Au marché des livres, à Brancion, j'ai pu encore découvrir, tout à fait par hasard, un livre délicieux, drôle et tragique. Il était au dessus d'une pile. "Le testament d'un cancre" de Bernard Gheur. Pour être tout à fait honnête, si sa couverture blanche m'a autant attiré, c'est qu'il y avait écrit, sous le titre, "Préface de François Truffaut". Ce cinéaste est pour moi un des plus grands. Ses films sont pour moi de la littérature en images. Je garde en mon cœur le cycle des Doinel, et puis La peau douce, son chef-d’œuvre (avec cette musique obsédante de Delerue). Après lecture de ce testament d'un cancre, je ne suis pas surpris que Truffaut est été attiré par lui.