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Anselme Nindorera

Extraits

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Policiers

Le ver est dans le fruit

Le ver est dans le fruit se déroule avant et durant le second conflit mondial. Le Burundi est soumis aux réquisitions de bétail opérées par la tutelle coloniale belge, qui ravive des césures antérieures au sein de la collectivité. Le roman relate la vie quotidienne de personnes ordinaires dans les collines pastorales, à l'écart des centres urbains issus de la colonisation. Ceux-ci, présents mais situés à distance du coeur de l'action, forment les espaces majeurs et symboliques de la christianisation, cet effet important de la défaite du Mwami Mwezi Gisabo et du silence supposé d'Imana. Dans le récit, elle est rendue palpable à travers tel ou tel couple, tel ou tel comportement lié au précepte d'amour du prochain qui heurte des réflexes ancestraux et ataviques, entraînant par exemple des problèmes de conscience face aux nécessit és de la vengeance traditionnelle. Coédition avec les Archives & Musées de la Littérature

03/2018

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Romans historiques

Les tourments d'un roi

Premier tome du diptyque romanesque d'Anselme Nindorera, publié à Bujumbura en 1993 peu de temps avant la disparition de l'écrivain, Les Tourments d'un roi s'attache à la figure du dernier Mwami du Burundi ayant régné avant la colonisation allemande. Le souverain, qui avait repoussé avec succès les tentatives arabes de conquête, dut céder devant le puisant armement du iie Reich, piégé de plus par la trahison des princes félons Maconco et Kirima. Malgré la déstabilisation de l'unité nationale et la disproportion des forces, Mwezi Gisabo opposa au futur colonisateur une résistance telle qu'elle suscita le respect de l'envahisseur. Celui-ci laissa au monarque vaincu quelques marges, dont le choix, via les Pères blancs d'Afrique, du français comme langue d'enseignement de la culture nouvelle. Précis, rythmé, souvent haut en couleur, le récit de Nindorera expose les mille et une difficultés du règne de ce valeureux roi borgne qui ne put trouver, dans les ingrédients majeurs de sa culture, les moyens de s'opposer au triomphe de la technique. Coédition avec les Archives & Musées de la Littérature

03/2018

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Beaux arts

Anselm Kiefer

Dans cette monographie, l'unique consacrée à ce jour à Anselm Kiefer, Daniel Arasse s'applique à démontrer le processus de sédimentation, de réélaboration de thèmes qui circulent, s'entrecroisent et se superposent en un véritable " labyrinthe kieferien ". Dans cette monographie, l'unique consacrée à ce jour à Anselm Kiefer, Daniel Arasse s'applique à démontrer le processus de sédimentation, de réélaboration de thèmes qui circulent, s'entrecroisent et se superposent en un véritable " labyrinthe kieferien ". La dimension historique et politique de l'oeuvre de Kiefer passionne Arasse et plus particulièrement son statut d'artiste allemand né avant l'achèvement de la guerre. Position à laquelle l'artiste consacra une rare énergie afin de démêler l'écheveau consistant à analyser les possibilités de l'acte créer après l'holocauste. Car à l'instar d'autres artistes allemands mais avec davantage de conscience et d'obstination, Kiefer a questionné son héritage de peintre en révélant les éléments iconographique et mythologique de la culture allemande. Arasse lève le voile et désigne l'oeuvre en tant qu'instrument qui transforme les actions ou les architectures en leur permettant d'entrer dans le " théâtre de la mémoire individuelle et collective, au lieu d'agir pernicieusement dans le refoulement de leur souvenir. " Au fil des pages, Daniel Arasse examine les multiples facettes d'une oeuvre à la portée universelle, qui sait prendre en compte l'Histoire, les mythes germaniques, grecs, assyriens... la religion, les femmes, la poésie, la mystique juive, en des tableaux, sculptures, livres aux dimensions et à la matière exceptionnelle, avec une prédominance pour le plomb, dont la contemporanéité est indissociable du classicisme.

