Si en France Patrick Bruel avait le don de faire allumer les briquets à travers les salles de concert, au Japon, Hatsune Miku fait lever les glowsticks. Bienvenue dans le nouveau millénaire du spectacle vivant. Un peu à la manière des stripteaseuses holographiques de l'univers Star Wars, malgré la foule en délire, la pop star ne craint pas que quiconque ne vienne lui mettre une indélicate main aux fesses. D'ailleurs, elle a les yeux un peu trop grands et ronds pour paraître bien réelle, même pour une artiste défoncée à la MDMA, et le concept est peut-être moins flippant ainsi.