Michel Le Bris, Jean Rouaud

L'ambiance entre Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation, et Mediapart n'est pas au beau fixe : Edwy Plenel, directeur de la publication, s'est récemment fait accuser d'« islamo-gauchisme » par le premier. Remedium, auteur de bande dessinée, en fait à présent les frais : sa BD Cas d'école, qui évoque la carrière et la personnalité du ministre, a été caviardée dans Mediapart, sous peine de procès.

Parc Sauvage : une visite féérique de Jacques Roubaud

On the sunny side of the street, Jean Paul Chabrier, un brin de jazz

Dans le cadre du festival BIPVAL (Biennale internationale de poésie), lors d’une manifestation intitulée « Dialogue Poésie-Musique », organisée le samedi 21 mars 2009 à l’Ecole de musique de Choisy-le-Roi, Jacques Roubaud viendra lire des textes de Charles Cros mais aussi de Bertold Brecht. Au passage, le mathématicien proposera aussi au public quelques-uns de ses propres poèmes.

La Fondation Jan Michalski accueillera à partir du 16 juin prochain et jusqu'au 2 septembre 2018 une exposition consacrée à Boris Vian, et plus particulièrement à son œuvre musicale. Du jazz à la chanson française, en passant par l'opéra et le cabaret, Boris Vian a construit son œuvre avec les notes, par la musique. 

L'Académie française a révélé, ce jeudi 22 juin, le Grand Prix de littérature 2023 en la personne de Daniel Pennac, pour l'ensemble d'une oeuvre. L'auteur d'Au bonheur des ogres reçoit 25.000 euros. Parmi les 67 lauréats de l'institution française, on peut également citer le membre de l'Oulipo, Jacques Roubaud, Grand Prix de poésie.

Formation des fonctionnaires : les syndicats répliquent au rapport Le Bris

Dans son premier livre, Michel Rostain évoque ce qu'on appelle étrangement un «　événement de la vie　» : la mort de son fils. Ou plutôt, est-ce le fils qui dicte les mots au père, qui raconte l'avant et l'après, l'instant où tout bascule. À travers les lignes de cet ouvrage, auréolé du prix Goncourt 2011 du premier roman, ce n'est même plus Michel Rostain qui écrit, qui parle, qui pense, mais bien son fils, Lion, emporté violemment par une méningite fulgurante à 21 ans.

Paru au mois d'avril 2007, le roman « Les semelles de bois » est passionnant. Lorris Murail arrive à nous rendre captivant un sujet – la Libération de Paris en 1944 – souvent connu des lecteurs au travers des quelques chapitres de leurs manuels d'Histoire.
Loin de certaines « légendes » sur la Libération où tous les Français étaient des résistants, l'auteur nous montre du doigt ce qui a été si souvent transformé avec le temps : les résistants de la dernière heure, les collabos qui, sentant le vent tourner, se mettent à crier « Vive de Gaulle ! » et les héros qui ne sont pas toujours ceux que l'on croit…
Au milieu de l'Histoire, c'est la petite histoire qui démarre : celle de Clément, un adolescent qui essaye de survivre dans ce Paris occupé par « les boches » grâce à quelques petits trafics sans grande importance. C'est aussi l'histoire de sa rencontre avec Liberté, une belle jeune fille qui ne rêve que d'intégrer le « Parti » et du moment où les chars russes entreront dans Paris.
Faux-semblants et découvertes d'autres vérités sont les leitmotivs des cinq mois que dure l'action du roman, mais c'est aussi l'histoire d'un garçon amoureux qui ferait absolument tout et n'importe quoi, au mépris du danger, pour conquérir sa belle révolutionnaire.
Au moment de l'apprentissage de cette sinistre période, « Les semelles de bois » est un livre remarquable qui permet de voir d'une autre manière les faits des livres d'Histoire…

La disparition subite d’une vieille complicité philosophique se vit, non point comme un vide, mais comme une tempête émotive et une secousse cognitive, qui fait remonter à la surface les souvenirs par vagues successives. À commencer par ces conversations rhizomiques, hyperboliques, frénétiques à l’Université libre et libertaire de Vincennes, une auberge espagnole ouverte aux salariés et aux non-bacheliers.

Ce week-end s'est déroulée une nouvelle édition de la Forêt des Livres, festival littéraire créé par Gonzague Saint Bris à Chanceaux-près-Loches et désormais rebaptisé Les écrivains chez Gonzague Saint Bris en hommage à l'auteur, disparu en août 2017. Cinq prix littéraires ont été décernés au cours de cette édition 2018.