09/2023

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Art contemporain

Anselm Kiefer. Biographie

1ère biographie consacrée à cet artiste Proche d'Anselm Kiefer depuis plus de vingt-cinq ans, étant son éditeur et ami, assidu de l'atelier, lieu favorable aux échanges multiples, mais aussi voyageant avec lui lors d'expositions ou autres séjours d'agrément, le moment m'a semblé favorable d'écrire sa biographie. Proche d'Anselm Kiefer depuis plus de vingt-cinq ans, étant son éditeur et ami, assidu de l'atelier, lieu favorable aux échanges multiples, mais aussi voyageant avec lui lors d'expositions ou autres séjours d'agrément, le moment m'a semblé favorable d'écrire sa biographie. Né en 1945, son enfance se déroula au milieu d'un champ de ruines. C'est dans le cadre de ses études en droit constitutionnel qu'il prit connaissance des vagissements du IIIe Reich. Cette révélation mortifère confortera, dès lors, sa liberté de penser et il n'aura de cesse de questionner ce qui a pu contaminer, dévoyer la kultur allemande. Ses recherches formelles seront dans un premier temps déterminées par la grande fracture du XXe siècle, l'infamie de l'holocauste, puis par un travail sur la spiritualité juive, la kabbale. S'ensuivra une production labyrinthique, guidée par la littérature, la poésie, la philosophie, l'histoire, l'étude des mythes, le destin des femmes, mais également le cosmos, le paysage... Kiefer n'en est pas moins un bâtisseur, un père de famille, un époux, un ami, un être au désespoir joyeux, dont la vie davantage que chez tout autre est intimement liée à son art, à son désir de s'inscrire dans le monde, de faire oeuvre, et dont l'aboutissement passera par une Fondation, afin de la pérenniser. Compte tenu des méandres de l'oeuvre, cette biographie n'emprunte pas les codes de la chronologie, mais s'arrête sur tel ou tel événement tout en suivant les différentes étapes, thématiques, afférant au parcours artistique de l'artiste.

10/2021

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Critique littéraire

Reconnaissances. Antelme, Blanchot, Deleuze

" Reconnaître ? Prédication flottante, évasive. Elle décide pourtant des destins singuliers (on reconnaît un enfant, un mort), des destins collectifs (on reconnaît un Etat, une langue, un peuple), des rapports éthiques (on reconnaît une erreur), des événements métaphysiques (on reconnaît un dieu, une vérité). Quel est précisément ce " on " de la reconnaissance, ce sujet indéfini qui semble préexister à la relation comme au sujet qui l'accomplit et à l'objet qui la reçoit ? Quel mystère entoure l'acte de reconnaître, et pourquoi la question se pose-t-elle, de nos jours plus que jamais ? Comment un besoin minimal de reconnaissance peut-il venir à s'exercer ? Quel mouvement secret emporte l'art et la littérature pour donner un autre retentissement à ces questions ? " Dans son parcours du mouvement infini de la reconnaissance, ce livre rencontre les œuvres de Maurice Blanchot, Robert Antelme et Gilles Deleuze. Blanchot, parce qu'il explore notre désir de reconnaissance toujours déçu, jamais atteint, à l'œuvre dans toute littérature ; Antelme, parce que l'expérience des camps l'a rendu un jour non reconnaissable aux yeux des plus proches et qu'il en a fait la matière du texte le plus célèbre sur le sujet " l'espèce humaine " ; Deleuze enfin, parce qu'il a. exploré la voie joyeuse, insaisissable, de toute œuvre de reconnaissance dans la pensée humaine. Ces trois auteurs n'avaient jamais, à ce jour, encore été associés dans un même texte critique.

11/2003

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Littérature française

L'affaire Anselmo Kiefer

Eugenio de Arnal travaille à San Francisco comme artiste plasticien depuis plus de trente ans. Après des années de production artistique et d’expositions, de Arnal a provisoirement ralenti son activité picturale pour se consacrer à l’écriture d’un roman à clef, une épopée en quatre volumes, intitulée «Zuma». Il y décrit l’atmosphère propre au monde artistique, et il nous fait part de ses observations sur le monde de la peinture, l’amour et l’érotisme. «Me voici installé au restaurant Zum Riese en train d’écrire. Hier, Georg et moi étions occupés à mettre des titres aux tableaux. Ca a été toute une affaire pour les transporter d’un endroit à un autre. Plus tard j’ai vu des sculptures tout en plomb avec des titres prétentieux, comme Le Jugement de Kiefer, Catherine d’Autriche. Etait-ce toute l’histoire moderne sous l’oeil inquisiteur d’Anselmo ? Plus loin, un immense mannequin de Joseph Beuys, momifié, comme on le faisait en Egypte, pour l’éternité. J’imaginais l’Ange Exterminateur en train de juger Anselmo. Joseph Beuys a fait beaucoup de dégâts avec son slogan proclamant que tout le monde est artiste.»

03/2015

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