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Craig Higginson

Extraits

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Littérature étrangère

Maison de rêve

Une magnifique maison, une des plus belles de cette jolie vallée sud-africaine, avec sa roseraie, sa laiterie modèle, son chenil impeccable... oui, une maison de rêve. Et pourtant... D'abord elle vient d'être vendue. Ses propriétaires sont aujourd'hui âgés, malades, et ils n'ont plus la force de s'occuper de leur exploitation. Ce soir, Patricia compte ses derniers cartons, avant le grand départ, tandis que Richard, son mari, perdu dans les brumes de la maladie d'Alzheimer, erre dans le jardin en marmonnant des phrases dépourvues de sens. Mais peut-être en ont-elles... Les images, les noms, les bribes de souvenirs se mêlent pour faire revivre un passé que tous ont voulu oublier, les employés, les domestiques, et surtout Patricia et Richard. La mort de Grace, la jolie fille qui travaillait à la laiterie, ils savent que ce n'était pas un accident mais un meurtre. Et quand revient Looksmart, le jeune Zoulou qui a grandi là et tant aimé Grace autrefois, les vérités les plus douloureuses seront mises au jour. Un livre magnifique, dur, porté par une écriture d'une grande poésie. Un peu à l'image de cette Afrique du Sud d'après l'apartheid qui se cherche encore, sans être entièrement débarrassée des entraves du passé.

02/2016

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Littérature étrangère

L'été de "La Tempête"

J'entendis le rire de Lucy dans la brume. Cela semblait venir de la rivière... Je rampai aussi silencieusement que je pus vers les bateaux rassemblés le long du petit quai de bois. Une sorte d'intimité dans son rire, une sorte de relâchement profond ont dû me signaler que c'était l'inflexion du ravissement amoureux... Je m'approchai autant que je l'osai et vis deux êtres entrelacés. Ils s'embrassaient. Je les regardai un moment. Peut-être que je voulais savoir à quoi ressemblait Lucy quand elle était heureuse - et pourquoi elle était avec Kim et pas avec moi. On est à Stratford-upon-Avon, où se joue au Shakespeare Theater une nouvelle production de La Tempête, dans une brillante mise en scène de Harry Greenberg, qui a fui autrefois l'Afrique du Sud. Son jeune assistant, Thomas, est amoureux de l'inconstante Lucy, qui joue Miranda. Mais elle lui préfère l'étrange et charmant Kim, à son grand désespoir. Au fil du chassé-croisé des amours qui se nouent et se dénouent cet été-là, la frontière ne sera pas toujours nette entre le théâtre et la vie, la vie et le théâtre. Qui joue quoi ? Qui ne joue pas ? Jusqu'au jour où du passé de Harry surgiront deux femmes, l'une qu'il ne voulait plus voir et l'autre qu'il n'aurait jamais dû connaître - et cette fois, ce ne sera pas du théâtre.

03/2017

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Théâtre

Craig et la marionnette

Important théoricien de l'art de l'acteur et de la représentation scénique, Edward Gordon Craig (1872-1966) fit de nombreuses recherches sur la marionnette, qu'il considérait comme un modèle à suivre pour le comédien. Au fil de ses réflexions et de ses tentatives pratiques, il constitua une importante collection de marionnettes de différentes époques et de plusieurs pays et rassembla des documents sur cet art scénique, à partir duquel il forgea le concept de "sur-marionnette". Outre une large partie du fonds Craig de la BNF, ce catalogue d'exposition présente plusieurs spectacles contemporains, établissant ainsi les prolongements de la pensée du metteur en scène anglais dans la pratique actuelle de la marionnette.

05/2009

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Acteurs

Being Bond. Rétrospective Daniel Craig

C’est en 2006 que Daniel Craig incarne James Bond pour la première fois à l’écran dans Casino Royale. Le film rencontre alors un succès sans précédent, avant d’être devancé par Skyfall. L’acteur, par son interprétation, apporte un souffle nouveau au personnage dans plusieurs autres films : Quantum Of Solace, Spectre et Mourir peut attendre. Ce livre, riche de documents rares et des photographies de plateau exclusives, invite le lecteur dans les coulisses des cinq long-métrages où Daniel Craig incarne le personnage mythique, révélant les histoires derrière chaque production en donnant la parole aux acteurs et aux équipes de tournage.

