Charles Dantzig se rebaptise : Je m’appelle François
Clément, regarde ce que Nicolas comptait publier pour annoncer sa critique aujourd’hui…
Paris, le xx/2008
Mon très cher François. Ou Charles. Ou peu importe le nom que tu voudrais bien prendre, pour ma part je te nommerai Suzanne, parce que je préfère m’adresser aux femmes. Je viens de finir ton bouquin. Je voudrais pas te paraître désagréable, mais j’ai l’impression qu’il te trahit.
Et je m’explique : sous prétexte de n'avoir pas de travail et de désirer rassurer ta vieille maman au crochet de laquelle tu survis, tu as cru malin d’endosser le rôle d’un écrivain. Ah ah ! Et tu auras poussé l’imposture jusqu’à usurper le nom d’un éditeur respectable, fourbe, grimant la couverture si honorable de ses livres !
Poussant alors le vice de ton crime jusqu’à l’ignominie, tu auras toi-même distribué en douce, graissant la patte de quelques libraires véreux, pour que sur les étals de l’infamie trône Je m’appelle François. Et de te promener alors avec ta mère ignorante de tes exactions, je t’imagine fort t’exclamer, « maman, regarde, c’est mon livre ! » Et au détour d’une librairie, tu te seras procuré quelque acolyte à l’âme noire, pour te demander un dédicace.
Je ne te salue pas, ô ignoble.
Clément – Oui, je pense qu’il avait vraiment besoin de cette semaine de repos en internat... à Sainte Anne.
10/01/2008 - 11:00