En ces temps de crise, les futurs diplômés sont souvent inquiets concernant leur futur. Le Guardian fait la liste des raisons pour lesquelles il ne faut peut-être pas tant s’inquiéter. Plus facile à dire qu’à faire.
Les conseils en question s’adressent aux futurs anciens étudiants pleins d’angoisse à l’idée de se lancer sur le marché du travail. Selon le Guardian, les motifs de se rassurer sont au nombre de six.
« Nous sommes encore jeunes », « Se comparer aux autres est une perte de temps », « Vous ne pouvez savoir qui vous voulez être avant de savoir qui vous êtes », « Beaucoup de gens ayant réussi sont tombés un peu par hasard sur leur secteur », « Votre diplôme sera toujours utile » et « Vous n’êtes pas tout seul ».
Du bon sens en somme. Marcus Zientek, en charge de l’orientation à l’université de Sheffield, enfonce le clou : « Paniquer ne sert à rien, c’est de toute façon inutile. Ne laissez pas les choses dériver. Il faut se rendre compte que vous n’êtes pas en train de décider ce que vous allez faire toute votre vie, mais simplement en train de choisir la prochaine chose à faire ».
En France, le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le cadre de la mise en place de la loi pour l’enseignement supérieur et la recherche — le grand chantier du moment, prend en compte la question de l’orientation des étudiants et leur insertion professionnelle, avec le comité Sup’Emploi.
En effet, au rang des conséquences de cette loi pour les étudiants, le secrétariat d’État entend développer l’alternance dans l’enseignement supérieur, avec comme objectif de doubler l’alternance d’ici 2020 et ainsi améliorer l’enseignement professionnel. La mise en place du comité Sup’Emploi a pour but d’« associer le monde professionnel aux stratégies de formations et répondre aux secteurs en tension ou émergents. »
Autrement dit, on espère que les secteurs du numérique et de la transition énergétique, pour ne nommer qu’eux, permettront à terme aux étudiants d’être moins inquiets pour leur avenir.
Le premier rapport d’étape remis par le comité début juillet va dans ce sens. L’un des objectifs sera d’« anticiper les nouveaux métiers et formations, initiales comme continues, adaptées à une interdisciplinarité de plus en plus forte des métiers, en ciblant en premier lieu le secteur du numérique. »
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Mario Sánchez Prada
CC BY-SA 2.0