Coupure du WiFi à la bibliothèque Sainte Geneviève
Se « débarrasser du bébé avec l’eau du bain ». Voilà tout ce qu'il reste à Yves Peyré, directeur de la bibliothèque Sainte-Geneviève. Suite à la plainte récente d'un employé, le WiFi de la bibliothèque sera donc intégralement coupé, seule alternative pour lui.
« Face à l'inquiétude manifestée par un agent déclarant souffrir de divers maux physiques qu'il impute à la présence de deux bornes WiFi [... elles] seront provisoirement débranchées dans l'attente d'un diagnostic précis », explique le directeur.
Pourtant les effets biologiques et sanitaires des rayonnements BF°, HF¹ et UHF² sur l'Homme semble complètement échapper à toute forme de rationalité. Si l'on prend d'ailleurs en compte la profusion de téléphones portables au sein d'une bibliothèque qui accueille des étudiants — en pouvant très raisonnablement ramener à une proportion d'un mobile par étudiant leur quantité et souvent mis en position vibrante plus qu'éteints —, les moyens de contrôle deviennent insensés. Et l'exposition à diverses radiations démultipliées.
Next up dans un communiqué réclame néanmoins que le gouvernement prenne « immédiatement ses responsabilités en publiant un décret interdisant la commercialisation des LFC à usage domestique et leur retrait immédiat de tous les lieux recevant du public ».
Dans tous les cas, le problème du WiFi tend à s'accroître, d'autant que Paris Ville numérique ne manquera pas de points de couverture. Les bibliothèques ne sont-elles qu'une prémisse ?
Pour le moment, « une société sera sollicitée en vue de prendre dans les plus brefs délais des mesures de l'intensité des ondes. Les résultats sitôt connus, seront soumis au Comité hygiène et sécurité de l'Université Sorbonne nouvelle Paris 3 à titre exceptionnel en vue de statuer sur cette question », précise Yves Peyré.
18/05/2008 - 14:31