Les élections législatives espagnoles représentent un scrutin à l’issue plus incertaine que jamais. Quatre partis, un avenir, dirait-on, alors qu'au cours de ces dernières décennies, le pays a principalement connu une dichotomie politique. Parti populaire et Parti socialiste, les éléments historiques sont désormais chahutés par l’arrivée du centre droit Ciudadanos et de l’extrême gauche Podemos. À sa tête, Pablo Iglesias, et dans le cœur, la figure tutélaire de Stéphane Hessel. Ou quand la littérature peut changer le monde...