06/2023

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Critique littéraire

Elizabeth Craig, une vie célinienne

Issue d'une famille de la bourgeoisie californienne, Elizabeth Craig a rêvé très tôt d'une carrière de grande ballerine et projeté sa soif de réussir dans l'art et la danse. La vie de cette femme d'une beauté saisissante sera marquée par l'amour de trois hommes qui eurent chacun des destins exceptionnels. Le premier, son maître de danse, un sulfureux danseur étoile du Bolchoï devenu une vedette du cinéma muet, lui fera connaître l'envers comme l'endroit de l'industrie du cinéma naissant. Déçue par son amant, elle fuit Los Angeles et un amour devenu impossible pour s'installer à New York. Danseuse de revue sur Broadway, elle mène une vie d'aventure qui la conduit, un an plus tard, dans le Paris des Années folles. Les excès festifs des nuits de Montparnasse qui altéreront son état de santé l'amènent à rencontrer un certain docteur Destouches, le futur Céline. Ils vivront ensemble huit années de passion, période qui verra la transformation du docteur en écrivain. La grande dépression qui met fin aux Années folles met aussi un terme à l'épisode parisien de sa vie. Suivant le reflux de la "génération perdue" de ses compatriotes vers les Etats-Unis, Elizabeth Craig quitte Paris en 1932. De retour dans une Amérique en crise, sa carrière de danseuse sur le déclin, elle partage la vie d'un "gangster juif" associé aux capos de la mafia américaine. En entrant dans la vie de Louis Destouches, Elizabeth Craig a participé à la naissance d'un écrivain et pris place elle-même dans la fiction célinienne, un univers qu'elle aura aidé à concevoir et auquel son destin n'échappera plus, même dans la fuite. Elle deviendra le modèle de nombreux personnages féminins de ses oeuvres, sinon le modèle de la féminité célinienne. La danse et les danseuses étaient pour Céline l'objet d'une véritable adoration. "Je suis tout à la danse, la danseuse m'ensorcelle", avoue-t-il à Milton Hindus le 12 juin 1947. Sensuelle et amorale de nature, Elizabeth Craig n'a jamais eu de scrupule à rechercher l'amour au-delà des interdits. Quand elle arrive à Paris à l'âge de vingt-quatre ans, c'est déjà une libertine que Céline rencontre. Cette compatibilité de goût pour le désordre sexuel nourrira leur histoire d'amour, ou du moins la facilité d'Elizabeth à se soumettre aux fantasmes de l'écrivain, à ces "combinaisons" dont il avait un besoin vital. Il n'hésite pas à partager sa maîtresse, à l'offrir à ses amis, et à assister à leurs ébats, pour y trouver un de ses moyens d'inspiration. Elizabeth Craig n'est pas non plus étrangère à l'antisémitisme célinien, même si celui-ci préexistait à leur rencontre. Céline focalisera sa haine des juifs sur le rival américain qui lui a succédé dans le coeur d'Elizabeth. Cette dernière est morte en 1989 sans que les deux amants ne se soient jamais retrouvés.

02/2018

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Littérature française

La craie

"Dans Richerenches déserte il regarde Clémence, et elle l'éblouit". Nous sommes dans la Drôme, il est midi, il fait chaud, et l'amour de Clémence et de Jean est extrême : ils se quittent, pour que rien ne vieillisse, et pour que la peur de l'un cesse de peser sur l'autre. Jean, hébété et solitaire, rencontre Eva Weiden. Il l'a croisée dans une gare, il la retrouve, et leur amour est extrême. Peut-on aimer deux femmes ainsi, dans la lumière crayeuse de l'été, dans l'immobilité de la chaleur ? L'une qui est là, l'autre qui n'y est plus ? Jean n'a plus qu'Eva pour se ressouvenir de Clémence. Alors c'est Eva qui parle ; elle prend en main le récit. Ainsi, quand Jean évoque une "hésitation" à laquelle il avait donné le nom de "Clémence", Eva lui dit : "Ton hésitation c'était moi". Et quand Eva, durant cet interminable mois d'août, note ses rêves pour les raconter, chaque matin, à Jean, c'est encore elle qui lui dira : "Clémence a quitté son sommeil pour venir hanter le mien". Le récit ne pourra s'achever qu'avec la mort de Zef, le témoin de toujours de la vie de Jean, à l'hôpital. Zef, devenu aphasique, trace, pour Jean seul, quelques mots à la craie sur une ardoise. Au fond, il n'y a qu'une question ici : le désamour fou est-il possible ?

12/1996

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