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Antonio Camacho

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Sports

Quand le Bayern Munich de Franz Beckenbauer et de Gerd Muller dominait l'Europe et le monde. 1972-1976

Avec des footballeurs d'exception comme Franz Beckenbauer, Gerd Muller, Sepp Maier, Uli Hoeness, Paul Breitner, Franz Roth, Hans-Georg Schwarzenbeck, le Bayern Munich domina le football européen au milieu des années 1970 en remportant 3 coupes d'Europe des clubs champions consécutivement en 1974, 1975 et 1976. 6 joueurs de la formation bavaroise constituèrent également l'ossature de la RFA championne d'Europe des nations en 1972 et championne du monde en 1974. Cependant dans la mémoire collective du football européen et français les succès bavarois ne furent pas reconnus à leur juste valeur. Accusée tantôt d'être une équipe chanceuse, défensive, réaliste comme les formations italiennes, uruguayennes et argentines, le Bayern Munich et l'Allemagne de l'Ouest avec son ossature bavaroise commirent le crime de lèse-majesté pour les "idéalistes" et les "romantiques" du football de battre les "magnifiques" Pays-Bas de Johan Cruyff en finale de la coupe du monde le dimanche 7 juillet 1974, et pour les Français de battre l'AS Saint-Etienne en finale de la coupe d'Europe des clubs champions le 12 mai 1976. Le Bayern Munich, une sorte de Wehrmacht à visage humain, aurait imposé son hégémonie en Europe et dans le monde en bâtissant uniquement ses victoires sur les traditionnelles vertus du football allemand : efficacité, puissance physique, qualités mentales. Le Bayern Munich et la RFA auraient par conséquent été efficaces mais sans toutefois être capables de séduire les amateurs du beau jeu. Dans son huitième ouvrage Antoine Camacho remet en cause cette vision caricaturale marquée encore par les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale, les victoires du Bayern Munich et de la RFA ayant eu lieu trente ans après ce conflit terriblement meurtrier. Si les victoires bavaroises et allemandes reposèrent en effet sur les vertus traditionnelles du football allemand, efficacité, puissance physique, qualités mentales, refus de la défaite jusqu'à la dernière seconde de la rencontre, elles reposèrent également sur un football portée sur l'attaque incarnée par le meilleur attaquant de l'histoire du football, Gerd Muller, ainsi que des qualités techniques et une intelligence tactique incarnée par le meilleur football allemand de l'histoire, Franz Beckenbauer. Le Bayern Munich de Franz Beckenbauer et de Gerd Muller fut la synthèse réussie de l'Internazionale d'Helenio Herrera et du tout à l'attaque de Moenchengladbach. En équipe nationale la RFA avec l'ossature bavaroise disputa entre 1970 et 1976 des matchs beaucoup plus spectaculaires que les Pays-Bas de Johan Cruyff (qui brilla surtout face à des équipes sud-américaines au creux de la vague dans les années 1970), le RFA-Angleterre et le RFA-Italie lors de la coupe du monde 1970 au Mexique, Angleterre-RFA et RFA-URSS au cours du Championnat d'Europe 1972, RFA-Suède la meilleure rencontre de la coupe du monde 1974, Yougoslavie-RFA et Tchécoslovaquie-RFA au cours du championnat d'Europe 1976.

11/2018

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Football

Jorge Jesus Tome I. 1954-2015 – De l’ouvrier soudeur d’Amadora à la gloire avec le Benfica Lisbon

En 15 ans entre 1995 et 2009 le Benfica Lisbonne connut la période la plus sombre de son histoire sur la scène portugaise en ne remportant qu'un seul championnat, 2 coupes du Portugal, une coupe de la ligue, une supercoupe du Portugal, alors que sur la scène européenne les Aigles disputèrent seulement deux quarts de finale de Ligue des champions, un quart de finale de coupe d'Europe des vainqueurs de coupes, un quart de finale de coupe de l'UEFA. Entre 1995 et 2009 en l'espace de 15 ans, 16 entraîneurs se succédèrent sans succès sur le banc de Benfica, parmi les portugais Artur Jorge, Mario Wilson, Manuel José, José Mourinho, Toni, Jesualdo Ferreira, Fernando Santos, Sheu Han, Fernando Chalana, parmi les étrangers le brésilien Paulo Autuori, les espagnols José Antonio Camacho et Quique Flores Sanchez, l'italien Giovanni Trapattoni, le britannique Graeme Souness, l'allemand Jupp Heynckes, le néerlandais Ronald Koeman. Entre 2009 et 2015 Jorge Jesus réalisa le "miracle" , restaura le standing du Benfica Lisbonne en remportant au Portugal 3 championnats, une coupe du Portugal, 5 coupes de la Ligue, une supercoupe du Portugal, alors que sur la scène européenne à la fin de la saison 2013-2014 les Aigles étaient classés à la cinquième place du classement UEFA des clubs derrière le FC Barcelone de Pep Guardiola et Lionel Messi, le Real Madrid de Cristiano Ronaldo, le Bayern Munich, Chelsea, Benfica passant tout près de conquérir 3 ligues Europa.

