« Je les quitte parce que je n'ai plus confiance en eux », nous explique l'auteure Wei Wei, qui parle ainsi de la maison des Éditions de l'Aube chez qui elle a publié divers ouvrages.
Accusant de promesses répétées non tenues l'éditrice, évoquant des paiements de droits d'auteur plus qu'en retard, Wei-Wei est agacée par un manque de communication et de savoir-vivre qui a finalement distendu les premiers pas agréables qu'elle avait faits dans cette maison.
Alors que la maison faisait face à des difficultés financières en novembre 2008, la procédure engagée par l'auteure résonne étrangement, dès lors que l'on parle de sommes dues et selon ses propres paroles « de fautes graves répétées ». À ce moment, l'éditeur devait trouver 300.000 € et effectuait un appel aux investisseurs intéressés.
Contacté, l'avocat de la maison d'édition, nous avait confirmé qu'une instance était en cours au Tribunal de grande instance d'Avignon, avec une audience prévue demain et que la position tenue serait claire : on conteste de bonne foi les propos de l'auteure.
En outre, Marion Hennebert, l'éditrice, que nous avions jointe au téléphone, nous expliquait que le retard des paiements avaient été reconnus, que Wei Wei avait accepté l'échéancier proposé et que selon leurs derniers calculs, cette dernière aurait peut-être même perçu plus que ce qui aurait dû lui revenir.
Contacté à plusieurs reprises, l'avocat de l'auteure n'avait manifestement pas le temps de nous répondre : nous ne connaîtrons donc pas les motifs exacts de la plainte. Reste que l'on attendra donc demain pour en savoir plus...