Journal (1939-1943)

Né le 24 mai 1933, le poète Jean-Jacques Viton est mort aujourd’hui, dimanche 14 mars 2021, chez lui, à Marseille, au petit matin, entouré de ses proches. En cette période de théâtres et de cinémas fermés, son décès nous rappelle qu’il fut administrateur du Théâtre quotidien de Marseille. Le premier lieu professionnel régulier de la décentralisation.

Ecrit en 1934, le récit de voyage de Christiane Ritter (traduit par Max Roth) se découvre avec passion et intérêt. D’une écriture élégante et alerte, expressive mais sans excès, à peine désuète, le livre relate une expédition au Spitzberg en 1933, entrepris pour la première fois par une femme.

Tome 2 de la Trilogie des ombres (Dans l'ombre, tome 1), le nouveau roman de l’Islandais Arnaldur Indridason traduit par Eric Boury peut être lu presque indépendamment du premier, même s’il met en scène des personnages présents auparavant et même si le contexte historique très spécifique et finement détaillé (la présence américaine en Islande pendant la Seconde Guerre mondiale) demeure identique ou presque.

Thomas Mann écrivain allemand prix Nobel de littérature en 1929, était considéré comme l’une des figures les plus éminentes de la littérature européenne de son époque. Auteur de nouvelles, de romans et d’essais, il a, entre autres, écrit Der Zauberberg (trad. française de Maurice Betz, aux éditions Fayard en 1931 sous le titre La Montagne Magique). Aujourd’hui, son ancienne maison située à Pacific Palisades, un quartier de Los Angeles (États-Unis), est menacée de démolition si elle ne trouve pas rapidement preneur. 

Monique Chatelain est une artiste Lyonnaise née en 1932.

Après une ultime sélection ayant retenu quatre ouvrages, le jury du Prix du Journal Intime vient de dévoiler son lauréat pour cette édition 2019. Il s’agit de Sándor Márai, pour Journal, Les années hongroises, 1943-1948, publié chez Albin Michel et traduit du hongrois par Catherine Fay.

Depuis le 19e siècle, l’émergence du cinéma a permis aux livres de mener une seconde vie. Mais à quel prix ? Le site Rotten Tomatoes qui référence toutes les critiques anglo-saxonnes a récemment publié un inventaire des meilleures adaptations littéraires au cinéma et à la télévision, mais aussi des pires. Le verdict est tombé, et le moins que l’on puisse dire c’est que le fameux « tomatomètre », indice de mesure de l’appréciation générale des films ou des séries, est intransigeant... 

NB : Ceci est une parodie de ces journaux d’insupportables autrices qui jouent les bourgeoises dans Mad Max. On les retrouve assez facilement dans les médias actuellement. À croire que c'est dans l'air du temps...

L’œuvre d’art en tant que forme

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

Dorothy Bussy (1865-1960), auteure anglaise, proche du Bloomsbury group et amie de Virginia Woolf et d'André Gide n'écrivit qu'un seul roman (en partie autobiographique), Olivia, en 1933 mais publié seulement en 1949 (Stock). Objet de scandale à sa parution, il remporta pourtant un succès immédiat. C'est un vrai plaisir de le (re)découvrir aujourd'hui.

Être un justicier implique de grandes responsabilités, et une grosse fortune. Bruce Wayne en sait quelque chose, puisque son activité nocturne de Chevalier noir lui coûte de plus en plus cher, au fil des décennies. Des ennemis plus retors, une envolée des prix de l'immobilier et de nouveaux gadgets technologiques : entre 1939 et 2013, la facture a littéralement explosé.

En Tchécoslovaquie, le personnage de Ferda la Fourmi, créé par Ondřej Sekora en 1933, est très célèbre : feuilleton, bandes dessinées, livres pour enfants... En 1943, Hermína Týrlová, une des fondatrices du cinéma d’animation tchèque, a animé ses aventures pour le cinéma.

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

BONNES FEUILLES - « L’hostilité de Mme Grimm se marque de façon plaisante. Elle m’a demandé, l’autre jour, à propos du portrait de Goethe :– La France a-t-elle aussi de grands écrivains ? – Pas un seul, ai-je répondu tranquillement. 

The Sound and the Fury (Le bruit et la terreur) du romancier américain William Faulkner, publié en 1929, va être adapté par l'acteur et réalisateur James Franco. Il s'attaque à un sacré morceau de littérature, moult fois édité, signé par un auteur qui reçut le prix Nobel de littérature en 1949, et déjà adapté au cinéma en 1959 par l'américain Martin Ritt.

Le journal de Spirou, consacré à la bande dessinée, en a vu du pays, depuis son lancement en 1938. Pour y voir plus clair, Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault publient, chez Dupuis, La Véritable Histoire de Spirou (1937-1946), avec 312 pages en couleurs (le tout pour 55 €). Mais il aura fallu des mois d'enquête pour arriver à la réalisation d'une telle anthologie.