11/2022

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Football

Les guérilléros, les goleadores et les artistes : l’histoire glorieuse de Boca Juniors (1905-2020)

Cet ouvrage retrace la glorieuse histoire de l'un des clubs les plus prestigieux d'Amérique du Sud et du monde, Boca Juniors, ses très grands joueurs comme Diego Armando Maradona, Juan Roman Riquelme, Carlos Tevez, Guillermo Barros Schelotto, Martin Palermo, Gabriel Batistuta, Claudio Caniggia, Roberto Cherro, Francisco Varallo, Domingo Tarasconi, Roberto Mouzo, Hugo Gatti, Silvio Marzolini, Navarro Montoya, Antonio Rattin, Ernesto Lazzati, Ruben Suné, Natalio Pescia, Ernesto Mastrangelo, Roberto Abbondanzieri, Sebastian Battaglia, ses grands coachs comme Juan Carlos Lorenzo, Carlos Bianchi, Luis César Menotti, Carlos Bilardo, Alfredo Di Stefano, Oscar Washington Tabarez Silva, Alfio Basile, sa rivalité avec son meilleur ennemi, River Plate, pour l'hégémonie du football argentin, qui se caractérise notamment par une opposition de style entre le "réalisme socialiste prolétarien" des Xeneizes, et "l'esthétique aristocratique" des Millonarios, le style "dionysiaque" des Xeneizes contre celui "apollinien" des Millonarios, ses nombreuses victoires internationales en Copa Libertadores et en coupe intercontinentale en 1977 contre Mönchengladbach, en 2000 devant le Real Madrid, en 2003 face au Milan AC.

05/2022

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Football

How the Red Army conquers Europe. Les glorieuses victoires internationales des Reds de Liverpool de Bill Shankly à Jurgen Klopp 1973-2019

Avec 3 Coupes d'Europe de l'UEFA et surtout 6 Ligues des Champions conquises, les Reds de Liverpool sont l'un des cinq clubs les plus titrés d'Europe avec le Real Madrid, le FC Barcelone, le Milan AC et le Bayern Munich. Sur la scène anglaise, les Reds virent d'abord s'affirmer des formations comme Sheffield Wednesday, Newcastle United, Sunderland, Aston Villa, Arsenal et leur rival local les Blues d'Everton. Bill Shankly posa les bases de l'hégémonie des Reds sur le football anglais, ses successeurs, Bob Paisley, Joe Fagan et Kenny Dalglish, bénéficiant de son excellent travail. Le période 1973-1990 fut l'âge d'or des Reds, qui sur 18 éditions du championnat d'élite anglais, remportèrent 11 titres, terminèrent six fois deuxième, le plus mauvais classement étant une cinquième place. Cette période correspondit également à l'âge d'or de Liverpool sur la scène européenne. Les Reds conquirent 2 Coupes d'Europe de l'UEFA en 1973 et 1976 et surtout 4 Coupes d'Europe des clubs champions en 1977, 1978, 1981, 1984, en moyenne une tous les deux ans, l'exclusion durant six années de Liverpool des compétitions européennes (1985-1991), consécutivement à la tragédie du Heyzel à Bruxelles le 29 mai 1985, empêchant peut-être les Reds de garnir encore plus leur salle de trophées d'autres victoires européennes. Cet âge d'or sportif des Reds est d'autant plus paradoxal qu'il intervint dans un contexte où l'économie des clubs anglais était plus pauvre que ses concurrents italiens, espagnols et allemands, et que la ville de Liverpool connut une très grave crise économique consécutive aux profondes mutations économiques que connut le Royaume-Uni. La Grande-Bretagne se désindustrialisa en raison de la très forte concurrence des nouveaux pays industriels, la Chine et les pays d'Asie, le Brésil, ainsi que de l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher qui, inspirée par les dogmes économiques ultra-libéraux de Friedrich Von Hayek et de Milton Friedman, mena une guerre à mort à la classe ouvrière britannique afin de mettre en place une nouvelle économie dominée par la finance dont le symbole est sa place forte : la City de Londres. Liverpool connut un très fort déclin économique et industriel, un très fort chômage, une tentative d'éradication par l'establishment et l'amie du général Pinochet de sa culture industrielle et ouvrière. Entre 1990 et 2020, Liverpool perdit l'hégémonie du football anglais au bénéfice de son grand rival le Manchester United d'Alex Ferguson, mais également des Gunners d'Arsenal de George Graham et Arsène Wenger, du Chelsea de José Mourinho, Carlo Ancelotti et Antonio Conte, du Manchester City de Pep Guardiola, les Reds se contentant de plusieurs victoires en FA Cup et en Coupe de la League. Cependant, sur la scène européenne, les Reds maintinrent leur statut. Avec l'arrivée à l'automne 2015 de l'excellent et charismatique coach allemand Jurgen Klopp, les Reds aspirent à rétablir leur hégémonie sur le football anglais et continental. Après trente années d'attentes, les Reds ont enfin remporté le dix-neuvième championnat de leur histoire avec brio au cours de la saison 2019-2020 malgré la Covid-19. Sur la scène internationale, le Liverpool de Jurgen Klopp a atteint la finale de la Ligue Europa en 2016, la finale de la Ligue des Champions en 2018, a conquis la sixième Ligue des Champions de l'histoire du club, la Supercoupe d'Europe de l'UEFA, la Coupe du monde des clubs devant le Flamengo de Jorge Jesus. Avec Jurgen Klopp sous contrat jusqu'en 2024, les Reds aspirent à conquérir plusieurs championnats et au moins une ligue des champions.

