La BnF coupera donc le réseau sans fil WiFi qui équipe ses bâtiments en vertu d'un principe qui fait du foin actuellement, celui de précaution. Que l'on traduirait par : dans le doute, abstiens-toi de polluer la tête des utilisateurs avec un réseau sans fil qui pourrait être à l'origine de maux de tête et autres inconvénients...
Ainsi la direction coupera le réseau, pour préserver personnel et utilisateurs. On parlait de céphalées et de dérangements déjà et l'OMS avançait même « une augmentation de la température corporelle, lors d'une exposition à un champ de très haute intensité ». Le FSU, syndicat de la BnF à l'origine de cette décision a pris pour exemple trois études montrant que le Wifi impliquait une certaine dangerosité.
L'étude américaine "Lee & Al" qui prouverait les effets génotoxiques des ondes de 2,4 Ghz (fréquence du Wi-Fi)
Le rapport de BioInitiative rédigé par 14 scientifiques internationaux qui conclut à la révision des normes réglementaires sur les ondes électromagnétiques
Une étude de l’université de Clermont-Ferrand
Les débats toujours autant d'actualité et relancés
Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a également penché dans la balance suite à ses avertissements de décembre dernier, et au moratoire qui court sur le développement du WiFi dans les musées ou les bibliothèques municipales. Tout un débat dont Michèle Rivasi avait ravivé les braises estimant « qu'il ne faut pas d'installations de bornes Wi-Fi tant que des études sanitaires ne sont pas faites, et notamment pas dans les lieux publics où les personnes restent longtemps ».
Dangerosité des réseaux à l'étude ou démontrée ?
Cette dernière est présidente du Centre de Recherche et d'Information Indépendantes sur les Rayonnements ElectroMagnétiques (Criirem) et fondatrice de la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (Criirad). Elle avait décrit, à l'occasion d'une interview, les symptômes recensés du Wifi « des maux de tête fréquents, des insomnies, des pertes de mémoire. Certaines personnes ont eu des problèmes au niveau du cœur, des problèmes de tachycardie. Tous ces symptômes se sont arrêtés le jour où l'antenne [WiFi] a été débranchée. »
Dommage pour les étudiants dans tous les cas.