Une enquête publique menée par la Bibliothèque du Congrès a permis de mettre en avant 65 livres rédigés par des auteurs américains, qui ont une incidence significative sur la vie américaine. Les résultats de cet examen, dont la sélection a réservé son lot de surprises, ont été déclinés sous forme de l’exposition « American Reads », à découvrir jusqu’au 31 décembre prochain. Les visiteurs pourront y découvrir quelques ouvrages faisant partie de la division des collections spéciales de livres rares, manuscrits qui sont rarement vus par le grand public.  

Entre 1993 et 1994 soit 4 à 5 ans après la mort d'Osamu Tezuka, on a retrouvé dans sa maison de Tokyo 75 cahiers de notes écrits de sa main. Ils ont été noircis entre 1948 et 1959 et l'on y trouve le travail préliminaire du dieu du manga sur un certain nombre de ses titres dont Tetsuwan Atom (Astro le petit robot), Metropolis et Le roi Léo.

La France tiendrait-elle du Pays imaginaire ? Durant les travaux de rénovation d’une gare désaffectée, achetée avec son mari Lee, Tracey Green est tombée sur un ouvrage datant de 1943. Ni plus ni moins que l’histoire de Peter Pan, signée JM Barrie. La gare, située entre Bordeaux et Toulouse, est fermée aux voyageurs depuis les années 30. Comment l’ouvrage s’est-il retrouvé là ? Et à qui a-t-il appartenu ?

Le service des archives et du patrimoine canadien annonce l'acquisition et l'entrée dans ses collections d'un des premiers ouvrages alertant sur le génocide des populations juives d'Europe par le régime nazi. The Mass Extermination of Jews in German Occupied Poland a en effet été publié par le gouvernement polonais en exil, au début de l'année 1943.

Soixante-dix ans après sa révocation en 1943 par le régime de Vichy, car il s'était écarté du Service du travail obligatoire (STO), un instituteur aujourd'hui âgé de 94 ans vient officiellement d'être réintégré dans l'Education nationale, rapporte l'AFP.

Les membres du jury du Prix Clarens du journal intime, présidé par Gilbert Moreau, directeur de la revue Les Moments littéraires, se sont réunis pour établir la première sélection de l’édition 2022. Encore six titres en lice, avant une sélection  finale qui sera révélée le 21 octobre de cette année. Le lauréat sera ensuite désigné fin novembre.

Il n’y a que les grands-parents des plus jeunes lecteurs qui ont pu assister à sa naissance. En 1947, le canard le plus riche du monde est né sous les traits de Carl Barks. Picsou, l’oncle de Donald, né quant à lui en 1934, devient un personnage récurrent de l’univers Disney et ce n’est qu’en 1972, qu’un journal entier lui sera dédié : Picsou Magazine.

NB : À la demande frénétique des lecteurs qui estimaient à juste titre qu'on les avait laissés trop longtemps sans nouvelle, voici la suite (très fine) d'une parodie inspirée de ces journaux d’insupportables autrices qui jouent les bourgeoises dans Mad Max. On continue en effet de les retrouver dans les médias.

Doit y avoir quelque chose qui traine...

La vie de Jean-Marie Mojon n’est pas entrée dans l’histoire officielle. En 1962 il est resté vivre avec sa femme et ses deux premières filles à Chebli, une petite ville de la Mitidja dont il était maire. Personne ne l’a chassé de sa maison et il travailla même pour un ministère algérien, dont il est encore aujourd’hui allocataire à la suite d’un accident du travail. Il continua à accueillir des amis et de la famille venant de France passer des vacances et il y eut deux autres enfants, le cinquième étant né en France.

Le Thin White Duke livre ses conseils de lecture, et, comme pour la musique, il ne fait pas les choses à moitié : ce sont ainsi 100 titres qui ont été listés par Bowie, à l'occasion d'une exposition, « David Bowie Is », à la Art Gallery of Ontario. En vrac, on retrouvera Mishima, Orwell, James Baldwin ou Angela Carter, pour une sélection plutôt contemporaine.

BONNES FEUILLES - Pendant plus d'un millénaire, la France a été dominée par sa dimension rurale. Cependant, les changements radicaux du XXe siècle, notamment l'exode rural qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, ont entraîné la disparition progressive de la paysannerie traditionnelle. 

C'est une édition toute particulière du Magicien d'Oz qui partira aux enchères sous peu. Cette dernière est en fait signée par l'ensemble des acteurs et de l'équipe qui a pris part à l'adaptation du film, en 1939, réalisé par Victor Fleming et produit par la MGM.