05/2021

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Sports

"L’étrange malédiction" du Benfica Lisbonne en Europe de Bela Guttmann à José Mourinho

L'histoire du Benfica Lisbonne dans les coupes d'Europe des clubs est celle d'un double paradoxe. Le premier paradoxe est qu'au début des années 1960 la formation lusitanienne fut un successeur totalement inattendu du Real Madrid de Di Stefano, Puskas, Gento, Kopa, Santamaria qui avait remporté les cinq premières éditions de la coupe d'Europe des clubs champions entre 1956 et 1960. Les Aigles " prirent " la place qui était promise au FC Barcelone, aux meilleures formations italiennes, anglaises, allemandes, au stade de Reims, voire aux meilleures équipes du bloc communiste. Le second paradoxe du Benfica Lisbonne dans les coupes européennes des clubs est que tout en demeurant une formation très compétitive depuis plus d'un demi-siècle, les Aigles n'ont plus conquis un trophée européen, s'inclinant notamment huit fois en finale entre 1963 et 2014. Au cours de cette étude couvrant un quart de siècle, 1975-2000, l'auteur cherche à comprendre pourquoi le Benfica Lisbonne n'a remporté aucun trophée européen, alors qu'entre 1976 et 1997 les Aigles se sont hissés treize fois en quart de finale, six fois en demi-finale, trois fois en finale. Manque ou insuffisance de footballeurs de dimension internationale en raison de la faiblesse de la surface financière du Benfica Lisbonne par rapport aux clubs européens des pays les plus riches, phénomène amplifié par l'arrêt Bosman ? Déficit physique par rapport aux meilleures formations britanniques, allemandes, néerlandaises, belges ? Déficit tactique et défensif par rapport aux équipes italiennes les plus performantes ? Management déficitaire concernant le recrutement des joueurs et des coaches ? Approche philosophique du football trop " romantique " et " esthétique " privilégiant le beau geste au détriment de l'efficacité finale à la différence de son voisin et rival du nord le FC Porto ? Véracité et prophétie auto-réalisatrice de la " malédiction " du " sorcier " juif hongrois Bela Guttmann ?

07/2019

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Sports

La Juventus Turin et les coupes d'Europe depuis 60 ans. Une histoire glorieuse et inachevée

Avec 32 – 34 ? – scudetti et 11 Coupes d'Italie, la Juventus Turin possède le plus beau palmarès du football italien, les deux grands clubs de la capitale lombarde, le Milan AC et l'Inter Milan, ne soutenant guère la comparaison sur la scène nationale. Au niveau international, la Juventus Turin a également connu de nombreux épisodes glorieux : une victoire en Coupe des Champions en 1985, une Ligue des Champions en 1996, une Coupe des Coupes en 1984, trois Coupes de l'UEFA en 1977, 1990 et 1993, deux Coupes intercontinentales en 1985 et 1996, deux Supercoupes de l'UEFA en 1984 et 1996. Toutefois, si l'on met en perspective les conquêtes internationales de la Vecchia Signora avec celles d'autres formations prestigieuses du continent européen, les Piémontais font pâle figure. Avec " seulement " deux victoires en Ligue des Champions, la Juventus Turin est loin derrière le Real Madrid – 11 victoires – et est également devancée par le Bayern Munich, le FC Barcelone, le Liverpool FC – 5 victoires chacun –, l'Ajax Amsterdam – 4 victoires –, Manchester United – 3 victoires. Les Bianconeri ont conquis autant de Ligues des Champions que le Benfica Lisbonne, le FC Porto, le Nottingham Forest de Brian Howard Clough. Cependant, le plus grand affront pour les Bianconeri est peut-être que ses deux grands rivaux lombards, qui subissent sa loi dans la péninsule italienne, se sont montrés plus conquérants en Europe. L'Inter Milan a conquis une Ligue des Champions de plus que les Piémontais, alors que le Milan AC, avec 7 victoires, est l'équipe comptant le plus de Ligues des Champions derrière le Real Madrid. Les Rossoneri ont conquis cinq Ligues des Champions de plus que les Bianconeri ! C'est cette histoire à la fois glorieuse et contrariée que je me propose de raconter.

09/2018

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