Gonzague Saint Bris : 'La Touraine c'est le pays des écrivains'

D’un montant de 15.500 €, le Prix Michel Dard est remis tous les deux ans par le jury du Prix Valéry Larbaud, selon les vœux du testateur. Présidé par Jean-Marie Laclavetine, le jury a décerné le Prix Michel Dard à Michel Bernard pour son roman Le Bon Coeur paru aux Éditions de la Table Ronde.

La vente aux enchères des objets, livres et autres manuscrits de l'écrivain Gonzague Saint Bris, disparu le 7 août 2017, a eu lieu ce lundi 4 juin au soir, à l'Hôtel Drouot. Et les résultats sont bien au-delà des attentes, avec 190.000 € à l'issue des ventes, contre 55.000 € seulement d'estimation. Le projet d'une maison d'écrivain à Chanceaux-près-Loches, financé en partie par cette vente, se concrétise donc.

Sean Penn, l'incroyable acteur, revient dans un thriller adapté du roman de Jean-Patrick Mancette, La position du tireur couché, une œuvre sublime (dont Tardi, excusez du peu, s'était emparé en novembre 2010), pour une bande dessinée. Paru en 1982, le roman avait consacré la place de Manchette comme le précurseur du néo-polar français. Le film est prévu pour le 25 février 2015.

MICHEL SERRES Petite Poucette

MICHEL SERRES Petite Poucette

Ce livre appartient à la catégorie des livres qui plaisent d'emblée aux parents. Un humour décalé, assez subtil, beaucoup de fantaisie, de la poésie également et l'air de rien, une façon d'appréhender la vie autrement, une invitation à changer le monde, sans long discours ni grandes réformes. Juste en s'amusant, en inversant le mouvement trop bien huilé d'une petite vie programmée sans surprise et tellement ritualisée.

10 mois après la disparition subite de Gonzague Saint Bris dans un accident de la route, la succession de l’auteur se met en place. Son appartement / musée intime parisien, dans lequel il avait accumulé plus de vingt ans d’objets hétéroclites, sera vendu aux enchères le 4 juin prochain.

Le lauréat 2023 du Prix La Ponche a été annoncé le vendredi 5 mai à l’hôtel du même nom à Saint-Tropez. Le second auteur récompensé est Paul Saint-Bris pour L’allègement des vernis, paru au mois de janvier aux éditions Philippe Rey.

Présidé par Olivier Weber et composé de Tahar Ben Jelloun, Annick Cojean, Colette Fellous, Pierre Haski, Michèle Kahn, Gilles Lapouge, Michel Le Bris, Benoît Peeters, Patrick Rambaud, Guy Seligmann et Jean-Pierre Perrin (lauréat 2017), le jury a attribué le Prix Joseph Kessel 2018 à Marc Dugain pour Ils vont tuer Robert Kennedy Éditions Gallimard.

Lectures - Jeudi 3 juillet 2014 à 20h00 - A la librairie

Réédité par l'Eveilleur et préfacé par Xavier Rosan, directeur de cette belle maison d'édition dont le but est de "explorer et redécouvrir des territoires méconnus ou négligés de la littérature", Un homme nu dans une malle ravira les lecteurs qui ont gardé dans leur coeur un souvenir ému des lectures enfièvrées des aventures de Rouletabille et d'Arsène Lupin. Comme d'habitude, le livre lui-même est soigné, orné d'illustrations du temps où la figure replète de l'auteur, un certain Louis Roubaud, apparaît à côté d'une question: "Qui a tué?".

Couronné avec Paul à Québec par le Prix du public au festival d'Angoulême en 2010, désormais enseigné dans les écoles d'art et devenu un modèle pour bien des auteurs qui se racontent en BD, Michel Rabagliati n'imaginait pas, en dessinant les premières planches de Paul, que son travail allait rencontrer pareil engouement. Il aurait fallu être le devin d'Astérix en personne pour l'entrevoir, car, à l'époque, la BD québécoise n'était pas en pleine forme. Les éditions de la Pastèque publient un très beau livre d'entretiens et d'explications pour retracer le parcours d'un artiste hors du commun.

C’est bien le scénario qui pêche dans cet albu

Encourager « un écrivain qui, pour une raison ou une autre, a donné priorité au vécu avant de publier son premier livre », c’est l’objectif de la Fondation Michel Dard. Ce prix veut encourager ou récompenser les auteurs pour lesquels l’écriture n’était pas la première vocation.

Même si de nombreux usagers des transports en commun parisiens semblent passer complètement à côté de la poésie de ces petits voyages quotidiens, il est toujours des poètes pour leur ouvrir les yeux et les oreilles. C'est le pari de Jacques Roubaud qui publie une Ode à la ligne 29 des autobus parisiens (éditions Attila, 128 pages, 16 €), rapporte l'AFP.