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Alfred Tonnellé

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Théâtre

La tonnelle

Une belle journée de printemps, à l'orée du siècle. Une pimpante villa d'un bourg de Moravie, au coeur de l'empire austro-hongrois. La famille Colbert s'apprête à recevoir de la visite pour l'après-dîner. Joseph, le père, petit rentier furieusement francophile, prépare en secret son grand voyage à Paris, tandis que sa fille Amélie, adolescente naïvement sensuelle, attend le violeur charitable qui la soulagera d'une virginité passée de mode. Quant au valet Modlizki, terroriste en frac et graine de nazi, s'il accepte de jouer les étalons pour initier la demoiselle, il refuse violemment le mensonge des vieilles valeurs et le lyrisme des grands départs, ou des grands soirs de la révolution. Qu'il s'exprime et le monde s'écroule, mais nul ne le comprend... Cette comédie au réalisme pétri de tendresse et d'ironie grinçante fut créée à Berlin, à l'automne 1929, quelques semaines après la mort de son auteur. Elle reprend, en les étoffant, les thèmes et les personnages de la nouvelle Le voyage de Colbert, publiée sept ans plus tôt par Hermann Ungar.

02/1993

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Littérature française

Sous la tonnelle

Pour garder vive la mémoire de sa grand-mère tout juste disparue, la narratrice se réfugie dans son boudoir, où se sont entassés au fil des ans lettres, dessins et carnets. Elle y retrouve la fantaisie, la liberté et la générosité de la vieille dame qui, pendant toute la guerre du Liban, a refusé, malgré les objurgations de sa famille, de quitter sa maison et son jardin, situés sur la ligne de démarcation entre Beyrouth Est et Beyrouth Ouest. Veuve à trente-et-un ans, cette encore jeune femme d'origine arménienne avait décidé de consacrer sa vie aux autres, après avoir juré fidélité à son défunt mari. Pour sa petite-fille, en instance de divorce, déchirée entre sa quête de liberté et son besoin d'amour, elle était un point d'ancrage et un modèle inatteignable. Au fil du roman apparaît pourtant, derrière la figure idéalisée, une femme plus complexe et plus mystérieuse aussi. S'arrachant à son isolement, la narratrice finit par rejoindre dans le salon les visiteurs venus présenter leurs condoléances, ceux qu'elle appelle les " corbeaux ". Elle y croise un inconnu, dépité d'être arrivé trop tard pour remettre à l'occupante des lieux l'épais dossier qu'il lui destinait. Pendant une longue conversation sous la tonnelle, la narratrice médusée va découvrir tout un pan caché de l'existence de sa lumineuse grand-mère. Car le visiteur que nul n'attendait n'est autre que le fils d'un homme épris d'absolu et d'archéologie, Youssef, que rencontra la jeune veuve lors d'une croisière en 1947. Construisant son deuxième roman comme une invocation à cette grand-mère disparue, tissant la trame de son intrigue dans celle des déchirements de l'Histoire, Hyam Yared dresse là un très beau portrait de femme, hanté par ses propres obsessions sur la passion, le désir et la violence.

10/2009

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Montagne

Trois mois dans les Pyrénées et dans le Midi en 1858. Suivi de Lettres à sa Mère

Alfred Tonnellé, jeune Tourangeau de 27 ans, se lance dans un " Tour " du Midi de la France, en 1858. De Tours à Toulouse, puis Luchon où il découvre, avec émerveillement les Pyrénées : en trois mois, il escalade force pics tant français qu'espagnols, rencontre fortuitement Russell, poursuit son " tour " jusqu'au Canigou. Puis il remonte vers Carcassonne, Montpellier, Marseille, Lyon et rentre à Tours. A peine 15 jours plus tard, il décède d'une fièvre typhoïde. A 27 ans ! Pourtant ses " Notes de voyage ", publiées en 1859, révolutionnent, par leur style moderne et précurseur, le récit de voyage aux Pyrénées. En logique complément des TROIS MOIS DANS LES PYRENEES, sont également publiées ici les LETTRES A SA MERE que Louis Le Bondidier avait retrouvées à la suite de patientes recherches et qui se trouvent, depuis lors, dans les collections du Musée Pyrénéen de Lourdes.

12/2019

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Littérature étrangère

Propos oisifs sous la tonnelle aux haricots

Un été près de Hangzhou... Un homme seul, cloîtré dans sa retraite campagnarde, assis à sa fenêtre nord, se livre à une activité rafraîchissante : il écrit. Pas un traité philosophique, non ; pas de la poésie ; pas davantage un Mémoire pour servir la chronique du règne achevé en cataclysme un quart de siècle plus tôt : il y risquerait sa tête, dans ces années 1660 où la censure de la nouvelle dynastie mandchoue veille de près à l'ordre moral et scripturaire. II travaille donc à détourner la forme si populaire, si peu considérée, du recueil de contes pour s'en faire une parfaite couverture. Il invente une tonnelle où grimpent des haricots et sous laquelle les villageois viennent se retrouver l'après-midi au frais, après leur journée de travail. Jeunes et vieux s'y installent sur une natte posée à même le sol ou sur de petits bancs, l'éventail à la main, pour écouter, raconter, donner leur avis à tour de rôle. Le cercle des causeurs met les ressources de chacun à contribution : les récits font assaut d'originalité, les points de vue s'affrontent. Les cadavres de la mémoire collective se faufilent hors du placard pour entamer dans l'ombre verte de la tonnelle une danse carnavalesque tour à tour féroce, légère et poignante. Les clichés marchent sur la tête, les icônes bien-pensantes sont retournées comme des gants. La circulation des idées fait lever un vent qui court d'un bout à l'autre du texte et passe en bruissant à travers le tressage des mots pour parvenir jusqu'à nous. Dans l'espace poétique qu'il s'invente, lieu rêvé d'une liberté précaire qui est d'abord une liberté de parole, ce petit livre met en scène des interrogations sur le sens de l'Histoire, sur la fonction des idéologies, sur l'impossible et nécessaire transmission des valeurs auxquelles il ne semble pas que nous ayons, depuis ou ailleurs, trouvé de réponses. Le " Dodécaméron chinois " comme l'a surnommé André Lévy, est un livre hanté. Et un bien curieux trésor, qui n'a pas fini de surprendre.

01/2010

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Livres 3 ans et +

Alfred : T'es là, Alfred ?

Sonia s'inquiète. Son voisin Alfred n'est pas chez lui. Elle l'attend...Longtemps. Elle quitte sa maison pour le chercher, même si pour cela elle doit s'approcher du mur de la guerre. En chemin, elle croise plusieurs oiseaux, arrivant avec leur petite chaise. "Bonjour, vous avez vu Alfred" ? leur demande-t-elle. Mais elle ne comprend pas leurs réponses. Et d'où viennent-ils tous ?

01/2019

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Livres 3 ans et +

Alfred : T'es drôle, Alfred !

Un matin neigeux, Sonia arrive devant chez Alfred : "Tu viens avec moi chercher un sapin pour le décorer ? " "J'arrive ! je prends ma chaise" répond Alfred. "Pourquoi as-tu besoin de ta chaise ? " demande Sonia. Car cette chaise raconte des histoires, celle d'Alfred et des amis qui ont fui leurs pays. Pour certains, ils sont bizarres avec leurs chaises, mais si demain c'était nous ?

10/2020

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