sorte de pèlerinage les consacrant comme chefs-d'œuvre ; par la fondation, enfin, d'institutions comme les musées et les académies qui donnent à la création artistique la dimension d'un héritage légué dès l'Antiquité, un patrimoine. Avec la maîtrise et la clarté d'un savoir consommé, l'approche profondément originale de ce sujet souvent abordé, mais jamais de manière si exhaustive, à la fois dans le temps, dans l'espace et sous tous les aspects, fait de cet ouvrage une synthèse remarquable. Accessible à quiconque s'intéresse à l'art, il constitue aussi une contribution importante à l'histoire de l'esthétique.

05/2007

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Littérature française

Edouard

"Dans la salle de mathématiques, tout le monde s'installe et le professeur fait une annonce à la classe : aujourd'hui, un nouvel élève va arriver dans la classe. Tout le monde est surpris et attend avec impatience ce nouveau camarade . Le professeur sort de la salle et ferme la porte. Quelques instants plus tard, il rentre en premier et demande au nouveau de le suivre. Tout le monde le regarde et Autumn, surprise, se dit hum, c'est ce jeune que j'ai vu plus tôt . Il regarde la classe est se présente". Edouard Bourg est né en 1996 à Décines-Charpieu, dans une famille modeste. Il aime lire des romans policiers et des mangas. Après des études littéraires, il entre dans la vie active. A la suite d'un drame, il choisit de reprendre la plume pour adresser un dernier hommage à une personne chère à son coeur.

01/2021

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Biographies

Édouard Chavannes

Edouard Chavannes1, né à Lyon le 5 octobre 1865 et mort à Paris le 29 janvier 1918, est un archéologue et sinologue français. Grand expert de l'histoire de la Chine et des religions chinoises, il est connu pour sa traduction de la plus grande partie du Shiji (? ? / ?? , Shijì) de Sima Qian, qui est la première traduction de cet ouvrage dans une langue européenne. Erudit prolifique et influent, Chavannes fut l'un des sinologues les plus accomplis de l'ère moderne et, malgré son décès relativement précoce en 1918 à l'âge de 52 ans, est le digne successeur des grands noms de la sinologie française du xixe siècle, tels que Jean-Pierre Abel-Rémusat et Stanislas Julien. C'est en grande partie grâce à son travail que la sinologie est devenue une discipline respectée au sein des sciences humaines françaises. "Edouard Chavannes est mort le mardi 29 janvier 1918, enlevé dans la force de l'âge, en pleine activité scientifique ; sa perte est la plus cruelle que pouvaient subir les études chinoises dans lesquelles il occupait le premier rang aussi bien à l'étranger qu'en France. Emmanuel-Edouard Chavannes est né le 5 octobre 1865 à Lyon , d'une excellente famille originaire de Charmoisy, hameau de la paroisse d'Orsier, situé à deux lieues au sud de Thonon , dans le Chablais. La religion réformée fut introduite dans cette région, en 1536, par les Bernois ; à la fin du siècle, Charles-Emmanuel de Savoie expulsa les protestants et il est probable que parmi eux se trouvait Bernard Chavannes, qui aborda à Territet, dans la paroisse de Montreux , en 1602 et fut admis à la naturalisation le 3 décembre 1618 par Niclaus Manuel, bailli de Vevey et capitaine de Chillon ; Bernard, ancêtre de la famille, périt misérablement écrasé par une avalanche ; il avait épousé Suzanne Prost de Genève, qui lui donna un fils André, dont descendent les membres actuels de la famille".

03/2023

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Histoire de la peinture

Edouard Manet

Dans les allées des musées d'Orsay ou du Louvre, qui ne s'est jamais déjà arrêté devant un des sublimes tableaux de Manet ? Peintre du monde en mouvement - et de la vie parisienne en particulier, Edgar Degas ne laissait rien au hasard de l'improvisation. Son art, accordant la part belle au réalisme, lui fit faire cause commune avec les Impressionnistes. Redécouvrez les plus belles oeuvres de ce peintre impressionniste : ses huiles, ses pastels, ses sculptures, et bien sûr ses danseuses.

03/2023

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