ROMAN — Au Moyen Âge, il est probable qu’on eut pris Pierre Cendors pour un sorcier. Un alchimiste qui, dans la pénombre de sa bibliothèque, agence les mots, les triture, les exprime comme on le dit d’un agrume, afin d’en extraire la drogue que secrète son âme de poète, cette « insuffisance qu’il faut laisser longtemps infuser en soi ».