Commençons donc par les Vosges, le 24 janvier dernier dans le lycée de Mirecourt. Un professeur lance une pique à un élève en première année de BEP qui reconnaît avoir répliqué « comme ta mère ».
Insultes s’ensuivent, jusqu’à ce que ledit professeur s’empare de l’élève « par les cheveux », il lui aurait ensuite « attrapé la gorge » et « collé la tête sur le radiateur ». Réaction du rectorat : « L'élève n'aurait peut-être pas dû dire ce qu'il a dit. Le professeur a peut-être réagi trop fort. » Le lycéen porte alors plainte pour violences et insultes.
Mais tout est bien qui finit bien : lors d’un rendez-vous entre enseignants, à la volonté du proviseur, et « les uns et les autres ont présenté leurs excuses. L'élève est retourné en classe », révèle le rectorat.
Descendons maintenant vers le Sud, dans le collège de Lakanal, à Aubagne. Il est neuf heures, ce mercredi, la prof de sport entre dans le gymnase et surprend des élèves en train de fumer. Prenant la fuite, ils oublient leurs affaires : casques, briquets et portables.
Mais l’un des fuyards reprend courage et vient réclamer son téléphone à la professeure, qui refuse, pour marquer le coup. L’élève s’énerve, arrache le téléphone des mains de l’enseignante, qui tombe et se blesse. « Il a tiré sur le cordon d'une clé USB que j'avais autour du cou, c'est à ce moment-là que j'ai été blessée », explique l’intéressée.
Interruption de travail de 20 jours, suite à une fracture du métatarse et une blessure à la main, et longue réflexion : elle décide finalement de porter plainte. L’élève sera exclu du collège et passera en conseil de discipline. Mais la prof rassure : il s’agit d’un incident isolé, depuis 20 ans qu’elle enseigne dans la région.
Le plus beau métier du monde, on vous dit...